Cela faisait quelques temps que j'avais effectué ma mission à Roran. Quelques temps que je n'étais pas revenu voir la princesse et la reine à qui j'avais plu de par ma simple présence apparemment. Je n'étais allé qu'une seule fois à Roran mais j'avais bien aimé. C'était calme, c'était harmonieux et la royauté y était plus qu'agréable. Ce n'étais pas comme certaines familles hautaine dont on entendait parler qui traitaient les gens avec moins d'argent comme des moins que rien. Cette famille là avait une richesse certaines et s'en servait pour accueillir des invités,vivre de manière luxueuse certes mais ce qu'ils jugeaient avoir en trop revenait au peuple de Roran. Je ne savais pas si Roran et Suna était les deux seuls peuple du désert mais certes ils avaient tout deux quelque chose en commun : un certain envie de partager. Même le plus pauvre des paysans semblait avoir cette notion ancré au coeur. En bref, je me sentais comme chez moi dans le pays du vent.

Je fus accueillis par la princesse par un câlin comme si j'étais son frère ou son cousin. Elle m'embrassa même sur une joue et sur le front. Sa mère rigola en voyant la scène. Elle trouva cela à la fois rigolo et attachant. L'impératrice me fit savoir que sa fille n'avait jamais cessé de parler de moi. Elle fit aussi savoir qu'il était facile de deviner son agitation car la princesse n'avait pas tendance à l'expressivité. De plus, elle avait toujours dit que le jour où elle accorderait un câlin à un homme elle le marierait au dire de sa mère. Pourtant il était facile de deviner que le mariage n'allait pas s'effectuer entre elle et moi. Je n'étais rien d'autre qu'un Genin qui effectuait une mission ici et là et qui était tombé amoureux de roran.

La princesse me laissa rapidement après m'avoir accueillit prétextant vouloir me faire une surprise. Sa mère en profita pour me demander si j'étais venu de moi-même ou si j'étais venu dans un quelconque but de subvenir à un besoin quelconque de Suna. Je lui répondis que j'avais été si bien accueillit la dernière fois que je ne pouvais m'empêcher de vouloir revenir ici. Roran était un endroit très matriarcale (donc gouverné par des femmes) je n'avais donc pas le choix de m'y sentir comme un homme qui trouverait son petit paradis personnel.

L'impératrice me reçu donc à l'intérieur du palais. J'étais honoré d'une telle permission. Je fus surpris de voir que nombre de femmes vivaient ici. L'impératrice m'expliqua que le petit groupe que je regardais avec questionnement était ce qu'elle se plaisait à appelé des "Dames de compagnie". Elles étaient comme des prostitués en quelque sorte mais plus axé sur la sensualité que la sexualité. Elles étaient plus là pour être belle à regarder qu'à toucher. Étant curieux de nature je voulais parler avec celles-ci pour savoir quelles étaient les conditions de vie réelle. L'impératrice avait un visage doux certes mais, elle dirigeait une ville après tout. Elle savait donc comment mentir et dire aux gens ce qu'ils voulaient entendre.

La princesse apparu bientôt en haut d'un escalier vêtue dans une tenue qui ne faisait pas naturelle pour l'environnement dans lequel nous vivions mais il fallait bien admettre que cela lui allait comme un gant. La robe était le genre de robe qu'on voyait dans les soirées mondaines. J'eu l'impression clair à cet instant qu'elle tentait de me séduire ou je ne sais quoi. Elle se dirigea vers moi un sourire aux lèvres et une fois qu'elle fût proche, elle me demanda si je la trouvais jolie. Comment lui dire que... je la préférais au naturel ? En y réfléchissant, je réalisai que c'était la première fois que je me posais une telle question. Es-ce que progressivement je devenais de plus en plus "humain" comme les gens de Suna se plaisaient à dire.

Pour éviter d'avoir à répondre à la question, je prétexta avoir faim mais l'impératrice me regarda étrangement. Elle savait que j'avais probablement faim pour vrais mais elle savait aussi que le dire à ce moment n'était rien d'autre qu'une excuse pour ne pas avoir à m'adresser à la princesse. J'imagine que cela aurait pu être vue comme impoli. Pour une fois que j'étais apprécié des gens, je n'allais quand même pas faire exprès de me faire détester de gens que je commençais à apprécier.

- Chère princesse tu es des plus élégante et très jolie dans cette robe. Ne m'en veux pas cependant, j'ai fais un long voyage et j'ai besoin de manger... Es-ce que cela te dirais de m'y accompagner.

Elle accepta avec grand plaisir.

Une fois dans la cuisine, je vis nombre de majordome qui s'attelait à tout bien placé la nourriture. Un buffet qui m'apparaissait énorme pour moi qui me nourrissait de ce que le désert me procurait car j'étais trop pauvre pour pouvoir me payer de la nourriture de restaurant ou du marché. C'était normal après tout, j'étais un genin et le peu de ryos que je gagnais me servait à acheter des matériaux pour améliorer Mr.Louis. Ce buffet était composé uniquement de plat que je ne connaissais pas mais surtout de plats froid (parfois de la viande précuite). Un plat attira mon oeil plus que les autres. Je n'étais pas capable de dire à l'oeil si il s'agissait de déviation d'une viande exotique ou d'une plante.

La princesse ne tarda pas à observer sur mon visage mon interrogation. Elle me sourit et m'expliqua que c'était le plat de Roran. Ce plat était trouvable uniquement ici. Il était composé de plusieurs ingrédient trouvable uniquement de manière local. Je voulu en prendre mais elle me tapa sur les doigts en signe de réprimande. Elle me regardait avec un air plutôt charmant malgré elle. Elle tentait d'être autoritaire comme sa mère mais n'y arrivait pas visiblement...

- Pas avant le repas ! Si tu veux goûter tu n'auras nul autre choix que d'accepter l'invitation à rester à soupé que ma mère et moi t'offrons.
- C'est une invitation que j'accepte avec grand plaisir princesse.

Je passai donc ma soirée en compagnie de la royauté. Je me sentais choyé malgré le fait que je ne devais pas être grand chose de plus qu'un garçon de la poste de suna voir un homme à tout faire. Nous parlâmes de choses et d'autres mais la jeune princesse sembla de plus en plus amical au court de la soirée et de moins en moins espérer plus que cela. Lorsque la soirée finit finalement, on m'annonça que je dormirais dans le palais cette nuit. Je fus étonné mais on m'expliqua que les prédateurs qui vivaient aux alentours de Roran étaient encore plus dangereux que ceux vivant près de Suna. J'accepta donc humblement et la princesse demanda d'un air candide si je pouvais dormir avec elle. Je refusa avant même que l'impératrice ne réponde. Je précisai simplement que j'allais avoir besoin d'un confort basique et qu'il fallait au moins une chaise pour Mr.Louis.

Le lendemain, je revins à Suna en me dirigeant tout droit vers ma maison et constata l'écart de mode de vie ne sachant pas exactement ce qui me manquait du palais. Après réflexion, je me dis simplement que c'était l'attention et le respect que l'on me portait.