- Bunraku Busan
- Statut : Chef Marionnettiste • A
Expérience : 95
Feuille de personnage
Inventaire: 5 kunaïs, 5 bombes fumigènes, 2 parchemins explosifs, parapluie, Venin de Topaze, bouclier, fragments de pantin ; Michiko, Kubinashi.
- Spoiler:
- Conditions : Être deux rang A.
Lieu de mission : Volcan Kitsune.
Récompense : 450 ryôs.
Informations : Nécessite un PNJ. Merci de vous référer aux règles des missions.
Une caravane d'anciens vagabonds du Rôran a été repérée au Volcan Kitsune. Ils possèdent d'anciennes marionnettes qui doivent retourner au pays. Ramenez leurs items, le village du Sable peut en avoir besoin.
Objectif : Ramener les items et tuer le groupe.
sans regrets.
sarabi, nue, mikoto
◊ ◊ ◊
Soupiraux funestes à la commissure des lèvres, ce sont les abominations festinées qui dégoulinent. Le regard implacable, soigneusement, le noiraud frôle la tignasse ébène de Michiko. « Je ne te regrette pas, toi. » La voix piteuse, glaireuse dans les divagants phantasmes, la tendresse est maladroite quand il finit par s’égarer. Tributaire de l’envoûtante atonie des bonaces, suivant cadence exaltée de déferlantes aux arceaux monumentaux, elle convoie les fous en sa nef avec des risettes d’arlequins. Troquant les masques et les auspices au gré des humeurs cosmiques, c’est au diapason de ses ambivalentes tonalités que sonne l’ode. « Et que suis-je ? Ton ondine, que tu conjures quand bon te semble ? » Comme eux, affamés, les autans jouent avec les destins que les Hommes confient à leurs mains errantes. Comme eux, les flots sont quinteux et dramatiques, rudes par instants, par d’autres biens attentionnés et languides ; voici les toquades désinvoltes, blêmes, altérant les caractères des mathurins, confortant ceux des passagers.
Tout au plus, risque-t-elle deux ou trois œillades de la part de Busan pour cette impudence, sans qu’il divulgue une once de fiel. Le noiraud tire une dernière latte, accusant la prestance doyenne ; son ange à lui à ses contours, mais plus son arome. Sinon brûler, il fait ses adieux aux narcotiques exhalaisons, nul serment ne l’engage, cependant, à dissimuler ses côtes d’albâtre. La douleur coince l’épaule, concède en pleine gueule dans un feu sauvage. C’est une supputation assez facile — il est captif qui croit piéger. Busan odore ses chairs enduites de sueurs ferreuses, assesseures du mal qu’il a dû traverser. Avec ses allures bicéphales, exquisément réconciliées par un rictus triomphateur, il soulève le corps fulminant. Il n’exauce rien, ni personne. Son choix se porte sur les marionnettes, au pied du mur de ses lamentations. Le belliqueux soumet l’oiselle à son tendre joug — elle gémit à ses sombres saillances. D’un geste sec, le trentenaire congédie sa poupée à la gorge béante.
Il submerge, ses doigts sondent les roches noires. Busan attend la plèbe, toujours en retard, ces foutus déchus rochassiers. Noceur monarque, avec son sourire oblique, il marche dans l’aube plus en vie que jamais. Enfin, l’art du chant lui revient, lorsque les croupissants arrivent. « Vous connaissez toutes et tous la mission. Suivez-moi et, si possible, fermez-la » Qu’ils n’attendent aucuns salamalecs ; après tout, c’est dans la vulgarité des sentences qu’il excelle le mieux.
Venez cafter sans peine.
- InvitéInvité
Il injurie les cieux purs de ses blasphèmes indélébiles, fouettant l'orgueil de Sarabi. Son pouce se logea au vestibule de ses lèvres pour anesthésier cette langue vénéneuse prête à empoisonner sa mégalomanie. La vision saturée par l'abattement et les courbatures psychiques déforment la silhouette ovine. L'agnelle roussâtre puise dans les abysses de son essence pour aiguillonner le muscle de ses cuisses – avant de dépasser le Bélier, son coude bousculant le mâle.
- Encore une phrase similaire et j'ordonne à mes pairs de te jeter en pâture aux crocodiles.
Ses yeux pénétrèrent les siens. La profondeur de ses pupilles reflétait des lambeaux essoufflés, des lambeaux glacials. Comme du poison nébuleux s’évaporant de ses prunelles, l'ambiance se paralysa. Cette chimère provoquait chez elle une puissante exécration.
Sa peau constellée de sueurs contrastait aisément avec le parterre aride. La température de la membrane sur laquelle ses pieds se reposaient fit chavirer le cocktail de sang en elle. Sarabi redresse son faciès rougi vers la cime du Volcan, la distance entre son organisme et l'arête cratériforme s’essoufflant peu à peu...
- Bunraku Nue
- Statut : Chûnin • B
Expérience : 69
Feuille de personnage
Inventaire: Senbon + Kunai + Abdomen de capture + Bouclier + Futagoza + Yagiza
sans regrets
BUSAN + SARABI + MIKOTO
Ses cheveux enflammés, raides, serrés comme son poing et son estomac, dansent avec flegme sur ses épaules. L’actrice ne trouve pas sa marque et je la comprends, aux pieds des hommes pressés il n’y a de place que pour les serpents, les mirages et les mégots, certains trophées. J’admire avec tendresse son mauvais jeu, rire patiné qui l’énerverait encore, comme des éléments instables, l’électricité volcanique frissonnent à nos pieds, promettant l’explosion.
C’est lui qui dévorerait les crocodiles.
L’atmosphère déjà lourde tombée sépulcre suffoqué, je suis arrivée fatiguée mais habituée aux nuits étroites, inégales. Les muscles apprivoisent maladroitement l’effort et l’écart se creuse comme on déterre une rivière sinueuse inquiète. J’ai parfaitement mes lignes en tête, lance discrète avidité un regard en arrière.
« Tu es trop silencieux pour être un Sabaku. »
Plaisanterie qu’elle n’a surement pas entendu, mais je l’aurais voulu, je siffle curiosité boulimique et reprend : « qu’espères-tu ? » énigme jetée, trouble sauf mon sourire espiègle. J’ausculte intruse les yeux qui se lèvent couleur de l’orange du matin, sans rien attendre, j’envie de voir le plateau, lassée par le versant.
Je ne vais pas risquer de me plaindre, la colère flotte plus bas que les nuages qui s’immiscent légitime, comme l’altitude sournoise qui vole nos poumons. Mon phare démonique s’éloigne, je m’efforce de garder l’allure des bêtes conquérantes qui foncent vers l’abattoir fumeux, enjouées à l’envie, l’idée, de voir couler le sang parjuré.
Halloween
- InvitéInvité
Guerrier impavide, Mikoto s’armait déjà d’un kunai dans sa main gauche, à l’affût d’un assaut. Son regard ambre s’élevait. « La même chose que vous trois. » Une brise se juxtaposa à ses paroles. « J’imagine…» L’ascension n’était plus aussi rapide qu’elle l’avait été. La prudence et la fatigue s’étaient emparées d’eux. Pourtant, l’aplomb n’y changeait rien. Toujours le même en-tête et la même limite ébène. Des cailloux et des roches, parfois, dévalaient les versants du volcan endormis. Au début, il vit les corps sursauter qui s’y habituèrent par la suite pour rester impassible au vacarme. Une rouquine impétueuse et l’escouade orgueilleuse qui l’accompagne. Une seule tache au tableau, cet homme, ce clan que l’on traitait avec outrecuidance au sein du Rôran.
L’aster s’amenuisait pour bientôt illuner le petit groupe. Les ombres qui dansaient auparavant, se tassaient désormais dans la pénombre pour y disparaître. L’apogée du seul versant praticable était tout proche et à peine visible dans l’obscurité. Les phalanges de la main rugueuse du Rokkakū serraient davantage son arme, il était déterminé à découvrir ce que couvait ce repère endormi.
- Bunraku Busan
- Statut : Chef Marionnettiste • A
Expérience : 95
Feuille de personnage
Inventaire: 5 kunaïs, 5 bombes fumigènes, 2 parchemins explosifs, parapluie, Venin de Topaze, bouclier, fragments de pantin ; Michiko, Kubinashi.
sans regrets.
sarabi, nue, mikoto
◊ ◊ ◊
Le volcan Kitsune, pour d’aucuns, est le berceau des astres andrinople murmurant une incantation, pour d’autres leur tombeau misérable sur la bouche. La vésanie s’est ex abrupto résorbée, comme ravalée par les furieux abîmes n’ayant pas, un seul instant, cessé de la dégueuler. Narines en surplomb, il haleine l’âpre éréthisme. L’extraordinaire tracassin déjette le farniente du poids calamiteux des monolithes réguliers. A-t-on pris la goûte lactée ?
Les silhouettes échouent dans le champ de sa vision, contrastées, c’est la prédation inhérente et les futilités. Aux antipodes des désinences, ce comité-ci révère la fierté. Par ailleurs, la prétention est étrange pour cette pétrisseuse de fange, assurément une terre ocreuse pour les génuflecteurs, une petite merdeuse à la fois douce et perfide, qui déverse l’eau de rose frileuse en son sein prou maculé — à plus forte raison, les cannelures de son prochain empirement, plutôt qu’un post-scriptum aux tournures salvatrices.
Ses prunelles s’impatronisent rogues dans les siennes, la voix lasse de l’horrible et des funestes couleurs. « Ta couronne d’épines est prête à tomber, princesse. » Les esprits exercés, à la lisière du décor, ne peuvent voir là qu’un raffinement de la fatalité qui leur prodigue ces traîtreux réconforts. La tanagra s’impose donc à ce fief n’ayant pas, pour le basané, la moindre obligeance ; et ce, non sous le coup d’une férule glorieuse lui manquant, mais en vertu de cette longanimité sereine et effarée, sincère et immarcescible, qu’elle dédie aux choses sauvages.
« Agis, au lieu de jacter. » L’aigle saura l’atteindre un jour, majestueux, avec son instinct meurtrier pourpre agoni, tel un victimaire suivant treize sacrifices. Tout ça pour, en définitive, l’ébouler à genoux au bas du pucier, auquel il va l’enchaîner sans broncher, ainsi elle sera moins meurtrie des suites de ses luxations et mutilations volontaires, que du seul fait de n’avoir pas été retenue, in extremis, par cette foutue paluche du montreur, dépassant du bord, dans la concavité de laquelle sa joue brûlante sera logée.
Le ciel se couvre de vapeurs grises, module ensorcelé ; Busan chemine à vive allure toutefois, ferme la volute avec une malignité insidieuse, sans que sa trajectoire ne vacille d’un iota en faveur de la tarasque. Le pic anguleux vers le firmament, entre ses fumerolles respire en grand apparat, quand enfin s’extirpe de l’enfourchure de ses maupiteuses névroses une fournée de vives enculés, s’il s’agit d’eux ; le sachem, dès lors, redoute moins la déglutition que le soulèvement d’estomac. « Nue, essaye de contenir tes instincts. » Il n’a pas besoin d’être délicat avec son cœur, sucer la moelle et d’en combler les moindres recoins pastichant la dualité ; nul doute que les battements traverseront l’onde amère, de tous les instants estuaires, ardemment bavés dans les vicissitudes nocturnes, quoique leurs maux n’excusent rien.
- InvitéInvité
Les formations diluviennes et grenues miroitent dans les iris de Sarabi. Cet ancien globe monstrueux, dominé par le chaos dantesque s'était éteint dans un calme somnolent. Le feu, le vent et la terre agissent conjointement à rétablir cet équilibre tellurique. Elle se repose un instant à l'orée du vide, ses jambes suspendues au-dessous de cette bouche d'ombre. Les abysses semblent murmurer des vérités autrement plus sibyllines évidemment. Ce canal, ce réseau souterrain ne possède aucun fond visible par tes pupilles et innerve toutes les croyances. Cet intérieur dédaléen inspire le Yomi. Des volutes assoupies couvrent les cuisses féminines de baisers bistrés et attiédissent l'épiderme tiraillé par l'effort.
La main dans sa nuque ankylosée, elle retourne son attention sur les éléments de cette équipe. Sarabi étouffe son venin, ses pupilles déformées par les fragments de pensées machiavéliques qui éclosent. L'amère pensée qu'elle devait s'appuyer sur ces germes de misère. L'orgueil sème dans ses chairs et dans son sang. Le Bélier cherche à terrasser, à écraser pour vaincre de sa foudre, galvanisé par l'ongle du vautour qui minaude dans sa silhouette brunâtre.
Le silence suprême de ces hauteurs sublimes, dont le flambeau sommeilleux était le fruit de nombreuses légendes, se rompt brutalement. Le faciès roussâtre oblique. Un esprit de révolte transforme le pic solitaire en arène. Un souffle abat les roches maladroites et de larges ombres ensevelissent ce havre - rapprochant leurs corps des vôtres.
- PNJ
- Expérience : 273
Un sourire malicieux apparu sur le visage du plus jeune des protecteurs prénommé Emon. Les cheveux blancs malgré qu'il approchait seulement de la trentaine, les yeux d'un bleu hypnotisant et pétillant offrant un contraste parfait avec sa peau brunit par le soleil. Protéger ces bandits de cette bande disparate allée être un jeu d'enfant. La jeune femme, légèrement plus âgée que lui posa sa main sur son épaule, ses yeux dorés lui intimant la prudence. Kiwa avait toujours été de bon conseils. C'était elle qui l'avait élevé malgré leur faible différence d'âge. Les deux ninjas connaissaient la région comme leur poche et était aussi confiant dans leur art ninja. Emon se rapprocha silencieusement du petit groupe tandis que l'autre guerrière d'un pas habile et discret s'était dirigée en amont du volcan. Les émanations de soufre camouflaient à la perfection leurs odeurs.
Les iris pétillants du combattant endémique passèrent en revue le petit groupe. Deux femmes, deux hommes. Un marionnettiste à cornes, trois guerriers aux compétences inconnus. Leur formation était plutôt bonne, ce n'était pas de complet amateur malgré leur manque de discrétion. La ligne était un excellent moyen de cacher son nombre. Le regard d'Emon s'arrêta un moment sur le visage de celle qui se trouvait derrière le colosse. Cette crinière rousse et son maintien lui firent penser aux princesses des contes de fée. Le jeune homme déglutit rapidement, humidifiant sa gorge sèche. Ce n'était pas le moment de se préoccuper de ça.
Une fois qu'il s'était assuré de son invisibilité, le shinobi volcanique commença ses percussions. La paume de ses mains imprégnée de chakra frappa sur le cuir tendu des deux tambours. Le rythme, puissant, militaire, fut amplifié par son énergie spirituelle et résonna dans toute la vallée. C'était une cadence guerrière qui atteignait directement le cœur des hommes. Même les pacifistes retournaient leurs armes contre leur voisin à l'écoute de ces impulsions. La colère de son groupe déjà hétéroclite allait éclater. Les amis ou du moins, les camarades du jour, se retourneraient les uns contre les autres. Ils céderaient à leur pulsion personnelle, leur envie meurtrière individuelle outrepasserait le devoir, la mission, l'esprit de corps. C'était en partie ce jutsu qui avait mené Emon à ne plus avoir confiance aux hommes. Peu importe le degré d'amitié qui unit deux âmes, ce simple subterfuge était suffisant pour le faire voler en éclats.
Au même moment, profitant de la cohue générée par la musique, Kiwa apparue à distance sur le flanc du marionnettiste identifié et de la jeune demoiselle qui avait frappé dans l'œil du gardien des lieux. Après avoir composé ses mudras, la terre s’affaissa, emportant avec elle les deux âmes et la protectrice du volcan dans les méandres de la roche magmatique, de manière douce, presque imperceptible tandis que le jour déclinait à mesure qu'ils s'enfonçaient. Les deux guerriers attendaient patiemment de connaître l'issue de ces duels fratricides.
- Emon:
Statistiques découverts.
Maîtrise : Genjutsu + ? + ?
Aptitude : Chakra Augmenté + Assassin + ?
Santé : 100%
Chakra : 130%
Technique utilisée :
Genjutsu Sonore - Tambour de Guerre - Rang A
★★★
L'utilisateur utilise un instrument, ici le tambour, pour amplifier les émotions négatives de ses adversaires. L’agressivité, la rancœur, le dégoût et la violence deviennent des impératifs auxquels il faut répondre. Ces sons forcent les victimes à combattre la personne la plus proche d'eux dans les plus bref délais.
L’agressivité dure 1 tour, mais les émotions négatives demeurent pendant 2 autres tours, limitant fortement la coopération.
Résumé :
Emon fait résonner ses tambours dans toute la vallée impactant tous les participants. Busan se retourne sur Sarabi, Mikoto sur Nue et réciproquement. Emon demeure complétement camouflé dans un endroit encore inconnu pour vous.
- Miwa:
Statistiques découverts.
Maîtrise : Ninjutsu (Doton + ?) + ? + ?
Aptitude : Chakra augmenté + ? + ?
Santé : 100%
Chakra : 130%
Technique utilisée :
Ninjutsu - Doton - Rotation terrestre - Rang A - ★★☆
L’utilisateur a la possibilité de réduire ou d’augmenter le terrain, de créer des trous géants ou d’élever le sol. La technique permet de piéger, ou de se protéger. Plus la technique prend de l’ampleur et plus elle consomme de chakra.
Résumé :
Après que les tambours aient résonné dans la vallée, Miwa, à bonne distance, profite de la diversion fournis par la zizanie pour séparer les groupes en deux à l'aide de sa technique Doton. Busan et Sarabi plongent au cœur de la montagne avec elle dans une zone de 1000m². Tandis que Mikoto et Nue reste sur le flanc du volcan face à Emon, toujours invisible.
- Bunraku Nue
- Statut : Chûnin • B
Expérience : 69
Feuille de personnage
Inventaire: Senbon + Kunai + Abdomen de capture + Bouclier + Futagoza + Yagiza
sans regrets
BUSAN + SARABI + MIKOTO
Raison sourde à la colère franche, mes doigts se referment autour d’un kunai dissimulé par l’étoffe indigo qui glisse depuis mes épaules. Sa pointe brille du même éclat mauvais qui infuse au fond de mes pupilles, du jaune à l’aura mordorée traversé par l’ecchymose. Sa chair nue provoque, supplie, je l’ai vu s’accrocher à son arme au prélude de la violence et j’y mettrais un terme après la première note.
Désir inflammatoire insupportable, pas un seul regard pour les lions tombés dans la fosse, seulement pour ma proie improvisée inconnue intronisée. Mes joues animées par un rictus innocent éraflé, la lucidité abdique bercée par l’acouphène enragé. Nous sommes trop proches pour s’épargner.
Mes yeux plantés dans les siens, je guette, fièvre, son pouls, traque, un nerf. La force renoncée à l’avantage de la précision guide ma lame viciée pourtant naïve. Il ne s’en méfiera pas. Il préférera faire plus mal. Et quand il ose bouger un muscle, je mord. Mon unique croc se jète sur lui, fluide, incisif amoureux, vif fallacieux, avide. Je vise ses artères ruisseaux en cadence, silence mais toujours malade, je n’essaie pas d’éviter ses coups, uniquement d’entailler son corps pour pouvoir m’y glisser, et lui faire gouter la douleur spéciale. Je la lui promet, celle qui déchire les entrailles sans besoin d’épée ni de flamme, celle qui broie le coeur et sabote l’hémoglobine qui s’enfuient, difformes, pour finir la propagande.
L’ailleurs sonore décèle une vérité qui me touche, m’érafle, d’être ce volcan de passion et de rage. Toujours soupçonnée, jamais vraiment avouée, stupéfaite à regret, de n’aimer la vie que pour la voir s’étioler, s’effiler, et lentement, s’essouffler. Et lui peut contempler l’illusion qui reflète, sincère, mon visage de Moire cruelle, quand j’arrive finalement, à entailler ce tissu de chair.
- Nue:
- Santé : 95%
Chakra : 95%
Halloween
- InvitéInvité
Un spasme le parcourt, un frisson suivit de grimaces et pourtant seulement de passage. Il le sent, s’immiscer en lui, parcourir son sang et s’estomper aussitôt. Il ne prend pas la peine d’essuyer le cruor qui lui coule entre les lèvres et ruisselle sur son cou. Son regard se baisse, dédaigneux envers le réceptacle de son amertume. L’enveloppe sombre caractéristique de la volonté Rokkakū, prend place tout autour de lui et le fait davantage ressemblé aux légendes contées à la capitale, un croquemitaine.
L’ambiance est nouvelle pour lui. Des sentiments enfouis qu’il tente sans cesse de refouler, font désormais surface et embrumé ses sens. Il avait oublié ce qu’était le confort et devant lui, l’une des partisantes de cette miséricorde. Joueur, iil veut s’amuser de sa proie. Le carillon de la vengeance résonne dans son kunai qu’il envoie vivement, rempli de malices. Et là, son regard ambre s’éclaire d’un nouveau jour. L’illusion s’efface, mais les ressentiments restent. La raison voudrait qu’il tente de rattraper son méfait, mais il n’en est rien et il observe sans sourire. Il conserve ses ressources pour le fauteur de troubles, prêt à dévorer ce futur repas.
- Bunraku Busan
- Statut : Chef Marionnettiste • A
Expérience : 95
Feuille de personnage
Inventaire: 5 kunaïs, 5 bombes fumigènes, 2 parchemins explosifs, parapluie, Venin de Topaze, bouclier, fragments de pantin ; Michiko, Kubinashi.
- Spoiler:
- Chakra : 140 %.
Santé : 105 %.
Raiton — Chakra Môdo — A.
★
L’utilisateur s'enduit de son propre chakra électrifiant pour s’envelopper d’une armure — cette dernière stimulant son système nerveux en accélérant les transmissions synaptiques. En augmentant ainsi ses réflexes, le combattant devient plus rapide. Défense impénétrable pour des techniques élémentaires du même rang ou inférieur, elle consomme néanmoins beaucoup de ressources en énergie.
Résumé : Il étrangle Sarabi. Le Chakra Môdo n’est pas utilisé à son plein potentiel.
sans regrets.
sarabi, nue, mikoto
◊ ◊ ◊
Sculptant à vue latérale la cohorte, tirant sans cesse le petit chapitre avec une thymie immédiate qui n’est plus dans l’appropriation, le chef du Kugutsu Butai fuit l’aquarelle nébuleuse au rythme des craquements de sa charpente de Bélier.
Geôlier du contour, sans la compulsion des tricoises, atermoyant en suspens à l’orle du géosynclinal, Busan accuse la lutte à l’heure où sonne le glas dans un soulier trop grand.
« Préparez-vous » Ses phalanges se nouent avec fureur contre la chiromancie crevée de la droite, oppressent la paume vigoureuse. L’enveloppe de stigmates éloignés se dresse impétueuse et compare à l’immensité de la fournaise. Il saisit net le bandeau patriotique, l’enserre à l’un de ses biceps.
Soudain, la symphonie mutique cesse, c’est le son d’un tambour qui retentit à ses tympans emmerdés. Les émotions submergent son châssis ébranlé, piaulent la violence acolyte à l’instar d’un rit mélancolique — voici croître la plongée, toujours les mêmes cauchemars.
La terre se vautre, rien qu’un gouffre-ciel.
Si certains le goûtent scélérat parmi les scélérats, d’autres expectorent l’opprobre sur son profil de gonze. Le noiraud connaît le mieux du monde ces regards enfiellés, mirant le bestial comme s’il s’agissait de la Vouivre en personne ; mais l’âme estomaquée du petiot finit par s’accoutumer, se nippant de cette fourrure du soudard paternel envers une nostalgie capiteuse. Au certain, il a perdu ses rougeurs pudiques et l’œil coruscant dans les mirages, ce qui le poussa fatalement à manœuvrer dedans le pandémonium, à jouer des jambes afin d’éviter les forces marmoréennes de la Parque, pour encore briffer les rogatons près du candélabre pisseux. Oui, Busan a romantisé les venelles des sept couleurs — l’ouragan oriental sur le bitume. Il n’y a plus qu’à la faveur de la sorgue caniculaire, lorsque le pneuma suicidé cède à l’obscur de ses repos néantisés, que l’on peut l’ouïr soliloquer son époque misérable. « Vous les avez tués. Tous. Vous les avez tués bande de pourritures ! Tu vas crever comme eux, la gueule ouverte » Le marionnettiste tourne l’échine en direction de la Sabaku, puis trace en coup de vent solitaire vers elle, auprès de toutes les soifs du monde la douleur mêle son hélas. Arrivé à portée de la fauve, Busan jette violemment sa main dans la courbe superbe de son col, l’armure de Chakra foudroyante enclenchée ; il saura la détruire, désoler ce piètre chapiteau lustré d’une ardeur fébrile.
Que vois-tu ?
- Sabaku no Sarabi
- Statut : Chûnin • B
Expérience : 102
Feuille de personnage
Inventaire: Senbons & Lanceur + Bombes Fumigènes + Bombe Flash + Venin + Kit Premier Secours.
- Spoiler:
- Chakra - 100%.
Santé - 90%.
Utilisation d'une bombe flash pour éblouir la vue de Busan et fragmenter - même légèrement, son armure. Son utilisation repose surtout sur l'idée d'attirer son attention sur autre chose, pour que sa main se relâche instinctivement et puisse laisser échapper Sarabi.
Malgré la haine, Sarabi qui vient tout juste d'être étranglée, a bien trop peur de se rapprocher de Busan pour se battre. Le Genjutsu aura donc un énorme impact sur la future cohésion, qui empêchera la petite Sabaku d'octroyer sa confiance en son partenaire.
Ses blâmes giflent la nymphette. Il arme sa voix d’une affreuse noirceur, pesant sa tyrannie d'un instant sur les épaules sur le point de se broyer. Busan immole les poumons de la douce – par un plaisir cruel prolongeant sa souffrance. Ses pensées deviennent douloureuses, la salive et le sang noircissant sa bouche. Ses lippes gémissent d’ahan, tous ses muscles se détendent ; à l'exception de sa jambe droite. Instinctivement, elle se redressa contre le fourreau masculin ; mais l'armure jaunâtre dressait ses frontières. - Détaches tes mains, enfoiré... peinait-elle à articuler. Serait-il celui qui tournerait la page sur son règne ? Ce fragment d'atome humain pourrait entraver son essor ? Le bras divin destructeur engage cette lutte éternelle. Devant ses prunelles ; Sarabi observe la vision des maux les plus vicieux. Le Bélier respire les pêchés ; supplice intolérable et toujours renaissant, lorsque ses phalanges lui accordent constamment une salve d'oxygène pour rompre de plus belle la gorge déployée de la nymphe. Cet être déplorable tourne en rond dans le cercle étroit de ses aigreurs enfermées, s'y étouffe, s'y débat.
Une main tremblante fouille dans la pochette tombante dans le creux coccygien et en arrache le fruit du désir. Sarabi implante la lame dans l'armure et dans un incendie incandescent, la pression masculine se relâche un instant. La princesse retombe maladroitement sur l'écorce terrestre. Les vagues sombres qui lui avaient traversé l'esprit venaient d'être opprimées par les doigts de l’Apollon - il éveillait en son sein une telle crainte qu'elle s'en éloigna, ses paumes se déchirant sur le sol granuleux.
- PNJ
- Expérience : 273
Ses sourcils s’arquèrent en voyant l'homme blessé faire appel à un manteau de limaille. Emon avait déjà entendu parler de cette technique héréditaire. Étrangement, le shinobi en fin de vingtaine ressentit de la compensation pour ce reliquat d’un autre clan déchu. L’étranger ne pouvait rien imaginer de pire que la perte de son statut, de son rang, la déchéance d’une famille autrefois au sommet, réduite à jouer dans la fange. Cette empathie ne l’empêcherait pas de tuer le Rokkaku si nécessaire, car tel était le monde des ninjas. Son regard se posa derrière lui et observa les 4 cercueils disposés. Il était venu le temps de faire intervenir ses sujets.
Silencieusement, deux cercueils laissèrent sortir deux corps noirâtres, vêtus d’une simple armure légère et d’un katana aiguisé. La décomposition avait été stoppée, mais on pouvait encore voir les stigmates de la mort et des batailles sur leur visage aux orbites vides, aux mâchoires édentés, maintenus artificiellement en mouvement. Des fils imperceptibles les liaient à leur maître, à sa main gauche. Ces êtres qui avaient eu autrefois une vie, une existence, étaient aujourd’hui réduit à être les pantins d’un gardien de pierres noircis. D’un mouvement habile de la main, les guerriers se mirent en mouvement, sautant un peu plus loin pour éviter de révéler la position de leur dirigeant. Au moment où les soldats désarticulés apparurent devant les deux ninjas du sable, Emon fit résonner son tambour de son autre main encore libre, insufflant son chakra dans un puissant son mélancolique. Une mélodie qui exprimait toute la tristesse qu’il ressentait, mais surtout un son si perturbant par l’émotion qu’il dégageait qu’il empêchait la concentration sur le chakra.
Il était inutile de se focaliser sur le shinobi qui avait revêtu son armure de limaille, si Emon réussissait à mettre la jeune femme à l’apparence chimérique hors d’état de nuire, il lui serait aisé de venir à bout de l’homme du fer. Les deux guerriers, comme animés par le rythme de la musique foncèrent directement vers Nue, le katana en avant, l’un de front tandis que l’autre d’un mouvement, rapidement, se dirigea sur son flanc droit voulant l’embrocher. Leurs yeux absents fixant le corps de leur future victime. Emon était prêt à nourrir ces roches volcaniques avec le sang de ces suppliciés. Son regard se tourna instinctivement vers la disparité rocheuse qui s’enfonçait dans le sol, se demandant comment Kiwa s’en sortait face aux deux autres.
La jeune femme observait silencieusement la scène qui se jouait devant elle, prête à répliquer si elle devenait la cible. Miwa avait toujours été effrayée et à la fois charmée par l’aptitude d’Emon a semé la discorde et à imprégner ses sons de ses émotions. Il était ce qu’elle avait de plus précieux et elle était prête à toute pour le protéger. La haine que se vouaient les deux êtres qui se battaient devant elle semblait être la parfaite réciproque de l’affection qu’elle portait à son jeune maître. La mercenaire prit bien le temps d’analyser l’utilisation la foudre qui amplifiait la puissance du shinobi bicéphale. Sa main était sur la gorge de sa partenaire, prête à lui briser la nuque ou à l’étrangler en fonction de la puissance de sa poigne.
Si cette créature tout droit sorti des enfers pouvait se débarrasser de sa coéquipière, Miwa en serait ravie. Néanmoins, la petite rousse n’avait pas dit son dernier mot et dans un flash, elle réussit à se libérer de son étreinte, conservant néanmoins, la marque rouge des serres de son collègue. Ses adversaires semblaient prêts à continuer leur affrontement, mais la shinobi connaissait bien les limite de la technique de son compagnon, cette animosité ne durait qu’un temps et elle ne pouvait pas se permettre de leur laisser l’avantage.
D’un simple regard et discrètement, la guerrière a composé des mudras, inspirant profondément l’air sulfureux du volcan pour le recracher sous forme d’un gigantesque mur de flamme se précipitant vers ses adversaires. Les flammes léchèrent légèrement ses cheveux tandis que la chaleur fouettait son visage. Des résidus incandescents restaient, çà et là, dans le trou, se nourrissant de l’oxygène présente dans ce trou. Une de ses pensées vagabonda vers Emon, espérant qu’il s’en sorte. Miwa observait attentivement ses adversaires ou ce qui restait à eux après avoir subi le mur de flamme. Un genou sur le sol, elle semblait se concentrer, comme si la jeune femme était en train de préparer quelque chose. Mais quoi ?
- Emon:
- Santé : 100%
Chakra : 107%
Statistiques découverts : Kugutsu + Genjutsu Sonore ( ?)
Assassin + Chakra Augmenté + ?
Guerrier 1 :
Santé : 40%
Guerrier 2 :
Santé : 40%
Techniques utilisées :
Genjutsu - Bouleversement du Chakra - Rang A - ★★★
En se fixant sur la mélodie émise par l'utilisateur, les canaux de Chakra de l'utilisateur se bloquent totalement. Ainsi, il ne peut plus utiliser son énergie et mener à bien des techniques. Illusion très utile, mais qui nécessite de jouer de son instrument tout le long.
Empêche l’utilisation de technique le temps de la mélodie.
Kugutsu - Animation des cadavres - Rang D.
A l’aide de fil de chakra, l’utilisateur anime des cadavres afin qu’ils se battent. Cette technique s’inspire du contrôle des marionnettes, mais est moins efficace, les cadavres étant naturellement plus lourd et moins maniable. Toutefois, ils sont plus résistants et peuvent être armés. Grâce l’aptitude assassin, les fils sont camouflés, ils peuvent être vu uniquement si vous vous concentrez-dessus.
Résumé :
Emon utilise de nouveau ses tambours, cette fois-ci d’une seule main pour réduire la portée de son attaque, elle n’atteindra donc pas Busan et Sarabi. De son autre main, des fils de chara anime deux corps préalablement préparés. Ceux sont deux guerriers classiques portant une armure légère, les deux avec des Katana. Les deux se précipitent sur Nue, l’un de front, l’autre sur le flanc, prêts à l’empaler.
- Miwa:
- Santé : 100%
Chakra : 115% (Au vu de la chaleur ambiante et de l’environnement, le Katon est moins coûteux en chakra)
Statistiques découverts : Ninjutsu (Katon + Doton) + ? + ?
Chakra Augmenté + ? + ?
Technique utilisée :
Ninjutsu - Embrasement suprême - Rang A - ★★★
Technique où le chakra malaxé à l'intérieur du corps est transformé en feu et alors expulsé depuis la bouche en un immense mur de flammes, qui couvre une portée étendue. Cela fait que cette technique est extrêmement difficile à éviter ou à parer.
Résumé :
Miwa projette sur vous un mur de flamme de toute la largeur et la longueur du trou afin de vous consumer entièrement. Elle semble préparer autre chose.
- Bunraku Nue
- Statut : Chûnin • B
Expérience : 69
Feuille de personnage
Inventaire: Senbon + Kunai + Abdomen de capture + Bouclier + Futagoza + Yagiza
sans regrets
BUSAN + SARABI + MIKOTO
Un nuage de poussière accompagne ma chute au léger gout cuivré, parsemée d’égratignures où ma peau rencontre la roche puis se ponctue d’une pointe de métal qui vient se figer dans mon bras. Les bandelettes blanches qui recouvrent mes membres se constellent d’étoiles hémoglobines alors que j’arrache l’épine comme une bête énervée, la douleur n’est pas assez forte pour me calmer.
J’hésite à lâcher ta main quand un refrain doucement subreptice s’insinue cette fois à l’orée de ma volonté enragée. La haine s’engourdit péniblement et estompe ton reflet, sans savoir si je suis infiniment triste ou soulagée de te voir disparaitre dans le largo souterrain, l’énergie elle aussi s’asphyxie. Je sens frémir mon chakra entravée et se tisser d’amateurisme des liens dansants aux extrémités de pantins laids, avanie aux artisans Bunraku et qui ne reflètent rien dans leurs globes oculaires éteint.
Les cadavres symétriques se pressent lourdement vers moi, morts dans le désert mais dans une cage de neige, ils m’accueillent de leurs lames qui noircissent mes yeux. Allègre et turbulente je me dresse comme un serpent qui brûle et contorsionne mon enveloppe écorchée, le sabre à droite effleure dangereusement mes côtes mais demeure immaculé et mes doigts actionnent la couronne piégée qui git satanée autour de mon crâne. Je croise fatalement le deuxième assaillant qui, trop proche, caresse presque mon ventre avec l’acier. La corne gauchère bombarde et traverse le crâne de la pittoresque dépouille guerrière dont le rasoir s’enfonce faiblement, repoussée pour la puissance de l’impact, dans ma chair avide.
Je retiens les larmes qui mordent le rivage quand je repousse la main inerte qui serre encore précieusement la gaine de son arme, s’exhumant superficielle et empourprée. Ce n’est qu’en quittant l’étreinte du corps froid que je ressens la fièvre écrasante du volcan, mais ce n’est pas ce que sondent mes pupilles agitées qui enfin se heurtent aux fils des poupées défuntes. Je les vois m’indiquer traitresses l’emplacement de leur maître et je les poursuis à la hâte avant qu’elles ne s’évanouissent en chuchotant. Sa présence m’échappe mais à flanc de montagne je tente de le saluer en utilisant la deuxième part de ma tiare, espérant mutiler sa main musicienne et lui arracher ses partitions aux notes de lamentations.
- Nue:
- Santé : 85% (4% pour les dégâts de Mikoto + 6% du guerrier de front)
Chakra : 75%
Halloween