- Uchiha Seijirō
- Statut : Jônin • A
Expérience : 44
Le Pouvoir coule dans les veines Uchiha. Un besoin intrinsèque pousse les natifs du clan à rechercher jour après jour un moyen d'acquérir plus de forces, un besoin d'obtenir les outils nécessaires à imposer la suprématie du clan à l'éventail. Cette quête du pouvoir absolue est sans aucun doute le nindô de chaque membre qui d'une manière ou d'une autre, cherche à acquérir suffisamment de puissance pour écraser le monde. Malheureusement, tu n'as pas su échapper à cette tragique destinée qui coule au cœur de tes veines.
S'il est une qualité que l'on peut associer aux Uchiha, c'est celle d'avoir une bonne mémoire. Incapable de pardonner, incapable d'oublier... Tu ne cesses de te remémorer chaque moment de ta vie, aux côtés de ce paternel que tu ne qualifies pas de père. La mort de ton frère jumeau te réveille chaque nuit à l'aide de sueurs froides, longeant ta nuque et t'empêchant de plonger dans les bras de Morphée. Tu te souviens de chaque détail, chaque mot, chaque geste... Mais ce qui traumatise le plus tes nuits, c'est l'œil de ce père, capable de te faire voir les pires atrocités imaginables. Un œil si puissant, qu'il semblerait sortir tout droit d'un mythe.
Si tu en connaissais le nom : Mangekyo Sharingan, tu n'en connaissais ni les capacités, ni son acquisition. Comment l'éveiller ? Quelles en étaient les limites ? Quelle était sa puissance ? Tu n'avais pu l'apercevoir qu'une seule et unique fois et pourtant... Tu avais compris que tu ne ferais jamais le poids. Peut-être était-il la clef de ta vengeance. Peut-être qu'avec lui, tu saurais renverser le cours de ton destin et venger la mort de ton frère, tout en brisant les chaînes retenant captifs tes autres frères. Était-ce la bonne solution ? Ou t'apprêtais-tu à enclencher un nouveau cycle de haine ?
Tu avais passé non loin de treize ans au service du Feu. Tu avais parcouru le monde, agit dans l'ombre et affronté de puissants adverses... Tu avais frôlé la mort, vécu des situations tragiques mais également héroïques... La vie d'un Shinobi peut s'arrêter du jour au lendemain, c'est en prenant conscience de cela, que tu pris la décision de prendre un peu de repos, tout du moins, officiellement. Ces derniers temps, ton esprit ne cessait de s'embrumer. Tu avais besoin d'y voir plus clair, car tu étais conscient d'une chose : les Uchiha ne resteraient pas indéfiniment pacifiques... Tu avais le goût du pouvoir, comme tes confrères et tu savais pertinemment que d'un jour à l'autre, le clan se retournerait contre son Seigneur. Tu avais besoin de t'y préparer, mais tes capacités à elles seules ne suffisaient pas. Tu n'avais rien d'exceptionnel et si tu devais te confronter à ton paternel, tu perdrais dès l'instant où vos regards se croiseraient.
Pour vaincre ton clan, pour racheter ton honneur et modifier la destinée des Uchiha, tu te devais d'obtenir toute la puissance à ta portée. Pour cela, tu avais besoin de renseignement sur le Mangekyo Sharingan, qui selon toi, était la clef. A l'image d'un Graal, tu te mis en quête d'en apprendre plus à ce sujet, dans l'espoir d'éveiller tes pupilles à cette puissance. Feuilletant tout d'abord les écrits soigneusement conservés au sein du Dojo Uchiha batît au sein de la capitale du Feu, tu pris rapidement conscience que nul d'entre eux ne mentionna cette puissante pupille... Comme effacée de l'histoire, ou simplement inconnus des temps anciens, tu te décidas à quitter la capitale afin de mener ton enquête ailleurs. Ton premier objectif fut de retrouver les vestiges de ton ancien clan. Avant de rejoindre Tsuri, le clan au sharingan vivait reclus dans les forêts du Feu, au sein d'un domaine majestueux ayant connus les affres du temps. Si aujourd'hui il n'en restait plus que des ruines, tu espérais y découvrir l'histoire de tes ancêtres et des légendes ayant bercés le clan.
Ton chemin était ainsi tout tracé. Tu n'avais cependant pas l'intention d'éveiller les soupçons de ton clan... Tu connaissais le caractère de tes confrères... Mêlant jalousie et crainte, il n'était pas bon de laisser la moindre piste. S'ils apprenaient que tu enquêtais sur un œil mythique, tu finirais sans doute avec une lame en travers des côtes. Prétextant une mission officielle, tu quittas au crépuscule la capitale, dans un silence dont tu avais le secret. Traversant la forêt de nuit, tu parvins finalement à atteindre les ruines du domaine clanique. Couvrant ton visage d'une capuche et ayant laissé derrière toi ton bandeau ninja, tu avanças dans la pénombre, te tenant prêt à dégainer ta lame au moindre bruit.
Tu n'étais pas dû genre à avoir peur, mais tu te méfiais des pilleurs. Il n'était pas rare de croiser la route de brigand au sein des diverses ruines parsemés au sein de la contrée, devenant l'abri de certains Nukenins. De part sa taille, le domaine avait de quoi accueillir l'équivalent d'une armée... Un lieu idéal, construit pour accueillir des guerriers et permettre de se défendre en cas de siège. Tu te devais d'être attentif... Tu n'avais jamais pu visiter ce lieu, bien que les parchemins du dojo le mentionna à de nombreuses reprises. Observant pour la toute première fois l'éventail dessiné sur la plus haute façade du domaine, tu pris conscience de la grandeur du clan d'antan... Et sentis ton cœur s'emballer à cette idée. Plus que jamais, ta détermination se renforça... L'heure de sauver le clan au sharingan était venu.
Pénétrant dans l'enceinte du bâtiment, tu observas les reflets de la lune traversant les rares fenêtres parsemant le domaine. T'avançant d'un pas léger et observant les moindres recoins, tu cherchas du regard une quelconque information pouvant t'être utile... Empoignant ton katana, comme pour te préparer à trancher quiconque s'approcherait de toi, tu avanças au travers des ombres s'effaçant devant toi... Tes pupilles s'illuminèrent, laissant les trois tomoe caractéristiques de ton clan éclaircir ta vue. Montant au travers des marches, tu finis par t'immobiliser à quelques centimètres d'une lourde porte en pierre qui semblait avoir été brisée... Un sort du temps ou un acte extérieur ? Briser une telle porte relevé d'une force surhumaine... Des brigands sans doute ? Tu n'étais finalement peut-être pas seul en ces lieux.
T'avançant dans ce qui fut autrefois la salle du conseil, tu aperçus sur le mur du front des écritures illuminées par la lueur de la lune, écrits dans un langage ancien. Mais alors que tu avanças en direction de ces derniers, tu sentis une présence se rapprocher de toi... Tu ressentis cette aura menaçante dans ton dos, te faisant dégainer ta lame sans attendre. Tranchant en sa direction, tu aperçus sa fine silhouette. Tu avais manqué ta cible, mais il ne faisait aucun doute que cette dernière faisait preuve d'hostilités. Tu te mis alors à gonfler tes poumons, inspirant une grande quantité d'oxygène, que tu relâchas sous la forme d'une boule incandescente noyant la salle dans un océan de flammes. Cessant ton attaque, tu te remis en garde, observant au travers de la fumée à l'aide de tes pupilles écarlate afin de chercher ton adversaire...
« Malheureusement pour toi, je ne te laisserais pas piller mes ancêtres. »
S'il est une qualité que l'on peut associer aux Uchiha, c'est celle d'avoir une bonne mémoire. Incapable de pardonner, incapable d'oublier... Tu ne cesses de te remémorer chaque moment de ta vie, aux côtés de ce paternel que tu ne qualifies pas de père. La mort de ton frère jumeau te réveille chaque nuit à l'aide de sueurs froides, longeant ta nuque et t'empêchant de plonger dans les bras de Morphée. Tu te souviens de chaque détail, chaque mot, chaque geste... Mais ce qui traumatise le plus tes nuits, c'est l'œil de ce père, capable de te faire voir les pires atrocités imaginables. Un œil si puissant, qu'il semblerait sortir tout droit d'un mythe.
Si tu en connaissais le nom : Mangekyo Sharingan, tu n'en connaissais ni les capacités, ni son acquisition. Comment l'éveiller ? Quelles en étaient les limites ? Quelle était sa puissance ? Tu n'avais pu l'apercevoir qu'une seule et unique fois et pourtant... Tu avais compris que tu ne ferais jamais le poids. Peut-être était-il la clef de ta vengeance. Peut-être qu'avec lui, tu saurais renverser le cours de ton destin et venger la mort de ton frère, tout en brisant les chaînes retenant captifs tes autres frères. Était-ce la bonne solution ? Ou t'apprêtais-tu à enclencher un nouveau cycle de haine ?
Tu avais passé non loin de treize ans au service du Feu. Tu avais parcouru le monde, agit dans l'ombre et affronté de puissants adverses... Tu avais frôlé la mort, vécu des situations tragiques mais également héroïques... La vie d'un Shinobi peut s'arrêter du jour au lendemain, c'est en prenant conscience de cela, que tu pris la décision de prendre un peu de repos, tout du moins, officiellement. Ces derniers temps, ton esprit ne cessait de s'embrumer. Tu avais besoin d'y voir plus clair, car tu étais conscient d'une chose : les Uchiha ne resteraient pas indéfiniment pacifiques... Tu avais le goût du pouvoir, comme tes confrères et tu savais pertinemment que d'un jour à l'autre, le clan se retournerait contre son Seigneur. Tu avais besoin de t'y préparer, mais tes capacités à elles seules ne suffisaient pas. Tu n'avais rien d'exceptionnel et si tu devais te confronter à ton paternel, tu perdrais dès l'instant où vos regards se croiseraient.
Pour vaincre ton clan, pour racheter ton honneur et modifier la destinée des Uchiha, tu te devais d'obtenir toute la puissance à ta portée. Pour cela, tu avais besoin de renseignement sur le Mangekyo Sharingan, qui selon toi, était la clef. A l'image d'un Graal, tu te mis en quête d'en apprendre plus à ce sujet, dans l'espoir d'éveiller tes pupilles à cette puissance. Feuilletant tout d'abord les écrits soigneusement conservés au sein du Dojo Uchiha batît au sein de la capitale du Feu, tu pris rapidement conscience que nul d'entre eux ne mentionna cette puissante pupille... Comme effacée de l'histoire, ou simplement inconnus des temps anciens, tu te décidas à quitter la capitale afin de mener ton enquête ailleurs. Ton premier objectif fut de retrouver les vestiges de ton ancien clan. Avant de rejoindre Tsuri, le clan au sharingan vivait reclus dans les forêts du Feu, au sein d'un domaine majestueux ayant connus les affres du temps. Si aujourd'hui il n'en restait plus que des ruines, tu espérais y découvrir l'histoire de tes ancêtres et des légendes ayant bercés le clan.
Ton chemin était ainsi tout tracé. Tu n'avais cependant pas l'intention d'éveiller les soupçons de ton clan... Tu connaissais le caractère de tes confrères... Mêlant jalousie et crainte, il n'était pas bon de laisser la moindre piste. S'ils apprenaient que tu enquêtais sur un œil mythique, tu finirais sans doute avec une lame en travers des côtes. Prétextant une mission officielle, tu quittas au crépuscule la capitale, dans un silence dont tu avais le secret. Traversant la forêt de nuit, tu parvins finalement à atteindre les ruines du domaine clanique. Couvrant ton visage d'une capuche et ayant laissé derrière toi ton bandeau ninja, tu avanças dans la pénombre, te tenant prêt à dégainer ta lame au moindre bruit.
Tu n'étais pas dû genre à avoir peur, mais tu te méfiais des pilleurs. Il n'était pas rare de croiser la route de brigand au sein des diverses ruines parsemés au sein de la contrée, devenant l'abri de certains Nukenins. De part sa taille, le domaine avait de quoi accueillir l'équivalent d'une armée... Un lieu idéal, construit pour accueillir des guerriers et permettre de se défendre en cas de siège. Tu te devais d'être attentif... Tu n'avais jamais pu visiter ce lieu, bien que les parchemins du dojo le mentionna à de nombreuses reprises. Observant pour la toute première fois l'éventail dessiné sur la plus haute façade du domaine, tu pris conscience de la grandeur du clan d'antan... Et sentis ton cœur s'emballer à cette idée. Plus que jamais, ta détermination se renforça... L'heure de sauver le clan au sharingan était venu.
Pénétrant dans l'enceinte du bâtiment, tu observas les reflets de la lune traversant les rares fenêtres parsemant le domaine. T'avançant d'un pas léger et observant les moindres recoins, tu cherchas du regard une quelconque information pouvant t'être utile... Empoignant ton katana, comme pour te préparer à trancher quiconque s'approcherait de toi, tu avanças au travers des ombres s'effaçant devant toi... Tes pupilles s'illuminèrent, laissant les trois tomoe caractéristiques de ton clan éclaircir ta vue. Montant au travers des marches, tu finis par t'immobiliser à quelques centimètres d'une lourde porte en pierre qui semblait avoir été brisée... Un sort du temps ou un acte extérieur ? Briser une telle porte relevé d'une force surhumaine... Des brigands sans doute ? Tu n'étais finalement peut-être pas seul en ces lieux.
T'avançant dans ce qui fut autrefois la salle du conseil, tu aperçus sur le mur du front des écritures illuminées par la lueur de la lune, écrits dans un langage ancien. Mais alors que tu avanças en direction de ces derniers, tu sentis une présence se rapprocher de toi... Tu ressentis cette aura menaçante dans ton dos, te faisant dégainer ta lame sans attendre. Tranchant en sa direction, tu aperçus sa fine silhouette. Tu avais manqué ta cible, mais il ne faisait aucun doute que cette dernière faisait preuve d'hostilités. Tu te mis alors à gonfler tes poumons, inspirant une grande quantité d'oxygène, que tu relâchas sous la forme d'une boule incandescente noyant la salle dans un océan de flammes. Cessant ton attaque, tu te remis en garde, observant au travers de la fumée à l'aide de tes pupilles écarlate afin de chercher ton adversaire...
« Malheureusement pour toi, je ne te laisserais pas piller mes ancêtres. »
- Senju Honoke
- Statut : Jônin • A
Expérience : 93
Feuille de personnage
Inventaire: Kunais • Parchemins Explosifs • Charme Genjutsu • Masque à Oxygène • Parapluie.
- La cité ardente s'était éteinte, laissant quelques braises pantelantes suffoquer à la surface des ténèbres. Parmi ces tisons – toi, engloutie dans le manteau de la nuit. Ton diadème avait chu et tu revêtais le bandeau patriotique contre ton front. L'ombre du Daimyo reluisait sur sa surface moirée, ses paroles s'évaporant dans le crépuscule pour ne laisser que ses injonctions inonder tes frêles épaules. Juste le temps d'ajuster le cuir de tes bottes qui serpentent jusqu'à l'orée de tes cuisses et de calibrer ta pochette d'armes, que tu t'engouffres dans les limbes. Derrière toi, flottait une crinière couleur pénombre – coupée dans ta nuque au rasoir d'un kunaï. Avec le temps, tu avais abandonné ces deux longues mèches ébène qui chutaient autrefois dans la cascade de tes reins, symbole représentatif du pouvoir Senju.
À chacun de tes pas, tu laissais une aura se répercuter dans l'air comme un écho. Quelque chose d'insaisissable, d'explosif, de langoureux. Cette aura volcanique qu'ont certaines femmes. Ces créatures aux jambes fuselées, aux griffes fatales, à la peau de porcelaine derrière laquelle se cache l'envers du décor. Le froid de la nuit marbre ta colonne vertébrale de frissons. En dehors de la bourgade de Tsurī et de sa chaleur humaine, la température différa. Le froid planta ses crocs dans la chair dénudée laissée en pâture, les bourrasques dressant armures et boucliers pour ralentir tes foulées. Tu forces sur tes jambes pour parcourir les bras de Mère Nature, étendus jusqu'à la cime du ciel. La sylve s'était drainée de traces faunesques, se saturant des nimbes sélénites qui ondulaient le long des racines, des arbres pour imposer sa nuance nuiteuse.
Le territoire de géhenne rompit l'horizon, au milieu d'un cercle d'éminences et sur un terrain brûlant, que tant d'incendies avaient imprégné d’exhalaisons enflammées, et où le moindre vent les offusquait de poussière et de cendre. Deux statues se tenaient à l'entrée, telles des cerbères figés. Tu déposas malicieusement ta main sur cette gorge déployée pour la domestiquer de tes ongles froids, murmurant des paroles presque inaudibles – mais teintées de noirceur. Ces corps paralysés dans la pierre représentaient la grandeur d'antan du clan Uchiha, famille maudite et réduite à errer dans la fange.
Ton univers visuel s'était réduit à ces traits glacés, représentation de ces apollons déchus. La souffrance avait galbé de profondeur, l'âme de ces hommes aux ailes noires, donnant plus de lustre à leurs couleurs, une résonance plus riche à leurs mots... Mais elle avait aussi pourfendu bien des cœurs, plongeant dans les abîmes, optimisme et courage de certains guerriers, pour qui naître sous l'auréole de l'éventail de Feu, fut une damnation.
Le claquement des aiguilles sur lesquelles tu étais suspendue se fracassait contre les ruines. Tu erres dans le sillage des descendants du Diable, pour récupérer son pacte. Ces chevaliers ténébreux couvaient un don surpassant l'entendement divin et le Daimyo le redoutait.
Soudain, ton nez mutin se heurte à une porte – ramenant tes pieds sur la terre ferme tandis que ton esprit côtoyait les cauchemars. Dans un soupir, tu abats ce dernier rempart d'un doigt. La fissure naquit à sa base et se déploya comme la foudre pour rompre ce portail en myriade de fragments.
Les parois du sanctuaire étaient ornées d'arabesques et s'étaient effritées avec les ères - ce temple semblant être implanté dans cette nation depuis la genèse des temps. Le blizzard s'engouffrait dans les excavations, faisant retentir un souffle hurleur depuis le sein de la relique. Tu érafles les murs défraîchis, tes ongles ondoyant sur la pierre dans la quête d'une brique à déplacer pour découvrir un sillon engouffré dans les arcanes de poussière.
Tes sens s'éveillèrent hâtivement. Le temps sembla se suspendre à la tête d'une aiguille – tandis que ta silhouette se glissa dans une valse de traque avec une seconde ombre. Le froid d'une lame effleura ta peau, manquant de peu de morceler une mèche de cheveux. Finalement, cette nouvelle coupe octroyait un certain confort... Enveloppée brusquement d'une brume de chaleur, tu ne vis plus rien d'autre qu'un regard de braise - comme un reflet barrant la vue d'une vitre. Prenant l'impulsion pour t'éjecter de la geôle de feu qui prit vie dans les abîmes, tu vacillas comme une plume, au sommet d'une colonne architecturale.
« Enfoiré... » grognes-tu, l'emprunte des flammes sur la joue.
Ton ombre vint se dessiner au-dessus de ces iris pourpres et tes genoux heurtèrent les omoplates de cette créature, qui par la violence du coup, tomba brutalement en avant pour épouser le sol. Sa nuque brune reçut tes phalanges, tremblantes, prêtes à ces cervicales.
« Donne moi une seule raison pour ne pas te réduire en tas de cendres. » Tes griffes remontent dans sa crinière pénombre que tu agrippes, lui relevant le visage de force pour que son oreille atteigne l'orée de tes lèvres. « Alors ? »
Ton impatience brûle le bout de tes doigts et tu fais retomber plusieurs fois le faciès de l'ombre contre la terre... L'écarlate de ses pupilles déteint sur son nez. Les dernières flammes de sa boule de feu s'éteignent, laissant quelques lueurs incandescentes éclairer un instant vos visages. Sa peau était parfaitement blanche et lisse, comme s'il avait été sculpté dans de la craie, et son visage semblait aussi inanimé que celui d'une sculpture, à l'exception des deux yeux carmin et brillants qui te regardent fixement, telles des braises logées dans des orbites. Ta main se détendit quand vos regards se croisèrent. Le vert et le rouge s'hybridèrent, comme deux planètes rentrant en collision.
- Uchiha Seijirō
- Statut : Jônin • A
Expérience : 44
Les flammes, à l’image d’une mer de feu, engloutir l’horizon comme une vague s’ écrasant contre le sable. Frappant le mur de sa chaleur, le feu perdit petit à petit de sa superbe, laissant une fumée noirâtre dans son sillage. Tes pupilles, héritage d’un clan maudit, te permit de suivre les mouvements de ton opposant. Jouant avec ta lame, prêt à trancher une bonne fois pour toute l’ombre venue sur un territoire qui n’est pas le sien, tu t’apprêtas à exécuter l’un de tes plus puissants arcanes. Mais dans son mouvement, l’ombre ennemi laissa paraître ses courbes féminines se dessinant à la lueur de la pleine lune, te laissant pendant l’espace d’une seconde – celle de trop, te questionner sur ton adversaire. Une femme ? Il était rare d’en croiser parmi les brigands, encore plus en solitaire.
Son genou vint percuter tes omoplates, te faisant basculer vers l’avant. Une erreur que tu avais commise, mais que tu avais bien l’intention de rattraper. Laissant circuler au cœur de ton épiderme ton chakra, tu renforças ainsi ton corps de Doton, devenant aussi solide que la pierre. Un moyen d’encaisser les coups à venir pour mieux riposter. La force de cette guerrière sans nom te surpassa sans le moindre mal. Si tu n’étais pas réputé pour la puissance de tes coups, tu fus néanmoins surpris de retrouver une telle force de la nature au sein de la gente féminine.
Sa poigne se mêla à tes cheveux, te murmurant des mots empreints de violence et te rappelant la voix destructrice d’une camarade que tu n’avais plus vue depuis plusieurs années. Tu laissas paraître un rictus sur tes lèvres, comme pour narguer la bête qui venait de te serrer dans ses griffes. Tu n’avais pas l’intention d’être une proie et de te laisser ainsi malmener, mais alors que ton visage bascula contre le sol, tu aperçus les émeraudes habillant le visage de la nymphe. Il ne te fallut pas longtemps pour imbriquer tout ce que tu avais aperçu… Une femme aux formes plantureuses et à la taille fine, à l’apparence d’une succube, mais au caractère de bête sauvage, tu compris finalement que le destin avait ramené sur ton chemin cet être que tu avais perdu de vue depuis tant d’années.
« Si j’avais su que nous nous retrouverions dans cette position, j’aurais mis de plus beaux habits... » Disais-tu alors que tes yeux se figeaient dans les siens, profitant d’un instant de répit.
Tu laissas paraître le début d’un sourire sur tes lèvres. Habitués aux longs cheveux que tu avais l’habitude de saisir pour faire crier la diablesse du bois, tu fus surpris de voir disparaître les interminables cheveux d’ébène, pour ne laisser place qu’à une coupe courte. Tu espérais surtout qu’elle te reconnaisse, pour ne pas te laisser parler ainsi dans le vent et t’obliger à affronter celle que tu ne désirais pas blesser.
Alors que sa poigne se détendit, comme un lion se transformant en adorable chaton, tu fis basculer la belle sur le côté, profitant du répit pour renverser la situation. Si elle était nettement plus forte que toi, tu avais pour carte maîtresse ton agilité et ta vitesse. Récupérant ta lame, tu repris l’ascendant pour l’envoyer au sol et te tenir au-dessus d’elle, enfonçant ta lame à quelques centimètres de son visage. Tel un enfant, tu avais oublié l’espace d’un instant votre condition de ninja, ne laissant que le soulagement de retrouver cette dernière et non un ennemi en ce lieu. Votre rivalité avait animé plus d’un duel entre vous et le besoin de gagner était constamment présent au sein de tes veines.
« Belle chevelure, ma chère Honoke. » Disais-tu, souriant vers ton éternel rival.
Son genou vint percuter tes omoplates, te faisant basculer vers l’avant. Une erreur que tu avais commise, mais que tu avais bien l’intention de rattraper. Laissant circuler au cœur de ton épiderme ton chakra, tu renforças ainsi ton corps de Doton, devenant aussi solide que la pierre. Un moyen d’encaisser les coups à venir pour mieux riposter. La force de cette guerrière sans nom te surpassa sans le moindre mal. Si tu n’étais pas réputé pour la puissance de tes coups, tu fus néanmoins surpris de retrouver une telle force de la nature au sein de la gente féminine.
Sa poigne se mêla à tes cheveux, te murmurant des mots empreints de violence et te rappelant la voix destructrice d’une camarade que tu n’avais plus vue depuis plusieurs années. Tu laissas paraître un rictus sur tes lèvres, comme pour narguer la bête qui venait de te serrer dans ses griffes. Tu n’avais pas l’intention d’être une proie et de te laisser ainsi malmener, mais alors que ton visage bascula contre le sol, tu aperçus les émeraudes habillant le visage de la nymphe. Il ne te fallut pas longtemps pour imbriquer tout ce que tu avais aperçu… Une femme aux formes plantureuses et à la taille fine, à l’apparence d’une succube, mais au caractère de bête sauvage, tu compris finalement que le destin avait ramené sur ton chemin cet être que tu avais perdu de vue depuis tant d’années.
« Si j’avais su que nous nous retrouverions dans cette position, j’aurais mis de plus beaux habits... » Disais-tu alors que tes yeux se figeaient dans les siens, profitant d’un instant de répit.
Tu laissas paraître le début d’un sourire sur tes lèvres. Habitués aux longs cheveux que tu avais l’habitude de saisir pour faire crier la diablesse du bois, tu fus surpris de voir disparaître les interminables cheveux d’ébène, pour ne laisser place qu’à une coupe courte. Tu espérais surtout qu’elle te reconnaisse, pour ne pas te laisser parler ainsi dans le vent et t’obliger à affronter celle que tu ne désirais pas blesser.
Alors que sa poigne se détendit, comme un lion se transformant en adorable chaton, tu fis basculer la belle sur le côté, profitant du répit pour renverser la situation. Si elle était nettement plus forte que toi, tu avais pour carte maîtresse ton agilité et ta vitesse. Récupérant ta lame, tu repris l’ascendant pour l’envoyer au sol et te tenir au-dessus d’elle, enfonçant ta lame à quelques centimètres de son visage. Tel un enfant, tu avais oublié l’espace d’un instant votre condition de ninja, ne laissant que le soulagement de retrouver cette dernière et non un ennemi en ce lieu. Votre rivalité avait animé plus d’un duel entre vous et le besoin de gagner était constamment présent au sein de tes veines.
« Belle chevelure, ma chère Honoke. » Disais-tu, souriant vers ton éternel rival.
- Senju Honoke
- Statut : Jônin • A
Expérience : 93
Feuille de personnage
Inventaire: Kunais • Parchemins Explosifs • Charme Genjutsu • Masque à Oxygène • Parapluie.
- La valse de vos corps se découpe à la clarté lunaire – qui parvient à nimber les ruines de sa lumière. Le sol, fragmenté en boue et dalles morcelées, lèse tes reins en embrassant la constellation de stigmates qui serpentent déjà la chute de ton dos. Il engloutit ton corps de sa silhouette, ses deux paumes encadrant ton visage – qu'il caresse du rasoir de sa lame. Tes iris glissent sur le katana enfoui dans le sillage de Mère Nature, et dont le lustre réfracte tes amandes bigarrées. Dans ce même reflet, les iris maudits veillent également. Une palette de rouges agressait son regard d'ordinaire ébène, qui se noyait dans un enivrant bordeaux, tanguait à la lueur bourgogne et suffoquait dans une mer aux nuances de grenat. Cette même pupille damnée qui t'avait mené dans le layon des vestiges Uchiha... Tu détournes à nouveau ton faciès, enlisant les pigments de ton regard dans le sien, où peu à peu, l'écarlate est détrôné par la couleur pénombre. Le loup s'était métamorphosé instantanément en agneau. Enfouis dans le cosmos de vos chairs, ta jambe nue se dressa dans l'obscurité, ton genou effleurant son ventre pour le forcer à se redresser.
« Bouges-toi... »
Ton enveloppe charnelle s'exile de la bulle qu'il a formée entre vos âmes. Ta main glissa sur l'épiderme granuleux et âpre du lieu, d'où l'on pouvait sentir les origines du mal. Ta quête sembla cesser ici-même, ébranlée par cet ange déchu. Ses ailes se dessinaient plus sombrement qu'auparavant – et son aura était aux antipodes de l'esprit insouciant et léger qui tirait à pleine main sur les longues mèches qui recouvraient ton échine d'antan. De façon nostalgique, tu observes la crinière courte qui n'embrase que le sommet de tes épaules et dont tu peux encore ressentir l'étreinte fantomatique qui se rependait jusqu'à la cascade de tes hanches.
« J'y serais moins allée de main morte si j'avais su que c'était toi. »
Un rictus diverti se fondit sur tes lèvres, tandis que tes émeraudes cherchaient à décortiquer les composantes de son âme. Un dôme de mélancolie fige vos cœurs, et les pellicules des souvenirs remontent la bande du temps. Tu revois la paume de père se refermer telle la patte d'un ours sur tes doigts pour t'éloigner de la silhouette maudite de cet enfant, naît dans les limbes d'un clan interdit. L'horizon avait jailli entre vous, ton géniteur te déracinant de cette aire de jeu pour te ramener dans l'intimité de vos quartiers, où la faune, la flore, la bienveillance paradaient et s'opposaient au chaos, l'anarchie et le fatras des Uchiha.
Endoctrinée à les haïr, cette aversion avait mûri aux travers des âges. Mais ta scission avec le clan Senju avait secoué tes pensées et tes mœurs, remettant en doute chacun des adage paternels. Une sphère nerveuse s'emmêla dans ton ventre. Tu inspires silencieusement, gonflant tes poumons pour aérer tes bronches et apaiser ton système psychique. Non. Il ne devait pas te voir dans cet état de polichinelle.
« Tu as le don de perturber toutes mes missions. J'imagine que nous sommes ici pour la même chose, mais pas dans un but identique. »
Tu te dresses dans les ténèbres, époussetant les étoffes qui enrobent l'orée de ta peau.
- Uchiha Seijirō
- Statut : Jônin • A
Expérience : 44
La situation s'était rapidement renversée. Aurais-tu agi ainsi envers un véritable ennemi ? Ou aurais-tu fait appel à plus de prudence, laissant tes pupilles héréditaires prendre l'ascendant sur le duel ? Plongeant ton regard dans le sien, tu laissas disparaître de tes orbites les pupilles écarlate pour recouvrer ton regard sombre et naturel. La tension redescendit, tandis que tu sentis se glisser contre ton corps le genou de la kunoichi, dont tu suivis le mouvement pour te redresser. Le combat était terminé, sans parler ni de vainqueur ou vaincu, mais simplement de deux âmes dont le chemin s'était croisé sur la terre de tes ancêtres.
Si tu étais apaisé de la voir et presque satisfait, tu n'en oubliais pas les raisons... Senju et Uchiha ne faisaient jamais bon ménage et croiser l'un de tes pires ennemis sur le territoire de ceux qui dominaient autrefois les contrées du feu te laissa perplexe. Tu ne connaissais pas Honoke pour son côté érudite, alors la croiser ici ne pouvait être liée qu'à ses fonctions de kunoichi... Quel était donc son but ? En temps normal, allié ou ennemi, tu n'aurais pas supporté voir le sol de ce domaine bafoué par tes rivaux. Tu n'avais cependant pas l'intention de rester aussi serein qu'usuellement... Tu avais un objectif précis et il était prioritaire sur ton lien avec la belle Senju.
D'un geste lent, tu déposas ta main sur le manche de ton katana encore enfoncé au travers du sol. Extirpant la lame sans la moindre difficulté, tu la fis glisser le long de ton index gauche, pour la guider jusqu'au cœur de sa prison de bois attachée à ton ceinturon. Le bruit de l'acier frottant contre le fourreau perdura durant quelques secondes, avant que tu n'en viennes à répondre à ton compagnon d'arme, observant sa chevelure d'ébène au combien différents de ce que tu connus autrefois.
« Même si cela fait plusieurs années que je ne t'ai pas revu... Je dois avouer que tu n'as pas perdu en férocité... Ni même en discrétion » disais-tu, observant l'amas de ruines provenant de la porte censé protéger ce lieu, qui semble t-il, n'avait pas résisté au passage de la Senju.
Tu ne savais pas comment te comporter à son égard. Combien d'années séparaient vos deux personnes ? Vous qui autrefois ne cessiez de vous emporter l'un contre l'autre et de vous enfermer dans une rivalité infantile, vous voilà aujourd'hui tel deux adultes se faisant face. Était-elle aussi impulsive ? Aussi difficile à cerner ? Une chose était sûre, son aura semblait en proie à un magnétisme puissant. Tu ne faisais plus face à l'adolescente au caractère bien trempé, mais à une femme forte, à la poigne d'acier et aux yeux reflétant la supériorité. Tu laissas s'échapper un soupir, suivis d'un rictus se dessinant au coin de tes lèvres.
« Ni en franc-parler d'ailleurs... Mon but est personnel, mais je suppose également que tu n'as pas soudainement éprouvé le besoin de te cultiver sur tes rivaux d'antan. Soyons clairs, quelles sont tes intentions, Honoke ? Croiser une Senju en ce lieu n'augure rien de bon. »
Ta voix sembla devenir plus sérieuse. Si tu semblais amical jusqu'à maintenant, tes cordes vocales se nimbèrent d'un voile plus grave. Tu n'avais nullement l'intention de révéler les raisons de ta présence. Tu savais les Uchiha dans le viseur des hautes sphères et tu ne voulais pas attirer l'attention de ces derniers...
« Considère que je suis en pèlerinage sur la terre de mes ancêtres. Je suis ici chez moi, contrairement à toi. J'aurais préféré fêter nos retrouvailles dans un autre environnement, mais j'ai l'étrange sensation que ta présence ici même ne risque pas de me plaire. Je me trompe ?"
Tu déposas ton avant-bras le long du manche de ton katana. Sans adopter une posture agressive, tu restas malgré tout en retrait et sur tes gardes, scrutant le moindre des faits et gestes de la tigresse. Il était hors de question de la laisser agir comme bon lui semblait sans en connaître ses raisons.
Si tu étais apaisé de la voir et presque satisfait, tu n'en oubliais pas les raisons... Senju et Uchiha ne faisaient jamais bon ménage et croiser l'un de tes pires ennemis sur le territoire de ceux qui dominaient autrefois les contrées du feu te laissa perplexe. Tu ne connaissais pas Honoke pour son côté érudite, alors la croiser ici ne pouvait être liée qu'à ses fonctions de kunoichi... Quel était donc son but ? En temps normal, allié ou ennemi, tu n'aurais pas supporté voir le sol de ce domaine bafoué par tes rivaux. Tu n'avais cependant pas l'intention de rester aussi serein qu'usuellement... Tu avais un objectif précis et il était prioritaire sur ton lien avec la belle Senju.
D'un geste lent, tu déposas ta main sur le manche de ton katana encore enfoncé au travers du sol. Extirpant la lame sans la moindre difficulté, tu la fis glisser le long de ton index gauche, pour la guider jusqu'au cœur de sa prison de bois attachée à ton ceinturon. Le bruit de l'acier frottant contre le fourreau perdura durant quelques secondes, avant que tu n'en viennes à répondre à ton compagnon d'arme, observant sa chevelure d'ébène au combien différents de ce que tu connus autrefois.
« Même si cela fait plusieurs années que je ne t'ai pas revu... Je dois avouer que tu n'as pas perdu en férocité... Ni même en discrétion » disais-tu, observant l'amas de ruines provenant de la porte censé protéger ce lieu, qui semble t-il, n'avait pas résisté au passage de la Senju.
Tu ne savais pas comment te comporter à son égard. Combien d'années séparaient vos deux personnes ? Vous qui autrefois ne cessiez de vous emporter l'un contre l'autre et de vous enfermer dans une rivalité infantile, vous voilà aujourd'hui tel deux adultes se faisant face. Était-elle aussi impulsive ? Aussi difficile à cerner ? Une chose était sûre, son aura semblait en proie à un magnétisme puissant. Tu ne faisais plus face à l'adolescente au caractère bien trempé, mais à une femme forte, à la poigne d'acier et aux yeux reflétant la supériorité. Tu laissas s'échapper un soupir, suivis d'un rictus se dessinant au coin de tes lèvres.
« Ni en franc-parler d'ailleurs... Mon but est personnel, mais je suppose également que tu n'as pas soudainement éprouvé le besoin de te cultiver sur tes rivaux d'antan. Soyons clairs, quelles sont tes intentions, Honoke ? Croiser une Senju en ce lieu n'augure rien de bon. »
Ta voix sembla devenir plus sérieuse. Si tu semblais amical jusqu'à maintenant, tes cordes vocales se nimbèrent d'un voile plus grave. Tu n'avais nullement l'intention de révéler les raisons de ta présence. Tu savais les Uchiha dans le viseur des hautes sphères et tu ne voulais pas attirer l'attention de ces derniers...
« Considère que je suis en pèlerinage sur la terre de mes ancêtres. Je suis ici chez moi, contrairement à toi. J'aurais préféré fêter nos retrouvailles dans un autre environnement, mais j'ai l'étrange sensation que ta présence ici même ne risque pas de me plaire. Je me trompe ?"
Tu déposas ton avant-bras le long du manche de ton katana. Sans adopter une posture agressive, tu restas malgré tout en retrait et sur tes gardes, scrutant le moindre des faits et gestes de la tigresse. Il était hors de question de la laisser agir comme bon lui semblait sans en connaître ses raisons.
- Senju Honoke
- Statut : Jônin • A
Expérience : 93
Feuille de personnage
Inventaire: Kunais • Parchemins Explosifs • Charme Genjutsu • Masque à Oxygène • Parapluie.
- Une atmosphère électrisante emplie vos cœurs, grisant vos regards qui se voilèrent d'un drap d'obscurité. Tandis que ses doigts valsaient sur le manche de son arme comme les pattes d'une veuve noire, tes ongles se courbèrent sur ta paume – s'y enlisant jusqu'à la signer d'un croissant lunaire. Les mots avaient l'effet d'un battoir sur ton esprit, incendiant ses recoins. Il était ardu de contenir une âme enflammée, un feu-follet effervescent qui glisse depuis le calice de la raison. L'ange noir te toise depuis sa grandeur, supplantant un regard que jamais tu n'avais perçu, sur tes frêles épaules – comme si tu venais de pousser la seule et unique porte des enfers. Les ruines baignaient dans une pénombre angoissante, maintenue par le faible éclairage jaunâtre d'un astre qui se tapit mollement derrière une épaisse brume. Vous aviez échafaudé une fébrile bulle autour de vous, sur le point de rompre à chaque seconde. Tes iris sinople perçaient l'ambiance ébène. Tu étais une chasseuse. Et ta façon de le fixer, de le suspendre ainsi hors du temps, découlait bien de ta fonction de traqueuse.
Sous ta peau, de la lave en fusion serpentait, ton aura flamboyant l'ardeur d'un incendie. Ses dires étaient une invitation à un tango destructeur, une sortie complètement déviante au droit chemin que ta conscience t'avais imposé. Une invitation à danser dans les flammes. Tes stigmates brûlaient et tes ongles mirent en pause cette frénésie en se plantant à la surface de ta cuisse. L’Apollon déchu connaissait bien ce comportement, qu'il tentait d'arrêter dans de rares moments de votre jeunesse. Il empoignait tes maigres poignets pour faire cesser cette attitude auto-destructrice et tu cherchais à t'en démêler, comme un diable en cage. La finalité était souvent la même : cette ferveur dévastatrice s'effaçait, comme absorbée par l'âme de Seijiro, et tu tombais – vidée, dans son étreinte. Il était le seul, avec Haruka, à avoir été présenté aux démons qui nichaient dans les limbes de tes entrailles.
Il se détendit et son bras s'appuya indolemment sur le fourreau. Tes phalanges, à leur tour, s'extirpèrent de ton épiderme à nouveau lésé. Un fil de sang écuma et rasa le long de ta cuissarde.
« Ton clan ne déplaît pas qu'aux miens. Vous êtes une pierre dans la botte de notre capitale... »
Un jour ou l'autre, cette dynastie maudite éveillerait un arcane cauchemardesque sur Tsurī et le Daimyo chancelait à cette idée. Mais pour l'heure, il t'était impossible de poursuivre ta quête, à moins d'éliminer ton ancien équipier.
« Ne me force pas à me battre avec toi, Seijirō. Tu le sais, je serais capable de te tuer. »
Aucune prétention exhalait de cette menace. Ton impulsivité barrait ton discernement et tes poings n'arrêtaient que très rarement de frapper.
Tu fis volte-face. Tu n'avais aucune peur qu'il te prenne au dépourvu. Jamais, Ô grand jamais, il avait osé lever une main sur toi. Même dans votre enfance, en s'agrippant à ta crinière, ses mains se relâchaient lorsque tes cris se faisaient trop aigus. Un étrange lien invisible s'était noué à vos poignets. Tes yeux analysent ce temple, en proie au temps, mémorisant ses recoins, ses contours, ses arabesques, ses statues pour y extirper une preuve, une réponse pour le seigneur de Hi no Kuni. Mais l'ascendance de la présence de Seijirō t'empêchait de chercher au mieux - sous peine de lui donner la réponse de ta venue. Te voilà soumise à sa compagnie. Quel emmerdeur.
« Si tu empêches le bon déroulement de ma venue, tu en subiras les retombés... Les Uchiha sont sur la pente descendante. Il suffira d'un seul faux pas pour vous exclure de notre alliance. » Ton visage oblique. Tu l'observes par-dessus ta propre épaule. « Sauf si vous êtes poussés à vous entretuer avant... »
Rien de plus. L'atmosphère s'était convertie en un cadre taciturne, coi. Les nitescences lunaires s'étaient veinées dans des teintes assombries. On distinguait confusément les formes et apparences de ce deux âmes vivaces, protagonistes d'un théâtre vipérin.
- Uchiha Seijirō
- Statut : Jônin • A
Expérience : 44
La méfiance est un maître-mot pour les descendants Uchiha. Habitué aux trahisons en tout lieu et tout temps, la confiance est une chose qu'un Uchiha ne peut accorder à quiconque et pour cause... Comment faire confiance, quant au fond de soi-même, on est capables des pires trahisons ? Basé sur ce principe, tu ne fus jamais capable d'accorder cette confiance à quiconque. Tu étais toi aussi animé par les flammes vengeresses... Pourquoi ne le serait-elle pas aussi ? Senju et Uchiha se font face depuis bien trop longtemps et désormais que votre enfance se trouve loin derrière vous, qu'est qui l'empêcherait de te frapper de toute sa force pour supprimer un "ennemi" de la nation ?
Depuis toujours, tu voyais en elle ce que tu aurais dû devenir. La mort de ton jumeau, Fujiro, aurait dû te pousser dans les travers de la colère et pourtant... Tu avais gardé la tête froide alors qu'elle, n'avait semble t-il pas réussi à supporter son enfance. Malgré votre rivalité, tu avais toujours éprouvé de la compassion à son égard parce qu'au fond, vous étiez similaire. Elle semblait détenir ton fardeau sur ses épaules et ses nombreux excès de colères étaient pour toi un appel de détresse... Mais aussi un moyen d'expulser tes propres sentiments, que tu tentais d'enfouir au plus profond de ton esprit. Elle était ton exutoire. Mais aujourd'hui, était-ce encore le cas ?
« Nous sommes notre propre pierre. Notre propre fardeau. Tu sais mieux que quiconque la haine qui embrase mes veines. »
Ta main se resserra sur ton manche. Sans agressivité, par simple colère. Serrant farouchement ton katana renfermé dans son fourreau, tu dissipas lentement ton étreinte afin d'assainir ton esprit. Tu ne devais pas flancher. Pas maintenant. Pas devant elle. Tu lui avais déjà compté ton histoire autrefois. S'en souvenait-elle seulement ?
« As-tu oublié mes ambitions ? Je n'ai pas changé. Un Uchiha en quête de vengeance ne se détourne jamais de son chemin, sauf dans la mort... Si tu veux m'arrêter, tu sais ce qu'il te reste à faire. »
Tu avanças vers la Senju qui te tourna le dos. Tes pas étaient lents, tandis que cette dernière commença à basculer son regard dans diverses directions, sans doute dans l'espoir de découvrir les mêmes choses que toi : les secrets du Mangekyo Sharingan. Ta main agrippa son poignet droit, l'arrêtant net dans ses mouvements.
« C'est ainsi qu'autrefois, je parvenais à provoquer une accalmie au sein de ton esprit. Lorsque tes démons se déchaînaient, j'en subissais les conséquences à l'image d'un garde-fou. » disais-tu, relâchant lentement ton étreinte autour du poignet de la kunoichi. « Je n'ai pas vocation à trahir l'Alliance, mais bien à la préserver. Je ne suis pas assez fort aujourd'hui pour y parvenir, mais le jour venu, je trancherais avec mon passé et purgerai mon clan de ses mauvais esprits. »
Tu n'avais pas de raisons de cacher tes ambitions envers ton ancienne partenaire. Tu avais combattu à ses côtés, affronter de nombreux ennemis et frôler la mort à de multiples reprises. Le temps avait éloigné vos deux âmes, mais tu sentais en cet instant, qu'elle était peut-être la seule à qui tu pouvais confier tes idéaux. Le comprendrait-elle seulement ?
« Lorsque cela arrivera, si je me détourne de mon nindô... Je t'autorise à me tuer à la force de tes poings. Je te demande seulement de me faire confiance et d'être mon garde-fou. Celle qui me gardera dans le droit chemin lorsque je renverserai mon clan. »
La confiance, cet élément inaccessible pour les Uchiha, que tu venais de placer entre les mains de la volcanique Senju. Était-ce judicieux ? Venais-tu de commettre une erreur et de signer ton arrêt de mort ? Il pouvait être normal de te voir comme un renégat, toi qui clamé vouloir destituer tout un clan pour en prendre les rênes. Tes pupilles ébène se plongèrent dans les émeraudes de ta partenaire, tandis que l'atmosphère sembla s'alourdir autour de vos deux corps.
Depuis toujours, tu voyais en elle ce que tu aurais dû devenir. La mort de ton jumeau, Fujiro, aurait dû te pousser dans les travers de la colère et pourtant... Tu avais gardé la tête froide alors qu'elle, n'avait semble t-il pas réussi à supporter son enfance. Malgré votre rivalité, tu avais toujours éprouvé de la compassion à son égard parce qu'au fond, vous étiez similaire. Elle semblait détenir ton fardeau sur ses épaules et ses nombreux excès de colères étaient pour toi un appel de détresse... Mais aussi un moyen d'expulser tes propres sentiments, que tu tentais d'enfouir au plus profond de ton esprit. Elle était ton exutoire. Mais aujourd'hui, était-ce encore le cas ?
« Nous sommes notre propre pierre. Notre propre fardeau. Tu sais mieux que quiconque la haine qui embrase mes veines. »
Ta main se resserra sur ton manche. Sans agressivité, par simple colère. Serrant farouchement ton katana renfermé dans son fourreau, tu dissipas lentement ton étreinte afin d'assainir ton esprit. Tu ne devais pas flancher. Pas maintenant. Pas devant elle. Tu lui avais déjà compté ton histoire autrefois. S'en souvenait-elle seulement ?
« As-tu oublié mes ambitions ? Je n'ai pas changé. Un Uchiha en quête de vengeance ne se détourne jamais de son chemin, sauf dans la mort... Si tu veux m'arrêter, tu sais ce qu'il te reste à faire. »
Tu avanças vers la Senju qui te tourna le dos. Tes pas étaient lents, tandis que cette dernière commença à basculer son regard dans diverses directions, sans doute dans l'espoir de découvrir les mêmes choses que toi : les secrets du Mangekyo Sharingan. Ta main agrippa son poignet droit, l'arrêtant net dans ses mouvements.
« C'est ainsi qu'autrefois, je parvenais à provoquer une accalmie au sein de ton esprit. Lorsque tes démons se déchaînaient, j'en subissais les conséquences à l'image d'un garde-fou. » disais-tu, relâchant lentement ton étreinte autour du poignet de la kunoichi. « Je n'ai pas vocation à trahir l'Alliance, mais bien à la préserver. Je ne suis pas assez fort aujourd'hui pour y parvenir, mais le jour venu, je trancherais avec mon passé et purgerai mon clan de ses mauvais esprits. »
Tu n'avais pas de raisons de cacher tes ambitions envers ton ancienne partenaire. Tu avais combattu à ses côtés, affronter de nombreux ennemis et frôler la mort à de multiples reprises. Le temps avait éloigné vos deux âmes, mais tu sentais en cet instant, qu'elle était peut-être la seule à qui tu pouvais confier tes idéaux. Le comprendrait-elle seulement ?
« Lorsque cela arrivera, si je me détourne de mon nindô... Je t'autorise à me tuer à la force de tes poings. Je te demande seulement de me faire confiance et d'être mon garde-fou. Celle qui me gardera dans le droit chemin lorsque je renverserai mon clan. »
La confiance, cet élément inaccessible pour les Uchiha, que tu venais de placer entre les mains de la volcanique Senju. Était-ce judicieux ? Venais-tu de commettre une erreur et de signer ton arrêt de mort ? Il pouvait être normal de te voir comme un renégat, toi qui clamé vouloir destituer tout un clan pour en prendre les rênes. Tes pupilles ébène se plongèrent dans les émeraudes de ta partenaire, tandis que l'atmosphère sembla s'alourdir autour de vos deux corps.
- Senju Honoke
- Statut : Jônin • A
Expérience : 93
Feuille de personnage
Inventaire: Kunais • Parchemins Explosifs • Charme Genjutsu • Masque à Oxygène • Parapluie.
- Ses doigts, comme des vipères glacées, s'enroulèrent autour de ton poignet. Un frisson naquit dans le creux de ta nuque, ondulant jusqu'à la naissance de tes omoplates – à l'image d'une onde. L'ange déchu desserra mollement son emprise, délivrant celle qu'il avait fait captive le temps de ses mots. Tu t'arrachas de son regard pour observer le parterre plutonien de la terre sur laquelle vous étiez. Des ribambelles de ruines, des vestiges d'un cataclysme passé et ce brouillard de cendre formaient une maussade aquarelle sur laquelle vous étiez protagonistes. Il avait raison – il était chez lui. Cette terre maudite était la sienne. Elle était son fardeau, un boulet embrasant sa cheville par son poids, prêt à le faire vaciller du mauvais côté. Mais il luttait dans sa valse avec l'existence. Des images parcoururent les parcelles voilées de ton esprit, faisant éclore des traits que tu avais oublié. Ceux de cette âme jumelle, étreint par la faux d'Izanami. Cet être élémentaire à Seijirō, fragmenté à l'état de poussière. Enfant, tu observais ces deux vies liées, pestant d'être l'unique descendante de tes parents et jalousant le cocon qu'ils échafaudaient autour d'eux. Mais la bulle s'était rompue. Le raz-de-marée avait projeté Seijirō dans des limbes – dont il s'était difficilement déraciné.
Les espoirs qu'il aspirait paraissaient être le préambule d'une odyssée cauchemardesque. Les corbeaux de cette lignée viendraient éteindre leurs ailes sur le chevalier noir, pillant ses rêves et ses ambitions pour le réduire à néant. Seul, englouti dans cette vague de damnation, le désir de ne pas boire la tasse et de tenir à flots semblait illusoire.
« C'est pour lui que tu fais ça ? »
Tu cherchais à dissiper l'épaisse brume âcre et rouge qui planait dans son esprit. Quoi de mieux que de soulever un sujet brûlant du bout de ta langue enflammée ?
« Tu veux mener une existence de vengeance ? Tu parles d'un clan dans lequel tu ne te reconnais pas, mais tu empruntes le même sentier que tes ancêtres... Toi aussi, tu ne vies qu'à travers le sang et le châtiment. »
Ne voyait-il pas les plumes se détacher ? L'ange se moirait en un diable, d'où la queue serpentine dépassait de sa cape. Son aura était aussi sombre que les iris fixes, ancrés sur son visage pâle comme la craie.
« Ce ne sera pas une purge. Tu donneras juste raison au Daimyo... Il t’exilera. Les autres verront en toi une menace. Tu sais déjà à quel point ton pouvoir peut causer des dégâts collatéraux... »
Fujirō en avait été la première victime. Tu obliquas de ton objectif, quittant ce théâtre de réminiscences... Vos épaules se heurtèrent et tu restas un laps de temps, debout à ses côtés, ta chair contre la sienne. Aucun d'entre vous n'osez regarder l'autre. L'orée de ta main ignée côtoya la sienne – étonnement glaciale. Son âme transie ensuivait cette enveloppe charnelle, aussi froide qu'une statue. Tu crus sentir pendant un instant, un de ses doigts se mouvoir jusqu'au tien, mais tu avanças avant que le contact se fasse. Ton ombre se découpa dans cet horizon couleur pénombre, faiblement démythifié par le candélabre lunaire...
- Uchiha Seijirō
- Statut : Jônin • A
Expérience : 44
Pour lui. Le faisais-tu seulement pour lui ? À sa mort, tu avais juré d'accomplir ce qu'il n'avait pu faire de lui-même. Tu avais abandonné tes propres rêves pour embrasser les siens. Tu lui avais arraché la vie et pour te faire pardonner, tu avais fait de ses idéaux les tiens. Avec le temps, tu avais oublié tes propres désirs, tes propres envies, tu ne faisais plus qu'un avec cette âme perdue qui au fond, déchira ton existence au moment de son envol. Alors, le faisais-tu réellement pour lui ? Ou espérais-tu faire cesser le cycle de la haine propre aux Uchiha, et permettre aux générations futures un avenir plus radieux ? Tu étais persuadée d'être sur la bonne voie. Persuadée qu'entre de bonnes-mains, le pouvoir du sang Uchiha pouvait accomplir de grandes choses.
Malgré tout, elle disait vrai. Ses paroles parvenaient à atteindre ton âme, comme tu parvenais autrefois à chasser ses démons. Tu ne vivais que pour la vengeance, comme chacun de tes confrères. Tu ne pouvais t'y soustraire à aucun moment et tu savais, au plus profond de toi, que tu périrais dans consumé par les flammes de ta propre haine. Comment pouvais-tu oublier ? Chaque nuit, tu revivais les mêmes atrocités, celles qui avaient martelé ta vie.
« Quelle importance ? L'intérêt du Pays passe avant ma personne. Si en me brûlant les ailes, je parviens à éradiquer la gangrène du clan Uchiha, n'est-ce pas le plus important ? Une personne en échange d'une nation. »
Pourquoi réussissait-elle à t'atteindre ? Pourquoi ses mots avaient-ils le même effet qu'un poignard ? Son corps se rapprocha du tien, frappant son épaule contre ton bras. Tu aperçus du coin de l'œil sa chevelure s'arrêter près de ta peau. Tu ressentis l'envie de l'étreindre, peut-être parce qu'elle semblait en mesure de te comprendre. Peut-être parce qu'elle parvenait à lire en toi, à franchir l'horizon de ta carapace et à lire tes blessures. Ton doigt fureta contre le sien, durant une fraction de seconde. Une pulsion que tu annihilas l'instant d'après. La faiblesse n'avait pas sa place chez les Uchiha après tout.
Le corps de la Senju commença à s'éloigner dans la pénombre. Rapidement, les éclats lunaires ne parvinrent plus à l'atteindre, te laissant seul en ce lieu regorgeant de souvenirs mirifiques, appartenants au passé glorieux et sanglant de tes ancêtres. Avais-tu l'intention d'épouser la même destinée ? Ou de suivre tes propres intuitions ? Tu observas les différents recoins, soupirant face aux inscriptions face à toi... Peut-être qu'en cherchant un peu plus, peut-être qu'en prenant le temps, tu pourrais apprendre quelque chose... Ou peut-être que tu pourrais définitivement te perdre dans les abysses.
« Toujours à te mêler de ma vie, diablesse... » Disais-tu, observant les dernières formes ombreuses d'Honoke s'éloigner.
Tu fermas l'espace d'un instant les yeux, expirant tes ressentiments enfouis au plus profond de toi. Elle avait le don de t'énerver, de te mettre hors de toi. D'un pas, tu pris la direction de ta chère camarade. Au final, peut-être avait-elle réussi à te toucher... Ta vengeance pouvait attendre, tu avais encore des choses à apprendre avant de laisser ton esprit divaguer au sein du chaos. Accélérant le pas, tu parvins à rattraper la Senju de peu, posant cette fois-ci ta main glaciale sur le haut de sa nuque.
« Quelle tristesse de ne plus pouvoir tirer tes longs cheveux ébène ! » Ta voix semblait apaiser tandis que ta main montra d'avantages de légèreté qu'à l'accoutumée. Tu ne voulais pas agripper sa chevelure comme autrefois, non, ta poigne était bien trop relâchée et trop délicate pour cela. Au contraire, tu faisais cette fois-ci preuve d'une grande douceur. « Brûlons cet endroit, avant que je change d'avis. »
Malgré tout, elle disait vrai. Ses paroles parvenaient à atteindre ton âme, comme tu parvenais autrefois à chasser ses démons. Tu ne vivais que pour la vengeance, comme chacun de tes confrères. Tu ne pouvais t'y soustraire à aucun moment et tu savais, au plus profond de toi, que tu périrais dans consumé par les flammes de ta propre haine. Comment pouvais-tu oublier ? Chaque nuit, tu revivais les mêmes atrocités, celles qui avaient martelé ta vie.
« Quelle importance ? L'intérêt du Pays passe avant ma personne. Si en me brûlant les ailes, je parviens à éradiquer la gangrène du clan Uchiha, n'est-ce pas le plus important ? Une personne en échange d'une nation. »
Pourquoi réussissait-elle à t'atteindre ? Pourquoi ses mots avaient-ils le même effet qu'un poignard ? Son corps se rapprocha du tien, frappant son épaule contre ton bras. Tu aperçus du coin de l'œil sa chevelure s'arrêter près de ta peau. Tu ressentis l'envie de l'étreindre, peut-être parce qu'elle semblait en mesure de te comprendre. Peut-être parce qu'elle parvenait à lire en toi, à franchir l'horizon de ta carapace et à lire tes blessures. Ton doigt fureta contre le sien, durant une fraction de seconde. Une pulsion que tu annihilas l'instant d'après. La faiblesse n'avait pas sa place chez les Uchiha après tout.
Le corps de la Senju commença à s'éloigner dans la pénombre. Rapidement, les éclats lunaires ne parvinrent plus à l'atteindre, te laissant seul en ce lieu regorgeant de souvenirs mirifiques, appartenants au passé glorieux et sanglant de tes ancêtres. Avais-tu l'intention d'épouser la même destinée ? Ou de suivre tes propres intuitions ? Tu observas les différents recoins, soupirant face aux inscriptions face à toi... Peut-être qu'en cherchant un peu plus, peut-être qu'en prenant le temps, tu pourrais apprendre quelque chose... Ou peut-être que tu pourrais définitivement te perdre dans les abysses.
« Toujours à te mêler de ma vie, diablesse... » Disais-tu, observant les dernières formes ombreuses d'Honoke s'éloigner.
Tu fermas l'espace d'un instant les yeux, expirant tes ressentiments enfouis au plus profond de toi. Elle avait le don de t'énerver, de te mettre hors de toi. D'un pas, tu pris la direction de ta chère camarade. Au final, peut-être avait-elle réussi à te toucher... Ta vengeance pouvait attendre, tu avais encore des choses à apprendre avant de laisser ton esprit divaguer au sein du chaos. Accélérant le pas, tu parvins à rattraper la Senju de peu, posant cette fois-ci ta main glaciale sur le haut de sa nuque.
« Quelle tristesse de ne plus pouvoir tirer tes longs cheveux ébène ! » Ta voix semblait apaiser tandis que ta main montra d'avantages de légèreté qu'à l'accoutumée. Tu ne voulais pas agripper sa chevelure comme autrefois, non, ta poigne était bien trop relâchée et trop délicate pour cela. Au contraire, tu faisais cette fois-ci preuve d'une grande douceur. « Brûlons cet endroit, avant que je change d'avis. »
- Senju Honoke
- Statut : Jônin • A
Expérience : 93
Feuille de personnage
Inventaire: Kunais • Parchemins Explosifs • Charme Genjutsu • Masque à Oxygène • Parapluie.
- Tu avais réussi à ébranler ses remparts, faisant valdinguer les fortifications de son esprit, frappant sur le bouclier cuirassé de son âme pour la fracturer et fragmenter ses doutes. Un rictus s'esquissa sur cette bouche charnue – détail tentateur sur ton faciès éthéré. Tes pas t'extirpèrent de ce théâtre poussiéreux, où les miasmes séculaires irritaient la gorge. Ta cage thoracique s'arrondit sous ta profonde inspiration, permettant d'assainir tes poumons. L'astre mystique se courba par-dessus un firmament féerique, orné d'un panaché cosmique. Une palette océane, une pointe de grisaille et la luminescence lunaire offraient un spectacle enchanteur aux iris nocturnes qui bravaient la nuit et ses mystères. Le manteau mésosphérique consolait le crépitement sous tes veines, qui s'assoupit. Ce soir, bon nombre de démons furent vaincus.
Comme un succube tentateur, tu lui adressas un clin d'œil – refermant ta pupille assombrie par l'obscurité du voile ourlé de tes cils. Il te rejoignit sous la lueur stellaire, refermant sa lourde main sur ta nuque comme un loup s'abattant sur sa proie... Mais sa poigne se révéla délicate, ses doigts s'étouffant dans la chute de ta crinière. Le timbre de sa voix masculine se feutra, s'accommodant au mutisme sylvestre qui auréolait le temple.
« Quel dommage de ne pas pouvoir démolir cette belle mâchoire... »
Tu ironisais vos contacts d'antan. Ses phalanges se refermaient sur tes longues mèches ébène et ta main châtiait ses joues avec fureur. L'une rentrait dans ses quartiers résidentiels avec une crinière emmêlée et ébouriffée, tandis que l'autre rejoignait ses confrères avec la signature Senju sur la pommette...
« Faisons le à deux. Ensemble. »
Deux sceaux explosifs s’apposèrent sur les parois du sanctuaire, s'embrasant en une explosion doublée par l'incendie Uchiha. Côte à côte, vous observiez le dragon de flamme se déchaîner sur les vestiges, dévorant les ruines et secrets d'antan. Vos pupilles se moiraient d'un rubis alchimique, vos mèches ébranlées par le souffle volcanique. Dans un silence religieux, vos silhouettes quittèrent ce berceau damné, vos ombres ne formant plus qu'un seul pourtour dans le manteau des ténèbres...
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