- Mai Tsuchi
- Statut : Chûnin • B
Expérience : 10
Feuille de personnage
Inventaire:
Voilà six longs mois maintenant que maman était morte, mon nouveau mode de vie avait considérablement bousculé mes habitudes. En quelques mois je sentais le changement au plus profond de mon être, j’étais plus mature, adolescente, mon corps évoluait. Et nous voilà maintenant, je vivais dans la contrée des rizières avec mon père, ce fermier courageux. Pour subvenir à nos besoins, j’étais devenue un ninja confirmé pour suivre les traces de ma défunte mère. De ce fait, je ne restais jamais très longtemps à la maison. J’étais souvent en voyage à enchainer les contrats avec les différentes grandes contrées de la région, en particulier celle du feu. Cette fois-ci, ma mission m’avait envoyé à l’autre bout du monde, au pays des Neiges, autant dire que c’était bien la première fois que je foulais ces terres enneigées. Quel froid, quel vent, l’ambiance était froide pour ne pas dire congelée. Heureusement pour moi, j’avais enfilé cette bonne cape militaire adaptée pour les températures froides. Elle m’avait coûtée chère cette satanée cape, les prix dans la contrée du feu étaient excessivement chers comparais aux rizières, sûrement lié au pouvoir d’achat local.
La route avait été longue, plusieurs jours en bateau avant de débarquer sur cette île dans cet univers incroyable, la neige régnait en abondance, c’était peut-être le danger caché de ce pays. Je devais me montrer méfiante et sur mes gardes, dans ce désert blanc, j’étais une cible facile après tout. Le contrat de mon client m’avait guidé dans une auberge du coin, pourquoi ? bonne question, je devais mener ma petite enquête pour récupérer une babiole. Encore une rivalité mal placée entre deux commerçants je suppose…à vrai dire ce n’était pas d’un grand intérêt pour moi, seul la prime gratinée m’intéressait. En arrivant dans le village, je constatais que l’endroit était plutôt calme, nous étions en fin de journée après tout. Dans ce coin, la nuit tombait tôt et le froid s’imposait avec force, je décidais de me faire passer pour une simple voyageuse. D’un pas déterminé, je pénétrais dans la taverne, avec étonnement l’endroit était plutôt bien gardé et abritait pas mal de clients. Une ambiance chaleureuse régnait, il faisait beaucoup plus chaud ici.
Je m’installais dans un coin et je commandais un verre, une sorte de boisson chaude avec du miel, de l’amande et du citron, sans doute une spécialité du coin, MIAM ! Bien qu’étant en mission, je n’étais pas spécialement à l’aise ou encore parfaite dans mon rôle, comme certaines personnes, il faut être droit dans ses bottes pour atteindre son objectif. J’observais du coin de l’œil la cible du contrat, que faisait-elle exactement ? pour quelle raison devais-je m’en prendre à elle ? trop de questions sans réponses…
Pendant un moment, je restais discrète dans mon coin à observer la situation, plus le temps passait plus les gens devenaient joyeux et festifs, l’alcool quand tu nous tiens. L’occasion venait de se présenter à moi je montais sur la petite scène pour y jouer un petit air de musique, pour quelle raison ? chaque fois qu’un client jouait, tous les autres étaient dans l’euphorie. J'attrapais cette mandoline déposée sur un tabouret et je m'y installais pour commencer à jouer, les yeux braquaient sur moi, je commençais à jouer de cet instrument, un air doux qui devenait de plus en plus dynamique et rythmique laissant les clients dans une euphorie énergique. L'avantage d'appartenir à certains villages des Rizières adepte de musique. Petit à petit, je commençais à utiliser mon chakra pour plonger une partie de ce petit monde dans un sommeil partiel. Au bout de quelques minutes, je m'arrêtais de jouer, j'allais enfin pouvoir fouiller ma cible et récupérer le bien de mon commanditaire. Mais étais-je bien seule dans cette pièce? quoiqu'il en soit je m'approchais d'un voyageur dans le foule et je commençais à le dépouiller de certaines de ses affaires. Comment le maitre des lieux allait bien pouvoir réagir si cette personne ne dormait pas..
Sur les ninjas de rang supérieur ma technique n'aurait pas d'effet.
"Allez mon gros, la partie est terminée, alors comme ça on dépouille les petits commerçant de la contrée du feu..."
La route avait été longue, plusieurs jours en bateau avant de débarquer sur cette île dans cet univers incroyable, la neige régnait en abondance, c’était peut-être le danger caché de ce pays. Je devais me montrer méfiante et sur mes gardes, dans ce désert blanc, j’étais une cible facile après tout. Le contrat de mon client m’avait guidé dans une auberge du coin, pourquoi ? bonne question, je devais mener ma petite enquête pour récupérer une babiole. Encore une rivalité mal placée entre deux commerçants je suppose…à vrai dire ce n’était pas d’un grand intérêt pour moi, seul la prime gratinée m’intéressait. En arrivant dans le village, je constatais que l’endroit était plutôt calme, nous étions en fin de journée après tout. Dans ce coin, la nuit tombait tôt et le froid s’imposait avec force, je décidais de me faire passer pour une simple voyageuse. D’un pas déterminé, je pénétrais dans la taverne, avec étonnement l’endroit était plutôt bien gardé et abritait pas mal de clients. Une ambiance chaleureuse régnait, il faisait beaucoup plus chaud ici.
Je m’installais dans un coin et je commandais un verre, une sorte de boisson chaude avec du miel, de l’amande et du citron, sans doute une spécialité du coin, MIAM ! Bien qu’étant en mission, je n’étais pas spécialement à l’aise ou encore parfaite dans mon rôle, comme certaines personnes, il faut être droit dans ses bottes pour atteindre son objectif. J’observais du coin de l’œil la cible du contrat, que faisait-elle exactement ? pour quelle raison devais-je m’en prendre à elle ? trop de questions sans réponses…
Pendant un moment, je restais discrète dans mon coin à observer la situation, plus le temps passait plus les gens devenaient joyeux et festifs, l’alcool quand tu nous tiens. L’occasion venait de se présenter à moi je montais sur la petite scène pour y jouer un petit air de musique, pour quelle raison ? chaque fois qu’un client jouait, tous les autres étaient dans l’euphorie. J'attrapais cette mandoline déposée sur un tabouret et je m'y installais pour commencer à jouer, les yeux braquaient sur moi, je commençais à jouer de cet instrument, un air doux qui devenait de plus en plus dynamique et rythmique laissant les clients dans une euphorie énergique. L'avantage d'appartenir à certains villages des Rizières adepte de musique. Petit à petit, je commençais à utiliser mon chakra pour plonger une partie de ce petit monde dans un sommeil partiel. Au bout de quelques minutes, je m'arrêtais de jouer, j'allais enfin pouvoir fouiller ma cible et récupérer le bien de mon commanditaire. Mais étais-je bien seule dans cette pièce? quoiqu'il en soit je m'approchais d'un voyageur dans le foule et je commençais à le dépouiller de certaines de ses affaires. Comment le maitre des lieux allait bien pouvoir réagir si cette personne ne dormait pas..
Sur les ninjas de rang supérieur ma technique n'aurait pas d'effet.
"Allez mon gros, la partie est terminée, alors comme ça on dépouille les petits commerçant de la contrée du feu..."
- Spoiler:
- Yûki Miku
- Statut : Ex-Jônin • A
Expérience : 58
Feuille de personnage
Inventaire: 1 Katana - 1 Shuriken Fuma - 10 Senbons - 1 Onguent
Cela faisait maintenant plusieurs mois que l'établissement de Miku - Le croc de Fenrir, fonctionnait correctement. Il avait connu un départ difficile vu la situation géographique de l'auberge, mais en restaurant ainsi la vieille bâtisse il attira naturellement les marchands et les contrebandiers de passage qui circulaient dans les eaux glacées de la contrée de la neige. Il continuait d'effectuer quelques contrats à gauche et à droite, mais son activité principale était lancée désormais. Le jeune homme s'était fourni récemment en alcool et divers produits alimentaires. Le prix était encore un problème, mais plus les mois avançaient plus il sentait que son chiffre d'affaires lui permettrait d'amortir cela. Le jeune Yûki souhaitait conserver des prix abordables, il se rattrapait sur le coût d'une chambre et donc de sa formule pour les pensionnaires longue durée. Est-ce qu'il pourrait se permettre d'engager quelqu'un...? Difficilement, mais ce n'était pas impossible. À vrai dire le jeune Shinobi aurait bien aimé un barde pour animer certains soirs. Les discussions d'ivrognes ou de contrebandiers n'étaient pas souvent dignes d'intérêt. Quelques fois cela permettait d'obtenir des informations sur la situation de la contrée de l'eau et donc sur son clan, qui est actuellement pourchassé... Mais bien souvent ce ne sont que des divagations qui tournent en rond jusqu'au petit matin.
Miku était au comptoir. La salle était plutôt bien remplie pour ce début de soirée. Le feu au centre de la pièce était idéal pour réchauffer les clients et avec ses nouvelles fournitures il avait pu se procurer de quoi préparer quelques boissons chaudes. Une jeune fille se présenta au bar, il lui servit un mélange à base d'amande, de citron et de miel: le tout mélangé dans du lait avec un peu de gingembre. Alors qu'il la servait, il en profita pour l'observer un moment. Une nouvelle tête, tiens... C'est assez rare en ce moment, mais pourquoi pas? Elle semblait assez jeune, était-elle en voyage? L'inconnue resta un bon moment assise dans son coin à observer l'assemblée. Si elle voulait se faire discrète quant à la nature de sa mission ici, c'était désormais peine perdue... Miku était habitué à traiter avec les chasseurs de primes. Bon nombre de ses clients étaient soit recherchés, soit à la recherche que quelqu'un. D’où son règlement intérieur qui stipule que les conflits doivent se régler à l'extérieur. Enfin... Elle ne tente rien pour l'instant, aussi le jeune Yûki en profite pour se préparer un thé alors qu'il dispose enfin d'un petit temps de pause maintenant que tout le monde a sa chopine en main.
Une bonne demi-heure plus tard, la jeune fille s'avance vers la petite estrade. Elle se munit d'une mandoline et s'installe sur un tabouret. Lorsqu'elle commence à jouer, les badauds présents lèvent la tête de leurs chopes pour écouter en silence. Les voix disparaissent bien assez tôt pour laisser place à la mélodie qu'elle produit de ses doigts. Les quelques notes qu'elle offre à l'assemblée lui provoquent une certaine nostalgie de l'époque où il servait encore le Daimyo de la contrée de l'eau. Une barde s'était présentée alors, offrant une magnifique ode à l'amour. Était-ce un simple hasard...? Petit à petit les paroles lui revenaient doucement à l'esprit tandis qu'il hochait légèrement la tête de gauche à droite. Il observait le spectacle avec un sourire ravi. La musique commençait à gagner en puissance tandis que la foule sifflait et s'enthousiasmait devant ce véritable show. C'est à ce moment que le Shinobi eut une sensation bien particulière et familière... Elle insufflait son Chakra dans sa musique, mais dans quel but? Un... Genjutsu?
La fatigue semble s'emparer tout à coup de toutes les personnes présentes. La plupart n'étant que des civils, ils tombent les uns après les autres comme des mouches. Il n'y a aucun espoir de résister pour eux qui ne sont même pas des Shinobi. La sensation d'étourdissement l'accable aussi, mais il aurait pu intervenir malgré tout. Cependant, Miku se sentait d'humeur joueuse et il ignorait encore le véritable but de sa présence ici. Il fit donc mine de tomber dans l'inconscience également, assis sur sa chaise et affalé sur le comptoir. Une main, néanmoins, tenait fermement son katana à la ceinture.
- Allez mon gros, la partie est terminée, alors comme ça on dépouille les petits commerçants de la contrée du feu...
Miku ouvrit légèrement son œil encore valide et il put voir que la jeune femme s'était approchée d'un des clients. Son but était donc là. Une voleuse. Le jeune Yûki n'attendit plus, il se releva en silence, dégainant son katana sans le moindre bruit. Il avait passé ses mains sous son comptoir avant de quitter sa place. En préparation de quelque chose, mais quoi? En tournant le dos au Yûki, Mai ne s'attendait pas à le voir se relever et se diriger vers elle. Il n'excellait pas dans l'art de la surprise et de la discrétion, mais vu la situation ses talents de Shinobi étaient bien suffisants pour ne pas se faire remarquer. Les crépitements du brasero au centre de la pièce couvraient le bruit de ses pas légers. La barde avait les mains dans les poches d'un des soulards, aussi elle ne prêtait pas spécialement attention à ce qui se passait autour. Son chakra se concentrait dans ses bras alors qu'il n'était plus qu'à quelques mètres et d'un bond, Miku s’élança et lui plaça la lame de son arme sous la gorge.
- Je n'apprécie guère que l'on se faufile dans mon établissement pour s'en prendre à ma clientèle.
Il tenait son katana d'une main, la lame sur la peau de son cou et prête à sectionner la carotide au moindre mouvement brusque. Il ne voulait clairement pas tuer une jeune fille dans sa taverne devant tout le monde, mais après tout... Elle avait endormi l'assemblée. Le Brasero avait comme tressailli au passage du jeune homme... Un coup de vent temporaire alors qu'il s'était élancé pour menacer Mai, ou autre chose de moins naturel?
- Qu'est-ce qu'une voleuse vient faire ici...? Tu es nouvelle, j'imagine. Désolée pour toi, mais ici la clientèle bénéficie de ma protection. Une sorte d'assurance pour les personnes recherchées et/ou sans allégeance particulière, si tu préfères.
Miku insista un peu, en appuyant la lame sur le cou de Mai. Un léger filet de sang était visible, superficiel, mais la menace semblait on ne peut plus réelle. Au ton de sa voix, n'importe qui comprendrait qu'il ne plaisantait pas.
- Si tu lui restitues ses effets personnels, nous en resterons là. Les conflits et les larcins sont interdits entre ces murs. Pour les litiges, tout se règle à l'extérieur uniquement. Là, je n'aurai rien à y redire, peu importe ce qui se passe ensuite.
Il était évident pour tout Shinobi que Miku ne se contenterait pas d'une simple menace avec son arme. Certes, il devait manier ce Katana assez correctement. Mais ce qui pouvait mettre la puce à l'oreille de quelqu'un d'attentif était le Chakra qui s'accumulait dans sa main libre. Un chakra étonnement froid, à moins que cela soit la pièce qui soit devenue tout d'un coup plus fraiche...? Le Brasero semblait avoir diminué légèrement, et les flammes peinaient à reprendre leur souffle après le passage du Shinobi sur son côté. Non, ce n'était pas qu'un coup de vent qui avait ainsi entamé la vigueur du brasier.
Miku était au comptoir. La salle était plutôt bien remplie pour ce début de soirée. Le feu au centre de la pièce était idéal pour réchauffer les clients et avec ses nouvelles fournitures il avait pu se procurer de quoi préparer quelques boissons chaudes. Une jeune fille se présenta au bar, il lui servit un mélange à base d'amande, de citron et de miel: le tout mélangé dans du lait avec un peu de gingembre. Alors qu'il la servait, il en profita pour l'observer un moment. Une nouvelle tête, tiens... C'est assez rare en ce moment, mais pourquoi pas? Elle semblait assez jeune, était-elle en voyage? L'inconnue resta un bon moment assise dans son coin à observer l'assemblée. Si elle voulait se faire discrète quant à la nature de sa mission ici, c'était désormais peine perdue... Miku était habitué à traiter avec les chasseurs de primes. Bon nombre de ses clients étaient soit recherchés, soit à la recherche que quelqu'un. D’où son règlement intérieur qui stipule que les conflits doivent se régler à l'extérieur. Enfin... Elle ne tente rien pour l'instant, aussi le jeune Yûki en profite pour se préparer un thé alors qu'il dispose enfin d'un petit temps de pause maintenant que tout le monde a sa chopine en main.
Une bonne demi-heure plus tard, la jeune fille s'avance vers la petite estrade. Elle se munit d'une mandoline et s'installe sur un tabouret. Lorsqu'elle commence à jouer, les badauds présents lèvent la tête de leurs chopes pour écouter en silence. Les voix disparaissent bien assez tôt pour laisser place à la mélodie qu'elle produit de ses doigts. Les quelques notes qu'elle offre à l'assemblée lui provoquent une certaine nostalgie de l'époque où il servait encore le Daimyo de la contrée de l'eau. Une barde s'était présentée alors, offrant une magnifique ode à l'amour. Était-ce un simple hasard...? Petit à petit les paroles lui revenaient doucement à l'esprit tandis qu'il hochait légèrement la tête de gauche à droite. Il observait le spectacle avec un sourire ravi. La musique commençait à gagner en puissance tandis que la foule sifflait et s'enthousiasmait devant ce véritable show. C'est à ce moment que le Shinobi eut une sensation bien particulière et familière... Elle insufflait son Chakra dans sa musique, mais dans quel but? Un... Genjutsu?
La fatigue semble s'emparer tout à coup de toutes les personnes présentes. La plupart n'étant que des civils, ils tombent les uns après les autres comme des mouches. Il n'y a aucun espoir de résister pour eux qui ne sont même pas des Shinobi. La sensation d'étourdissement l'accable aussi, mais il aurait pu intervenir malgré tout. Cependant, Miku se sentait d'humeur joueuse et il ignorait encore le véritable but de sa présence ici. Il fit donc mine de tomber dans l'inconscience également, assis sur sa chaise et affalé sur le comptoir. Une main, néanmoins, tenait fermement son katana à la ceinture.
- Allez mon gros, la partie est terminée, alors comme ça on dépouille les petits commerçants de la contrée du feu...
Miku ouvrit légèrement son œil encore valide et il put voir que la jeune femme s'était approchée d'un des clients. Son but était donc là. Une voleuse. Le jeune Yûki n'attendit plus, il se releva en silence, dégainant son katana sans le moindre bruit. Il avait passé ses mains sous son comptoir avant de quitter sa place. En préparation de quelque chose, mais quoi? En tournant le dos au Yûki, Mai ne s'attendait pas à le voir se relever et se diriger vers elle. Il n'excellait pas dans l'art de la surprise et de la discrétion, mais vu la situation ses talents de Shinobi étaient bien suffisants pour ne pas se faire remarquer. Les crépitements du brasero au centre de la pièce couvraient le bruit de ses pas légers. La barde avait les mains dans les poches d'un des soulards, aussi elle ne prêtait pas spécialement attention à ce qui se passait autour. Son chakra se concentrait dans ses bras alors qu'il n'était plus qu'à quelques mètres et d'un bond, Miku s’élança et lui plaça la lame de son arme sous la gorge.
- Je n'apprécie guère que l'on se faufile dans mon établissement pour s'en prendre à ma clientèle.
Il tenait son katana d'une main, la lame sur la peau de son cou et prête à sectionner la carotide au moindre mouvement brusque. Il ne voulait clairement pas tuer une jeune fille dans sa taverne devant tout le monde, mais après tout... Elle avait endormi l'assemblée. Le Brasero avait comme tressailli au passage du jeune homme... Un coup de vent temporaire alors qu'il s'était élancé pour menacer Mai, ou autre chose de moins naturel?
- Qu'est-ce qu'une voleuse vient faire ici...? Tu es nouvelle, j'imagine. Désolée pour toi, mais ici la clientèle bénéficie de ma protection. Une sorte d'assurance pour les personnes recherchées et/ou sans allégeance particulière, si tu préfères.
Miku insista un peu, en appuyant la lame sur le cou de Mai. Un léger filet de sang était visible, superficiel, mais la menace semblait on ne peut plus réelle. Au ton de sa voix, n'importe qui comprendrait qu'il ne plaisantait pas.
- Si tu lui restitues ses effets personnels, nous en resterons là. Les conflits et les larcins sont interdits entre ces murs. Pour les litiges, tout se règle à l'extérieur uniquement. Là, je n'aurai rien à y redire, peu importe ce qui se passe ensuite.
Il était évident pour tout Shinobi que Miku ne se contenterait pas d'une simple menace avec son arme. Certes, il devait manier ce Katana assez correctement. Mais ce qui pouvait mettre la puce à l'oreille de quelqu'un d'attentif était le Chakra qui s'accumulait dans sa main libre. Un chakra étonnement froid, à moins que cela soit la pièce qui soit devenue tout d'un coup plus fraiche...? Le Brasero semblait avoir diminué légèrement, et les flammes peinaient à reprendre leur souffle après le passage du Shinobi sur son côté. Non, ce n'était pas qu'un coup de vent qui avait ainsi entamé la vigueur du brasier.
- Spoiler:
- Mai Tsuchi
- Statut : Chûnin • B
Expérience : 10
Feuille de personnage
Inventaire:
La situation venait de se dérouler rapidement, je me retrouvais les mains dans les vêtements de l’homme endormi. Ce gros naze avait plein de babioles sur lui, il avait dû en voler pas mal des objets cet idiot. Sur le coup, je trouvais la mission plutôt facile à remplir, je n’avais plus cas rentrer à la maison et récupérer mon argent et passer à autre chose. Malheureusement pour moi, la situation venait de déraper, le scénario classique était bien trop simple, un navet aux oscars. Sans m’en rendre compte, j’avais négligé la situation, en pensant avoir endormi tout le monde, ma vigilance venait de me faire défaut. Et pour cause, une lame aiguisée venait de se faufiler près de ma carotide, que de joie. Mais qui était-il au juste ? un mercenaire ? à priori non, le tavernier des lieux je dirais. Sur le coup, je me sentais ridicule de m’être fait avoir comme une bleue, surtout que mon adversaire ne me semblait pas très tendre. En écoutant ses paroles, j’étais quelque peu dubitative face à sa notion de justice pervertie. En quoi défendre des criminels était juste ? les affaires sont les affaires me diriez-vous. Délicatement, je retirais mes mains du pantalon du voleur avant de les lever en l’air.
« Prise la main dans le sac, quelle débutante, que vas-tu faire à présent tête de borgne ? ton sens de la justice est très discutable, que dirais-tu de prendre un verre pour en discuter au lieu de jouer avec ton couvert à salade ? tu vas te fouler un pouce »
Quelle impertinence, pas étonnant pour une gamine de sa trempe en pleine crise d'adolescence, une jeune femme pleine de fougue insouciante du danger. Je sentais la lame de mon adversaire se reserver un peu plus sur ma gorge, l'homme en question semblait très peu amical. Il se demandait pour quelle raison j'avais agis de la sorte, en même temps un espace où les malfrats se fréquentait, c'était pas très étonnant comme agissement. Limite, sympathique comme prestation, elle aurait très bien pu tuer tout le monde, ça relevait du pacifisme , un simple petit dodo qui ne faisait pas de mal.
"Endormir les gens n'a rien de mal contrairement à une lame aiguisée contre ma peau, ton protégé s'est frotté à plus faible que lui, sauf que sa victime a les moyens de se venger pour récupérer son dû, je ne fais que passer récupérer ce qui a été dérobé à mon client, sans violence, sans tâche de sang, ce gros tas ne s'en rendra même pas compte à son réveil."
Dans le fond c'était la réalité, bon nombre d'individus auraient préféré tomber sur moi et ma douce mélopée que sur un assassin sanguinaire. Mais un sourire venait d'apparaitre sur mes lèvres, après tout, il s'étonnait d'une voleuse débarque ici, mais pourtant accueillir des brigands ne le dérangeait absolument pas, la contradiction même du bonhomme.
"Une voleuse moi? j'hallucine, c'est à moi de te retourner la question, qu'est-ce qu'un voleur vient faire ici et moi, grande bienfaitrice, je viens faire le ménage dans ta maison pour éviter que tu te foules le petit doigt, le comble."
Est-ce que je jouais avec ma vie? parfois je me posais la question, il était rare que je me trouve dans ce genre de situation, mais après tout, si je devais mourir, pourquoi mentir sur sa véritable personnalité? supplier un bonhomme qui n'hésiterait même pas à vous couper la tête à quoi bon. Après tout, la pauvresse dans l'histoire, c'était moi, je faisais juste mon boulot pour payer les vivres de ma famille;
« Prise la main dans le sac, quelle débutante, que vas-tu faire à présent tête de borgne ? ton sens de la justice est très discutable, que dirais-tu de prendre un verre pour en discuter au lieu de jouer avec ton couvert à salade ? tu vas te fouler un pouce »
Quelle impertinence, pas étonnant pour une gamine de sa trempe en pleine crise d'adolescence, une jeune femme pleine de fougue insouciante du danger. Je sentais la lame de mon adversaire se reserver un peu plus sur ma gorge, l'homme en question semblait très peu amical. Il se demandait pour quelle raison j'avais agis de la sorte, en même temps un espace où les malfrats se fréquentait, c'était pas très étonnant comme agissement. Limite, sympathique comme prestation, elle aurait très bien pu tuer tout le monde, ça relevait du pacifisme , un simple petit dodo qui ne faisait pas de mal.
"Endormir les gens n'a rien de mal contrairement à une lame aiguisée contre ma peau, ton protégé s'est frotté à plus faible que lui, sauf que sa victime a les moyens de se venger pour récupérer son dû, je ne fais que passer récupérer ce qui a été dérobé à mon client, sans violence, sans tâche de sang, ce gros tas ne s'en rendra même pas compte à son réveil."
Dans le fond c'était la réalité, bon nombre d'individus auraient préféré tomber sur moi et ma douce mélopée que sur un assassin sanguinaire. Mais un sourire venait d'apparaitre sur mes lèvres, après tout, il s'étonnait d'une voleuse débarque ici, mais pourtant accueillir des brigands ne le dérangeait absolument pas, la contradiction même du bonhomme.
"Une voleuse moi? j'hallucine, c'est à moi de te retourner la question, qu'est-ce qu'un voleur vient faire ici et moi, grande bienfaitrice, je viens faire le ménage dans ta maison pour éviter que tu te foules le petit doigt, le comble."
Est-ce que je jouais avec ma vie? parfois je me posais la question, il était rare que je me trouve dans ce genre de situation, mais après tout, si je devais mourir, pourquoi mentir sur sa véritable personnalité? supplier un bonhomme qui n'hésiterait même pas à vous couper la tête à quoi bon. Après tout, la pauvresse dans l'histoire, c'était moi, je faisais juste mon boulot pour payer les vivres de ma famille;
- Yûki Miku
- Statut : Ex-Jônin • A
Expérience : 58
Feuille de personnage
Inventaire: 1 Katana - 1 Shuriken Fuma - 10 Senbons - 1 Onguent
- T-.. Tête de Borgne?! J'y crois pas! Non, mais-...
Alors qu'il la menaçait de son sabre et qu'elle n'avait visiblement aucune échappatoire, elle se permettait de le provoquer ainsi. Il n'avait qu'une seule envier, se débarrasser de la gêneuse et rendre à son client les biens qu'elle lui avait subtilisés. La jeune Kunoichi parlait de son katana comme d'un vulgaire couvert comme si de rien n'était... Miku s'approcha alors un peu plus, insistant bien sur le fait qu'il pouvait lui trancher la gorge au moindre mouvement. Elle remettait visiblement en cause sa façon de faire ici, mais pour qui se prenait-elle, cette étrangère?! Le jeune Yûki était vraiment partagé entre l'idée de jeter son cadavre dehors et de la laisser filer. Mais si elle avait réussi à endormir toute l'assemblée avec son Genjutsu... C'est qu'il ne s'agissait pas d'un voleur ordinaire. Il n'avait par ailleurs jamais vu d'utilisation aussi singulière des techniques d'illusions. Sa curiosité lui ferait peut-être défaut sur ce coup-là, mais bon... Il se devait de respecter aussi son règlement intérieur. Sinon, quel piètre hôte il ferait !
- Oh, une noble âme en quête d'aventures, hein...? Si tu cherches à rendre justice en ces terres, c'est peine perdue. C'est la loi du plus fort qui règne ici, désormais. Et en l’occurrence c'est moi qui tiens le couvert à salade en main. Pas besoin de te faire un dessin, gamine.
Depuis que le clan Yûki avait été défait par les Hozuki et les Kaguya, les survivants se cachaient un peu partout. Cette contrée qui était autrefois le berceau de leur clan n'était plus qu'une terre hostile, constamment balayée par un vent glacial et recouverte d'une neige éternelle. Miku avait pu s'installer avec sa petite auberge, mais ailleurs c'était le chaos... La nature avait repris ces droits ici, et le peu de civilisation qui persiste encore n'aime guère les étrangers comme elle ou sa clientèle. Si elle était venue jusqu'ici, c'était visiblement avec une raison précise. Le jeune homme ne doutait pas que la Kunoichi se soit renseignée avant de débarquer, mais tout de même... Venir seule, cela relevait de l'inconscience. Elle accusait sa victime de n'être qu'un vulgaire voleur, soit. Cela ne dérangeait clairement pas Miku puisqu'il y avait souvent des contrebandiers de passage ici. Ses clients n'étaient pas tous des enfants de cœur... Mais si les cibles de son client présentement endormi avaient fait appel à un Shinobi pour régler cette histoire de larcin dont Mai parlait, cela risquerait de se compliquer rapidement. Miku mettait un point d'honneur sur le fait que dans son auberge on est accueilli et à l'abri des problèmes, mais si accepter un client en particulier pouvait lui causer personnellement des problèmes auprès d'une contrée importante, là c'était une autre paire de manche. Il baissa son katana pour le rengainer et il recula de quelques pas.
- Ils vont dormir encore un moment donc bon... Qui es-tu? D’où viens-tu?
Il l'invita à se diriger vers le comptoir. En passant à proximité du brasero, la flamme reprit toute sa vigueur. L'aura étrange et glaciale qui émanait de son bras venait de disparaitre, signe que l'heure n'était plus aux menaces. Néanmoins, le Shinobi gardait la main sur la poignée de son Katana.
- Si un contrat a été émis concernant mon client, j'aimerais en connaitre les raisons exactes, mais surtout par qui il a été édité. Je ne cherche clairement pas à me mettre à dos une contrée ou un clan en particulier. Au contraire je préfère bien m'entendre avec mes voisins pour éviter le moindre problème. D’où mon règlement intérieur qui a dû passer inaperçu pour toi, par ailleurs.
Miku plaça deux verres sur le comptoir et il s'empara d'une carafe remplie de bière.
- Et avant que tu demandes, moi c'est Miku.
Il était bien évidemment hors de question qu'il dévoile son appartenance aux Yûki. La contrée de l'eau est comme qui dirait un passage quasi obligatoire pour arriver ici. Ne connaissant pas cette jeune fille ni son appartenance à tel ou tel clan, il ne pouvait pas prendre de risques. Sa clientèle de manière générale ignorait son nom de famille, de toute façon. Après la chute de son clan, Miku avait été exilé pour avoir failli à sa mission. Cela lui a pris plusieurs mois pour restaurer cette bâtisse et encore plus pour que les commerçants et contrebandiers de passage ici ne lui fassent entièrement confiance. Il est vrai que dans ces terres recouvertes de neige il était rare de voir encore des habitations. Son clan se cachait loin de tout. Le peu de villages non-Shinobi qui existaient à l'époque étaient déserts, les habitants craignant des représailles de la contrée de l'eau. Ils auraient été les premières victimes d'un conflit entre Hozuki et Yûki, c'est certain. Depuis que Miku s'était installé, il n'avait par ailleurs revu personne de son ancienne vie. Un minimum nostalgique du passé, l'exilé aurait souhaité revoir ses amis comme Asuma qui l'avait aidé à s'enfuir du château du Daimyo... Mais sa famille, inutile d'en parler. Son propre père - qui siégeait au conseil de son clan en ce temps-là avait voté pour son exclusion.
Le jeune Yûki servit Mai dans sa choppe puis il se prépara également un verre avant de s'installer sur son tabouret derrière le comptoir.
- T'as l'âge de boire ça au moins ? J'ai rarement des gamines, comme clientèle.
Désagréable à souhait. C'était clairement voulu puisqu'en dehors de tout ce qu'il lui avait demandé, Miku voyait cette étrangère comme une nuisance pour son business. Elle avait usé de son Genjutsu sans vergogne, aussi il estimait qu'il ne pourrait pas forcément croire sur parole la jeune fille en fonction de ses réponses. Si c'était une Kunoichi bien entrainée, elle tenterait tout pour obtenir ce qu'elle veut et réussir sa mission. Et ça, pour avoir été Jônin au service du regretté Daimyo de l'eau, il ne le savait que trop bien. Rien que de repenser à son ancien maitre... Il serra un peu plus fort la poignée de son arme. Cette même arme qui avait commis l'irréparable.
Alors qu'il la menaçait de son sabre et qu'elle n'avait visiblement aucune échappatoire, elle se permettait de le provoquer ainsi. Il n'avait qu'une seule envier, se débarrasser de la gêneuse et rendre à son client les biens qu'elle lui avait subtilisés. La jeune Kunoichi parlait de son katana comme d'un vulgaire couvert comme si de rien n'était... Miku s'approcha alors un peu plus, insistant bien sur le fait qu'il pouvait lui trancher la gorge au moindre mouvement. Elle remettait visiblement en cause sa façon de faire ici, mais pour qui se prenait-elle, cette étrangère?! Le jeune Yûki était vraiment partagé entre l'idée de jeter son cadavre dehors et de la laisser filer. Mais si elle avait réussi à endormir toute l'assemblée avec son Genjutsu... C'est qu'il ne s'agissait pas d'un voleur ordinaire. Il n'avait par ailleurs jamais vu d'utilisation aussi singulière des techniques d'illusions. Sa curiosité lui ferait peut-être défaut sur ce coup-là, mais bon... Il se devait de respecter aussi son règlement intérieur. Sinon, quel piètre hôte il ferait !
- Oh, une noble âme en quête d'aventures, hein...? Si tu cherches à rendre justice en ces terres, c'est peine perdue. C'est la loi du plus fort qui règne ici, désormais. Et en l’occurrence c'est moi qui tiens le couvert à salade en main. Pas besoin de te faire un dessin, gamine.
Depuis que le clan Yûki avait été défait par les Hozuki et les Kaguya, les survivants se cachaient un peu partout. Cette contrée qui était autrefois le berceau de leur clan n'était plus qu'une terre hostile, constamment balayée par un vent glacial et recouverte d'une neige éternelle. Miku avait pu s'installer avec sa petite auberge, mais ailleurs c'était le chaos... La nature avait repris ces droits ici, et le peu de civilisation qui persiste encore n'aime guère les étrangers comme elle ou sa clientèle. Si elle était venue jusqu'ici, c'était visiblement avec une raison précise. Le jeune homme ne doutait pas que la Kunoichi se soit renseignée avant de débarquer, mais tout de même... Venir seule, cela relevait de l'inconscience. Elle accusait sa victime de n'être qu'un vulgaire voleur, soit. Cela ne dérangeait clairement pas Miku puisqu'il y avait souvent des contrebandiers de passage ici. Ses clients n'étaient pas tous des enfants de cœur... Mais si les cibles de son client présentement endormi avaient fait appel à un Shinobi pour régler cette histoire de larcin dont Mai parlait, cela risquerait de se compliquer rapidement. Miku mettait un point d'honneur sur le fait que dans son auberge on est accueilli et à l'abri des problèmes, mais si accepter un client en particulier pouvait lui causer personnellement des problèmes auprès d'une contrée importante, là c'était une autre paire de manche. Il baissa son katana pour le rengainer et il recula de quelques pas.
- Ils vont dormir encore un moment donc bon... Qui es-tu? D’où viens-tu?
Il l'invita à se diriger vers le comptoir. En passant à proximité du brasero, la flamme reprit toute sa vigueur. L'aura étrange et glaciale qui émanait de son bras venait de disparaitre, signe que l'heure n'était plus aux menaces. Néanmoins, le Shinobi gardait la main sur la poignée de son Katana.
- Si un contrat a été émis concernant mon client, j'aimerais en connaitre les raisons exactes, mais surtout par qui il a été édité. Je ne cherche clairement pas à me mettre à dos une contrée ou un clan en particulier. Au contraire je préfère bien m'entendre avec mes voisins pour éviter le moindre problème. D’où mon règlement intérieur qui a dû passer inaperçu pour toi, par ailleurs.
Miku plaça deux verres sur le comptoir et il s'empara d'une carafe remplie de bière.
- Et avant que tu demandes, moi c'est Miku.
Il était bien évidemment hors de question qu'il dévoile son appartenance aux Yûki. La contrée de l'eau est comme qui dirait un passage quasi obligatoire pour arriver ici. Ne connaissant pas cette jeune fille ni son appartenance à tel ou tel clan, il ne pouvait pas prendre de risques. Sa clientèle de manière générale ignorait son nom de famille, de toute façon. Après la chute de son clan, Miku avait été exilé pour avoir failli à sa mission. Cela lui a pris plusieurs mois pour restaurer cette bâtisse et encore plus pour que les commerçants et contrebandiers de passage ici ne lui fassent entièrement confiance. Il est vrai que dans ces terres recouvertes de neige il était rare de voir encore des habitations. Son clan se cachait loin de tout. Le peu de villages non-Shinobi qui existaient à l'époque étaient déserts, les habitants craignant des représailles de la contrée de l'eau. Ils auraient été les premières victimes d'un conflit entre Hozuki et Yûki, c'est certain. Depuis que Miku s'était installé, il n'avait par ailleurs revu personne de son ancienne vie. Un minimum nostalgique du passé, l'exilé aurait souhaité revoir ses amis comme Asuma qui l'avait aidé à s'enfuir du château du Daimyo... Mais sa famille, inutile d'en parler. Son propre père - qui siégeait au conseil de son clan en ce temps-là avait voté pour son exclusion.
Le jeune Yûki servit Mai dans sa choppe puis il se prépara également un verre avant de s'installer sur son tabouret derrière le comptoir.
- T'as l'âge de boire ça au moins ? J'ai rarement des gamines, comme clientèle.
Désagréable à souhait. C'était clairement voulu puisqu'en dehors de tout ce qu'il lui avait demandé, Miku voyait cette étrangère comme une nuisance pour son business. Elle avait usé de son Genjutsu sans vergogne, aussi il estimait qu'il ne pourrait pas forcément croire sur parole la jeune fille en fonction de ses réponses. Si c'était une Kunoichi bien entrainée, elle tenterait tout pour obtenir ce qu'elle veut et réussir sa mission. Et ça, pour avoir été Jônin au service du regretté Daimyo de l'eau, il ne le savait que trop bien. Rien que de repenser à son ancien maitre... Il serra un peu plus fort la poignée de son arme. Cette même arme qui avait commis l'irréparable.
- Contenu sponsorisé
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum