Ce jour-là il faisait particulièrement chaud, le soleil s'élevait au-dessus du village, on était en plein après-midi. J'étais chez moi et cette chaleur devenait insupportable et j'avais mal à la tête, je pris donc la décision de partir me promener pour m'aérer un peu. Je ne savais pas où aller, alors je me contentai de marcher au hasard.
Au bout d'un certain temps je m'arrêtai et me rendis compte que j'avais marché jusqu'au Terrain de la Rivière, lieu situé loin de ma maison. Je m'interrogeai donc sur la durée de ma ballade, j'orientai mon regard vers le soleil et je me rendis compte qu'il s'était au moins écoulé deux heures depuis mon départ. Puis j'observais une nouvelle fois le paysage, la température avait commencé à baisser, cela devenait supportable et il n'y avait personne dans les alentours.

Étant un ninja spécialisé en Irou-Jutsu, j'eus l'idée de m'entraîner aux techniques basiques, puis d'effectuer des enchaînements de coups. Je commençai à exercer mon Bunshin no Jutsu, tout d'abord je fis apparaître deux clones, puis trois et enfin quatre, ma limite. Ensuite j'essayai d'améliorer mon Ange no Jutsu, je pris donc l'apparence de mon ancien professeur, mais il y avait toujours des erreurs tels que le nez trop long, les cheveux trop courts ou encore la couleur des yeux ou des cheveux qui n'allaient pas. Après je commençai à faire des enchaînements de coups, cependant j'étais à bout et je m'endormis sur le Terrain de la Rivière.

Lorsque j'ouvris enfin les yeux, il faisait nuit. Je restai allongé sur le sol quelques instants, à reprendre mes repères, puis je m'assis. J'étais exaspérée, mon entrainement ne m'avais pas permis de m'améliorer, je m'étais endormis et en plus je venais de me rappeler qu'il fallait que j'achète à manger. Or voyait l'heure qu'il était, il m'était impossible de trouver une boutique ouverte. Je me relevai, puis je fis quelques étirements. Je songeai désormais à ce que j'allais faire le lendemain et je me demandai si ça valait le coût d'aller à un bar ou un restaurant. Finalement je me dis que cela ne me tuerait pas de louper un repas, donc je me rallongeai sur le sol et j'observai les étoiles qui étaient en train de briller dans le ciel. On ne pouvait percevoir aucun son mis à par le bruit du sable s'envolant, le silence qui régnait était agréable. La nuit était mon moment préféré de la journée, je pensais que c'était pendant celle-ci que le ciel était le plus beau et que c'était là que le paysage dévoilait toute sa beauté.

Soudain je ressentis une présence, je me demandais qui cela pouvait-il être et pourquoi quelqu'un viendrait ici aussi tard. Je sortis un Kunai de sous mes vêtements, je scrutai les environs sans résultat, puis je dis sur la défensive :
- Qui est là ?

Franchement, je m'attendais à un gars habillé en noir plutôt louche, après tout, qui pouvait sortir à une telle heure et pourquoi ? Surement pas pour regarder les étoiles.

J'avais passé la journée à errer dans diverses zone que je connaissais bien pour y faire mes stocks de nourriture. Les gens du coin me trouvaient étrange de vivre ainsi plutôt que d'acheter tout mes trucs aux marchands mais je préférais la viande sauvage. J'avais appris depuis mon arrivé à les cuirs de diverses façons. La nuit était tombé plus vite que je ne le pensais et ainsi avait résulté un besoin pour moi de me mettre à l'abri. Tout le monde savait que les nuits du pays du vent étaient redoutable à cause des diverses prédateurs. Par la plus grande des chance je trouvai le terrain de la rivière. Il était reconnaissable à 100%. Cet endroit avait un quelques chose de paranormal. Malgré tout les entraînements, combats et agitation qui pouvait s'y passer le terrain semblait toujours sans la moindre imperfection comme si un groupe de personne entretenait cet endroit secrètement.

- Mr.Louis tu crois qu'on pourrait dormir à la belle étoile cette nuit ? J'ai pas trop envie de rentrer à la maison. C'est à l'autre bout du village.
Je regardai mon pantin et eu l'impression l'espace d'un instant qu'il m'approuvait. Il hocha de la tête pour me regarder et je compris qu'il s'agissait d'une approbation. Je sortis une brochette de mes poches et commença à la manger.
- Arrête de me dire ce que je dois faire ou non ! Je vais manger avant de me coucher si je veux ! C'est pas à toi d'en décider !
J'entendis quelqu'un appeler au loin comme si il s'était perdu mais pourtant nous étions sur les terres de Suna et le plus gros du village était à porté de vue. Je me rapprochai donc en me demandant si il était blessé ou quoi que ce soit.

- Tu as un truc qui va pas pour crier en pleine nuit comme ça ?
dis-je tout en prenant une bouchée dans ma brochette de lézard cuit en plein milieu de ma conversation
- T'es au courant qu'il faut être au village avant la médiane nocturne ?
La médiane nocturne était le moment ou la lune était à son plus haut point dans le ciel. Je regardai soudainement Mr.Louis d'un air interrogateur.
- Tu crois qu'elle est nouvelle dans le coin ? Nan ! Je crois que je l'ai déjà vu traîné à l'académie durant une livraison ! Elle semblait bien se débrouiller. Chose certaine c'est pas une marionnettiste ! Si elle est qui je crois c'est une maladroite né c'est moi qui te le dit. La fille dont je te parle avait trébuché toute seule sans marche ni tapis ! Au fait, tu as un nom ?

Je cherchai du regard une roche lisse et m'étendis sur celle-ci. Je gardais un oeil vague sur le sable.

- Mr.Louis et moi on a entendu un truc, je crois que tu devrais faire attention les serpents de sable, ça ne pardonne pas.

Je regardais autour de nous pour ne pas être surpris par ces bestioles alors que certains faisaient des trainer de sable avant d'attaquer. Comme la plupart des petits prédateurs, ceux-ci ne se montrait qu'à la lune. Voyant que nous étions calme, je reposai mon regard sur le Genin trop peu discret pour être autre chose qu'un Genin. Sa coupe de cheveux m'avait fait me demandé si il s'agissait vraiment d'une fille mais sa voix ne laissait aucun doute.

- Tu as grandis à Suna ? Ta famille viens d'où ? Désolé moi et M.Louis sommes parfois trop curieux voir la plupart du temps.

Soudain je ressentis une présence, je me demandais qui cela pouvait-il être et pourquoi quelqu'un viendrait ici aussi tard. Je sortis un Kunai de sous mes vêtements, je scrutai les environs sans résultat, puis je dis sur la défensive :

- Qui est là ?

Franchement, je m'attendais à un gars habillé en noir plutôt louche, après tout, qui pouvait sortir à une telle heure et pourquoi ? Surement pas pour regarder les étoiles.

- Tu as un truc qui va pas pour crier en pleine nuit comme ça ?

Ce type me semblait effectivement louche. Cependant, je pris la décision de ranger mon Kunai et je me mis à sourire. Il avait une apparence étrange, mais il ne semblait pas méchant. Je lui répondis donc d'un ton assuré et en souriant.

- À vrai dire je me suis entraînée et me suis endormie. Après je me suis rendu compte que j'avais oublié de m'acheter à manger et comme j'habite loin je me suis dit que je pourrai dormir là. J'en ai donc profité pour regarder ce magnifique ciel étoilé, puis j'ai senti une présence. Je voulais donc savoir de qui il s'agissait.

Après avoir prononcé ses mots, je me mis à rire nerveusement comme à mon habitude. J'observai attentivement le garçon qui se trouvait derrière moi et je distinguai une silhouette. Je me demandais d'abord s'il était accompagné d'un ami, puis après avoir mieux regardé, je me rendis compte qu'il s'agissait en réalité d'un pantin. Mon interlocuteur était donc un marionnettiste.

- T'es au courant qu'il faut être au village avant la médiane nocturne ?

Sa remarque me fit rire, je tombai par terre tellement je riais. Je me demandais s'il était le genre de personne qui respecte toutes les règles. Moi ce n'était pas mon cas, les règles et les conseils, ça passait par une oreille et ça sortait par l'autre. Je me demandais combien de règle j'avais du enfreindre depuis mon enfance. Vingt ? Plus ? Je lui répondis donc d'une voix moqueuse.

-Moi et les règles ça fait deux !

Je me relevai, puis je m'avançai avec un air sérieux, vers le marionnettiste qui était en train de regarder son pantin. Soudain, sans savoir comment, je trébuchai et tombai par terre, la tête la première dans le sable. Je ne sais pas pourquoi, cependant cette chute m'avait fait rire. Je me sentis un peu ridicule et je me demandai comment je pouvais tomber sans rien pour m'entraver. Je m'assis sur le sol et je secouai la tête afin de faire tomber le plus de sable possible. Mes cheveux étaient pleins de sable, je détestais ça. Quelle sensation horrible ! En plus moi qui voulais que l'on me prenne au sérieux, avec ça c'était loupé.

- Tu crois qu'elle est nouvelle dans le coin ? Nan ! Je crois que je l'ai déjà vu traîné à l'académie durant une livraison ! Elle semblait bien se débrouiller. Chose certaine c'est pas une marionnettiste ! Si elle est qui je crois c'est une maladroite né c'est moi qui te le dit. La fille dont je te parle avait trébuché toute seule sans marche ni tapis ! Au fait, tu as un nom ?

Après l'avoir entendu parler à son pantin, je me disais que la première impression est la bonne, je pensais sincèrement que ce type était louche. Cette pensée me fit sourire, en effet certaines personnes avaient la mauvaise habitude de dire que j'étais étrange. En tout cas ce type me connaissait ou du moins, il m'avait déjà vu. Je me demandais pourquoi les gens retenaient que j'étais maladroite.

- Je m'appelle Akisa, mon nom de famille est Sato. Et toi comment t'appelle-tu ?

- Mr.Louis et moi on a entendu un truc, je crois que tu devrais faire attention les serpents de sable, ça ne pardonne pas.

Etant une spécialiste des soins, les serpents et leur venin ne me faisaient pas peur. Cependant je n'avais pas pris en compte qu'il faisait nuit et que c'était la nuit que l'on courrait le plus de risques. Il est vrai que les serpents des sables sont dangereux, or il y avait pire.

- Je suis une ninja spécialisée en Irou-Jutsu et je manipule bien les poisons, donc créer un antidote est simple pour moi.

J'entendis un bruit derrière moi, je lança donc un petit cri tout en sursautant. Je me mis donc rapidement en hauteur, en me plaçant sur un rocher. Je ne voulais même pas savoir ce dont il pensait de moi.

- Tu as grandis à Suna ? Ta famille viens d'où ? Désolé moi et M.Louis sommes parfois trop curieux voir la plupart du temps.

- Oui j'ai grandi à Suna et ma famille à toujours vécu ici ou du moins à partir de sa fondation. Vos questions ne me posent aucun problème, cependant je me pose exactement les mêmes questions à votre sujet.

Et oui, je parlais de la marionnette comme d'une personne e-t ce tout en souriant, afin de ne pas briser les rêves étranges de ce ninja ou détruire son monde. Je me disais qu'il était libre à lui de penser que ce pantin était vivant. Ce garçon me mettait vraiment mal à l'aise, mais il semblait réellement gentil.

- Une ninja médecin ? Tu dois être très supporté dans tes cours puisque Suna en manque constamment. Tu dois être une espèce de star pour ta classe ! Nous, dans notre bâtiment, comme nous sommes tous des marionnettistes, la popularité s'acquiert en étant comme tout les autres et le support s'acquiert en le méritant. Dis moi, tu es meilleure pour faire les poisons ou les remèdes ? Personnellement je suis un marionnettiste spécialisé en ingénierie. J'adore les mécanismes. Je vais surement bientôt renforcer M.Louis. Il mérite plus que ce qu'il a actuellement.

Je la regarda sursauter en entendant les mouvements de sable. Je ne rigola pas mais je me contentai d'avoir un sourire en coin considérant ce qu'elle avait dit moins d'une minute auparavant. Le pire des serpents de sable n'était pas le poison faible mais la douleur que ça provoquait. C'était atroce. comme si on vous passait une lame de rasoir finement aiguisée le long de la jambe. Assez lentement pourqu'on ait l'impression d'une douleur continue qui nous empêches de faire autre chose que de penser à cette douleur.

Je sortis du ventre de Mr.Louis une brochette de serpent. Les écailles étaient naturellement pelé et la tête retiré donc sans tête, ni croc ni poison ni yeux. En gros niveau apparence, on aurait simplement dit un long morceau de viande d'une couleur d'un jaune grisâtre transpersé par un bout de bois pointu

- Tu en veux ? Tu as dis avoir faim. Je sais que c'est pas un poulet ou un bol de riz comme les gens de suna ont l'habitude d'en manger mais, c'est mieux que des gargouillis non ?

Lorsqu'elle se mit à répondre à mes questions, elle me demanda d'en faire autant et je trouvais cela parfaitement normal alors je la regardai simplement avec un sourire amical.

- Ma famille est Originaire du Pays du vent mais elle s'est éparpillée au fil des époques. Je ne connais ni oncle ni tante mais il est de tradition que nous fassions école militaire à Suna. J'ai donc dut partir de mon village natal pour venir à Suna et j'y suis resté depuis. En tant que Genin j'y suis forcé de toute façon. J'ai beau détester cette politique limitante, je ne me mettrai pas Suna à dos pour une question de Grade. Au faite, moi mon prénom c'est Takumi comme le village d'où je viens et mon nom de famille est Haki. M.Louis pour sa part, a été fabriqué par moi et mon père pour me protéger. La fourrure vient d'un véritable ours qui hantait ou plutôt tourmentait mon village. Un soir alors que je suis sorti pour aller chercher le bois qui a servit à fabriquer M.Louis, je suis tombé sur le vrais et il a tenté de m'attaquer et je l'ai tué accidentellement. C'est pourquoi M.Louis est si réaliste, il est un moment figé dans le temps. Le moment de la mort de M.Louis.

- Une ninja médecin ? Tu dois être très supporté dans tes cours puisque Suna en manque constamment. Tu dois être une espèce de star pour ta classe ! Nous, dans notre bâtiment, comme nous sommes tous des marionnettistes, la popularité s'acquiert en étant comme tout les autres et le support s'acquiert en le méritant. Dis moi, tu es meilleure pour faire les poisons ou les remèdes ? Personnellement je suis un marionnettiste spécialisé en ingénierie. J'adore les mécanismes. Je vais surement bientôt renforcer M.Louis. Il mérite plus que ce qu'il a actuellement.

Les paroles du marionnettiste me firent rire, mais cette fois je ne me moquais pas, j'étais assez embarrassée. Certaines personnes supportaient pas ou mal mon caractère, ma popularité et les bêtises que je faisais, ces personnes venaient de temps à autre me provoquer ou m'attaquer. Quant aux professeurs, ils étaient fiers de moi, mais ne supportaient pas mes bêtises. Sinon j'avais beaucoup d'amis, enfin je ne savais comment les qualifier, j'avais l'impression qu'ils me prenaient pour un animal de compagnie. Malgré le fait qu'il parlait à son pantin, je trouvais que la marionnettiste en face de moi était sympathique. Plus je passais de temps avec lui, plus je m'amusais. Après tout cela faisait longtemps que je n'avais pas écouté quelqu'un parler, il était dans mes habitudes de parler, mais de n'écouter personne. Or, lui, arrivait à attiser ma curiosité et par la même occasion à me faire écouter. Je me disais que plus tard il devrait faire professeur. Si j'avais eu un professeur aussi intéressant, j'aurais écouté ses cours.

- Je suis assez populaire, mais j'ai tendance à exaspérer les personnes qui me côtoient. Pour tout te dire, je suis plus douée pour fabriquer du poison que pour faire des antidotes, cependant je compte bien m'améliorer en concoction d'antidotes.

Je regardais mon interlocuteur sortir du ventre de sa marionnette une brochette de serpent, je me demandais ce qu'il comptait en faire. Je me demandais aussi quel goût cela pouvait-il avoir. J'étais du genre à manger tout et n'importe quoi et en plus mon ventre criait famine. En voyant ces brochettes, j'avais presque la bave aux lèvres.

- Tu en veux ? Tu as dis avoir faim. Je sais que c'est pas un poulet ou un bol de riz comme les gens de suna ont l'habitude d'en manger mais, c'est mieux que des gargouillis non ?

- Oui, j'en veux biens'il te plaît, merci de cette proposition. Cela me permettra de découvrir de nouvelles saveurs en plus les gargouillis sont mes pires ennemis.

Sa proposition me fit énormément plaisir. Mon sourire venait de s'agrandir, j'appréciais de plus en plus la personne en face de moi, que je considérais être l'un de mes nouveaux camarades. J'avais vraiment envie d'être ami avec lui, il était gentil et attentif. Plus je passais de temps avec lui plus je me sentais à l'aise. Je voulus me rapprocher, alors je sautai de mon rocher, bien sure je suis encore une fois tombée ce qui me fit rire. Puis je m'avançai vers le marionnettiste et m'assis à côté de lui.

- Ma famille est Originaire du Pays du vent mais elle s'est éparpillée au fil des époques. Je ne connais ni oncle ni tante mais il est de tradition que nous fassions école militaire à Suna. J'ai donc dut partir de mon village natal pour venir à Suna et j'y suis resté depuis. En tant que Genin j'y suis forcé de toute façon. J'ai beau détester cette politique limitante, je ne me mettrai pas Suna à dos pour une question de Grade. Au faite, moi mon prénom c'est Takumi comme le village d'où je viens et mon nom de famille est Haki. M.Louis pour sa part, a été fabriqué par moi et mon père pour me protéger. La fourrure vient d'un véritable ours qui hantait ou plutôt tourmentait mon village. Un soir alors que je suis sorti pour aller chercher le bois qui a servit à fabriquer M.Louis, je suis tombé sur le vrais et il a tenté de m'attaquer et je l'ai tué accidentellement. C'est pourquoi M.Louis est si réaliste, il est un moment figé dans le temps. Le moment de la mort de M.Louis.

Je voulais voir de quoi il était capable avec sa marionnette et peut-être effectuer une mission avec lui. J'étais sûre que l'on ferait un bon duo marionnettiste et médecin. Je comptais lui demander et tout faire pour qu'il accepte, même à le menacer ou à l'empoisonner.

- Exaspérer ? Pourquoi ? Tu es plutôt cool comme fille. Tu ne t'habille pas de manière conventionnelle, tu es maladroite à un point ou ça en est comique et tu as ton propre charme. Rien qu'à te regarder on peut deviner certains traits chez toi. Qui ne voudrait pas de ta présence. Ne te méprend pas, je ne te drague pas. Les gens du coin m'appel l'automate de Suna ou le marionnettiste fou de Suna et j'imagine que ce n'est pas sans raison.

Lorsqu'elle accepta la brochette que je lui tendis sans dire un mot. Je sortis du ventre de M.Louis un seau des plus normal remplit de lézard oroboros frit. Je les mangeais par poignées comme on mangeait des légumes cru. Le lézard oroboros étant assez petit pour tenir dans le creu de la main sans se rendre d'un bout à l'autre d'une main, c'était littéralement des bouchées.

- M.Louis tu pourrais capturer ces serpents qui nous tournent autour ? Ça en fera plus pour notre retour à Suna.

M.Louis plongea sous terre pour servir de pièges. Je n'allais pas l'en sortir tout de suite, je préférais en apprendre sur la charmante Genin égarée.

- Tu dois avoir une équipe du tonnerre avec tes co-équipiers. Toi qui fait du poison et tes amis qui se battent. Ça doit être d'une efficacité incomparable.

Je la regardais d'un regard remplit de curiosité. Je me demandais aussi pourquoi elle s'habillait ainsi.

- Dis moi, pourquoi es-tu vêtue ainsi, de manière aussi... peu féminine si on peut le dire comme cela ? C'est déplorable. Je sais bien que tu es une Shinobi mais ce n'est pas une raison pour en oublier de prendre soin de tes attraits non ? Enfin je ne suis pas une fille alors bon j'ignore comment vous pouvez bien fonctionner.

Bientôt M.Louis sortit du sable tel un ressort avec quelques serpent au ventre. L'ourson géant dévoila sa véritable apparence beaucoup moins amical. Les griffes de M.Louis se dévoilèrent en un instant et il inséra ses propre griffe dans son ventre. Il répéta le processus jusqu'à ce que la mort de tout les serpents soit effective.

- Génial ça nous en fera de la bouffe ! En plus le serpent ça se conserve trop bien ! Pour ce qui est de cette technique d’exécution, il faudrait vraiment que je t'améliore M.Louis mais ne t'en fait pas je sais déjà ce que je ferai. Aucun serpent ne pourra échapper à tes exécutions dès que tu seras à jour.

- Exaspérer ? Pourquoi ? Tu es plutôt cool comme fille. Tu ne t'habille pas de manière conventionnelle, tu es maladroite à un point ou ça en est comique et tu as ton propre charme. Rien qu'à te regarder on peut deviner certains traits chez toi. Qui ne voudrait pas de ta présence. Ne te méprend pas, je ne te drague pas. Les gens du coin m'appel l'automate de Suna ou le marionnettiste fou de Suna et j'imagine que ce n'est pas sans raison.

Takumi venait de me rencontrer et il n'avait pas encore vu ce donc j'étais capable. Enfin il était sympathique, j'avais un peu l'impression qu'il essayait de me remonter le moral et de me faire comprendre que je n'avais pas besoin de changer, conseil que je mettrais immédiatement à exécution. Mis à part cela, je comprenais d'où lui venait son surnom de marionnettiste fou.

- En fait, les habitants et les professeurs ont du mal à supporter ma maladresse, ils détestent me voir enfreindre des règles et ne supportent pas que je puisse déformer certains propos ou dire des bêtises. Aujourd'hui je suis un peu fatiguée à cause de la chaleur et de mon entraînement, du coup niveau bêtises et autres, je suis en dessous de mon quota habituel. Sans oublier que nous venons de nous rencontrer et que tu t'exprimes très bien et poliment ce qui me donne envie d'en faire de même. Quant à ton surnom de marionnettiste fou, c'est peut-être par ce que tu parles à M.Louis, qui est une marionnette.

Ce n'était pas dans mes habitudes de parler comme ça et en plus de ce sujet. Je commençais à croire que j'étais malade, en temps normal je n'aurais jamais tenu une telle conversation. J'aurais plutôt sorti des idioties, des blagues. Aujourd'hui, j'étais sérieuse ce qui en temps normal n'arrive qu'une ou deux fois par mois, mais là c'était la troisième. Est-ce que j'étais en train de grandir et d'avoir plus de maturité ? Je n'avais pas envie de grandir et de devenir une personne ennuyante, si je devais grandir il faudrait que je trouve autre chose pour sortir de l'ordinaire.

Lorsqu'il me donna une brochette, je lui offris un sourire en guise de récompense. Ce n'était pas grand-chose, mais je n'avais rien d'autre à lui offrir. Je me disais que je pourrais peut-être l'inviter à manger à la Gargote d'Ichibi ou sinon que je pourrais lui proposer  mes services de ninja médecin.

- M.Louis tu pourrais capturer ces serpents qui nous tournent autour ? Ça en fera plus pour notre retour à Suna.

Je regardais M.Louis plonger sous terre afin de piéger les serpents qui nous tournaient autour. Cela m'étonnai qu'un pantin puisse aller sous terre. J'avais les yeux qui brillaient en regardant le pantin, comme ceux d'un enfant à qui tu venais d'offrir des bonbons.

- Tu dois avoir une équipe du tonnerre avec tes co-équipiers. Toi qui fait du poison et tes amis qui se battent. Ça doit être d'une efficacité incomparable.

- Pour tout te dire je ne suis pas dans une équipe et je n'ai pas de coéquipier. C'est pour ça que ces derniers temps je cherche quelqu'un avec qui faire équipe. Je ne suis pas sûre de mon efficacité lorsque je me retrouve seule. Je sais faire des poisons, mais je connais plus de techniques de soin. Un peu plus tôt, je me suis dit que faire un duo avec toi pourrais être pas mal. Qu'en dis-tu ?

Après lui avoir répondu, je commençai la brochette qu'il m'avait offerte. J'espérais vraiment qu'il accepte que l'on forme un duo, et puis un peu plus tard ce duo se transformera peut-être en trio. J'étais toute excitée rien qu'en y pensant.

- Dis moi, pourquoi es-tu vêtue ainsi, de manière aussi... peu féminine si on peut le dire comme cela ? C'est déplorable. Je sais bien que tu es une Shinobi mais ce n'est pas une raison pour en oublier de prendre soin de tes attraits non ? Enfin je ne suis pas une fille alors bon j'ignore comment vous pouvez bien fonctionner.

- Je n'aime pas mettre des vêtements très féminins, car en général, ils entravent les mouvements. En plus ça me fait rire quand certaines personnes me prennent pour un homme à cause de mon manque de féminité. Il faut aussi que je te rappelle que je suis très maladroite, une des seules fois où j'ai mis des vêtements féminins, je suis tombée, j'ai déchiré les vêtements et me suis retrouvée à moitié nue. Je préfère donc porter des vêtements masculins, résistant et qui n'entravent pas mes mouvements. Si tu as d'autres questions n'hésite pas !

Je regardais M.Louis sortir du sable, puis je l'observais exécuter les serpents qu'il avait capturés. Je croyais vraiment que ce pantin était inoffensif. Quand on le voyait comme ça, on ne pouvait pas deviner qu'il puisse être aussi effrayant. Quand je vis tous les serpents qu'il avait tués, je pensais aussitôt qu'il fallait que j'aille me chercher des serpents et des plantes afin de créer de nouveaux poisons. Maintenant il fallait que je garde ça en tête, je n'allais quand même pas laisser Takumi seul par ce que je voulais faire des poisons.

- Génial ça nous en fera de la bouffe ! En plus le serpent ça se conserve trop bien ! Pour ce qui est de cette technique d’exécution, il faudrait vraiment que je t'améliore M.Louis mais ne t'en fait pas je sais déjà ce que je ferai. Aucun serpent ne pourra échapper à tes exécutions dès que tu seras à jour.

- M.Louis est déjà impressionnant, je ne m'attendais pas à ce qu'il puisse plonger sous terre ! Sinon grâce à ça, j'ai eu une nouvelle idée de poison. Je pense aller m'en procurer des ingrédients dès demain.

Je levai les yeux au ciel, puis je regardai les étoiles lumineuses, je me demandais si mon père était par mis elles. Cette pensée me fis sourire, j'en étais presque à pleurer. Je me demandais aussi si mon frère regardait les étoiles de l'endroit où il se trouvait.

- Le ciel étoilé n'est-il pas magnifique ? Je pourrais rester des heures à le contempler.

- Je les comprend d'avoir du mal avec ta maladresse car malgré que cela soit charmant à observer, lors d'un combat il est préférable d'avoir un allié sur qui on peut compter. Un allié qui trébuche partout ou il passe, c'est difficile de lui faire confiance. Même chose pour les missions, si tu prend jamais quoi que ce soit au sérieux crois-tu qu'on t'offrira des missions qui valent vraiment la peine. Personnellement aussi étonnant que cela puisse paraître, mon truc c'est les missions diplomatique. Si je ne ferais que trébucher dans mes gestes comme dans mes paroles, je ne crois pas qu'on m'offrirait en premier ce genre de missions.

Pour devenir marionnettiste, il faut aller à l'académie en premier lieu et ensuite se faire remarquer pour notre dextérité et notre facilité avec les bases du fuin-jutsu. Donc, si tu te souviens bien, dans les premiers temps que nous passons à l'académie on nous enseigne que tout ce qui renferme du chakra est vivant. Un arbre vivant contient du chakra mais un arbre mort non. Donc M.Louis est bel et bien une marionnette certes mais selon la logique enseigné par notre académie, M.Louis est bel et bien vivant puisque pour le manipuler je dois le remplir de chakra n'es-ce pas ?

Lorsqu'elle m'expliqua pourquoi elle portait des vêtements de garçons, je la regardais en rigolant au fur et à mesure qu'elle ajoutait des détails à ses explications. Lorsqu'elle en vint à mentionner qu'elle s'était retrouvée à moitié nue, je ris. J'avais beau être très peu expressif, je ne pouvais m'empêcher d'apprécier la jeune ninja-médecin que j'avais sous les yeux. Elle avait ce don surnaturelle de me faire rire malgré que les gens du coin croyait pour la plupart que je ne pouvais même pas sourire et que mon visage était un sculpture tout comme le visage de mes pantins.

- Les pantins de capture sont supposé être surtout un support plus qu'une marionnette primaire. Elles servent à capturer et exécuter les prisonniers. Elles ne sont pas aussi résistantes que des pantins de défense ni aussi bien équipée que des pantins d'attaque donc la plupart du temps il faut savoir être rusé lorsqu'on se sert de ce genre de marionnette. La principale fonction de M.Louis est de contenir quelqu'un. Ses griffes, ne sont qu'un supplément des plus pratique.

Je me plaçai aux côtés de ma nouvelle partenaire de combat et je contemplai les étoile à mon tour.

- J'accepte avec grand plaisir de faire équipe avec toi très chère et tu as raison le ciel étoilé est magnifique. Quand j'étais petit, mon père disait qu'il y avait une étoile dans le ciel pour chaque personne qui manque à quelqu'un. Je me demande où peuvent bien être ma mère et mon père.

- Je les comprend d'avoir du mal avec ta maladresse car malgré que cela soit charmant à observer, lors d'un combat il est préférable d'avoir un allié sur qui on peut compter. Un allié qui trébuche partout ou il passe, c'est difficile de lui faire confiance. Même chose pour les missions, si tu prend jamais quoi que ce soit au sérieux crois-tu qu'on t'offrira des missions qui valent vraiment la peine. Personnellement aussi étonnant que cela puisse paraître, mon truc c'est les missions diplomatique. Si je ne ferais que trébucher dans mes gestes comme dans mes paroles, je ne crois pas qu'on m'offrirait en premier ce genre de missions.

Pour devenir marionnettiste, il faut aller à l'académie en premier lieu et ensuite se faire remarquer pour notre dextérité et notre facilité avec les bases du fuin-jutsu. Donc, si tu te souviens bien, dans les premiers temps que nous passons à l'académie on nous enseigne que tout ce qui renferme du chakra est vivant. Un arbre vivant contient du chakra mais un arbre mort non. Donc M.Louis est bel et bien une marionnette certes mais selon la logique enseigné par notre académie, M.Louis est bel et bien vivant puisque pour le manipuler je dois le remplir de chakra n'es-ce pas ?

- Je dois t'avouer qu'au départ tu me faisais un peu peur à parler avec M.Louis, mais maintenant cela me fait rire, tu es juste unique et original sans compter que tu as raison de dire qu'il est vivant. Maintenant je pense que je verrai les marionnettes différemment. Ma maladresse est vraiment handicapante donc comme tu l'as si bien dit me faire confiance est difficile. Mais malgré ça, j'ai de vraies connaissances en médecine et sur cet aspect on peut me faire confiance pour soigner ou empoisonner quelqu'un.

Ce moment était agréable, j'étais seul avec Takumi en train de se parler sous les étoiles. Les seuls bruits autour de nous se limitaient au sable soulevé par le vent. Le simple fait de discuter avec lui était plaisant. Nous faisions tranquillement connaissance, je répondais à ses questions et il en faisait de même. Sa marionnette M.Louis était là avec nous, je trouvais ce pantin vraiment bien fait. Et cela me faisait rire de voir Takumi parler avec.

Je réussis à le faire rire en expliquant pourquoi je portais des vêtements de garçon, le voir dans cet état était vraiment amusant. En voyant son sérieux, je n'aurais jamais cru qu'il pourrait réagir comme ça. Par conséquent cela me fis rire à mon tour. C'était assez drôle d'en apprendre plus l'un sur l'autre. J'étais sûre que c'était grâce à ce genre d'expérience que l'on pouvait tisser des liens ou en améliorer, ce qui était très important pour le travail d'équipe.

- Les pantins de capture sont supposé être surtout un support plus qu'une marionnette primaire. Elles servent à capturer et exécuter les prisonniers. Elles ne sont pas aussi résistantes que des pantins de défense ni aussi bien équipée que des pantins d'attaque donc la plupart du temps il faut savoir être rusé lorsqu'on se sert de ce genre de marionnette. La principale fonction de M.Louis est de contenir quelqu'un. Ses griffes, ne sont qu'un supplément des plus pratique.


- Je vois, tu me sembles en effet assez rusé. En tout, cas M.Louis à l'air bien pratique je suis persuadée que vous irez très loin tous les deux. Au fait, Penses-tu créer une nouvelle marionnette d'ici peu ? Si c'est le cas as-tu déjà une idée ? Est-ce que je pourrai venir voir comment tu la construit ? Désolée pour ces questions, mais tes explications ont attisé ma curiosité, de plus tu as vraiment l'air passionné.

J'avais peut-être posé beaucoup de questions. Je m'étais peut-être montrée un peu trop curieuse, je me sentais un peu mal d'avoir posé autant de questions à Takumi. De plus, peut-être qu'il était impoli de poser ce genre de question à un marionnettiste. Le marionnettiste n'avait peut-être pas envie de créer un autre pantin, car il semblait être très attaché à M.Louis. Cependant il était rare de voir des personnes passionnées et lorsque ça arrivait, j'avais irrémédiablement envie de poser beaucoup de questions. Je me demandais aussi pourquoi cela ne m'arrivait jamais d'être aussi curieuse lorsqu'il s'agissait des cours.

Takumi s'était assis à côté de moi et tout comme moi, il contemplait le sublime ciel étoilé.

- J'accepte avec grand plaisir de faire équipe avec toi très chère et tu as raison le ciel étoilé est magnifique. Quand j'étais petit, mon père disait qu'il y avait une étoile dans le ciel pour chaque personne qui manque à quelqu'un. Je me demande où peuvent bien être ma mère et mon père.

- J'espère que l'on fera du bon travail ensemble partenaire ! Je suis persuadée que ton père a raison et que tes parents pensent fort à toi et ce peu importe le lieu où ils se trouvent.

Je me demandais quand ma mère rentrerait de mission. Et en regardant les étoiles, je cherchais celle qui pourrait être celle de mon père. J'espérais que mon frère était en train de penser à moi. Et sans savoir pourquoi, je repensais au jour de sa disparition. Des larmes se mirent à couler sur mes joues malgré le sourire que je m'efforçais à maintenir. Mon frère me manquait, je craignais que sa disparition soit liée à moi. J'avais peur qu'il puisse me détester, malgré tout ce qu'il avait fait pour moi. J'avais peur qu'il ne m'ait jamais aimé. Je me demandais pourquoi il n'était pas revenu après la mort de notre père.

Je n'étais pas si forte que je le pensais, je souriais comme mon père me l'avait dit, mais je n'arrivais pas à arrêter ses larmes.

- Je ne doute pas de tes talents en médecine au contraire, qui de mieux placé pour guérir quelqu'un que quelqu'un qui passe son temps à trébuché et à se blessé partout ou elle va. Je vois très bien en toi le potentiel de devenir une très grande shinobi. Un jour tu n'auras pas d'autre choix que d'apprendre à diminuer cette maladresse et je ne m'inquiète pas que tu réussiras à très bien gérer cela avec le temps.

Je la regardais et devinais ses traits féminin malgré ses vêtements qui n'aidait pas cela. J'appréciais me sentir en sa présence. Je n'avais pas l'impression d'être en compagnie d'un garçon ou d'une femme mais simplement en compagnie d'une personne qui allait maintenant devenir ma partenaire de combat et surement une amie dans la vie. Je ne la voyais pas comme les autres personnes. Je la considérais presque déjà comme une amie alors que nous nous étions échangé à peine quelques mots.

- Officiellement, je n'ai pas le droit de posséder une marionnette supplémentaire avant d'avoir obtenu mon rang B alors je me tiens autant à carreaux que nécessaire mais je sais déjà ce que seront mes 2 prochaines marionnettes. Ma prochaine sera de type défensive. Je préfère ne pas trop en dire tu comprends ? Nous avons beau être partenaire, nous nous connaissons depuis environ 15 minutes tout au plus. Pour ce qui est d'assister à sa construction je préfère pas. Certaine choses ne doivent pas être vue et rester un mystère. C'est un peu comme les magiciens et leurs tours.

Lorsqu'elle me dit qu'elle espérait que nous ferions une bonne équipe je me contentai de lui sourire et d'ajouter :

- Il n'y a pas à en douter. Nous vaincrons tout le monde qui se mettra sur notre route ! Peut-être avons nous un grand destin et nous l'ignorons tout les deux. J'aimerais parfois connaitre l'avenir mais en même temps une vie sans surprise doit être d'un ennui mortel !

- Je ne doute pas de tes talents en médecine au contraire, qui de mieux placé pour guérir quelqu'un que quelqu'un qui passe son temps à trébuché et à se blessé partout ou elle va. Je vois très bien en toi le potentiel de devenir une très grande shinobi. Un jour tu n'auras pas d'autre choix que d'apprendre à diminuer cette maladresse et je ne m'inquiète pas que tu réussiras à très bien gérer cela avec le temps.

- Vue comme ça, je suis sûre de devenir la meilleure en médecine. Je compte bien faire de mon mieux afin d'être moins maladroite et je compte sur toi pour m'y aider.

Je me demandais combien de temps nous allions rester ensemble cette nuit. J'avais envie que le temps s'arrête afin que nous puissions continuer à discuter. Takumi était différent des personnes que je fréquentais, il ne me prenait pas pour une imbécile finie et ne me cirait pas les bottes pour que je le soigne. De plus le fait qu'il parle avec son pantin et qu'il le considère comme vivant, montrait sa passion pour son art et lui donnait une touche d'originalité. J'avais l'impression d'être aux côtés d'un véritable ami. Il me comprenait et savait faire abstraction de mes défauts. J'avais hâte de pouvoir commencer à faire des missions avec lui et M.Louis.

- Officiellement, je n'ai pas le droit de posséder une marionnette supplémentaire avant d'avoir obtenu mon rang B alors je me tiens autant à carreaux que nécessaire mais je sais déjà ce que seront mes 2 prochaines marionnettes. Ma prochaine sera de type défensive. Je préfère ne pas trop en dire tu comprends ? Nous avons beau être partenaire, nous nous connaissons depuis environ 15 minutes tout au plus. Pour ce qui est d'assister à sa construction je préfère pas. Certaine choses ne doivent pas être vue et rester un mystère. C'est un peu comme les magiciens et leurs tours.

- Dans ce cas, il nous suffit de faire plein de missions afin de vite monter en rang, maintenant nous sommes deux alors ça sera plus rapide. Tu sais déjà quelles seront tes deux prochaines marionnettes ? Tu anticipes autant, c'est impressionnant ! Si tu ne veux pas m'en dire plus, ce n'est pas grave. Je comprends cela ne me dérange pas de cette façon j'aurais la surprise. J'ai tendance à faire vite confiance aux personnes que j'apprécie, mais je comprends que l'on puisse préférer faire plus ample connaissance avant de se confier. J'ai toujours adoré les tours de magie, j'espère que tu m'en feras un super impressionnant  !  

Je songeais déjà à notre première mission et je me demandais par quoi nous pourrions commencer, mais surtout quand. Je souhaitais que nous fassions une mission ensemble d'ici un ou deux jours, cependant Takumi avait peut-être déjà prévu autre chose. Je m'interrogeais, et me demandais si nous devrions choisir une mission facile pour nous adapter l'un à l'autre.

- Il n'y a pas à en douter. Nous vaincrons tout le monde qui se mettra sur notre route ! Peut-être avons nous un grand destin et nous l'ignorons tout les deux. J'aimerais parfois connaitre l'avenir mais en même temps une vie sans surprise doit être d'un ennui mortel !

- Tu sembles être confiant, j'aime ça ! Je suis du même avis que toi, nous serons invincibles ! Et je ne pense pas que le destin soit écrit, je pense que c'est nous qui le créons. Alors façonnons-nous un destin fantastique, magique et tentons de devenir de vraies légendes ! Tout comme toi, je pense qu'une vie sans surprise doit être ennuyante.

Je réfléchis quelques instants, et me demandais si c'était une bonne idée de lui proposer de faire une mission ensemble d'ici quelques jours. Je levai les yeux vers le ciel me disant que les étoiles m'aideraient à me calmer et à savoir si je devait lui faire cette proposition. Comme je le souhaitais, les étoiles m'avaient apaisé et je me décidai à demander à Takumi s'il acceptait de faire une mission avec moi d'ici peu.

- Takumi, est-ce que tu accepterais de faire une mission avec moi d'ici un jour ou deux ? Si tu as besoin de temps, n'hésite pas à me le dire. Et si tu es d'accord, quel genre de mission voudrais-tu faire ?

- t'aider à être moins maladroite ? Je ne vois pas comment je pourrais bien faire, je n'ai jamais été maladroit de ma vie. J'ai toujours eu une dextérité innée. J'imagine que si on considère que je maîtrises les fils de chakra depuis que je suis tout petit, cela est venu avec l'entraînement. Dis moi charmante Akisa ça te dérangerait si on dormirait que tout les deux cette nuit ? Ensemble sur ce caillou. Si tu préfère je peux te laisser ton intimité. On fait comme tu veux ! Après tout c'est toi la fille ici. Désoler de parler de ce genre de détail mais je crois que vers 1h ou 2 h du matin nous ne voudrons plus vraiment en parler.

Lorsqu'elle révéla son envie de faire des missions, je ne pu m'empêcher de la regarder avec un sourire en coin. Elle me rappela instantanément mon ancienne partenaire de missions : Oboro. La seule différence était dans le comportement. Oboro était plutôt du genre garçon manqué à l'intérieur alors que Akisa était garçon manqué seulement dans la manière de se vêtir. Lorsqu'elle souligna que j'étais le genre à anticiper beaucoup, je ne pu m'empêcher de penser que je passais ma vie à anticiper ou du moins c'était l'impression que j'en avais. Lorsqu'elle me dit qu'espérait que je lui ferais un tour de magie impressionnant et qu'elle avait déjà hâte de voir mes nouvelles marionnettes, je souris. Enfin, une femme s'intéressait à moi. Du moins elle semblait réellement s'intéresser à moi. J'avais été trompé par le passé par le beau regard et la chevelure argenté de Naomi qui m'avait très vite oublié.

-J'accepterais avec grand plaisir de faire une mission avec toi mais à une seule condition. Je veux qu'un jour, celui de mon choix, je puisse exiger de ta part que tu portes des vêtements féminin qui mettent en valeur ta féminité et tes formes féminine. Ouais je sais dit rien tu te dis que je suis dur en affaire mais j'y peux rien je suis bel et bien déterminé à te voir sous ton meilleur jour !

- t'aider à être moins maladroite ? Je ne vois pas comment je pourrais bien faire, je n'ai jamais été maladroit de ma vie. J'ai toujours eu une dextérité innée. J'imagine que si on considère que je maîtrises les fils de chakra depuis que je suis tout petit, cela est venu avec l'entraînement. Dis moi charmante Akisa ça te dérangerait si on dormirait que tout les deux cette nuit ? Ensemble sur ce caillou. Si tu préfère je peux te laisser ton intimité. On fait comme tu veux ! Après tout c'est toi la fille ici. Désoler de parler de ce genre de détail mais je crois que vers 1h ou 2 h du matin nous ne voudrons plus vraiment en parler.

J'admirais la dextérité de mon nouvel ami, je me demandais si un jour je pourrais au moins lui arriver à la cheville. J'en avais assez de ma maladresse. Je me disais même qu'un jour j'aurais un surnom comme Tsunade, la cinquième Hokage de Konoha qui avait le titre de la légendaire perdante. Si je devais avoir un titre, je pensais que ce serait celui de la légendaire catastrophe, de la légendaire maladroite ou encore du médecin sans talent. Je décidai de chasser ces pensées et je songeai en même temps à la question que Takumi m'avait posée, ce qui eut le don de m'étonner. Pourquoi me demandait-il s'il pouvait dormir avec moi ? Et puis il avait parlé de me laisser de l'intimité, ce qui me fis rire. Moi, avoir besoin d'intimité, c'était comme demander à un lion de ne plus manger d'animaux. D'ailleurs, je me demandais d'où je sortais ce proverbe.


- Tu n'aurais pas de conseils ? Je t'envie d'être aussi habile et voir notre différence au niveau de la dextérité me désespère un peu. Je me dis que c'est impossible d'atteindre ton niveau. C'est avec plaisir que j'accepte de passer cette nuit en ta compagnie. Moi et l'intimité, ça fait deux ! Il n'y a donc pas de problème avec ça, de plus vu l'heure et le lieu je ne compte pas rentrer chez moi. Sans compter que de la compagnie ne me fait pas de mal, quand je suis seule j'ai tendance à être un peu parano.

Je me demandais ce à quoi pouvait bien penser Takumi. J'étais vraiment contente, c'était rare qu'une personne ne s'arrête pas seulement à ma maladresse. Mon nouveau partenaire semblait essayer de me comprendre et à certains moments j'avais l'impression qu'il m'encourageait. Cela m'avait étonné qu'il me demande si ça me dérangeait de dormir avec moi, cependant j'étais contente.Il n'était pas comme la plupart des personnes que je connaissais, il était ouvert d'esprit, qualité que j'appréciais. Je me disais que je pourrais peut-être enfin dormir correctement, je n'en avais parlé à personne mais je dormais mal depuis la disparition de mon frère.


-J'accepterais avec grand plaisir de faire une mission avec toi mais à une seule condition. Je veux qu'un jour, celui de mon choix, je puisse exiger de ta part que tu portes des vêtements féminin qui mettent en valeur ta féminité et tes formes féminine. Ouais je sais dit rien tu te dis que je suis dur en affaire mais j'y peux rien je suis bel et bien déterminé à te voir sous ton meilleur jour !

- J'ai hâte de faire une mission avec toi ! Quant à la condition que tu imposes, il n'y a aucun problème, je te fais la promesse que je porterai des vêtements féminins le jour que tu voudras. Cependant, avant ce jour il faudra que j'aille acheter des vêtements féminins. J'ai jeté tous ceux que j'avais il y a quelques années.

C'était la première fois depuis des années que je me sentais comme ça, j'étais bien en la compagnie de Takumi et sa présence m'apaisait. Je me frottai les yeux, en effet, je commençai à fatiguer.

Je regardai Akisa de haut en bas d'un regard vif et je me pencha pour relever les pantalons de Akisa dans la limite du raisonnable. Je voyais bien que sa maladresse engendrait quelques blessures puisqu'elle avait des hématomes sur les jambes. Je ne pris pas le temps d'admirer les jambes de ma partenaire et me releva pour regarder ses mains par la suite. Elles étaient tremblante comme si le corps de la jeune Akisa cherchait à exprimer involontairement un traumatisme profond. Je sortis de mes poches un ticket d'un théâtre local. Le théâtre en lui-même était bien connu après tout un bâtiment de cette envergure ne peut pas vraiment passer inaperçu mais ce qu'on l'y enseignait était mal connu. Un village militarisé comme Suna ne laissait que peu de place aux artistes.

- Je sais qu'à Suna les artistes sont des incompris mais, apprend à danser. Tu prendras conscience de ton corps. Tu apprendras à marcher droite de fierté et non à trébuché parce que c'est ce qu'on attend de toi. La danse n'est certes pas l'art de la guerre mais je considère que c'est le genre de supplément qui ne pourrait nuire à personne. Beaucoup moins de nos hommes feraient des faux mouvements si ils savaient ce qu'est un mouvement. Pour tes mains toute tremblante, seul ton deuil pourra t'aider. La seule chose qui pourrait t'aider c'est le piano mais, ce ne sont pas des remèdes je te rappel mais bel et bien des outils.

Lorsqu'elle accepta que nous dormions ensemble, je notai chaque détail qu'elle m'annonça et le dernier me fit un peu rire.

- Très bien alors nous éviterons la paranoïa cette nuit !

Lorsqu'elle accepta en ajoutant qu'elle allait devoir aller acheter ces vêtements mais qu'elle acceptait malgré tout, je ne pu m'empêcher de dire en blague " On ira les acheter ensemble si tu veux et puis même si tu ne les aurais pas jeté, ils seraient déjà dut pour être jeté vue que tu es en pleine croissance."

Je remarquai la fatigue sur son visage soudainement. Je sortis des couvertures du ventre de M.Louis.

- Elles sentiront peut-être la brochette de serpent et d'iguane un petit peu mais elles couperont le vent à tes pieds durant la nuit.

- Je sais qu'à Suna les artistes sont des incompris mais, apprend à danser. Tu prendras conscience de ton corps. Tu apprendras à marcher droite de fierté et non à trébuché parce que c'est ce qu'on attend de toi. La danse n'est certes pas l'art de la guerre mais je considère que c'est le genre de supplément qui ne pourrait nuire à personne. Beaucoup moins de nos hommes feraient des faux mouvements si ils savaient ce qu'est un mouvement. Pour tes mains toute tremblante, seul ton deuil pourra t'aider. La seule chose qui pourrait t'aider c'est le piano mais, ce ne sont pas des remèdes je te rappel mais bel et bien des outils.

Takumi était très attentif, j'avais l'impression de me faire examiné, enfin je n'y prêtais pas attention. Lorsqu'il me conseilla d'apprendre à danser, je fus d'abord surprise, puis je me dis que ça ne serait peut-être pas une mauvaise idée. Je n'aimais pas aller au théâtre voir des inconnus danser ou jouer de la musique. Ce n'était pas par ce que je n'aimais pas ça, au contraire j'adorais la musique, mais dix minutes me suffisaient pour trouver autre chose à faire. Retenir mon attention était assez difficile. Mon camarade ne devait pas s'en être rendu compte, étant donné qu'on était seuls et qu'il n'y avait rien à faire.

- Je n'avais même pas pensé à la danse, c'est une super idée. En plus je ne risque pas de m'ennuyer en dansant, par contre pour les blessures c'est autre chose. Je devrai avoir du mal à apprendre comment danser, mais comme j'aime beaucoup la musique ça devrait aller. Pour mes tremblements, ce n'est pas très grave par exemple ils s'arrêtent lorsque je prodigue des soins. À mon avis, ils ne s'arrêteront pas tant que je ne saurai pas ce qui est arrivé à mon frère.



- Très bien alors nous éviterons la paranoïa cette nuit !

Son commentaire me fit rire. J'avais tendance à rire facilement, mais comparé aux ninjas que j'avais l'habitude de côtoyer, il était ouvert, extraverti. Je lui trouvais de nombreuses qualités, mais je n'arrivais pas à voir ses défauts, ce qui eut le don de m'énerver.
Aujourd'hui, sans savoir pourquoi, j'étais attentive. J'écoutais mon nouvel ami me parler de lui et j'écoutais les conseils qu'il me donnait. Il avait un certain charisme, enfin pour le voir il ne fallait pas se fier à la première impression qu'il donnait. Si je n'avais prêtais attention à l'image que j'avais de lui, je me serais enfuie.

- Elles sentiront peut-être la brochette de serpent et d'iguane un petit peu mais elles couperont le vent à tes pieds durant la nuit.

J'étais vraiment fatiguée, j'avais du mal à lutter contre celle-ci et c'était vraiment dur de garder les yeux ouverts. Je faisais des efforts, me disant que je pourrais encore discuter avec Takumi, cependant sa présence apaisante me donnait encore plus envie de dormir. C'était comme entendre une douce mélodie, ayant pour seuls buts de soigner les blessures et de bercer les personnes encore éveillées à cette heure. J'avais beau lutter, mes yeux se fermaient inéluctablement. Et je m'endormis.