Seiki.
Event en cours.
La quête du pouvoir a toujours été un dangereux moteur. Malgré les sentiers destructeurs qui devaient être empruntés pour y accéder, les guerriers de cette ère en ont fait leur essence. Ils pourfendaient les terres décharnées - avec une gloire exquise, des dogmes écrasant les âmes et un seul dessein : détruire, posséder, dominer. Les grandes contrées étaient bercées par le fer des armes, une mélodie routinière dans ce climat sous tension constante.Afin de plus rapidement effleurer l'apogée du prestige, des clans naquirent et de puissants êtres ne firent plus qu'un pour s'assurer d'une invulnérable descendance. Au cœur du chaos, émergèrent des factions, des combattants liés par le sang, le chakra et les capacités. Leurs apparitions diminuèrent le désordre créé par les soldats indépendants – qui se rangèrent face à cette montée en puissance. L’accalmie permit aux Daimyos - anciennement terrassés par ce chaos, de reprendre leurs fonctions. Les frontières se dressèrent, scindant les nations divisées.



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Sujet : La tête dans les nuages [Temari & Dojin]

rédigé le Lun 4 Avr - 1:40


Quelques jours dans les nuages
Partie une
Temari & Dojin

Mon voyage au pays de l'eau était maintenant terminé. J'avais correctement rempli ce que je devais faire et si tout se déroulait comme prévu alors l'Alliance n'en serait que plus renforcée. Enfin, c'était ce que je pensais, c'était ce que je voulais. J'avais rencontré quelques kirijin et je devais bien admettre que ce pays était intéressant. Le lieu était très différent de mon environnement habituel pourtant il n'était pas désagréable. A l'idée d'être complètement entourée d'eau, je me demandais si ce n'était pas trop handicapant. En effet, j'imaginais que tout ce qui concernait les ressources autres que marines devaient forcément être importées. Ceci étant dit, Suna était un peu dans le même cas, et peut-être pire encore. Souvent sont traités de fous les non natifs qui veulent traverser le désert sans être accompagnés. Mais nous avions quand même besoin de ces échanges. A commencer par ce dont je me chargeais : Le but d'une plus grande protection de notre nouveau monde, de notre nouvel avenir hérité de la quatrième grande guerre.

J'avais reçu un message venant directement de Gaara grâce à nos oiseaux messagers qui faisaient très souvent un travail remarquable. La Mizukage me l'avait fait parvenir directement sous ma porte sûrement par le biais de quelqu'un d'autre. Dès l'aube quand je m'étais réveillée, l'idée d'enfin retrouver mon village d'ici une dizaine de jours, je m'étais préparée en quatrième vitesse. Puis au moment de partir en direction du port, j'avais ramassé la feuille pour y lire un nouvel ordre de mission spéciale. Un autre voyage qui m'épargnerait un retour inutile jusqu'au désert. Gaara... Tu abuses parfois, j'avais envie de rentrer un peu. Superviser l'entraînement de mon apprentie qui ne m'avait finalement pas suivie pour cette fois puisque je lui avais conseillé de s'entraîner sur la dernière technique apprise. Elle était grande après tout, elle pouvait bien se débrouiller encore une dix jours. Car là où je devais aller était bien à deux jours de bateau, quelques jours de tourisme, et puis certainement une semaine pour retourner au pays du vent. Allez Temari, c'était parti pour une nouvelle aventure.

Le bateau était presque le même qu'il y a soixante-douze heures, sauf qu'il partait du nord pour aller toujours tout droit. Direction le pays de la foudre au village du Raikage. J'avais entendu dire que le quatrième du nom commençait à fatiguer de son post et cherchait un héritier digne de ce nom pour ce rôle. Rien de plus normal pour Aa Yotsuki de vouloir dénicher la perle rare à un certain prix, quoique j'aurai imaginé le mastodonte vouloir continuer son gouvernement un peu plus longtemps. Mais ce n'était qu'une simple rumeur et j'aurai bien l'occasion d'en témoigner lorsque je déposerais mon rapport final. En attendant, les heures avaient bien vite défilées et il était déjà temps de se reposer malgré les nausées passagères dues aux bercements désagréables de la mer.

La deuxième journée à bord fila comme le vent et j'étais partagée entre la fascination pour l'étendue d'eau qui pouvait ne rien laisser voir à l'horizon et l'ennui mortel de ces longues heures d'attente. Puis le débarquement arriva et enfin je pouvais véritablement me déplacer autre que dans un périmètre relativement restreint. Après tout mes promenades de ces vingt-quatre dernières heures s'étaient résumées à ma cabine et le devant du pont. Il y avait peu de personne qui avaient embarqué pour Kumo si ce n'était quelques marchands. Mais plus le temps de traîner et j'avais une furieuse envie de dépenser l'endurance accumulée après tout ce repos. En un bond vif depuis la passerelle je me mis à courir. Peut-être arriverai-je plus rapidement ?

J'avais mis quatre petites heures pour arpenter les montagnes et à arriver jusqu'aux portes du village de Kumo et je devais l'admettre : C'était beau. Un paysage entièrement parsemé de nuages, moi-même j'avais l'impression de pouvoir les toucher tant ils étaient proches. Un village éclairé avec juste ce qu'il fallait et une petite brise suffisante. Comment faisaient-ils pour maintenir leur village si haut quand ils avaient un Raikage capable de faire d'une roche des petits graviers d'un bon coup de poing ? Enfin, après tout, ça c'était leur soucis.

Je m'arrêtai sur le parvis de l'arche avec le symbole du village de la foudre. Un soupir et je fis mes premiers pas. « Hey toi ! » Je me tournai tranquillement sur la droite, imaginant que l'on m'interpellait, quoique je n'aurai pas vraiment apprécié. « Donne-moi une sucette steuplait p'tit, j'ai oublié les miennes et je pars en mission là. Tu sais je suis le meilleur ninja de ce village après maître Raikage... » Non non, je ne rêvais pas. Un adolescent demandait à un pauvre enfant qui faisait la moitié de son âge de lui filer une sucrerie. Et puis lui, le meilleur ninja ? De sa petite tête et de son gabarit pas plus épais que moi ? J'avais de l'estime pour le village de Kumo entre Aa, Bee, et les deux gardes du corps que j'avais pu voir au sommet des Kage il y a un an et quelques. Mais ce qui m'a le plus surprise fut davantage la réaction du plus jeune. Un coup dans la mâchoire et un autre dans le tibia. Ok, à Kumo c'était des brutes, j'en étais persuadée maintenant.

Je détournai enfin la tête de ce petit spectacle fort divertissant -ironie quand tu m'emportes- et je commençai à avancer vers l'allée qui était devant moi. Je marchai sur quelques mètres pour finalement m'arrêter en plein milieu. Mon regard remonta depuis le sol jusqu'au sommet de l'individu. Il n'y avait pas grand chose à voir en fait. Seulement de grands morceaux de tissus pour vêtement mais surtout un qui recouvrai efficacement son crâne et son visage. On en dirait même le style sunajin. Quand je pense qu'on dit de nous que nous sommes bizarres... Un de mes « Hmph... » habituellement soufflé depuis mes lèvres s'échappa instinctivement et je clignai des yeux avant de détourner mon regard. La main sur la hanche, je m'avançai jusqu'à cet homme qui ne laissait tellement rien paraître que j'en étais intriguée : « Temari de Suna. C'est toi que je suis venue voir, n'est-ce pas ? »

acidbrain


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Sujet : Re: La tête dans les nuages [Temari & Dojin]

rédigé le Lun 2 Mai - 18:41


La tête dans les nuages
feat. Temari

Plusieurs évènements s’étaient précipités depuis quelques jours. Tout d’abord, cette fameuse mission d’escorte d’un seigneur d’un village mineur du pays de la Foudre ayant Konoha comme destination. Une mission bien mouvementée et qui avait apporté pour Dojin un certain intérêt pour son compagnon qui malgré sa nonchalance habituelle, montrait de réelles capacités qu’il faudrait suivre avec attention. Par la suite, l’Adorateur de Mère était parti pour rencontre ton totem au sein de son clan. Le Totem du Scorpion qui avait donné lieu à une mission très dangereuse : ramener une fiole de poison du Roi Scorpion de Kaze no kuni, qui n’avait justement pas décidé de donner de façon altruiste, de partager son poison sans poser de questions. Combat il y eut avant un magnifique retournement de situation qui amena à une grande chose, le passage d’un pacte kuchiyose entre Dojin et le Roi Scorpion. Bien qu’il ne s’y était pas encore entraîné ni familiarisé, il avait désormais la possibilité de faire appel au Roi Scorpion et à ses fils afin de combattre l’adversaire. Un bien grand pouvoir s’offrait alors à l’Oi-Nin qui devrait bientôt s’occuper d’un entraînement intensif afin de réussir à bien doser son chakra lors de l’invocation de ces créatures à pinces. De la même manière, il devrait les invoquer afin de s’habituer à combattre avec eux, afin d’avoir une meilleure cohésion d’équipe avec ses nouveaux coéquipiers. Il ne connaissait guère encore les capacités de chacun et il faudrait donc se pencher dessus très bientôt. L’appel de la force ne pouvait attendre plus longtemps.

Quelques jours plus tard, en revenant de ce faste jour, il rencontra alors un chiot du nom de Jun. C’était un jeune Genin du village de Kumo qui avait visiblement un passé assez mouvementé, mais il restait tout de même une recrue de Kumo, a fort potentiel. Que de rencontres et d’évènements intéressants en quelques jours, et cela ne faisait que croître. En ce jour, notre héros encapuchonné était actuellement au sein du village des nuages, attendant patiemment que l’heure tourne. En effet, il avait reçu une mission de la part de l’actuel Raikage, Aa Yotsuki, l’homme qui l’avait secouru pendant la guerre alors que Dojin était en proie à une mort lente due à sa faible réserve de chakra et de ses blessures qui saignaient abondement. Reconnaissant, l’homme n’avait pu dire non à cette demande de mission et s’était donc muni de patience en attendant la personne qui faisait partie de la délégation de Suna qui était censé se rendre à Kumo. Il avait apprit leur arrivée par un faucon du village du sable et avait donc demandé à Dojin de les accueillir. Enfin les, rien n’était sur, car ils n’avaient pas précisés dans le courrier combien ils seraient. Si cela se trouvait, il n’y aurait qu’une seule et unique personne à accueillir. Mais quoi qu’il en était, Aa ne pouvait évidemment pas confier cette mission à n’importe qui ou un shinobis de bas rang. Sa mission pendant la guerre lui avait fait gagner la confiance du Yotsuki, raison de sa demande.

C’était donc pour cette raison plus que valable pour laquelle Dojin se trouvait à l’entrée du village des nuages. Il attendait patiemment tranquillement assis sur la branche d’un arbre feuillu que cette fameuse délégation ne fasse son apparition. Pendant ce temps, il observait les gens qui passaient et repassaient par l’entrée de Kumo. Des shinobis en congés, des shinobis en missions, des délégations marchandes, des marchands ambulants, des classes de l’académie etc. Mais une scène retint l’attention de l’Adorateur de Mère. Un jeune homme venait de se diriger vers un encore plus jeune devant avoir la moitié de son âge afin de lui demander une sucette en prétextant qu’il était le ninjas le plus puissant du village après le maître Yotsuki. Cette scène, amusant Dojin, gardait donc son attention. Comment le petit allait réagir face à la demande d’un « grand » ? Un léger sourire s’affichait sur son visage masqué lorsqu’il vit que celui-ci se contenta de lui balancer sans sommation un coup de pieds, ou plutôt un pointard dans le tibia avant de lui décocher un crochet de la droite. Le grand petit tomba alors à la renverse, dos sur le sol pendant que son agresseur courrait avec un rire malicieux et satisfait.

Néanmoins, l’attention de Dojin revint alors sur une jeune femme blonde, la peau blanche, mais légèrement bronzée, significativement pas une femme de Kumo. Elle était peu vêtue, d’un ensemble noir à filet. Ses cheveux blonds étaient attachés en quatre couettes identiques à l’arrière de la tête, et ses mèches avant étaient retenues par le bandeau de sa nation. Belle et radieuse, Dojin concentra cependant son attention sur le sigle de son bandeau, une sorte de sablier, distinctif du pays du vent. Cette femme venait donc de Suna. Etait-elle la délégation de son pays ? Il n’y avait qu’une seule et unique manière de le savoir. Sans attendre, se levant sur sa branche, notre Oi-Nin se laissait tomber sur le sol, atterrissant doucement avant de se diriger vers la jeune femme qui avait prit le chemin de Kumo. Remarquant l’arrivé de Dojin, elle s’approcha de lui avant de lui demander si c’était lui qu’elle était venue voir. Elle se présentait cependant de Temari, justifiant ensuite son appartenance au village. D’une façon toujours sombre et propre à son caractère, il répondit.

« Cela dépend de la conversation que tu souhaites avoir. Je me nomme Tenkei Dojin de Kumo. J’ai été chargé de t’accueillir en ces lieux. Marchons ensembles. »
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