Seiki.
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La quête du pouvoir a toujours été un dangereux moteur. Malgré les sentiers destructeurs qui devaient être empruntés pour y accéder, les guerriers de cette ère en ont fait leur essence. Ils pourfendaient les terres décharnées - avec une gloire exquise, des dogmes écrasant les âmes et un seul dessein : détruire, posséder, dominer. Les grandes contrées étaient bercées par le fer des armes, une mélodie routinière dans ce climat sous tension constante.Afin de plus rapidement effleurer l'apogée du prestige, des clans naquirent et de puissants êtres ne firent plus qu'un pour s'assurer d'une invulnérable descendance. Au cœur du chaos, émergèrent des factions, des combattants liés par le sang, le chakra et les capacités. Leurs apparitions diminuèrent le désordre créé par les soldats indépendants – qui se rangèrent face à cette montée en puissance. L’accalmie permit aux Daimyos - anciennement terrassés par ce chaos, de reprendre leurs fonctions. Les frontières se dressèrent, scindant les nations divisées.



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Sujet : Des grains de sable sur la mer [Temari & Jinto & Roseo]

rédigé le Jeu 31 Mar - 18:45


Quelques jours au pays de l'eau
Partie une
Temari & Jinto & Roseo

Un jour, deux jours, trois jours, cinq jours, sept jours avaient filé depuis que j'étais partie de Suna. Un trop long voyage en perspective si vous voulez mon avis, mais je n'avais pas le choix c'était mon devoir en tant qu'ambassadrice. A la dernière réunion du conseil du village du sable, le Kazekage avait amené l'idée de créer un réseau d'information entre chaque pays de l'Alliance sur les Nukenin du monde entier. C'était une initiative venant de on-ne-sait-qui mais elle avait été approuvée par Gaara et je devais bien admettre qu'elle était excellente. Lors de ce conseil, j'avais déjà bien compris qui serait chargé de cette tâche. Moi mais pas seule, je serais accompagnée par Roseo le chef de l'Anbu. Je devais donc maintenant me rendre dans les quatre autres grands pays pour aller discuter des individus nuisibles qui rôdaient. Mais pour l'efficacité de cette mise en place le voyage international était nécessaire. Dans ma sacoche se trouvaient alors quelques documents que Gaara m'avait soigneusement remis à propos des déserteurs dont Suna avait eu vent et surtout des détails importants les concernant. Il y avait également tout le matériel de la parfaite kunoichi et pour finir une bourse de ryôs pour que je puisse survivre à cette route. Nous nous étions d'ailleurs souvent arrêtés aux marchands ambulants qui se trouvaient dans le pays du feu, et sans parler des quelques fois où nous nous étions permis de dormir au chaud dans une auberge ou chez d'honnêtes habitants.

Nous arrivions enfin à la frontière Est du pays du feu, à l'opposé du pays du désert. Il faisait un peu humide mais je n'avais pas spécialement froid. C'était un climat que je ne connaissais pas pour autant, entre la sècheresse de Suna et le tempéré de Konoha avec ses petites fleurs et ses arbres à chaque recoin. Il y avait du vent dans cette partie du pays du feu mais il était bien loin de celui qui nous coupait presque la respiration quand on essayait de le franchir. Celui-ci était presque agréable, légèrement frais, mais il soufflait. C'était sûrement dû à la mer qui n'était plus très loin. J'avais trouvé un gentil couple de vieux marchands non loin du village de la feuille qui nous avaient proposé de nous emmener après les avoir aidé à réparer leur chariot. Il n'y avait vraiment qu'ici qu'on trouvait des personnes si altruistes au point de proposer à deux étrangers de monter avec eux sur leur calèche. D'un autre côté, en y réfléchissant un peu plus les citoyens de chaque pays ne prenaient généralement pas parti dans les conflits des shinobi, alors ce n'était peut-être pas si surprenant après tout. Une fois tous les quatre arrivés au petit port le plus proche qui me mènerait au village caché de la brume, je remerciai comme il se devait nos compagnons de route par quelques pièces et je les laissai là pour reprendre mon chemin.

Le voyage en bateau avait duré une longue journée et demie. Au petit matin du neuvième jour j'entendis les annonces du capitaine : Kiri n'était plus qu'à quelques heures. Ce voyage avait été bien long pour venir jusqu'ici. A mon avis ce n'était pas le genre d'escapade que je referais tous les jours. Ouvrant ma sacoche, je sortis le papier d'accord entre le Kazekage et le Mizukage sur les closes de notre venue à Roseo et moi, et de l'accueil qui nous était réservé. A l'arrivée je serais dans l'obligation de remettre une feuille de présence à des shinobis de Kiri qui le transmettront eux-même au Mizukage, pour ensuite être accueillis par un jônin du village pour commencer la mission. Le rendez-vous avec Meï Terumi serait deux jours après seulement pour lui faire part de mon rapport. Finalement ce n'était pas bien différent que lors de mes excursions à Konoha. A la différence que cette fois j'avais un binôme. Je n'avais plus qu'à attendre le débarquement. Sortant de ma cabine louée, je me rendis sur le pont pour prendre enfin un peu l'air. Roseo avait dormi dans une cabine voisine mais j'imaginais plutôt que nous nous retrouverions à la sortie du bateau. Le village caché de la brume portait bien son nom, plus nous approchions, plus il était difficile de distinguer quoique ce soit à l'horizon. Je n'étais pas si dépaysée finalement, ayant seulement échangé les tempêtes de sable par une couche de brume épaisse. Je sentais même la fraîche humidité sur ma peau. Kankurô aurait trouvé le moyen de se plaindre à coup sûr s'il avait été là. Ou peut-être aurait-il eu le mal de mer. A cette idée je ne pouvais m'empêcher de ricaner.

La passerelle était à découvert devant moi et je faisais enfin la queue pour sortir du bateau, le chef de l'Anbu derrière moi. Je posai mon premier pied sur le sol de la brume, puis le deuxième. Ça y est j'y étais et j'avais quand même l'impression que cela faisait une éternité que j'étais partie de mon village. A peine la tête relevée je vis à quelques mètres deux chûnin de Kiri qui vinrent à notre rencontre : « Vous êtes les ninjas de Suna n'est-ce pas ? » ; « Vous nous devez quelque chose. » reprit l'autre immédiatement après. Je penchai légèrement la tête sur le côté avec un soupir. Ils n'étaient pas très chaleureux ici, dites-moi. Ou peut-être étions-nous tombés sur deux idiots, à croire que je n'avais pas de chance. Je fis signe à Roseo que ça allait, et après quelques secondes, je sortis le papier et leur présentai avec une impassibilité et une pointe de lassitude que j'avais l'habitude d'avoir : « Au revoir messieurs. » Je tournai alors les talons sans en attendre plus tandis que j'allais reprendre mon chemin pour peut-être trouver moi-même mon guide ou mieux encore, la chambre qui m'était destinée.

acidbrain


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