Seiki.
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La quête du pouvoir a toujours été un dangereux moteur. Malgré les sentiers destructeurs qui devaient être empruntés pour y accéder, les guerriers de cette ère en ont fait leur essence. Ils pourfendaient les terres décharnées - avec une gloire exquise, des dogmes écrasant les âmes et un seul dessein : détruire, posséder, dominer. Les grandes contrées étaient bercées par le fer des armes, une mélodie routinière dans ce climat sous tension constante.Afin de plus rapidement effleurer l'apogée du prestige, des clans naquirent et de puissants êtres ne firent plus qu'un pour s'assurer d'une invulnérable descendance. Au cœur du chaos, émergèrent des factions, des combattants liés par le sang, le chakra et les capacités. Leurs apparitions diminuèrent le désordre créé par les soldats indépendants – qui se rangèrent face à cette montée en puissance. L’accalmie permit aux Daimyos - anciennement terrassés par ce chaos, de reprendre leurs fonctions. Les frontières se dressèrent, scindant les nations divisées.



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Belle journée pour piller


Arrachant un bouché de bœuf au fromage de sa brochette, Sayuri déambulait, le sabre et un bout de papier dans la main gauche tandis qu'un yakitori occupait sa jumelle, dans les allées garnies d'échoppes où les membres de la « grande meutes » venaient se flairer, échanger, et parfois se montrer les crocs. Dans un brouhaha se mêlait des voix, des rires, des cris parfois, mais aussi le tintement des épées vendues et affûtées ou bien les avertissements sonores de familiers qui se croisaient et se lorgnaient au détour d'un commerce. Les narines de l'épéiste s'emplissaient des effluves de nourritures bazardée, plus ou moins alléchante, et d'une persistante mais légère odeur de sang qui semblait maculer le village entier.

Continuant à marcher, la louve mit le squelette de la brochette entre ses dents, en mâchonnant le bois comme si elle avait encore faim. Pourtant la faim qui l’abritait à présent ne pouvait pas être rassasiée aussi simplement qu'avec du bœuf au fromage. La faim d'argent couplée à une soif d'action était des besoins que peu de choses autre qu'une mission pouvait combler. La première existait en tout homme, survivre en ville demande d'avoir de l'argent et même si c'est difficile à imaginer pour certains, la vie de déserteurs coûte cher. Quant à la soif d'action – et non de sang, la distinction entre les deux peut paraître floue mais est importante, elle était apparu chez la jeune femme depuis que celle-ci fréquentait l'archipel des loups, comme un besoin charnel et psychologique de combat.

Délestant sa main gauche du bout de papier, elle le déplia dans son autre main pour y lire l'ordre de mission qu'elle avait acceptée :

Ordre de mission:

Attaquez une caravane, ça n'était pas le genre de mission qu'elle avait l'habitude d'effectuer mais elle pourrait contenter ses deux besoins du moment. Et puis la récompense était tout à fait respectable pour un simple pillage de voyageurs – et leur probable mise à mort, certes.

Crachant le morceau de bois qu'elle avait entre les lèvres par terre pour le remplacer par l'ordre de mission avant de sortir un large et long bout de tissu de la poche ventrale de son vêtement. Calant son sabre sous un bras, la kunoichi passa la bande de tissu deux fois autour de sa taille et ferma l'obi ainsi formée. Certes porter un obi par-dessus le genre de sweat et le pantalon que portait Sayuri donnait un style étrange mais si elle avait abandonné la tenue traditionnelle des samouraïs, elle ne pouvait enlever qu'un hakama était bien plus pratique pour porter un katana.

L'épéiste glissa son arme dans les plis formés par l'obi, la maintenant ainsi contre sa hanche gauche, lame tournée vers le haut comme il est d'usage. Laissant son bras reposer légèrement sur le manche de Tora, en étant ainsi proche et prête à dégainer en cas de nécessité, la bretteuse reprit sa route en récupérant son papier pour le fourrer dans une des poches de pantalon. Se dirigeant vers le portail du village, Sayuri Naoe était prêt à entamer sa mission.

Mission de rang A



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