Aujourd'hui c'était l'une des journée Oasis. Les Journées Oasis étaient des journées organisé pour les shinobi de grade Genin. Il s'agissait simplement de journée passé auprès de l'oasis de Suna afin de s'y baigner tout en groupe et d'avoir une occasion de socialiser. Certains Genins y voyaient une occasion de socialiser, d'autres y voyaient une occasion d'avoir du plaisir dans l'eau et d'autre de simplement se rafraîchir et oublier le fait que nous vivions dans un immense désert dont la chaleur était simplement désagréable.

Pour ma part, puisque personne ne voulait de moi à ce genre de journée, je passais cette journée à l'intérieur à expérimenter diverse trucs sur mes pantins. J'avais entendu parler de mes ancêtres. Certains avaient simplement marché dans les pas de leurs prédécesseurs mais certains avait inventé des choses formidable. L'art des pantins comportait une bibliothèque importante de technique mais comme 9/10 de ces techniques étaient aujourd'hui interdite, nos professeurs nous enseignais plutôt à faire preuve d'imagination. Cet enseignement s'appliquait autant selon eux à la création de techniques qu'à celle des pantins. Mon père m'avait dit lorsque j'étais gamin que pour bien manier un pantin, le mieux était de la faire soi-même et de la faire à l’effigie d'une chose que nous comprenions. Mr.Louis était la preuve même du talent de mon père pour comprendre les gens. Il était arrivé à faire un pantin à l'effigie d'une chose qui venait de ma tête à moi. Il s'agissait d'un travail d'équipe si on pouvait le dire ainsi. J'avais sculpté le pantin mais mon père m'avait fait diverses suggestions et m'avait donné diverses trucs au fur et à mesure que j'avais fabriqué Mr.Louis. Je trouvais Mr.Louis simplement parfait. Il n'était ni trop grand ni trop petit ni trop corpulent,etc. Père était arrivé à me comprendre totalement l'espace d'un instant crucial. Mr.Louis était tout ce qui me restait de mes parents à l'exception de quelques photos mise en évidence dans l'entrée de ma maison qui servait aussi bien à accueillir le peu de gens qui s'aventurait chez moi qu'à faire office de cuisine et salle à manger. Je ressemblais trait pour trait à mon père à l'exception de ma chevelure qui je tenais de ma mère. Ma mère était une femme magnifique. Tout le monde autour de moi me l'avait toujours dit étant enfant. Je me souviens qu'elle se soit fait dire par mon père que sa beauté était comme incomparable puisque ni les années, ni moi n'avait réussi à gâché sa silhouette parfaite. L'amour entre ma mère et mon père (bien qu'ils soient de milieu parfaitement différent) était si visible sur les photos que ça en était presque tactile. Ma mère n'était pas Shinobi. Elle avait du sang royal mais sa famille l'avait renié à ses 16 ans car dans sa famille, afin de garder le sang "pur" il était interdit de consommé l'amour avant le mariage. Elle avait été suspecté à tord d'avoir rompu cette loi non-écrite. Elle s'en était bien tiré grâce à ses charmes. Elle avait su travaillé en tant que barmaid et autres petits boulots dont la paye était proportionnelle à la capacité à sourire et charmer les clients.

Un Jour elle s'était faite attaquer par des hommes qui voulaient la déshonorer mais mon père était intervenu. Elle avait réussi à voir sous la crasse de la vie de vagabond de mon père, un chevalier en armure étincelante qui serait selon elle beaucoup plus digne de son dévouement que l'homme à qui elle était promise.

J'avais toujours trouvé romantique l'histoire d'amour entre mon père et ma mère. Il aurait été difficile de dire autrement. J'eu soudainement une idée : lorsque j'allais avoir droit à un deuxième mannequin, j'en ferai un défensif pour pouvoir protégé les gens en tout temps.

Une fois la nuit tombée, j'avais finis de travailler sur mes pantins. Je savais que tout le monde était couché alors je me dirigea vers l'oasis pour m'y rafraichir comme la plupart des gens avait fait la journée précédente. J'étais seul avec louis comme toujours mais je l'avais posé sur une roche. Sa position donnait l'impression que quelqu'un se reposait au bord de l'eau. Mes fils étaient coupés pour une des rares fois. Je pataugeais le plus simplement du monde dans la plus grande source d'eau connu de Suna. Cette Oasis était pour moi la preuve incontestable que l'eau existait dans le pays du vent. J'avais la ferme intention de découvrir un jour une source d'eau supérieur à celle-ci. Après tout, l'oasis de Suna était aussi bien utilisé pour s'y baigner que pour la boire et par conséquent, certains enfants devaient parfois évacuer leurs envies trop pressante dans une oasis qui était des plus importante pour Suna.

Je me laissais flotter à la surface en observant les étoiles dans le ciel. Je m'imaginais un chemin entre celles-ci et le monde incomparable qui était dans mon esprit. Ce monde que personne ne semblait vouloir connaitre. Tant de choses hantaient mon esprit que les moments ou j'avais conscience d'être fou m'apparaissaient de plus en plus distant. Je me sentais bercé par l'eau et pourtant... j'avais l'impression de ne pas bouger. Je ferma donc les yeux pour me reposer. Soudainement, je les ré-ouvrit entendant des murmures.

- Haki... Réveil toi... Haki... Cesse de rêvasser! Il est l'heure de manger. Sort de cette marre et viens me voir...Du même automatisme que celui d'un automate, je me dirigeai vers Mr.Louis. Ce n'est qu'au bout de moment que je réalisai que mon environnement avait changé. Tout autour semblait être fabriqué à la manière d'un jouet. Emboité les un dans les autres comme des blocs de bois. Je serra immédiatement Mr.Louis dans mes bras. Tout ce qui était mort était maintenant vivant et inversement.

- Mr.Louis, pourquoi faites-vous semblant d'être inanimé lorsque les gens regardent ?
- Parce qu'ils ne sont pas réel. Arrête de croire tout ce qu'ils disent
- Tu sais bien que tu ment Mr.Louis

Je m'obstina un moment avec Mr.Louis avant qu'il ne cesse tout simplement de me parler. Il ne semblait pas me bouder. Il semblait simplement captivé par autre chose que ma voix. Je me retourna et constata qu'il n'y avait plus de couleur autour de moi...tout avait perdu sa couleur. Le sable, les cactus et même les petits animaux désertique... tout était blanc. La seule exception était l'eau qui était rouge comme le sang. Je trempai ma main dans l'eau et me rendit compte qu'elle était épaisse comme le sang. Des traces de pas dans le sables avaient la même couleur que l'eau. Je suivis ces traces de pas en un instant comme hypnotisé par leur vue. Je me retrouvai rapidement à l'entré de Suna mais les pas continuaient à l'intérieur de la ville. En continuant ma marche, je me retrouva au beau milieu du centre-ville devant un arbre.

Mon environnement toujours aussi épuré de toute forme de couleurs me fit me demander où je pouvais bien être. Soudainement l'arbre se mit à brillé puis disparu comme pour me laissé le chemin libre. Les traces de pas rouge continuaient. Ils me guidèrent jusqu'à la maison. Je franchis le seuil de ma propre maison avec un doute certains comme si je craignais ce que j'allais bien pouvoir y trouver. Les pas me menaient à mon lit. Je m'étendis et sombra dans le sommeil. Étais-je dans un rêve et es-ce que j'allais me réveiller ?

À mon réveil, tout était de nouveau à la normale. Les couleurs avaient reprises leurs places et les rues étaient de nouveaux bondé d'enfants et de marchands. Ce qui m'avait paru être des traces de pas ensanglanté n'était maintenant plus rien d'autre que des traces du sable du désert. Je me dis immédiatement que je m'étais rendu à l'oasis  et que j'en était revenu sous une transe certaines. Je réalisai que j'avais oublié Mr.Louis là bas mais lorsque je regardai autour de moi en panique, il était là... étendu sur une chaise. Comme si une personne l'avait trouvé et me l'avait ramené ou bien comme si il s'était déplacé de sa propre volonté.

Une autre journée commençait pour moi dans un monde que je ne comprenais pas très bien visiblement.