- Kaguya Sora
- Statut : Genin • C
Expérience : 69
Feuille de personnage
Inventaire: 2 Kunais, 2 Shuriken Fuma, 1 Parchemin Explosif, 5 Shurikens
Sora n’avait pas été en mesure de poser beaucoup de questions lors de son briefing. Il avait eu à son actif le strict minimum en termes d’informations essentielles. À savoir, l’identité des trois personnes connues qui avaient été témoins du départ des derniers Yûki. Sora avait souhaité se renseigner davantage sur les tempéraments des trois sujets. Aussi, avait-il posé des questions à leurs connaissances. Très vite, Sora était entré en contact avec la fille de l’armateur Kanetada, un honnête homme qui ne semblait pas toujours être en accord avec les décisions de l’exécutif. Sora avait jugé bon de discuter d’abord avec la fille de ce dernier – du nom de Miyuki -, par peur d’une quelconque réaction défensive du quadragénaire. Au moins, grâce à son jeune âge et en tant que connaissance de Miyuki, sa couverture était assurée. Le jeune Shinobi préférait avoir recours à la discrétion et à un semblant de subtilité. Pour lui, la manière forte n’avait aucun intérêt dans ce genre de mission.
Un jour rarement ensoleillé, le Genin fit mine de profiter du beau temps avec son chien. Il avait donné rendez-vous à la jeune Miyuki pour une balade le long des quais. Bien-évidemment, ce n’était qu’une couverture et Miyuki était le moyen pour parvenir au terme de sa mission. Sora n’était pas à l’aise avec l’idée, appréciant de plus en plus la jeune fille, mais devait mettre de côté ses intérêts personnels pour le bon déroulement de la mission. Comme prévu, alors qu’il était en pleine conversation avec la fille de l’armateur, il aperçut ce dernier en plein échange avec des clients. Même s’il ne l’avait jamais vu, il correspondait tout à fait à la description physique qu’il en avait eu. Une quarantaine d’années, quelques cheveux grisonnants, modestement vêtu et une barbe brune de quelques semaines. De manière prévisible, Miyuka héla son père, un grand sourire aux lèvres : « Papa ! » Ce dernier se retourna vers sa fille et la contempla comme à la vue d’un trésor unique.
Sora et Miyuki rejoignirent le bateau sur lequel l’adulte se trouvait. Quant à Hiro, il resta sagement au bord du quai, guettant son maître au loin. « Papa, voici Sora, tu sais ? Celui dont je t’avais parlé ! – Ah oui, je m’en souviens, enchanté. Je suis Kanetada. – Enchanté Monsieur, fit poliment Sora, l’air de rien. » Après quelques échanges sur le temps, les affaires de l’armateur et les nouvelles circulant dans le port, Sora tenta sa chance. Faignant l’insouciance d’un adolescent, il demanda presque dans un murmure, faussement hésitant d’aborder un sujet aussi sensible : « J’ai entendu dire que des membres du clan Yûki se sont enfuis depuis les Docks il y a quelques temps. Vous pensez que c’est vrai ? Parce que… entre nous… Je n’ai jamais été partisan de leur extermination… J’espère que les personnes qui les ont aidés n’auront pas trop d’ennuis… »
Ce soir-là, Sora avait eu toutes les informations dont il avait besoin. Quelques jours après sa rencontre avec l’armateur, il avait eu vent de l’endroit exacte où traînait régulièrement le second témoin. À savoir, un bar du centre-ville où quelques marginaux et ivrognes y passaient bon nombre d’heures pour discutailler de tout et de rien. Pour un adolescent, Sora avait l’air bien trop jeune pour passer inaperçu dans un endroit aux clients exclusivement adultes. Il risquait d’avoir des ennuis. C’est pourquoi, il avait eu l’idée de revêtir une cape bleu nuit munie d’une capuche pour cacher son visage. À une heure assez tardive, il arriverait peut-être à ne pas attirer l’attention sur lui. Du moins, il l’espérait. Une partie de son visage non visible, le Genin attendit les coups de vingt deux heures avant de pénétrer dans le lieu aux lumières tamisées et à la population déjà bien imbibée d’alcool. La plupart des clients n’avait même pas remarqué son entrée. Le Shinobi haussa un sourcil en signe d’étonnement ; après tout, cela serait probablement plus facile qu’il ne l’avait espéré.
Détaillant les silhouettes de part et d’autre du bar, les yeux du Kaguya s’attardèrent sur le dos d’une cliente, attablée au comptoir central, une bouteille d’alcool à la main. Les épaules affaissées, elle semblait seule et vraisemblablement bien saoule. S’approchant du comptoir, Sora s’assit sur la chaise haute à droite de la femme en question. N’ayant pas vu son visage, il espérait qu’il s’agissait bel et bien de Sayo. Sous le regard douteux du barman, le jeune Shinobi lui glissa des ryos. D’un air de commun accord, l’expression du barman changea du tout au tout et il récupéra aussitôt les pièces. Sora savait pertinemment que ce genre de méthodes courait les rues à Kiri. Il jeta une brève œillade à la présupposée Sayo. Les yeux perdus dans le vague, elle buvait goulûment de sa bouteille comme une question de vie ou de mort. À peu près de la même taille que Sora, leurs visages se trouvaient à égale distance l’un de l’autre. De fait, la communication n’en serait que plus aisée.
Sous le ton d’une conversation anodine, Sora commença à échanger brièvement de sujets banals avec la jeune femme. Totalement perdue dans sa consommation de boisson, cette dernière ne semblait pas être fermée aux échanges avec un inconnu. Y compris sur des sujets aussi épineux qu’un amant à la réputation déchue. D’une voix complètement détachée, Sora la questionna : « Dites-moi, vous avez peut-être connu le célèbre Yûki Kaïto ? Il paraîtrait que c’était un guerrier d’une force redoutable. À ce qu’on raconte… »
Une semaine plus tard, Sora se rendait aux grandes portes de Kiri. C’était le seul moyen officiel de pénétrer dans le village mis à part les bateaux. Le gouvernement doutait fortement que les derniers fuyards aient emprunté uniquement la voie navale. Certes, il était plus difficile de quitter le pays en empruntant une entrée constamment gardée, mais ça n’en était pas moins impossible. Il était de commun accord de penser que ce qui distinguait le clan des Yûki parmi d’autres, c’était la ruse. Les derniers d’entre eux qui avaient passé les grandes portes avaient probablement usé de plus d’un tour. Plus d’une fourberie était possible pour convaincre les gardes : des déguisements, de fausses missions, l’achat du silence… Le jeune Genin ne savait rien d’Usui, mais il était présent le jour de la dernière évasion. Et il était temps d’en savoir plus sans pour autant le mettre dans l’embarras. Et la meilleure des façons était de flatter son égo.
Sora s’approcha de lui tandis que ce dernier l’observait déjà. L’insigne de Genin sur sa ceinture, Sora fit mine de marcher fièrement vers le garde. Il n’y avait pas de quoi en être impressionné, mais Sora allait jouer cartes sur table avec Usui. Après tout, il avait eu vent de son ambition. Le garde se braqua à l’arrivée du Shinobi. Sora esquissa un sourire qui se voulait rassurant, mais en vérité calculé. « Bonjour, je suis Kaguya Sora, je travaille pour les Hôzuki. » Le Genin regarda autour de lui, prenant tout à coup un air gravement sérieux. Il espérait que son jeu d’acteur serait assez convainquant pour faire délier la langue de son interlocuteur. « Le métier de garde, ça doit être éreintant à longueur de journée, non ? J’aurais une proposition à vous faire : les Hôzuki cherche quelqu’un de confiance pour leur donner des informations sur les derniers Yûki aperçus en ville. Pour toute information de grande importance, il y aurait une récompense à la clé. Ça ne vous intéresserait pas un poste avec plus de responsabilité ? »
Un jour rarement ensoleillé, le Genin fit mine de profiter du beau temps avec son chien. Il avait donné rendez-vous à la jeune Miyuki pour une balade le long des quais. Bien-évidemment, ce n’était qu’une couverture et Miyuki était le moyen pour parvenir au terme de sa mission. Sora n’était pas à l’aise avec l’idée, appréciant de plus en plus la jeune fille, mais devait mettre de côté ses intérêts personnels pour le bon déroulement de la mission. Comme prévu, alors qu’il était en pleine conversation avec la fille de l’armateur, il aperçut ce dernier en plein échange avec des clients. Même s’il ne l’avait jamais vu, il correspondait tout à fait à la description physique qu’il en avait eu. Une quarantaine d’années, quelques cheveux grisonnants, modestement vêtu et une barbe brune de quelques semaines. De manière prévisible, Miyuka héla son père, un grand sourire aux lèvres : « Papa ! » Ce dernier se retourna vers sa fille et la contempla comme à la vue d’un trésor unique.
Sora et Miyuki rejoignirent le bateau sur lequel l’adulte se trouvait. Quant à Hiro, il resta sagement au bord du quai, guettant son maître au loin. « Papa, voici Sora, tu sais ? Celui dont je t’avais parlé ! – Ah oui, je m’en souviens, enchanté. Je suis Kanetada. – Enchanté Monsieur, fit poliment Sora, l’air de rien. » Après quelques échanges sur le temps, les affaires de l’armateur et les nouvelles circulant dans le port, Sora tenta sa chance. Faignant l’insouciance d’un adolescent, il demanda presque dans un murmure, faussement hésitant d’aborder un sujet aussi sensible : « J’ai entendu dire que des membres du clan Yûki se sont enfuis depuis les Docks il y a quelques temps. Vous pensez que c’est vrai ? Parce que… entre nous… Je n’ai jamais été partisan de leur extermination… J’espère que les personnes qui les ont aidés n’auront pas trop d’ennuis… »
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Ce soir-là, Sora avait eu toutes les informations dont il avait besoin. Quelques jours après sa rencontre avec l’armateur, il avait eu vent de l’endroit exacte où traînait régulièrement le second témoin. À savoir, un bar du centre-ville où quelques marginaux et ivrognes y passaient bon nombre d’heures pour discutailler de tout et de rien. Pour un adolescent, Sora avait l’air bien trop jeune pour passer inaperçu dans un endroit aux clients exclusivement adultes. Il risquait d’avoir des ennuis. C’est pourquoi, il avait eu l’idée de revêtir une cape bleu nuit munie d’une capuche pour cacher son visage. À une heure assez tardive, il arriverait peut-être à ne pas attirer l’attention sur lui. Du moins, il l’espérait. Une partie de son visage non visible, le Genin attendit les coups de vingt deux heures avant de pénétrer dans le lieu aux lumières tamisées et à la population déjà bien imbibée d’alcool. La plupart des clients n’avait même pas remarqué son entrée. Le Shinobi haussa un sourcil en signe d’étonnement ; après tout, cela serait probablement plus facile qu’il ne l’avait espéré.
Détaillant les silhouettes de part et d’autre du bar, les yeux du Kaguya s’attardèrent sur le dos d’une cliente, attablée au comptoir central, une bouteille d’alcool à la main. Les épaules affaissées, elle semblait seule et vraisemblablement bien saoule. S’approchant du comptoir, Sora s’assit sur la chaise haute à droite de la femme en question. N’ayant pas vu son visage, il espérait qu’il s’agissait bel et bien de Sayo. Sous le regard douteux du barman, le jeune Shinobi lui glissa des ryos. D’un air de commun accord, l’expression du barman changea du tout au tout et il récupéra aussitôt les pièces. Sora savait pertinemment que ce genre de méthodes courait les rues à Kiri. Il jeta une brève œillade à la présupposée Sayo. Les yeux perdus dans le vague, elle buvait goulûment de sa bouteille comme une question de vie ou de mort. À peu près de la même taille que Sora, leurs visages se trouvaient à égale distance l’un de l’autre. De fait, la communication n’en serait que plus aisée.
Sous le ton d’une conversation anodine, Sora commença à échanger brièvement de sujets banals avec la jeune femme. Totalement perdue dans sa consommation de boisson, cette dernière ne semblait pas être fermée aux échanges avec un inconnu. Y compris sur des sujets aussi épineux qu’un amant à la réputation déchue. D’une voix complètement détachée, Sora la questionna : « Dites-moi, vous avez peut-être connu le célèbre Yûki Kaïto ? Il paraîtrait que c’était un guerrier d’une force redoutable. À ce qu’on raconte… »
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Une semaine plus tard, Sora se rendait aux grandes portes de Kiri. C’était le seul moyen officiel de pénétrer dans le village mis à part les bateaux. Le gouvernement doutait fortement que les derniers fuyards aient emprunté uniquement la voie navale. Certes, il était plus difficile de quitter le pays en empruntant une entrée constamment gardée, mais ça n’en était pas moins impossible. Il était de commun accord de penser que ce qui distinguait le clan des Yûki parmi d’autres, c’était la ruse. Les derniers d’entre eux qui avaient passé les grandes portes avaient probablement usé de plus d’un tour. Plus d’une fourberie était possible pour convaincre les gardes : des déguisements, de fausses missions, l’achat du silence… Le jeune Genin ne savait rien d’Usui, mais il était présent le jour de la dernière évasion. Et il était temps d’en savoir plus sans pour autant le mettre dans l’embarras. Et la meilleure des façons était de flatter son égo.
Sora s’approcha de lui tandis que ce dernier l’observait déjà. L’insigne de Genin sur sa ceinture, Sora fit mine de marcher fièrement vers le garde. Il n’y avait pas de quoi en être impressionné, mais Sora allait jouer cartes sur table avec Usui. Après tout, il avait eu vent de son ambition. Le garde se braqua à l’arrivée du Shinobi. Sora esquissa un sourire qui se voulait rassurant, mais en vérité calculé. « Bonjour, je suis Kaguya Sora, je travaille pour les Hôzuki. » Le Genin regarda autour de lui, prenant tout à coup un air gravement sérieux. Il espérait que son jeu d’acteur serait assez convainquant pour faire délier la langue de son interlocuteur. « Le métier de garde, ça doit être éreintant à longueur de journée, non ? J’aurais une proposition à vous faire : les Hôzuki cherche quelqu’un de confiance pour leur donner des informations sur les derniers Yûki aperçus en ville. Pour toute information de grande importance, il y aurait une récompense à la clé. Ça ne vous intéresserait pas un poste avec plus de responsabilité ? »
- PNJ
- Expérience : 273
Katenada.
Le soleil, si rare dans la région, venait frapper de ses doux rayons le visage de l'armateur, Katenada. Il se sentait bien sur ce port, la brise marine venant caresser sa peau exposée La simple vue de sa fille suffisait à éclairer le visage dur de l'homme qui avait connu l'âpreté de la vie. Son visage se renfrogna un peu à la vue de l'adolescent qui accompagnait sa fille. Il semblait qu'il fût temps dans sa vie de devoir apprendre à partager sa fille et comme pour tous les père, cet instant était venu bien trop tôt. Dans un soupir, il salua avec toute la cordialité possible le jeune garçon. Le contact passait plutôt bien entre eux et ils s'échangèrent quelques banalités jusqu'à ce qu'une question obscurcisse le visage jusque-là bienveillant de l'armateur :
" Vous feriez mieux de ne pas vous mêler de cette histoire, jeune "Sora" et surtout de ne pas parler de la sorte en plein jour. Les murs ont des oreilles ici et je dois vous dire que je réprime votre manière d'être en désaccord avec les choix du clan Hozuki ! Surtout qu'apparemment, des gens assez malhonnêtes et puissants de la capitale seraient liés à cette affaire. C'est trop dangereux, d'autant plus si vous fréquentez ma fille. "
Katenada n'était pas né de la dernière pluie, mais surtout, il n'avait pas survécu au régime sanglant de Kiri en allant se pavaner sur les docks en prônant sa désapprobation à l'égard du clan Hozuki. Cela ne voulait signifier qu'une chose : soit ce petit était un inconscient, soit les Hozuki étaient sur la piste des Yuki.
Le lendemain, Katenada et sa fille avaient quitté la ville. La rumeur dit que c'était pour aller voir une vieille tante malade au pays de la roche. Sora, lui, connaissait la vraie raison derrière cette fuite.
Le soleil, si rare dans la région, venait frapper de ses doux rayons le visage de l'armateur, Katenada. Il se sentait bien sur ce port, la brise marine venant caresser sa peau exposée La simple vue de sa fille suffisait à éclairer le visage dur de l'homme qui avait connu l'âpreté de la vie. Son visage se renfrogna un peu à la vue de l'adolescent qui accompagnait sa fille. Il semblait qu'il fût temps dans sa vie de devoir apprendre à partager sa fille et comme pour tous les père, cet instant était venu bien trop tôt. Dans un soupir, il salua avec toute la cordialité possible le jeune garçon. Le contact passait plutôt bien entre eux et ils s'échangèrent quelques banalités jusqu'à ce qu'une question obscurcisse le visage jusque-là bienveillant de l'armateur :
" Vous feriez mieux de ne pas vous mêler de cette histoire, jeune "Sora" et surtout de ne pas parler de la sorte en plein jour. Les murs ont des oreilles ici et je dois vous dire que je réprime votre manière d'être en désaccord avec les choix du clan Hozuki ! Surtout qu'apparemment, des gens assez malhonnêtes et puissants de la capitale seraient liés à cette affaire. C'est trop dangereux, d'autant plus si vous fréquentez ma fille. "
Katenada n'était pas né de la dernière pluie, mais surtout, il n'avait pas survécu au régime sanglant de Kiri en allant se pavaner sur les docks en prônant sa désapprobation à l'égard du clan Hozuki. Cela ne voulait signifier qu'une chose : soit ce petit était un inconscient, soit les Hozuki étaient sur la piste des Yuki.
Le lendemain, Katenada et sa fille avaient quitté la ville. La rumeur dit que c'était pour aller voir une vieille tante malade au pays de la roche. Sora, lui, connaissait la vraie raison derrière cette fuite.
- PNJ
- Expérience : 273
Sayo.
Dans l'atmosphère tamisée aux relents ambrés du bar, Sayo était assise sur son tabouret habituel, ressassant, comme tous les soirs, sa vie, ses choix qui l'avaient mené à venir éponger ses souvenirs dans ce lieu sordide. Une famille dissolue, un amour contrarié, c'était tout ce qu'il avait fallu à la jeune femme pour sombrer. Au départ, elle était venue ici pour trouver l'amour et elle avait réussi, pour un temps du moins. Aujourd'hui, elle y revenait encore, comme hantée par ses souvenirs de cet endroit, espérant secrètement qu'il passerait le pas de cette porte et viendrait la retrouver comme il avait su le faire autrefois. Heureusement, pour éviter de ressasser ses vieux souvenirs, Soya avait trouvé un nouveau compagnon de bouteille. Enfin, jusqu'à ce qu'il pose cette fâcheuse question...
" Kaîto... Kaîto... Cet enfoiré de mes deux qui m'a quitté dès qu'il en a eu l'occasion... Je resterai toujours avec toi, je n'aime que toi... Tant de paroles... Si tu veux mon avis, avorton, ne crois jamais les hommes... Ils te mentiront juste pour pouvoir te mettre dans leur lit... Surtout que ce petit-fils de... Je suis sûr qu'il est parti ces deux jumelles de la capitale... Elles ont disparu en même temps que lui... Ils doivent être en train de se dire des mots doux tous les trois... Des jumelles... Quels autres vices pouvaient-ils bien cacher... "
Le jeune Genin et la célibataire passèrent le reste de la nuit à échanger à propos de leurs vies. Si Sora n'avait pas eu toutes les informations qu'il aurait pu désirer, il avait au moins amélioré sa capacité à écouter les délires d'ivrogne et à tenir l'alcool.
Dans l'atmosphère tamisée aux relents ambrés du bar, Sayo était assise sur son tabouret habituel, ressassant, comme tous les soirs, sa vie, ses choix qui l'avaient mené à venir éponger ses souvenirs dans ce lieu sordide. Une famille dissolue, un amour contrarié, c'était tout ce qu'il avait fallu à la jeune femme pour sombrer. Au départ, elle était venue ici pour trouver l'amour et elle avait réussi, pour un temps du moins. Aujourd'hui, elle y revenait encore, comme hantée par ses souvenirs de cet endroit, espérant secrètement qu'il passerait le pas de cette porte et viendrait la retrouver comme il avait su le faire autrefois. Heureusement, pour éviter de ressasser ses vieux souvenirs, Soya avait trouvé un nouveau compagnon de bouteille. Enfin, jusqu'à ce qu'il pose cette fâcheuse question...
" Kaîto... Kaîto... Cet enfoiré de mes deux qui m'a quitté dès qu'il en a eu l'occasion... Je resterai toujours avec toi, je n'aime que toi... Tant de paroles... Si tu veux mon avis, avorton, ne crois jamais les hommes... Ils te mentiront juste pour pouvoir te mettre dans leur lit... Surtout que ce petit-fils de... Je suis sûr qu'il est parti ces deux jumelles de la capitale... Elles ont disparu en même temps que lui... Ils doivent être en train de se dire des mots doux tous les trois... Des jumelles... Quels autres vices pouvaient-ils bien cacher... "
Le jeune Genin et la célibataire passèrent le reste de la nuit à échanger à propos de leurs vies. Si Sora n'avait pas eu toutes les informations qu'il aurait pu désirer, il avait au moins amélioré sa capacité à écouter les délires d'ivrogne et à tenir l'alcool.
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- Expérience : 273
Usui.
Dans la brume du midi, Usui détendait ses muscles endoloris par longue matinée de garde et de l'après-midi qui s'annonçait. Rien ne semblait pouvoir le défaire de cette monotonie, sauf ce petit point noir à l'horizon qui s'approchait de lui. La sentinelle dévisagea de haut en bas, le jeune Genin qui était venu à sa rencontre. Il portait les points rouges caractéristiques de son appartenance au clan Kaguya. Usui n'avait jamais porté ces parvenus dans son cœur. Ils étaient des guerriers redoutables, mais aussi les chiens de garde des Hozuki. Ces types lui faisaient froid dans le dos, mais étonnement la venue d'un Genin l'enhardissait. Un glapissement sonore se fit entendre lorsque ce jeune énergumène mentionna le soir de la disparition des Yuki, mais le Shinobi de garde ne se laissa pas démonter par ce petit guerrier haut comme trois pommes.
" Et les Hozukis envoient un gamin, un Genin qui plus est, comme toi pour faire leur besogne ? Laisse-moi rire. M'enfin, c'est vrai que vous les Kaguya, vous êtes un peu à leur botte. Je n'ai pas envie qu'on m'accuse d'avoir laissé partir ces Yuki, alors je vais te dire ce qui s'est passé : Un type énorme, une montagne de muscle est arrivé tard dans la nuit et m'a envoyé au tapis d'un coup. Il n'était pas de la région, ça, c'était sûr. J'ai feint l'inconscience pour récolter des infos et je l'ai vu partir en tirant une caravane avec des gens dedans. C'était peut-être bien des Yuki, peut-être bien que non. Allez file maintenant et ne vas pas raconter des conneries sur mon compte ! "
Le regard du jeune Kaguya marqua l'intérêt pour ces informations. Malgré lui, le jeune Genin ne put s'empêcher de remarquer que son visage ne portait aucune trace de blessure passé et que des bagues flambes en neuve trônaient fièrement sur chacune de ses phalanges.
Dans la brume du midi, Usui détendait ses muscles endoloris par longue matinée de garde et de l'après-midi qui s'annonçait. Rien ne semblait pouvoir le défaire de cette monotonie, sauf ce petit point noir à l'horizon qui s'approchait de lui. La sentinelle dévisagea de haut en bas, le jeune Genin qui était venu à sa rencontre. Il portait les points rouges caractéristiques de son appartenance au clan Kaguya. Usui n'avait jamais porté ces parvenus dans son cœur. Ils étaient des guerriers redoutables, mais aussi les chiens de garde des Hozuki. Ces types lui faisaient froid dans le dos, mais étonnement la venue d'un Genin l'enhardissait. Un glapissement sonore se fit entendre lorsque ce jeune énergumène mentionna le soir de la disparition des Yuki, mais le Shinobi de garde ne se laissa pas démonter par ce petit guerrier haut comme trois pommes.
" Et les Hozukis envoient un gamin, un Genin qui plus est, comme toi pour faire leur besogne ? Laisse-moi rire. M'enfin, c'est vrai que vous les Kaguya, vous êtes un peu à leur botte. Je n'ai pas envie qu'on m'accuse d'avoir laissé partir ces Yuki, alors je vais te dire ce qui s'est passé : Un type énorme, une montagne de muscle est arrivé tard dans la nuit et m'a envoyé au tapis d'un coup. Il n'était pas de la région, ça, c'était sûr. J'ai feint l'inconscience pour récolter des infos et je l'ai vu partir en tirant une caravane avec des gens dedans. C'était peut-être bien des Yuki, peut-être bien que non. Allez file maintenant et ne vas pas raconter des conneries sur mon compte ! "
Le regard du jeune Kaguya marqua l'intérêt pour ces informations. Malgré lui, le jeune Genin ne put s'empêcher de remarquer que son visage ne portait aucune trace de blessure passé et que des bagues flambes en neuve trônaient fièrement sur chacune de ses phalanges.
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