La quête du pouvoir a toujours été un dangereux moteur. Malgré les sentiers destructeurs qui devaient être empruntés pour y accéder, les guerriers de cette ère en ont fait leur essence. Ils pourfendaient les terres décharnées - avec une gloire exquise, des dogmes écrasant les âmes et un seul dessein : détruire, posséder, dominer. Les grandes contrées étaient bercées par le fer des armes, une mélodie routinière dans ce climat sous tension constante.
Afin de plus rapidement effleurer l'apogée du prestige, des clans naquirent et de puissants êtres ne firent plus qu'un pour s'assurer d'une invulnérable descendance. Au cœur du chaos, émergèrent des factions, des combattants liés par le sang, le chakra et les capacités. Leurs apparitions diminuèrent le désordre créé par les soldats indépendants – qui se rangèrent face à cette montée en puissance. L’accalmie permit aux Daimyos - anciennement terrassés par ce chaos, de reprendre leurs fonctions. Les frontières se dressèrent, scindant les nations divisées.
Le Daimyo du Feu parvint à refermer ses doigts sur les nouveaux clans qui s'étaient formés sur ces terres et à créer une conciliation entre eux. Il n'était pas rare de voir des membres Senju, Hyuga ou Uchiha se toiser du coin des yeux, mais ensemble ils avaient conclu d'une trêve qu'ils s'acharnaient à respecter. Du moins, en façade. Ce rassemblement martial, appelé à combattre désormais pour la survie de Hi no Kuni, fit de cette nation la première puissance militaire et économique. Le Daimyo s'empara également de la contrée des Tourbillons, qui s'annexa au territoire.
À l'ouest de Hi no Kuni, dans un berceau de sable, le Daimyo du Vent délégua une partie de son pouvoir au clan Sabaku et à l'escouade de marionnettistes – qui transformèrent un morceau de terre désertique en un hameau de richesse grâce à l'extraction d'or au sein des mines. Avec la mainmise sur le monopole des marchandises et importations, tenant en laisse les différents pays grâce au commerce naissant suite aux nombreuses guerres, la grande cité du Rōran est prospère. Les Sabaku, tels des serpents, n'hésitent pas à glisser des idées au creux de l'oreille du Daimyo, afin de modifier la contrée à leur image, tandis que les marionnettistes forment une féroce escadre...
Au travers des flots, sur des fragments d'archipels, le Daimyo disparut dans la brume. Abandon de ses fonctions ou assassinat, rien n'est sûr – si ce n'est que les Hôzukis vinrent prendre la tête de la contrée de l'Eau. Jonglant avec une fine acuité, de la fourbe manipulation et d'effrayants pouvoirs, ils écrasèrent les clans annexes, comme les Yuki dont certains s’exilèrent au Pays de la Neige tandis que d'autres se cachaient afin d'élever une mutinerie silencieuse... La nation est un brouillard de sang et de terreur, surveillée et dirigée avec une main de fer – une dictature où il ne fait pas bon vivre, sauf si on se résout à ployer le genou et obéir aveuglément.
Derrière les autres frontières, les Daimyos restent ancrés sur leurs trônes. Dans la contrée de la Foudre, la paix flotte dans l'atmosphère et repose les esprits. Les clans se respectent, mais ne semblent pas enclins à l'idée de l'unification, favorisant leurs libertés individuelles... Les bourgades indépendantes qui forment la nation sont toutes sous le joug du grand noble, qui espère un jour pouvoir faire fusionner les clans et sortir enfin son pays de l'ombre...
Dans un même temps, la contrée de la Terre se plonge au cœur des limbes. Les guerriers s'y entretuent, font flotter un environnement d'effroi qui force le Daimyo – peu honorable, à trancher... L’unification des clans et donc de la nation ne se fera qu'à une seule condition : le plus fort de chaque famille devra vaincre son chef...
Le Narrateur vous saurez gré d'une lecture consciencieuse de cette partie primaire de votre future aventure.
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