Seiki.
Event en cours.
La quête du pouvoir a toujours été un dangereux moteur. Malgré les sentiers destructeurs qui devaient être empruntés pour y accéder, les guerriers de cette ère en ont fait leur essence. Ils pourfendaient les terres décharnées - avec une gloire exquise, des dogmes écrasant les âmes et un seul dessein : détruire, posséder, dominer. Les grandes contrées étaient bercées par le fer des armes, une mélodie routinière dans ce climat sous tension constante.Afin de plus rapidement effleurer l'apogée du prestige, des clans naquirent et de puissants êtres ne firent plus qu'un pour s'assurer d'une invulnérable descendance. Au cœur du chaos, émergèrent des factions, des combattants liés par le sang, le chakra et les capacités. Leurs apparitions diminuèrent le désordre créé par les soldats indépendants – qui se rangèrent face à cette montée en puissance. L’accalmie permit aux Daimyos - anciennement terrassés par ce chaos, de reprendre leurs fonctions. Les frontières se dressèrent, scindant les nations divisées.



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Sujet : De crainte à haine. {FB} {Jin} | Part 2.

rédigé le Jeu 5 Mai - 19:08

De crainte à haine. {FB} {Jin} | Part 2. Tumblr_inline_nedvq2Tc3E1s27xec
La douleur infinie de celui qui reste
Comme un pâle reflet de l'infini voyage
Qui attend celui qui part.

Bottero

Le cyan de ses pupilles fixèrent l'horizon, bien au-dessus du commun, ici, sur sa corniche en pierre. Les pieds du protecteurs s'agitaient dans le vide, se mouvant toujours, démontrant toute la transe dans laquelle il se trouvait. Son esprit voguait au loin, mais était toujours ramené par-delà les contrées sur cette montagne, où il s'agrippait à ce petit homme qui dormait derrière lui.
Le crépitement d'un feu le sortit de sa catalepsie; l'argenté pris appuie sur ses membres supérieurs pour se relever et observa une dernière fois ce ciel aux lueurs orangés qui migraient doucement vers l'obscurité. Rapidement, il ne s'intéressa plus qu'aux épaules du gamin, se soulevant et s'abaissant avec un rythme régulier, mais il ne s'y trompait pas... La sueur qu'il essuyait régulièrement sur son front, sa respiration qui s'agitait, puis se calmait, promettait un réveil haut en couleur. Sa main frotta la pierre l'entourant, il s'enfonçait légèrement dans une petite grotte, le feu n'envoyait donc aucun signal dans les cieux. De plus sa meute de loup, répartie dans les environs, assurait l'apport de nourriture et la découverte des divers lieux du coin. On aboyait pour une bonne découverte et on hurlait en cas de danger; voici les consignes.

**

Le Loup alla essuyer le front de sa jeune entreprise. Après avoir récupéré son corps, la fuite avait été d'abord facile, avant qu'un détail de choix ne le découvre de sa filature. Il n'avait absolument pas le ton basané allant avec un ninja relevant de cette fonction à cette endroit. L'assassin avait donc dû se perdre dans cette forêt qu'il connaissait par coeur, recouvrir ses traces, envoyer ses poursuivants dans une mauvaise direction ou encore les tuer. Toujours ce corps à peine âgé d'une quinzaine d'année, il trônait dans ses pensées sans jamais s'en aller.

**

En arrière par rapport aux Ninjas chargés de prendre l'avant-poste (normalement dénudé de villageois); sa flèche figée alors même qu'il entendait ces nombreux supplices suivant l'utilisation des armes de forts. Mais le courage il n'eut pas eu. Régissait déjà dans son esprit tout ses visages, statufié en exprimant toujours cette peur de la mort, cette douleur indélébile. A jamais dessiné dans ses songeries, leurs traits parfaitement replacé et cela même dans une dizaine d'année. Voici donc le comble pour celui qui n'oublie rien.

Ses nombreuses connaissances dans la médecine moderne ne lui permirent de sauver qu'une infinité, de plus, ses nombreux dons dans la sensorialité ne lui était pas utile en cette place. Aucun ne possédait une once de chakra. Ici, sous les décombres, se trouvaient des vies humaines qu'on avait assassiné; parce qu'elle n'avait pas obéis. Mais aussi loin que la compréhension d'Osou pouvait aller vis à vis de ses généraux, rien ne pouvait plus l'affadir de cette société que le meurtre des siens.
Plongé dans ses songes, l'improvisé médecin de guerre s'en alla sur le terrain, usant d'un jargon que peu des combattants de terrains comprenaient. Ainsi, le Protecteur se chargeait surtout d'observait le pouls des différentes victimes. Et là, le regard d'un petit être aux cheveux d'ébènes. Dommages collatéraux qu'ils appelleront. Certainement mû d'un dernier souffle, cela malgré même cette douleur qui le sciait. Incompréhension, colère? Demande d'aide? Le médecin allait s'emparer de cette petite vie qui devait bien être misérable pour le grand sculpteur du monde, s'avançant d'un pas décidé; mais un de ces rustres de la Foudre, fidèle à cette même culture qu'est celui de son pays, ne défia pas plus les ordres malgré les alertes que devaient lui lancer sa conscience. Et sous le regard aigri de ce même colosse, le Protecteur rebroussa chemin, jurant à qui souhaitait l'entendre, à qui pouvait que cette situation ne pouvait continuer.

Les mains derrières la tête, le regard songeur. Tous semblaient mesurer l'écart qui réduisait aujourd'hui leurs vies à ne plus jamais être ce qu'elle était. Le Shinobi du Loup fit machine arrière, souhaitant se soustraire lâchement de cette scène de laquelle il ne souhaitait pas être témoin, faisant même mine de chercher d'éventuels survivants dans les décombres. En effet, il préféra même estimer son travail mal fait, alors qu'il se savait très bien imperfectible dans la traque et la recherche, plutôt que d'avoir les yeux posés, impuissant, sur cette scène. Il ne sut jamais si ce petit aux cheveux ébènes avaient observés ses poils argentés s'éloigner, toujours plus, lui qui n'aura certainement pas su interpréter le regard qu'il lui eut lancer. Petit, même le plus féroce des mondes possèdent une hiérarchie qui ne permet aucun mauvais pas. Au plus profond de lui-même, il ne souhaita que l'oublie, lui, qui ne pouvait rien désapprendre.

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De crainte à haine. {FB} {Jin} | Part 2. Tumblr_inline_nedvvkHhZk1s27xec
Plus que le discours des homme, écoute le souffle de la nuit et le murmure de ton cœur. Eux ne mentent pas.
Bottero.

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Le temps, indéformable, inlécutable, s'empara de la situation. Celui-ci passa et en même temps déclencha la nuit. Cette même période de la journée qui inspire le Loup; le laisse invisible et lui permet de ne s'occuper de rien d'autres que de lui-même. Celui-ci se demandait encore comment allait se passer le réveil; il se mouva rapidement, descendant la montagne à l'aide de son chakra, se dirigeant avec rapidité, mais toujours avec silence, dans la direction de l'aboiement de son compagnon de meute.
Un champ de divers fleurs, un peu plus loin quelques champignons et une rivière l'attendait, mais il observa aussi un pelage blanc. Mue de sa propre conscience, son compagnon canin l'avait rejoint avec facilité tant il connaissait son maître et lui avait rapporté sa portion de viande de la soirée. Osou était certain que l'animal comprenait parfaitement qu'il était entrain de traverser une période difficile. Et encore, ce n'était pas le pire moment de la soirée. Les larmes salées s'écrasant contre ce sol infertile désigneront une autre paire de manche, c'était certain.

Il s'empara donc sans plus de cérémonie de l'animal, caressant vaguement le museau de son compagnon; s'empara de quelques plantes qu'il connaissait et des champignons avant de remplir sa gourde maison d'une petite quantité d'eau. Puis le Chasseur remonta rapidement, ne s'éloignant jamais réellement de son objectif de la soirée. Arrachant une partie de sa manche qu'il trempa dans l'eau, il fit s'écouler de fines gouttelettes d'eau entre les lèvres de l'infortuné; alors même qu'après la préparation du cataplasme fait avec les feuilles ramassés à cet effet, il l'étala au niveau de son abdomen, souhaitant accéléré la réparation des blessures internes. Puis, soustrayant au lapin son pelage à l'aide d'un Kunai affûté, il l'embrocha sans plus de cérémonie le laissant alors cuire à sa doritude. Quelques herbes ayant été ramassé pour servir d'"assaisonnement" furent ajoutées pendant la cuisson avant afin qu'elles accrochent à la viande. Osou savait que le meilleur moyen pour un esprit affaibli de s’éveiller, c'était de faire émerger la seconde source de pouvoir; la faim. Le corps ne pouvait laisser son organisme sans les nutritions nécessaires pour assurer sa survie, dès que la douce odeur de ce lapin allait arriver aux narines du mal-en-point, c'était la première tentative du médecin improvisé.

L'Assassin s'assura alors de la disponibilité des divers provisions, le bois; les plantes. Une fois ceci-fait, il sortir le paquet en bois marqué rouge et blanc; sortant dès lors une cigarette qu'il s'empressa d'allumer. Augmentant significativement sa dose de dopamine, le plaisir engendré par le peu de nicotine ingéré dans la journée lui permis d'amplifier le moment présent. Un sursaut le pris par surprise, provocant un tremblement de bien-être alors que son regard se perdit une nouvelle fois dans l'une des rares choses qu'il pouvait observer et observer sans jamais le connaître; la seule chose qu'il redécouvrait sans cesse...
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Sujet : Re: De crainte à haine. {FB} {Jin} | Part 2.

rédigé le Sam 7 Mai - 3:46



DE CRAINTE À HAINE



Des blancheurs lointaines nuançaient l'horizon, dans toute sa profondeur. Elles allaient et venaient à travers l'obscurité, l'ornant parfois d'irréguliers éclats de couleurs.

Il régnait au cœur de ce vide, un silence pesant, une véritable torpeur, qui rendait vain chaque son et chaque mouvement.



Là, où se tenait Jin, immobile, épuisé, rien n'avait de forme, rien n'avait de texture. Tout semblait n'être qu'un indistinct jeu d'ombres, projeté sur un écran de fumée.

Seul, il errait dans les limbes, à fuir ses démons. Et ces derniers, réjouis, ne tardaient jamais vraiment à le rattraper. En effet, dès qu'elles apparaissaient, ces lumières rasantes n'étaient jamais de bon présage, elles auguraient, tout au contraire, quelque chose de plutôt inquiétant.

Cet enfant peinait à le comprendre, lui qui, à chaque fois, bénissait la clarté. Après tout, il fallait l'y voir, oui, il fallait l'y voir, quand la quiétude se rendait maître de lui, cette même quiétude qui s'emparait de ceux qui, effrayé par la nuit et ses tourments, retrouvaient enfin le jour... Et souvent, quand l'immense rayonnement finissait de conquérir les ténèbres, s'éclairait alors un triste théâtre, mis en valeur par les reflets d'un soleil perdu, qui brillait fort, mais ne se montrait pas.

En son sein, reprenaient ainsi vie quelques pantins, figures jusqu'ici immobiles, qui, parés de masques et de costumes, allaient déambuler fièrement autour de Jin. Le garçon parvenait fréquemment à desceller de leurs traits mal dégrossis, des ressemblances avec ceux qu'il avait aimé dans le passé. Ces marionnettes jouaient, dansaient, chantaient, jusqu'à s'épuiser. Mais, à la fin, elles retrouvaient leur place initiale : l'oubli, et brusquement, sans ménagement, elles disparaissaient. À mauvais public, ces histoires n'étaient jamais conclues par autre chose qu'un piètre épilogue.

Ainsi, ce qu'il subissait, était tout simplement horrible. Pourtant, à chaque nouveau spectacle qui s'offrait à lui, il se prêtait volontiers à cet illusion de bonheur. N'étaient finalement hypnotisés que ceux qui voulaient l'être. En cela, Jin était une proie parfaite. Ces visions menteuses avaient beau se répéter sans cesse, il continuait, malgré tout, à se laisser duper. Au fond, peut-être en avait-il besoin pour survivre ici, dans cette mer de cauchemar... Et qu'en ayant foi, bêtement, il y avait trouvé là une forme de salut.

Sans ses croyances idiotes, sans cet émerveillement fugitif dont il se rendait coupable, avec récidive : qu'aurait-il donc fait ? Il en avait besoin. C'était tout pour lui. Et encore une fois, lorsque le jour se leva et que le flou s'estompa totalement, il exulta. Il s'était retrouvé au milieu d'une large accolade, à laquelle s'employaient ses parents, ses frères et sa petite sœur, chez eux, à Toshibi.

Il était, enfin, chez lui.

De tout son flair, il respirait les odeurs familières qui se dégageaient de partout. Comme à tout hôte qui regagnait son foyer, après un long voyage, Jin fut accueillis par mille et une fragrances. À l'afflux de toutes ces sensations, il se souvint alors de ces choses insignifiantes, qu'il ignorait par habitude, mais qui rendaient tout compte fait chaque instant magique. Reconnaître les senteurs du pain qui cuisait dans le four et des épices qui parfumaient les ragoûts, les crépitements du bois dans l'âtre, le rendit fou de joie...

Et ce sentiment qu'il ne connaissait plus, le fit tressaillir. Il lui parut comme un étrange bourdonnement, qui faisait vibrer son cœur sans s'arrêter. Ses jambes, ainsi, tremblaient d'excitation.

Dans ces moments de bien-être, de communion, où tout n'était que paix, le temps s'arrêtait. Est-ce qu'il y avait là quelque chose de magique ? À n'en pas douter. Il fallait d'ailleurs se le dire : magique, dans les illusions, tout l'était.

Aussi, Jin s'appliqua à profiter de ce précieux instant, à en apprécier toute sa valeur. À présent, il le faisait dès qu'il en avait l'occasion. Cependant, ces rêveries étaient cruelles, et une fois seulement l'enfant en paix, elles s'autodétruisaient sous ses yeux.

Bientôt, du vide apparurent des flammes dressées en cercles concentriques, et elles ne tardèrent pas à enlacer le petit groupe. Ce feu, qui, enveloppant la pièce dans tout son espace, dévorait un à un les membres de sa famille, absorba tout. Et de tout à rien, il se déversa alors dans le néant, emmenant avec lui les mémoires écorchées de l'enfant.

L'écheveau s'était maintenant dévidé.

Cette splendide réalité se consuma dans les mains de Jin, sans qu'il ne puisse rien faire. Tandis que la noirceur revenait, il avait encore dans le creux de ses paumes, des poussières de rêve et des cendres. Tenant ces restes, ses poings se contractèrent de chagrin.

Il s'était accroupi, en criant et en tapant dans le vide. C'était là un long sommeil, comme un long voyage, une épopée éprouvante, qui initiait les jeunes vagabonds à combattre contre leur pire ennemi : eux-mêmes, dans la pire des conditions : la solitude. S'il y avait enseignement à tirer de ces supplices, Jin faisait donc un bien lamentable élève. Piégé au cœur de cette prison de souvenirs, supportant les spectres et leur fâcheuse tendance à troubler les esprits en peine, ces épreuves ne le raisonnaient décidément pas.

Même si elle ne faisait pas souvent science, la conscience faisait, toutefois, sens. Pour lors, il allait de soi que ces manifestations n'étaient pas là par hasard. Elles avaient un message à lui délivrer, certainement ; mais encore fallait-il le déchiffrer, et la situation ne s'y prêtait guère.

Et ce, car le deuil occultait tout. Remords et regrets avaient pris corps. Incarné, ce sillon de souffrance n'allait donc pas s'arrêter de sitôt...

Se glissèrent soudain le long des méandres, des bruits sourds qui sifflaient dans les oreilles de Jin. Ce n'était peut-être que les murmures du vent, nénamoins il y perçut une voix, et quatre mots.

N’oublie jamais... cette douleur. Distingua-t-il des échos qui s'entrechoquaient les uns contre les autres, se voulant toujours de plus en plus forts. Le ton était calme, mais la tonalité ne l'était pas, et elle éveilla en Jin, une émotion, un bouillonnement puissant. Le brouillard noir et opaque s'effaça lentement, alors que tout autour commençait à trembler.

De la haine, comme celle qu'il éprouva jadis à la sortie d'une grotte, lorsqu'il croisa le chemin de ces monstrueux shinobis. Voilà donc ce qu'il ressentait. À trop la faire bouillir en lui, cette rage de la proie qui se rebellait contre son prédateur, cette rage destructrice, prit possession des lieux. De ce chaos qui se créait, progressivement, le rêve se brisa. Et avec, le cataclysme emporta Jin.

Il se réveilla, en sursaut, dressé sur sa couche, respirant à grande bouffée comme sorti de la noyade. Bienvenue dans le monde réel. Lorsqu'il s'en rendit compte, pris de panique, il recula d'abord, sans vraiment le vouloir. Puis, en reprenant une nouvelle fois sa respiration, jusqu'alors légèrement troublée par la surprise, le garçon constata que l'air était âcre, sa gorge étant sèche, il en toussa plusieurs fois.

Il regardait de partout. Ses yeux affolés sollicitaient un repère, quelque chose qu'il aurait pu remettre, par hasard... Sans succès. Il avait beau sonder cette tanière, il ne savait décidément pas où il était. Cela l'angoissa encore plus. Et cette éternité l'ayant rendu brusque, il se braqua alors, en direction de l'homme qui se tenait à ses côtés, augmentant encore la distance qui les séparait.

Il ne tarda pas à lui adresser la parole :

— Mais... Mais, où suis-je ?! Et puis, qui êtes vous, au juste ? Qu'est-ce je fais ici ? Argh... À se réveiller trop rapidement, en s'agitant, il avait également réveillé certaines douleurs. Il sortit de sa bouche, quelques gerbes de sang.

Jin avait encore un peu mal. Il ne s'était pas totalement remis du coup qu'il avait reçu. Ça s'entendait, rien qu'à son timbre fébrile. Perturbé par les petits supplices qui accompagnaient sa convalescence, l'enfant attrapa son bas-ventre et le tint en le serrant fort, le visage crispé. Quoique pourtant faible, il était totalement alerte, et en luttant contre ce qui pouvait parasiter son attention, il veillait à entendre, de manière claire et nette, ce que son vis-à-vis avait à lui expliquer.

Plus que jamais, il avait besoin de réponses.


— Remerciements à Adrenalean.

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Sujet : Re: De crainte à haine. {FB} {Jin} | Part 2.

rédigé le Mar 10 Mai - 21:06


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De crainte à haine. {FB} {Jin} | Part 2. Tumblr_o52hxcqIrW1qmtqugo1_500
Plus que le discours des homme, écoute le souffle de la nuit et le murmure de ton cœur. Eux ne mentent pas.
Bottero.

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« Mais... Mais, où suis-je ?! Et puis, qui êtes vous, au juste ? Qu'est-ce je fais ici ? Argh... »
Voici donc le moment décisif, celui-là même qui déterminera certainement la vie de ce petit homme qui se trouvait devant lui. L'argenté se leva doucement, prenant appuie sur ses genoux tout en jetant quelques brindilles au feu, lequel crépita joyeusement. La lumière à son apogée, le Loup décida de prendre la parole pour répondre, dans l'ordre, aux interrogations du garçon.

« On ne demande pas où on est en restant cloîtré dans sa grotte. » Murmura-t-il d'abord, un léger sourire aux lèvres. Son visage devint bientôt totalement décelable pour le gamin qui le reconnaîtra ou non, en fonction du traumatisme. Perdre sa famille était bien assez conséquent pour la journée, il l'aurait certainement bien vu dormir quelques jours de plus, histoire de penser... Penser calmement à cette situation, aux meilleurs situations pour tout avouer. Mais aujourd'hui, face à cette bestiole craintive, le ninja n'eut aucune hésitation supplémentaire. Les enfants civils vivaient parfois dans la luxure, pour les chanceux, souvent plus dans le travail; rarement élevé pour sortir du commerce familial, on tente de les conditionner. La plupart des civils non-marchand pensent n'avoir rien à apprendre du monde; voici sa première leçon. Laquelle est certainement la plus importante pour celui qui cherche la vengeance. Et Osou n'aura certainement pas idée de l'impact qu'aura cette phrase sur ce petit homme. « La vie est belle; gamin. Vient donc l'observer dans son plus noble accoutrement en sortant ta petite tête. » Continua-t-il, tout en se retournant pour pénétrer dans l'obscurité. Laquelle baignait dans un couché de soleil flamboyant qui entourait d'une douce lueur les vallées et arbres alentours, se réfléchissant aussi bien en contre-bas dans ce lac immense. « Nous sommes dans le pays des Rizières... »

« Ce pays a une histoire particulière... Nous sommes chez ceux que l'on dit les plus arrogants et les plus cruels. Il y a pas mal de crapules ici et là; autant pourvu du chakra que dépourvu. La nuance est ici; même si je n'ai pas vraiment envie de parler de ça ce soir, je ne sais pour toi. » Il reprit lentement son souffle; saisissant dans sa petite sacoche son paquet de cigarette qu'il tendit d'un geste à son poulain. Lequel représentait son plus grand échec, même après avoir vu la cruauté qu'était capable d’exécuter sans réfléchir les Shinobi... Il était resté. On peut être un gentil garçon et avoir besoin d'argent, c'est dommage que ce soient les pires tâches qui soient le mieux rémunérés, pas vrai?
C'est pourquoi il était en face de lui aujourd'hui, car la vie l'avait mis dans le besoin durant cette période et aujourd'hui, sur son coeur, pesait un poids qui refusait de s'en aller. Aller jusqu'à dire qu'il a décidé de le sauver par égoïsme, pour faire disparaître ce mal-être, c'est beaucoup. Après tout, nous servons tous des desseins qui nous sont propres. Mais Osou voyait en ce gamin plus que ça, il devait le raisonner. Cet instant et seulement celui-là permettra la survie de cet enfant.

« Malheureusement, c'est dans cet endroit peuplé de ces pourritures, dont je fais peut-être partie, qui sait, que repose ce merveilleux endroit. Prend le médicament à côté de ton lit de fortune et lève toi. C'est un nouveau monde pour toi, la vie est belle malgré ce qu'elle t'a fait. Tu vas devoir apprendre à l'apprécier malgré tout ce qu'elle t'a enlevé et cela... que tu sois malheureux ou que tu doives tuer quelqu'un. Je ne peine pas à croire qu'il y a là-haut un tout puissant qui régit nos meurs et nos actes. Tu sais; ne tombe pas non plus dans le pathétisme, il y a eu et il y aura toujours pire que toi ou même que moi. Je n'irai pas jusqu'à dire que je sais ce que tu ressens, nous avons tous notre résistance à la douleur et elle diffère. Sache juste une chose, connais-tu le destin du dernier héro qui est devenu puissant pour tuer? »

Quoi de mieux que d'introduire l'histoire de Sasuke Uchiha? « Tu pourras croire faire le bon choix, croire que personne ne peux te comprendre. J'ai le malheur de te dire que si; nous sommes beaucoup à le pouvoir, ce pouvoir qui nous élève à un statut au-delà du simple homme nous cause autant de mal à nous, qui en sommes constitués, qu'à vous, les civils. Malheureusement, jusqu'à présent, vous ne faites que subir. » Son sourire arriva du néant, alors même que ses pupilles se perdirent dans les cieux. « Qui sait de quoi l'avenir est fait? J'ai ressenti un truc, je ressens toujours un truc. J'ai un compte à rendre à ce tout puissant, dont je te parlais précédemment, tu es un peu comme ma rédemption. Le monde des Shinobis que tu souhaites brûler et remplit de secret, encore faut-il, pour le détruire, vouloir tous les connaître. Je ne te mentirai sur rien, sauf une chose. Je ne t'en parlerai pas car elle te concerne exclusivement; le jour où tu le comprendras, j'espère être toujours là pour en parler. »

« Pour rejoindre un truc plus gai. J'étais là, lors de ton "combat". J'ai entendu tes paroles et j'ai pensé que tu n'admettrais pas de te faire soigner dans le camp de ceux que tu hais. J'ai donc pensé que mon taudis t'irais mieux, à toi de voire, la porte est ouverte; mais je ne partage mon lapin qu'avec de bons amis. Je parle beaucoup, je sais; je ne suis pas intime de ça, ne t'y habitues pas. » Il remua doucement ses cheveux, l'argenté libéra son cache-œil. Dévoilant une pupille azuré qui assurait plus de la pureté la plus absolu que d'un quelconque maléfice. « Je suis Chammadaï Osou, Ninja Errant de rang A. Je ne te retiens pas prisonnier, tu es, tout comme moi, libre de chacun de tes choix. Tu peux t’asseoir avec moi, me poser des questions, ce que tu sauras faire habilement si tu es aussi intelligent que je le crois. Ou prendre tes jambes à ton coup et t'en aller. Sache juste que les créatures rodent. »

Et, pour finir. « Quant-à ce que tu fais ici; c'est assez simple en réalité et ta douleur en témoigne. Je te soigne. Enchanté. Sache qu'il n'y a que le tabou que j'ai précisé plus haut dans cette grotte, je suis tout ouïe pour le reste, gamin. Commence donc par me donner ton nom. »
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