Seiki.
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La quête du pouvoir a toujours été un dangereux moteur. Malgré les sentiers destructeurs qui devaient être empruntés pour y accéder, les guerriers de cette ère en ont fait leur essence. Ils pourfendaient les terres décharnées - avec une gloire exquise, des dogmes écrasant les âmes et un seul dessein : détruire, posséder, dominer. Les grandes contrées étaient bercées par le fer des armes, une mélodie routinière dans ce climat sous tension constante.Afin de plus rapidement effleurer l'apogée du prestige, des clans naquirent et de puissants êtres ne firent plus qu'un pour s'assurer d'une invulnérable descendance. Au cœur du chaos, émergèrent des factions, des combattants liés par le sang, le chakra et les capacités. Leurs apparitions diminuèrent le désordre créé par les soldats indépendants – qui se rangèrent face à cette montée en puissance. L’accalmie permit aux Daimyos - anciennement terrassés par ce chaos, de reprendre leurs fonctions. Les frontières se dressèrent, scindant les nations divisées.



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Sujet : Rebus de l'Humanité — Seba Jun

rédigé le Ven 29 Avr - 19:23


Rebus de l'Humanité
feat. Jun


Sept lunes, cela faisait déjà une semaine que notre mystérieux protagoniste était rentré des territoires de Kaze no kuni avec dans sa besace un étrange parchemin. Il avait réussit à développer un nouveau pouvoir. La totalité du clan Tenkei n’était pas au courant de ce fameux pouvoir, et il n’en dirait rien tant qu’il n’arriverait pas entièrement à le contrôler. Alors que l’obscurité avait emplie le village des nuages, Dojin lui se trouvait assis sur le toit d’une haute demeure de Kumo, toujours avec le visage masqué, il regardait au creux de sa main, ouverte vers le ciel, dans laquelle se trouvait une bestiole qui gigotait. Cette créature avait plusieurs pattes de chaque côté du corps, une espèce de carapace noire en plusieurs parties, et une longue queue qui s’arquait sur le haut de son corps. Au bout de cette partie se trouvait un dard, puissant, piquant, empoisonné, pouvant apporter la mort. Il s’avérait pour l’avouer, qu’il y avait peu, dans des circonstances qui lui échappaient encore, le Planète avait obtenu le pacte de kuchiyose des scorpions. Il observait cet étrange enfant de Mère avec qui elle avait décidé de lier Dojin. Il voyait cependant leur utilité en combat. Leurs pinces puissantes pouvaient aisément broyer voir déchiqueter ses adversaires avec que sa queue, en plus de pouvoir s’écraser lourdement sur l’adversaire, pouvait planter sa cible. Si l’impact ne le tuait pas, le poison s’en chargerait. Lentement..

Cette créature sur ordre de son invocateur, disparu alors dans un léger nuage de fumée proportionnel à sa taille. Dojin se redressait en entendant une sorte de brouhaha plus bas. La scène prenait place dans le centre-ville de KumoGakure no Sâto, le Tenkei avait quitté sa maison, n’ayant besoin que de très peu de sommeil, à peine quelques heures. Il avait encore une lourde douleur aux côtés suite aux blessures infligés par le Roi Scorpion, mais il s’en remettait peu à peu. Approchant du bord du toit, prenant garde de ne pas tomber dans le vide, son regard, ses seuls yeux débordant de son foulard, il vit une personne qui se baladait, seule dans les rues des nuages. Que faisait un jeune à cette heure-ci ? Le jeune ne semblait cependant pas avoir de destination précise, il marchait lentement. Peut-être était-ce un « chiot ». Dans son jargon, un chiot était un jeune homme ou une jeune femme, fils ou fille de la rue, beaucoup plus à l’aise dans les rues des villes que dans une maison ou un simple appartement. Ils vivaient dans la rue, travaillaient dans la rue, marchandaient dans la rue. La rue était leur maison et le berceau de leur famille. Cependant, il n’était pas rare de voir un chiot perdre complètement les pédales et sombrer dans la délinquance et la violence la plus rude.

La pensée des chiots fit remonter chez notre Maître des Scorpions de sombres pensées, de l’époque de la guerre civile entre les Cinq Planètes, assassinant alors le père de Dojin et menaçant de tuer sa mère. Lui avait œuvrer dans les rues, rejetés de chez lui pour garder sa présence maternelle sauve. Il avait été pendant des mois, un chiot, mais il avait continué ses efforts et s’était entraîné dur matin et soir, pendant toutes les nuits afin de mieux contrôler son pouvoir de maîtrise du Dôton et ainsi pouvoir tuer de ses mains le Planète responsable de cette hécatombe. Mais il avait malheureusement été doublé par les Quatre qui avaient rapidement mit fin à cette anarchie dans le sang et les larmes. Mais heureusement, ils constatèrent avec joie les efforts et la grande maîtrise du Dôton de Dojin. Ils la placèrent même à la place du traître. Cela cependant avait eut pour objectif de créer des tensions entre les Quatre alors que, bien qu’ils avaient décidés d’un commun accord de la marche à suivre, avaient été en désaccord pour la promotion de Dojin.

Regardant toujours le jeune qui se baladait seul, le Scorpion décidait alors de vérifier de ses propres yeux qui était ce chiot et s’il était en train de sombrer du côté obscur. Clairement, de perdre pieds. SI c’était le cas, il se ferait alors une joie de le remettre sur le droit chemin, par la force bien entendu. Faisant un pas en avant, dans le vide, il chutait alors en direction du sol, mais droit, sa chute était totalement contrôlée. Il atterrit sans aucun bruit sur la terre ferme avant de se diriger vers le jeune homme qui se dirigeait également vers lui. Ne semblant pas réellement faire attention, le chiot qui se trouvait en vrai être un jeune homme entrait violement dans le Tenkei qui s’était arrêté pour ne pas que le choc ne soit trop violent. Plongeant alors son regard dans le sien, il prit la parole, d’une voix profonde, sombre et sérieuse.

« Regarde où tu mets les pieds gamin. »
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Sujet : Re: Rebus de l'Humanité — Seba Jun

rédigé le Lun 2 Mai - 12:08


Qu'est-ce que c'était bon d'avoir ce sentiment d'avoir gagné votre journée. La nuit était tombée et les lumières des habitations s'éteignaient les unes après les autres. Habitué à ces situations, je traînais des pieds dans les quelques ruelles du village. À la recherche de l'endroit parfait, il faisait bon, mon objectif était de trouver le spot idéal pour y passer la soirée. En général, petite vue depuis les hauteurs, les étoiles dans les yeux et j'avais ma dose. Si ça ne tenait qu'à moi, j'irai visiter plus loin dans le pays, mais le grand chef des nuages a ordonné à ses troupes de ne pas me laisser traîner tout seul en pleine nature. Je ne sais pas ce que je lui avais fait pour mériter ça, n'avait-il toujours pas confiance en moi ?

Pas le temps de me lamenter sur mon sort ! J'avais fait un tour au marché, entre deux trois pommes volées, je m'étais arrêté au stand où ils vendaient des brochettes de poulet. Mon plat préféré, le vendeur c'était mon nigga à moi, je le connais depuis tout petit et il a toujours prêté un œil attentionné sur moi. Comme d'habitude la queue était pleine, j'essayais de me faufiler entre les montagnes de muscles en manque de protéines, mais rien à faire, ces gars étaient plus balèzes que moi. C'était sans compter sur mon négro, j'entendis mon nom se faire appeler, me retournant, je vis le vendeur me faire signer de le rejoindre derrière le stand. Je les avais tous baisés, tous ces gars qui attendaient d'avoir leur bouffe, tous, je les ai niqués. Des petits rires moqueurs en échappaient de ma bouche.

Brochette de poulet à la sauce sauté, c'était la frappe ! Une explosion de saveurs pour vos papilles et surtout un retour des forces que vous avez perdu toute la journée. En guise de remerciement, j'aidais le cuistot à faire son boulot. Il ne m'avait rien demandé, mais j'avais envie de me retrouver derrière le stand pour pouvoir me moquer ouvertement des clients. Mais il semblerait que ce n'était pas la meilleure des idées, mon pote le cuisiner fût vite agacé de mon comportement et m'ordonna de partir. Ce bâtard me trahissait ! Mais il savait comment ça marche avec moi, suffisait de me refiler des brochettes gratuites et je ferais tout ce qu'il voudra. Alors c'est brochettes à la main, pommes cachées sous le pull que je repris mon chemin. Mon inspiration était mauvaise, je ne savais pas où me poser pour manger en paix. J'étais arrivé dans un des coins déserts du village, je zieutais un peu partout, méfiant que quelqu'un me trouve et me dénonce. C'était trop tard, paniqué, toute ma nourriture gratuite et volée tombe par terre.

J'Yo, yo, nigga ! Moi le gamin ? Regarde ce que tu as fais ! Toute ma bouffe par terre, je n'ai plus rien à manger pour la soirée. T'es fier de toi le vieux ?! Vous êtes toujours là où il faut pas vous hein !

Toujours les mêmes les adultes, le respect ne faisait pas parti de leurs habitudes je crois. J'avais cogné un gars costaud. Il dégageait une présence mystérieuse, sous son masque de lin se cachait sûrement un menton tout fin. Ce négros venait de détruire tout mon repas et se permettait d'être insolent envers moi. Oui, oui, envers moi ! Moi, Seba Jun, plus grand gangster de tout le pays ! Le baron de la drogue, le mafieux le plus craint. À moi, on ne me parle pas comme ça, il devait être inconscient à qui il avait à faire. Je peux vous le dire, croyez-moi en tant que citoyen honnête, les jours de ce mec ne sont plus comptés ! Les pommes, quant à elles, roulaient toujours par terre.
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Sujet : Re: Rebus de l'Humanité — Seba Jun

rédigé le Mar 3 Mai - 12:13


Rebus de l'Humanité
feat. Jun


Un court silence s’était installé entre les deux protagonistes, héros de cette histoire. Pendant ce dit silence, les deux se jaugèrent, se regardèrent, se contemplèrent, afin d’en apprendre le maximum sur l’autre. C’était la façon de faire des shinobis. Dans les combats, généralement, les cinq premières minutes, ou du moins les premières attaques n’ont aucun objectif stratégique. Ces attaques ne veulent ni tuer ni blesser, ou du moins, ce n’est pas la base de ces attaques. Avec les premières techniques, les shinobis jaugent l’adversaire. L’on peut apprendre ainsi son moyen de défense, ses affinités, ses spécialités, etc. Un homme peut répondre par du Suiton, montrant sa spécialité au ninjutsu ; esquiver, montrant alors sa spécialité au taijutsu ; sceller l’attaque, montrant sa spécialité au fuuinjutsu ; etc.. Le savoir, c’est le pouvoir. L’on sortait rarement perdant d’un combat contre une personne dont les capacités nous sont connues. Enfin, c’est une étape très importante du combat et à ne surtout pas omettre. Bien entendu, la stratégie était aussi un point clé voir le point clé du combat. Car même si l’adversaire connaît nos compétences, il faut aussi qu’il arrive à les parer, les esquiver, etc. Une bonne stratégie, une bonne connaissance des compétences de l’adversaire, et le tour était joué. Même s’il y avait des surprises, c’était là le B.A.BA d’un bon combat.

C’était exactement la même chose verbalement parlant. Les deux shinobis adverses entamaient souvent une joute verbale, afin de jauger du comportement de l’autre, de voir son caractère intempestif ou au contraire, de le voir posé malgré la provocation. Souvent, très souvent même, les shinobis tombaient dans des pièges, par simples provocations, voulant prouver leur valeur ou leur puissance sans savoir ou sans voir qu’ils tombaient dans des pièges enfantins, et qui leur couterait la vie. Dans le cas présent, c’était exactement la même chose, l’Adorateur de Mère avait ouvertement provoqué son homologue des nuages pour voir comment il réagirait et savoir s’il devrait ou non remettre ce chiot sur le droit chemin. Après tout, dans le pire des cas, il fallait mieux qu’il s’en prenne à un Jûnin qui saurait le recadrer plutôt qu’à une dame du troisième âge passant par là et pouvant alors faire les frais de l’impulsivité héréditaire des chiots. Mais la surprise lui fit arquer le sourcil lorsque le jeune homme en rentrant dans Dojin, se tâcha avec de la nourriture qui tombait par terre. Des pommes cachées sous sa veste tombèrent pour rouler en direction du Tenkei.

Le jeune homme lui répondit d’une façon assez choquante. Il se mit à parler d’une voix assez grave, avec des onomatopées triplées, d’une façon « Wesh-wesh » dont Dojin n’avait pas l’habitude. Il accusait par la même voie l’Oi-Nin  d’être responsable de ce gâchis, alors que c’était clairement le jeune homme noir qui était entré bêtement en contact avec lui. Il n’aurait donc plus rien à manger de la soirée à cause de lui. Il prononça alors une phrase qui restait dans l’esprit du Chasseur. « Vous êtes toujours là où il faut pas vous hein ! » Dit-il à la fin de sa complainte. Vous ? De qui parlait-il exactement ? Des « vieux » comme il les appelait ? Des shinobis ? Effectivement, l’histoire de ce jeune homme devait être semblable à tous les chiots qui erraient sans but dans les rues des grandes nations, en quête d’un mentor, de nourriture, une d’une bonne raclée. L’Encapuchonné se baissa alors lentement afin de rattraper la pomme qui avait finit de rouler juste à côté de lui. En se redressant, il plantait alors son regard dans celui du jeune shinobis en face de lui avant de le tester une nouvelle fois. Il lança la pomme très rapidement, de façon à ce que, vu sa dureté, elle lui ferait mal au ventre physiquement s’il ne l’attrapait pas des mains. Il allait tester ses réflexes.

« Tu parles trop.  Dit-il en se rapprochant d’un seul coup, l’attrapant par le col et le soulevant d’une main. Après avoir testé son caractère et ses réflexes, il allait maintenant tester son style de combat. Sale déchets » Continua-il avant de le relâcher, le jetant en arrière. Il y avait là plusieurs possibilités dont la dernière était la plus probable. La première était qu’il s’écraserait tout simplement, s’excusant de ses dires tout à fait irrespectueux avant de demander s’il pouvait ou non partir. La deuxième était la fuite. Voyant et comprenant son infériorité en terme de puissance pure, il prendrait ses jambes à son cou, essayant de semer Dojin entre les étroites ruelles du centre-ville de Kumo. Et la dernière possibilité était qu’après une telle insulte de la part de l’Adorateur, il se vexe et, s’il respectait sa façon de répondre, essayerait de rapper l’Oi-Nin, de le vaincre, par honneur ou simplement pour se défouler de sa colère et de la perte de sa nourriture.

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