Seiki.
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La quête du pouvoir a toujours été un dangereux moteur. Malgré les sentiers destructeurs qui devaient être empruntés pour y accéder, les guerriers de cette ère en ont fait leur essence. Ils pourfendaient les terres décharnées - avec une gloire exquise, des dogmes écrasant les âmes et un seul dessein : détruire, posséder, dominer. Les grandes contrées étaient bercées par le fer des armes, une mélodie routinière dans ce climat sous tension constante.Afin de plus rapidement effleurer l'apogée du prestige, des clans naquirent et de puissants êtres ne firent plus qu'un pour s'assurer d'une invulnérable descendance. Au cœur du chaos, émergèrent des factions, des combattants liés par le sang, le chakra et les capacités. Leurs apparitions diminuèrent le désordre créé par les soldats indépendants – qui se rangèrent face à cette montée en puissance. L’accalmie permit aux Daimyos - anciennement terrassés par ce chaos, de reprendre leurs fonctions. Les frontières se dressèrent, scindant les nations divisées.



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when everything wrong, situation could getting even worse  [ inori yamanaka ♥ ] | act 2 Tumblr_nlsov1bl3X1sa3ngko2_500
when everything wrong, situation could getting even worse

Les yeux cyans du protecteur fixèrent l'infini obscure actuellement spectatrice d'un théâtre dont elle ne contrôlait que le décore. L'assassin fut alerté par une brindille cassé sur sa gauche, il s'arrêta, la foulée douce et toujours indétectable. C'est une biche qui le frôla presque, partant immédiatement en bondissant à peine elle se frotta à ses jambes.

Osou n'en était pas vraiment là, sous la pluie de ce pays qu'il n'apprécie pas plus que ça. Néanmoins, observer cette pièce aux méandres incompréhensibles pour l'humain, qu'il soit ninja ou non, lui permettait d'échapper à ses démons. Celui à qui on attribuait plus de mille assassinats n'étaient pas serein, il ne l'était jamais après avoir tuer une bonne personne. Enfin, il estimait avoir tué. Rien n'était moins sûr en son sens, mais comme dit, le super-homme qu'était le ninja, le sur-prédateur, celui capable de chasser même l'homme, avait de nombreuses ressources.
Chammadaï Osou, le traqueur, voici certainement le nom qui avait raisonné dans moult têtes une fois qu'il eut fuit. Les chasseurs de déserteur avait certainement pris cette information personnellement, prenant instantanément leurs sacs de voyages sur le dos pour tenter de venir toucher cette jolie prime qui jouait de son poids sur les épaules du déserteur.

Une douce lueur éclaira les environs, qu'importait. Il était un fantôme, un "ghost", personne ne pouvait l'approcher à moins qu'il ne le souhaita. Personne ne pouvait le toucher, à moins qu'il ne le souhaita. Intouchable, introuvable, voici bien ses principaux atouts. L'odeur malsaine du tabac emplit l'air, jouissant dès lors d'une présence bien plus reconnaissable pour les animaux qui n'étaient certainement pas attiré par cette odeur.

Il s'ajouta rapidement à cette odeur, une autre, caractéristique. Ses dents se refermèrent sur une pilule, délivrant dès lors son agent. La route était longue, Osou se devait d'être attentif. Ses sens s'étendirent dès lors jusqu'à l'infini et il profita encore plus de l'instant présent. Il ressentit jusqu'à n'importe quelle présence chakratique et un amas, non loin d'ici, lui fit dire qu'un village n'était pas loin. Qui était moins indétectable que celui qui se retrouvait sous le feu des projecteurs.
Le ninja exécutait les ordres, c'était son métier, le pourquoi de sa formation. Pas de coeur, pas de conscience, seulement le pouvoir et la sensation de pouvoir tuer n'importe qui, n'importe comment et n'importe quand. Ses pupilles se dilatèrent quelque peu, ses babines se retroussant. Le protecteur n'allait certainement pas risquer sa vie, il était l'inconnu. Qui voudrait se mettre à dos un tel homme? Osou était l'infâme épée de Damoclès qui régnait sur vos sens à peine vous l'effleurez. Faites seulement, mais l'erreur n'est pas permis face à un tel animal. Vous êtes trop fort pour lui? Qu'importe, la mort physique n'est pas la plus douloureuse qui soit. Comment vivez-vous en vous disant que votre mère, soeur, frère, copain sont morts par votre faute.

La vengeance? Comment? Traquer l'in-traçable? Le protecteur sourit tout en tirant une dernière bouffée d'air nicotinisé sur sa cigarette. Il apprécia la sensation de son coeur, battant plus vite qu'à la normale dû au couplage médicament/tabac; bientôt s'ajoutera à cela un bon whisky. Dieu qu'il était impatient.

L'on le décrivait avec une longue chevelure blanche, le teint blafarde. Les gens racontaient aussi parfois qu'il avait des yeux plus profond même qu'un océan dépourvu de songe. Que ses gestes, sa posture, son parlé et son habit étaient toujours magnifiques. Élevé par des prostitués, du bon goût forcément, la "grande gueule" qu'il fallait avoir par moment, la capacité à se dire que né dans la merde, y mourir ne sera pas pire.
Le Chammadaï était vêtu d'une chemise noire en soie, un couvre oeil cachait son oeil droit et camouflait par la même une partie des traits de son visage. Un soupçon de maquillage modifiait les traits principaux de son visage et sa barbe rasée contrastait réellement avec l'idée que l'on se faisait d'un ninja. Néanmoins, le torse était musclé, ses épaules épaisses et l'on voyait bien ses trapèzes dessiner un "V" synonyme d'entrainement. Le ninja transportait une petite mallette en cuir noir. Pour le bas, on parlera certainement d'un pantalon en toile épaisse, un peu plus sombre que sa chemise, faisant passé celle-ci à une couleur "bleu nuit"; plutôt.
Ses cheveux n'avaient pas changé, on avait simplement coupé les pointes, fait légèrement les sourcils. L'homme était beau; rien chez lui ne pouvait décrire la mort qui le poursuivait et qu'il semait.

Néanmoins, on pouvait voire que rien allait ce soir-là. Le cyan était terne, le sourire magnifique, mais un habitué décéléra le malaise. Le mal-être. Une fois en ville, celle qu'il estimait être le pays de la pluie. L'ancienne ambassade d'Hanzô la salamandre, l'un des ninjas possédant l'invocation la plus puissante au monde, celui-la même qui avait été éliminé par l'héritier du sage des six chemins qui portait son pseudo magnifiquement... Pain.

Parfois il regrettait son choix de combat. L'infiltration, la sensorialité, éviter les combats ou les régler rapidement... Parfois il préférerait rentrer dans le tas, avoir une espèce de compétence de super vitesse ou de super résistance. Une armure lui permettant d'encaisser coup sur coup. Malheureusement, ce n'était pas pour aujourd'hui.
« Bonsoir, je peux vous payer un verre, demoiselle? »
S'exclama le bel homme, avec un beau sourire, mais sans jamais quitter sa cible du regard. Les cheveux blonds de la femme lui faisant miroiter moult péripétie si jamais la proie s'avérait contente d'être traquée.
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Le Pays de la Pluie. Ce n'était pas la première fois que je m'y rendais et j'y avais quelques contacts, depuis l'époque où j'étais mercenaire. D'ailleurs, c'est l'un de mes clients de ce pays, un noble quelconque qui m'avait offert Yowasei, mon sabre qui ne me quittait plus, depuis maintenant trois ans. Il faut dire que sa capacité était abusivement pratique. Enfin, là n'était pas le sujet...

En effet, j'étais plus ou moins en mission officieuse. Ma tâche était de voir comment évoluait désormais Amegakure, depuis la fin du règne de Nagato Uzumaki, le prétendu « Dieu » qui était mort, après son affrontement avec son cousin éloigné, Naruto. Le Hokage craignait en effet qu'il reste quelques fidèles du leader d'Akatsuki et me demandait donc d'y mener une petite enquête. J'avais carte blanche quant à la manière de faire, tant mieux. Tant mieux, j'aimais bien avoir une certaine marge de manœuvre, lorsque je travaillais.

Rentrer dans le pays avait été plus simple qu'auparavant, dans tous les cas. Je n'avais eu besoin que de m'habiller à la manière d'une voyageuse, avec des vêtements civils et une cape. De plus, je n'avais pas mon bandeau frontal sur moi, évidemment. Ç'aurait été une erreur que de le porter. Résultat, je n'avais eu aucun mal à entrer dans le village,  caché, les gardes étant même assez peu attentifs. Il faut dire que j'avais décidé d'y pénétrer à vingt-trois heures, quand ils étaient le moins vigilant. Comme quoi, mes années d'errance m'aidaient énormément, pour des missions de ce genre.

Allons dans un bar...


En effet, c'était l'un des lieux clés de tout bon fouineur, là où l'on pouvait le plus facilement réunir les informations. Après tout, les gens avaient tendance à beaucoup parler, après quelques verres. Ce n'était pas pour rien que j'avais, au fil des ans développé une certaine résistance à l'alcool. Je me déplaçais d'un pas assez rapide dans les rues, tout en veillant garder une démarche de civile. J'étais en territoire plus ou moins ennemi après tout, et je ne pouvais pas me permettre de laisser quelque chose au hasard. Je n'utilisais par contre pas le Henge car un senseur aurait tôt fait de me repérer.

Après quelques minutes, je finis par arriver à une enseigne qui semblait assez peu recommandable, au premier coup d'oeil. Parfait, c'était les meilleurs établissements, dans ce genre de cas. Poussant donc la porte de l'établissement, je me dirigeais avec force et assurance vers le comptoir, afin de prendre un verre. Il ne fallait pas que je montre la moindre faiblesse ici, car je savais d'expérience comment pouvaient agir les habitués d'un coin pareil.

L'établissement était assez miteux et la luminosité était faible. Néanmoins, je m'y sentais assez bien, ça faisait longtemps que je n'étais pas venue dans ce type d'établissements et ça me manquait un peu. L’atmosphère y était vraiment particulière, il faut dire. Alors que j'attendais patiemment que ma boisson n'arrive, un homme prit place à mes côtés, en me proposant un verre. Hum... Je ne l'avais pas vraiment senti arriver, ce devait être un assez gros poisson.

Malheureusement, ma commande arrive, mais je ne refuserais pas un peu de compagnie.


Le type que j'avais en face de moi était plus âgé, probablement dans la trentaine. Il avait une barbe taillée et des cheveux mi-longs, blonds. Tient tient, même s'il ne correspondait pas tout à fait au profil, il ressemblait un peu à quelqu'un que je connaissais de nom. Était-ce la même personne ? Possible...

Vous ne semblez pas d'ici. Seriez-vous par hasard un de ces « auto-entrepreneurs » qui refilent de la camelote aux honnêtes gens ?


J'avais un léger sourire, assez énigmatique, tandis que je parlais. Auto-entrepreneur... je n'avais pas choisi ce mot au hasard. En effet, c'était le terme que l'on utilisait dans le métier généralement, pour désigner un collègue mercenaire. J'avais de légers soupçons et c'est pour ça que je le testais de cette façon. Dans mon cas, je ne savais pas si mon identité avait été mise à nu, mais si c'était bien le cas... ce serait intéressant. Alors que ma bière arrivait, je fis signe au barman d'en apporter une à mon interlocuteur, tout en liquidant d'un seul trait tout le contenu de la mienne.

Décidément, les bières d'ici sont toujours aussi excellentes, même après plusieurs années.



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Les yeux cyans du stipendié s'attardèrent sur ceux, tout aussi magnifique, de la demoiselle qui lui faisait face. Le protecteur pouvait le ressentir, cette force profonde, sûr d'elle à l'extrême, comme si rien ne pouvait lui arriver. Ses commissures s'étirèrent finement en un sourire maintes et maintes fois travaillé.
Ce soir, il se sentait particulièrement d'humeur à noyer ses péchés dans la luxure, le goût du jeu; celui-la même qui l'avait poussé à choisir sa vocation fit battre son coeur un petit peu plus rapidement alors même qu'elle lui commanda de l'alcool.
« Possédez-vous aussi quelque chose à noyer, pour ne pas prendre le temps d'apprécier une si bonne collation? Mademoiselle... ? »
Lui dit-il, les sourcils annonçant son interrogation sans aucune gêne, Osou lui demandait son nom. Sera-t-il aussi faux que le sien? Les ninjas sont condamnés à être tromperie en permanence, personne ne pouvait se dévoiler. Les cheveux blonds de la jeune femme l'attirèrent quelque peu, des souvenirs aussi vieux que son monde lui revenant en tête.
« Oh, vous savez, beaucoup de choses peuvent se passer en plusieurs années, si vous me parliez d'abord de ça? »
Il arrêta le serveur qui partait pour lui chercher une autre bière, comme commandé par la douce dame; le Chammadaï lui fit néanmoins un signe de la tête.
« Apportez moi plutôt votre meilleur whisky, deux glaçons dans un verre et un autre au grès de la demoiselle, si jamais elle en souhaite. »
Osou avait un énorme penchant pour le fruit de la distillation de céréales maltées. Chaque instant de sa vie pouvait en être le dernier, c'est pourquoi il ne crachait jamais sur cette boisson qui remportait, en son esprit, le prix de celle qui noya toute sa tristesse.

Bientôt, les identités seront dévoilées. L'homme entre deux-âges savait parfaitement à qui il avait à faire. Une douce Yamanaka du village de la feuille, présentement, celle que l'on surnomma une dizaine d'année en arrière "nidaime kiiroi senkou", le deuxième éclair jaune. Comment celui-ci ne pouvait pas être de Konoha aujourd'hui? Un tel nom, une fois affilié à un village, suffisait de lui-même à créer un léger ressenti sur chacune des personnes posant sa voûte plantaire dans le pays du feu. C'était une force de dissuasion suffisante qui s'ajoutait à toutes les armes déjà possédées par le village de la feuille. Cette même antre qui sortait, dans un intervalle d'une dizaine d'années, des ninjas comme Minato Namikaze, Uchiha Sasuke, Orochimaru, Jiraya. En somme, des dieux des arts ninjas comme il en existe peu. Tous ne possèdent pas cette volonté du feu qui devrait faire des ninjas de Konoha des entités comme celle-ci, mais d'où vient cette puissance alors? Aussi diverse est-elle, contrairement à la puissance plus brute du village de la foudre, qui se résume en un petit nombre de capacité élevé à l'extrême.

Chammadaï Osou craignait Konoha; c'était un village qu'il n'aimait pas, qui le répugnait par la puissance de sa force armée. Mais c'est aussi celui qu'il rejoindrait, si un jour, il en avait la possibilité.
Il se saisit de son paquet de cigarette, pour s'en déposer une entre les lèvres rapidement. Ce genre de bar n'interdisait rien à leurs clients. La flamme de son briquet l'alluma rapidement et il demanda d'un regard à sa compagne de ce soir si jamais cela lui faisait envie. Le protecteur fit attention à bien garder sa cigarette dans sa main gauche, histoire de ne surtout pas gêné la jolie blonde de sa fumée nocive. Ce bar, il le côtoyait aussi déjà, une dizaine d'année en avance. Cela devait être durant ses époques où son rang de puissance ne dépassait pas le "C" et qu'il devait faire en sorte que tous le croient puissant pour que personne ne l'embête. Bien entendu, cela allait du regard de fou furieux, à faire semblant de se parler à soi-même, rester toujours à la lumière, esquiver les gestes de ceux que ça excite. Mais ce genre de chose, elle ne devait pas l'avoir connu. Elle était puissante, elle. En effet, le fantôme ne se voilait pas la face, la seule chose qui faisait de lui le ninja de rang A qu'il est, c'est ses assassinats, par lâcheté il s'était imposé une règle; ne jamais combattre. C'était pour ça qu'à 30 ans, il devait être un des ninjas renégats en fonction les plus vieux.

Bah oui, les ninjas renégats vivaient rarement au-delà des trente en restant dans la fonction. Mais lui, espérait encore une dizaine d'années, au moins.
« Si vous le côtoyiez il y a une dizaine d'année, vous semblez aussi avoir oublier la liberté que cela octroie. Je ne suis pas d'ici, c'est faux... Je suis d'ici, je suis de nulle part, je suis de partout. Si vous le comprenez, peut-être qu'on pourra parler de ma camelote, mais pas ici. C'est dangereux, je pense que vous le savez. »
En effet, ce village était toujours ce qu'il était il y a un an. Un repère à vergogne, le vénal n'avait pas vraiment la conscience tranquille de s'étendre ici, mais il devait y retrouver un contact. Lequel n'était pas là ce soir, soit il avait du retard, soit son réseau avait un mort à déplorer. Son sourire se mua en une grimace; mais redevint rapidement ce qu'il était quand ses yeux croisèrent ceux de sa compagne. Il devint enjôleur, les paroles étaient belles, les mots doux et bien choisi. Éduqué par des prostitués, on en venait rapidement à apprendre comment parler aux femmes. Où les frôler pour que cela leur en vienne ce doux tremblement...



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Yamanaka Inori Konoha no Jônin


Ainsi donc, mon interlocuteur souhaitait jouer au jeu du chat et de la souris ? Très bien, ça pouvait être intéressant. En tout cas, son identité devenait de plus en plus limpide, tandis qu'il parlait. Je ne me faisais d'ailleurs pas d'illusion, je savais que mon identité était désormais connue de cet homme. Mais je ne m'inquiétais pas le moins du monde, car je savais qu'il n'y aurait pas combat, du moins pour l'instant.

Ne prenant pas vraiment la peine de répondre à sa question, je me contentai de lui adresser un sourire énigmatique. Je n'avais, après tout, aucune raison de répondre à ses interrogations. Garder une petite touche de mystère ne ferait pas de mal, après tout, alors pourquoi s'en priver ? Je fis un signe de la tête au serveur, suite à la proposition de l'inconnu. Enfin, inconnu était un bien grand mot, désormais.

Je ne fume pas, c'est mauvais pour la santé et j'ai besoin d'avoir mes poumons en bon état.


Le timbre de ma voix était légèrement moqueur, comme pour lui signaler que je ne voulais pas que les préliminaires durent trop longtemps. Je n'étais pas dupe, car nous allions certainement parler affaires. Restait à savoir comment ça allait se dérouler. Bien que confiante, j'étais tout de même sur mes gardes. Peu d'informations étaient connues sur l'homme que j'avais en face de moi, mais lui en détenait beaucoup sur pas mal de monde. Je me doutais même qu'il en avait quelques-unes sur moi. Restait à avoir ce qu'il savait et combien il en savait.

Pendant quelques minutes, aucun de nous ne prit la parole. En effet, nous savourions notre whisky tranquillement, sans personne pour nous déranger. Dieu merci, aucun dragueur à deux ryôs ne venait me déranger, sans doute grâce à la présence de Yowasei, mon katana que j'avais à la ceinture. Depuis désormais cinq ans que je le possédais, j'avais désormais un assez bon niveau au sabre, bien que je ne pouvais pas encore rivaliser avec un véritable samouraï. Tout du moins, en théorie...

L'alcool était en tout cas assez bon et je prenais cette fois mon temps pour le savourer. Après tout, il m'était offert et il aurait donc été impoli envers cet homme de le descendre d'une traite.C'est finalement après quelques instants, alors que nous terminions tous les deux notre verre que le blond décida de reprendre la parole, me proposant de parler de sa fameuse camelote. Parfait, j'avais donc juste...

Je vous suis, « vieil homme »...


Encore une petite pique, mais assez amicale, cette fois. Il n'y avait pas de raison de s'énerver, après tout. Tandis que mon compagnon payait pour les boissons, je pris la peine de remettre correctement ma cape sur les épaules, camouflant donc ainsi les traits de mon visage. Il pleuvait dehors et je n'avais pas envie de tomber malade, ce serait fort regrettable.

Une fois sortis de l'établissement, je décidai de marcher devant, me dirigeant vers un coin assez peu fréquenté. Je connaissais assez bien la topographie des lieux et allais donc là où il n'y aurait personne. Du moins, en théorie... En effet, il y avait un petit hic, mais inutile de se presser. Je devais d'abord m'amuser un peu.

Appelez-moi comme vous voulez. Je me doute que vous trouverez une appellation intéressante pour me désigner. Quant à vous, devrais-je vous appeler Kitoku ? À moins que je n'aie à faire au fameux Horobiru ? Peut-être vous nommez-vous Chanmadai Osou, à tous les hasards ?


Je ne doutais pas qu'il s'agisse effectivement de cet homme. J'étais quand même assez curieuse de voir sa réaction, alors que je venais de le confondre. De toute façon, même s'il connaissait mon identité, je me doutais qu'il n'attaquerait pas tant que je ne le ferais pas. Il n'était pas idiot et savait qu'il n'y avait aucun intérêt à ce que nous nous battions actuellement. C'était même le contraire. Alors que nous finissions par arriver dans un cul-de-sac, je m'arrêtai. Un, deux, trois... Heureusement que je m'étais préparée en chemin, amassant un peu de Chakra.

Ils n'étaient pas vraiment discrets, mais je me doutais qu'ils ne le souhaitaient pas. Il s'agissait de professionnels, comme nous. Ils avaient sans doute attendu que nous soyons à l'écart afin de ne pas causer de victimes innocentes. Parfait ! Néanmoins, il fallait tout de même que je donne un avertissement à mon partenaire. Je savais qu'il avait repéré nos traqueurs, mais il fallait quand même lui signaler de se bouger, s'il ne voulait pas être pris dans ma technique.

Je vois que le tonnerre gronde. Il vaut mieux être prudent. Après tout, il serait regrettable de finir électrocuté, n'est ce pas ?


Toujours de dos, je finissais de composer mes signes. Nos adversaires n'avaient pas le loisir de les voir et ainsi, ne purent anticiper la toile d'araignée de Chakra Raïton qui se forma alors sur une large surface. J'avais vu du coin de l’œil mon « partenaire » sauter rapidement afin d'éviter les dégâts, tandis que l'attaque prenait rapidement de l'ampleur, finissant par toucher au moins un adversaire, comme en témoignait le cri de surprise. Il faut dire que l'attaque avait été très rapide.

Finalement, les hommes se dévoilèrent. Ils étaient bien trois et devaient faire dans la trentaine. Assez étonnamment, ils portaient tous un bandeau frontal avec l'insigne des nuages. Je me doutais bien qu'il s'agissait d'une couverture comme une autre. Mais bon, il valait mieux faire preuve de prudence. En tout cas, il y en avait un qui semblait légèrement donné et qui avait pris de très légers dégâts, à cause de ma technique. Quant aux autres, ils étaient en pleine forme. Tant mieux, ce ne serait pas amusant, autrement...

C'est d'une voix amusée que je repris alors la parole, m'adressant au barbu.

Certaines choses ne changent pas, il semblerait. Il y a toujours autant d'ordures qui traînent dans ces rues. Pourquoi ne pas faire un peu de ménage ?


Cependant, j'avais beau avoir une voix moqueuse, ma posture trahissait le sérieux avec lequel je prenais cette affaire. Légèrement penchée en avant, genoux fléchis et main sur la garde de Yowasei, je me doutais qu'Osou saurait à quoi s'en tenir, avec pareille garde. Le Iaidô des Samouraïs du Pays du Fer...

Notes:


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« Je ne fume pas, c'est mauvais pour la santé et j'ai besoin d'avoir mes poumons en bon état. »

Rire franc, dépourvu de quelconque sarcasme, voilà ce qui le secoua en cet instant. On put l'entendre raisonner, il n'alla pas jusqu'à taper sur le comptoir ou bien rapporter cette petite blague à un quelconque inconnu de ce bar pour que celui-ci comprenne son rire débridé. Osou le savait mieux que quiconque, les méfaits de la cigarette sur le corps humain, la dépendance qui se mettait en route, lentement, surement. Celle-là même qui saccageait tout, mais était d'un tel agrément qu'il n'eut jamais pensé à arrêter.
Il ne savait pas si c'était l'alcool, cette douleur qui le rongeait de l'aine jusqu'au pectoral depuis maintenant deux jours, cette répit ou autre chose, mais le protecteur trouva presque ce ricanement à son goût. Le "vieil homme" rompit le contact visuel et plongea le cyan dans l'ambré, faisant tourné au possible le liquide dans son verre pendant qu'il écoutait sa compagne lui parlait. Hochant parfois la tête, mais n'étant que vaguement attentif.

La demoiselle l'avait mal compris, d'ailleurs. Par "pas ici", il voulait surtout dire, à l'étage, dans une chambre, à l'écart avec une petite manigance afin de faire en sorte que personne ne les dérange. Au lieu de ça, celle-ci préféra aller dehors. Il pinça ses lèvres, s'il n'était pas encore découvert au niveau de ses compétences, l'assassin allait devoir jouer serrer pour garder ses cartes méconnues. On avait beau recommencer à croire en l'homme et son humanité, le ninja était autre chose, bien différent de son homologue bien que partageant le même corps, la même éducation, mais ses capacités physiques et psychologiques bien au-dessus de toutes normes faisaient de tout ninja un responsable de ses capacités. On ne faisait pas sans faire exprès, le ninja faisait et ne se trompait jamais. Il n'y avait pas de bien et de mal dans ce milieu, on faisait le bien pour quelqu'un, le mal de l'autre sans savoir si demain on agira pas pour le mal de celui qu'on protégeait la veille. Pas de conscience, on exécutait.

« Je vous suis vieil homme. » La belle blonde n'attendit pas plus, alors même qu'Osou se relevait. Le bel homme de la trentaine tira sur sa chemise, la remettant dans son plus bel état avant de poser son manteau sur ses épaules. Il cacha ses mains l'espace d'un instant et, devant tous le monde, exécuta un premier clonage sans qu'aucune information ne soit perceptible pour quiconque regardant ailleurs. Qu'importait, quelques secondes à peine plus tard, il était sorti. Son clone s'échappant par la même porte, prenant sa compagne par les épaules, lui glissant suavement;

« Je ne pensais pas vraiment à sortir de cette belle échoppe, tu sais, je passais un agréable moment. » Sa main ne s'était pas vraiment posé sur l'épaule, elle avait plus glissé le long de son bras alors même que son corps était assez proche, il lui glissa doucement à l'oreille, comme un mot doux. « Surtout que n'importe quel ninja de mon genre attendrait patiemment que l'on sorte pour attaquer, enfin, de tout genre, en réalité. Mais ça, tu le sais déjà. » Lui murmura-t-il, appréciant les conclusions qu'il tira. Voici donc une ninja de son acabit, Yamanaka, en plus de ça. Il glissa sa langue sur ses lèvres alors qu'un peu plus loin on observait une ombre, statique.

« Appelez-moi comme vous voulez. Je me doute que vous trouverez une appellation intéressante pour me désigner. Quant à vous, devrais-je vous appeler Kitoku ? À moins que je n'aie à faire au fameux Horobiru ? Peut-être vous nommez-vous Chanmadai Osou, à tous les hasards ? »
« Oh, vous savez, je ne savez pas ce qui vous convenez le mieux, jolie blonde? La beauté d'un soir? Ou bien, le second éclair jaune qui a certainement rejoint son terrier, quittant la liberté au profit de... Je ne sais pas, l'argent? J'aurais peut-être fait pareil, mais bon, on a tous notre histoire. » Un soupçon quand à la variation de son chakra l'interpella; c'est pourquoi nos inconnus doivent certainement observer un Protecteur entrain de remettre la cape sur les épaules de sa douce, alors-même qu'il observait surtout par-dessus son épaule celle-ci entrain de composer une série de signe. Le jeune homme ricana. « Attention aux épines de la douce fleur, dis-donc. »

Le "vieil homme" acquiesça simplement; sous le regard songeur du véritable, perdu au milieu du monde. Sachant se camoufler, marcher à côté du petit qui saute dans les flaques d'eau, aidant parfois les vieux à se déplacer ou bien... Restant simplement en plein milieu, comme attendant quelque chose, mais tellement en vue qu'impossible à suspecter.
Néanmoins, l'original avait dû faire un détour, passant chercher son équipement qu'il avait déposé un peu plus loin. C'était fait depuis longtemps; mais cela lui permis de faire un tour pour s'assurer qu'il n'y avait pas d'autres adversaires potentiels. De plus, par sondage, il évalua la capacité chakratique de ses adversaires. L'esquive avait été facile, une fois qu'Osou eut compris en quoi consistait la technique; l'apparition des adversaires permis au clone de prendre les mesures nécessaires vis à vis des apparentes capacités de sa coéquipière. « Tu es mieux couverte que ce que tu n'as jamais connu. » Lui murmura-t-elle alors qu'il se saisit d'une première flèche.

Chammadaï ne lancera pas l'offensive, il attendait le moment idéal pour frapper et protéger sa coéquipière. Comme un soutient qui ne faillira pas, laissant à sa douce le temps de préparer les techniques qu'il lui plaira.
Ainsi, lorsqu'il évalua les concentrations de chakra que demandait la future technique de celle-ci et sa posture, un simple sourire orna son visage; le combat allait se terminer rapidement. Alors même que les deux premiers adversaires bondirent, ils ne virent que trois flèches leurs foncer dessus. Beaucoup ne virent que ça, mais la lueur métallique qui vrilla, au grès des rayons lunaires provenant de beaucoup plus loin; du toit d'une échoppe, en réalité, voulait en dire bien plus. L'attaque de face fut contré, qu'en était-il de celle de dos?

Le clone finit par composer plusieurs autres signes et, prenant naissance de la pluie régnant en maître sur ce pays, peu d'aiguilles furent crées, une par goutte d'eau pour être précis. Ses adversaires remarqueront-ils qu'il ne pleut plus?  


Spoiler:

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Yamanaka Inori Konoha no Jônin


L'heure n'était plus à l'amusement, mais au combat. Un combat qui avait déjà commencé et qui allait, selon moi, tourner court. À peine les premières hostilités avaient lancé et déjà, nous avions l'avantage, grâce à ma technique. Mais ce n'était pas tout, loin de là car quelque chose d'assez particulier se produisit. En effet, des flèches furent tirées d'une des échoppes, un peu plus loin. Très étrange, sachant que j'avais encore Osou devant moi, après il y avait bien évidemment une autre possibilité, et c'était sans doute celle-ci... Je devais faire preuve de plus de prudence que prévue.

Sur les deux adversaires qui avaient bondi, un seul fut touché par les flèches, mourant sur le coup. Il faut dire qu'avec la gorge transpercée, il y avait assez peu de chances de s'en sortir vivant. Quant à l'autre, il avait réussi à esquiver l'attaque, grâce à ses compétences de combat au corps-à-corps mais avait dû renoncer à son offensive. Quant au dernier, il n'agissait pas, semblant avoir un peu peur. Il était assez jeune, dans la dizaine d'années. Probablement un débutant. Dans ce cas...

Un clone ? Tactique intéressante. Mais je préfère une approche plus... directe.


Un pouce de lame dégainé, je me concentrais un instant, toujours dans la même position. Avant de frapper, rapide comme l'éclair l'homme qui n'avait pas été touché par les flèches de mon soutien. Mais il y avait quelque chose d'étrange, avec mon attaque. J'avais beau avoir dégainé avec une célérité assez importante mon arme tout en fonçant, pour trancher mon adversaire, mon épée... n'avait pas de lame. En effet, il y avait seulement la poignée et la garde, c'est tout. Évidemment, cela perturba grandement mon adversaire qui ne réussit pas à se défendre convenablement, se faisant donc ouvrir le torse par mon attaque.

Ils se faisaient tous avoir par cette technique. Certes, j'avais largement le niveau pour le vaincre sans avoir besoin de m'ennuyer avec ça, mais je voulais quand même montrer ceci à Osou. En effet, j'avais tout de même un certain honneur et je souhaitais à ce que nous soyons sur un pied d'égalité. En tout cas, mon mouvement avait été parfaitement exécuté et le rouge teinta alors ma lame, tandis que quelques éclaboussures atteignirent ma joue. Je m'en fichais un peu, le sang, j'y étais habituée, depuis le temps.

Pour ce qui était du dernier bonhomme, je souhaitais le laisser en vie, mais malheureusement, il succomba. En effet, la pluie fine avait été utilisée pour une technique Suiton, de la part d'Osou - ou de son clone ? - et il n'en réchappa pas. Il devait vraiment être peu expérimenté, pour s'être fait avoir d'une manière pareille. Tant pis pour lui, il devait assumer ses actes. Le combat était terminé et je pus donc ranger ma lame, sans me soucier du reste. Vite fait bien fait, les trois pauvres types étaient désormais tous morts.

Ils n'étaient vraiment pas doués...


Un simple constat. Alors que je les fouillais, plus par habitude qu'autre chose, j'étais perplexe. Est-ce que l'homme que j'avais en face de moi était un clone ? Ou bien était-ce l'original ? Je n'en savais fichtrement rien pour le moment, je devais donc agir avec prudence.

J'espère que tu as apprécié le spectacle, en tout cas. Cette technique est l'une des raisons pour lesquelles on me surnomme Niidaime Kiiroi Senko.


Une des raisons. Ce n'était donc pas la seule. Je ne me privais pas de confirmer ses doutes, car il n'y avait aucune raison de s'en cacher, désormais. J'étais néanmoins très curieuse de savoir ce qu'il en pensait, de cette démonstration de force. Après tout, une lame invisible combinée au Iaidô, c'était bien plus redoutable qu'une banale technique de Rang S ultra-destructrice. Comme quoi, pas besoin de dépenser quantité de Chakra dans une seule technique afin de vaincre son adversaire.

Satisfaite, j'avais trouvé une carte, menant directement à un repère de mercenaires de la région. J'y étais déjà allé une ou deux fois, pour le boulot. Tant mieux, ce n'était donc pas des ninjas de Kumo. J'avais beau être incognito ici, je ne voulais pas vraiment provoquer un accident diplomatique avec la Foudre. Certes, j'estimais que nous avions de bonnes chances de gagner, mais pour le moment, ce ne serait pas profitable. Pas du tout, même.

Je dois dire que je suis assez surprise. C'est rare, de croiser un arc sur un champ de bataille, de nos jours. Enfin, je ne suis pas vraiment mieux.


Que faire maintenant ? Faire face à un clone ne me plaisait pas du tout. Je trouvais que c'était un manque d'honnêteté flagrant et étant donné le niveau de nos adversaires, nous n'en avions pas besoin. J'avais une bonne idée de ses capacités en combat, désormais. À moi de la jouer fine pour en tirer avantage, maintenant. Il serait regrettable de ne pas garder un avantage et j'avais mon Doton, dans les cartes que je n'avais pas encore dévoilées, au cas où...

Par contre, je dois dire que l'idée d'utiliser un clone dans de telles circonstances est assez déplaisante. Si nous devons parler entre adultes, je veux que ça soit face à mon véritable interlocuteur, pas une vulgaire copie.


Un ultimatum caché. Soit il se dévoilait, soit il n'y aurait aucune négociation. Bien que je n'en montrais strictement rien, j'étais assez agacée pour le coup. Je n'aimais pas que l'on se paye ma tête alors que je jouais la carte de la franchise. S'il essayait encore une fois de duper, de quelque sorte que ce soit... je prendrais les mesures qui s'imposent...

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Les actions s’enchaînèrent avec la rapidité habituelle aux ninjas. Chacun des gestes provenant des alphas faisaient tomber la tête d'un ninja plus faible. Osou se chargea de l'extermination du dernier homme, enfin, son clone. Bientôt, s’ajouteront aux méfaits du premier meurtre ceux du second, les pupilles du protecteur perdirent leurs chaleurs. Aucun ninja de son calibre, de son rang ou de sa faction n'avait de loisir, pour qui s'était-il pris à accorder l'espace de quelques heures son entière attention à une distraction?
Néanmoins, ce qui était commencé devait être fini, on lui quémandait la même confiance qu'il avait eu pendant cet instant de faiblesse; mais il avait déçu. Déçu quelqu'un qui ne comprenait pas, qui ne cherchait pas à comprendre. Qu'en avait-il à faire? C'était mauvais pour les affaires, si ça se trouve, il n'était qu'un objet à usage unique, une fois usé, on le jetait. Dans son cas? En prison, aucune autre issue. Était-il prêt à se rapprocher si près de ce qui pouvait prendre la forme de la fin? Siégeant dans ce visage encadré par de magnifiques cheveux bouclés blonds?

Le clone disparut dans la pénombre, reprenant sa constance initiale, celle du néant. Pourtant, aucun bruit ne perturba la pénombre, rien pour signifier son inexistence. Il s'était simplement glissé dans l'obscurité, jouissant dans celle-ci d'un bouclier intraitable, une protection qui jamais ne s’effrite.
L'arc sur son épaule, son carquois posément appuyé contre sa colonne vertébrale, Osou apparut aux côtés de la demoiselle sans un bruit; enfin, aux côtés, surtout derrière-elle. « Je répondrais simplement que nous avons tous nos compétences. A présent, que voulez-vous? » Le terme était devenu plus cérémonieux, tous deux savaient ce qu'il risquait; la tendre discussion qui s'écoulait quelques instants plus tôt à l'intérieur de l'échoppe s'en était allée. Osou était redescendu sur terre, il était en mauvaise posture. Si cette Yamanaka décidait de se contrôler, il y a de forte chance qu'il ne puisse rien faire.
Le protecteur se mordit si fort la lèvre qu'il sentit rapidement la désagréable senteur de l'acier l'envahir. S'écoulant dans un flot ininterrompu dans sa cavité buccale, il se saisit néanmoins d'une cigarette, posant sa main contre son ventre pour sentir les blessures de la veille.

« Mais surtout... Qu'est que j'y gagne, douce Yamanaka? » La partie brûlante de sa cigarette s'écrasa contre sa paume, démontrant toute la présence de la personne physique que la douce avait en face d'elle. Aucune clonage consistant ne permettait de subir une telle douleur sans s'évaporer. Il démontrait ainsi qu'il n'y avait pas plus vrai que la personne qu'elle avait actuellement en face de lui.
« Plus que pas doué, je me demande surtout pourquoi ils sont aussi idiots pour se jeter ainsi dans un combat duquel ils ne peuvent pas réchapper. » Ca l'avait toujours touché et continuera à le toucher. Le protecteur le savait, si un jour quelque chose le tue, cela sera certainement cette conscience qui ne le laissait jamais tranquille après avoir ôté la vie. Les deux visages des enfants, mue dans une douleur muette, figèrent son esprit l'espace d'un instant, s’imprégnant aux côtés de tant d'autres. Quelques secondes à peine plus tard, le louveteau tira une seconde bouffée de nicotine, appréciant la fraîcheur ainsi que les gouttes s'écrasant paisiblement sur son visage. « Hum... » Elle l'avait fait exprès, lui montrer tout ça. Les deux personnes étaient à présent sur un pied d'égalité; piédestal chancelant, pouvant s'écrouler à tout moment, mais démontrant en l'instant une quiétude réconfortante. Osou ne croyait pas en la tromperie. Mais que pouvait bien valoir plus que les 1400 ryos posées sur sa tête?

« Parlons-nous tous deux de cette lame qui ne luit pas? Vous êtes une rencontre intéressante, Yamanaka, réellement. Maintenant, puissiez-vous me dire ce que me vaut cette visite ainsi qu'à ce que vous avez pensé comme arrangement? »  Maintenant que les deux hommes parlaient argents sales, que les combines commençaient doucement à se monter. Osou ne souhaitait rien d'autres qu'à abréger cette échange; il pensait aux moyens de payement ainsi qu'à ce que pouvait lui donner la Yamanaka. En ce moment? Le Chammadaï ne quémandait rien d'autres qu'une technique. En effet, le louveteau avait besoin d'élargir ses compétences; si la demoiselle avait le moyen de lui offrir cela, peut-être qu'elle pouvait gagner sans rien perdre en retour; si ce n'est un peu d'enseignement. « Je n'ai pas vu beaucoup de ce que vous êtes capable de faire, mais cette technique m'intéresse énormément. Le Iaido. Disons qu'en fonction de ce que vous allez m'envoyer faire ou me demander, j'aviserai, maintenant que je vois se tisser les termes de notre accord. »

Le savoir l’intéressait plus que tout, mais actuellement, il avait besoin d'une force brute plus conséquente. Le louveteau était incapable de se protéger en face à face et cette technique avait le pouvoir de le changer. C'était rapide, puissant, cela pouvait peut-être lui permettre de dévoiler une nouvelle facette de ses capacités de combat.
Osou laissa son esprit migrer, le pays du fer, voici donc sa prochaine escale. Il se devait de dévoiler une nouvelle parcelle de son art de combat. Le Bukijutsu était vaste, il n'en contrôlait que l'arc. « Néanmoins, si tu me demandes des choses particulières quand à des coéquipiers à moi, ou autre, je serai peut-être dans l'obligation de ne pas pouvoir assouvir tes demandes. Mais, arrête de me faire penser et parle, demoiselle. »



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Yamanaka Inori Konoha no Jônin


Le clone venait de disparaître et c'est alors que l'homme fit rapidement son apparition, en rangeant son arc. Parfait, nous n'étions donc pas encore ennemis, donc. Une bonne chose à savoir. Vu la quantité de Chakra qu'il avait dépensé pour son clone et sa technique, je ne doutais pas de pouvoir le vaincre, si un combat commençait entre nous deux. Néanmoins, je souhaitais que ça n'arrive pas, car j'avais un projet et il pourrait être intéressant de l'avoir à mes côtés. Après, si nous devions en arriver aux mains, ce n'est pas ça qui m'empêchera de dormir.

En tout cas, Osou ne semblait pas totalement serein. À mon avis, il avait conscience du fait que j'avais un avantage assez notable, pour le moment et décidai de passer directement au vif du sujet. Je ne répondais pas vraiment à sa première question, pour le moment, laissant planer le doute. Une sale habitude, afin de mieux cerner les personnes qui me faisaient face. Je voyais d'ailleurs qu'il se caressait le ventre. Tic ou blessure ? J'en prenais grande note, dans tous les cas.

Personnellement, je m'en fiche. Ils devaient connaître les conséquences de leurs actes, à eux de les assumer, désormais. J'ai déjà tué pour moins que ça et je continuerais, pour sauver ma peau. Sans le moindre regret.


En çà, j'étais bien différente des autres ninjas de Konoha. Déjà que je ne croyais pas en la Volonté du Feu, je tuais sans scrupules mes adversaires. Après tout, aucune chance de se prendre un coup dans le dos d'un cadavre, n'est ce pas ? C'est avec cette philosophie que j'avais construit mon parcours de mercenaire. Philosophie qui m'avait d'ailleurs sauvé la vie plus d'une fois. Enfin, là n'était pas le sujet. Prenant tout de même la peine d'estimer la distance qui nous séparait, je constatai avec satisfaction qu'elle n'était pas si élevée que ça : trois mètres, tout au plus. En somme, j'avais de bonnes chances de le pourfendre d'un coup, avec mon Iaidô au besoin. Et puis, il ne savait pas que je pouvais utiliser la majeure partie de mes techniques sans avoir besoin de faire le moindre signe. C'était parfait.

C'est alors qu'il reprit la parole, dévoilant son intérêt pour ma technique. C'était assez amusant, quand j'y pense. En effet, il s'agissait d'une technique redoutable, un contre parfait à la plupart des techniques ninjas classiques, un atout qui me donnait toujours un avantage écrasant. Et voilà qu'il souhaitait faire main basse sur cette technique. Cependant, il ne pouvait se permettre, selon ce qu'il me disait de dévoiler trop de choses, par rapport à sa personne ou ses coéquipiers. Intéressant, mais malheureusement, il y avait un hic, dans tout ça, et je comptais bien l'exploiter.

Tu ne manques pas de culot, pour me demander de t'apprendre ainsi ma plus puissante technique à l'arme. J'aime ça, bien qu'il y ait quelque chose que tu n'as pas compris, il semblerait... Une chose qui change tout.


Sourire. Un sourire délicieusement hypocrite, tandis que je dévoilais un pouce de lame. Je n'étais pas en position d'attaque et ne dégageais aucune agressivité. Ce n'était qu'un avertissement. J'allais bien lui faire comprendre la situation dans laquelle il était. Ce serait le mieux, pour la suite des événements de cette nuit...

Tu es un criminel international de Rang A. Mort ou vif, la prime sur ta tête est très alléchante, et comme tu le sais, j'ai été mercenaire pendant de longues années. De plus, sans compter le fait que, dans notre position, j'ai un avantage écrasant sur toi, si je refusais de t'enseigner le Iaidô, tu pourrais tout simplement pas l'apprendre. Après tout, c'est l'ultime art des Samouraïs du Pays du Fer et je doute qu'ils soient enclins à l'apprendre à un criminel, ninja, qui plus est. Tu n'es donc pas en position de négocier, très cher. De plus, tu n'es pas assez bête pour ne pas savoir que je garde encore une ou deux cartes dans ma manche.


Un constat. Ce n'était qu'un simple constat sur la situation actuelle. Il était en position de faiblesse et je comptais bien en profiter. J'avais tous mes sens aiguisés à l'extrême, prête à dégainer et frapper, aussi vive que l'éclair dès qu'il tentera de faire un geste suspect.  Je savais qu'à pareille distance, les chances que j'avais de le rater étaient quasi nulles et il le savait également. C'était la raison principale pour laquelle j'avais choisi d'utiliser le Iaidô et pas une autre technique. L'ombre de cette technique, l'inquiétude qu'elle pouvait causer allait s'insinuer dans son esprit, ne serait-ce qu'un petit peu et c'est tout ce que je souhaitais. C'était largement suffisant, je n'avais même pas besoin de l'utiliser. Le simple fait de lui faire comprendre que je l'avais en main était amplement suffisant.

J'ai cependant, une contre-proposition à te faire, Osou. Une proposition qui pourrait t'intéresser.


Je tournais un peu autour du pot, pou le moment, mais c'était voulu. En effet, je considérais qu'il s'agissait là d'un des meilleurs moyens de piquer l'intérêt de mon interlocuteur et ainsi augmenter mes chances de réussites. Toujours avec un sourire sur le visage, énigmatique, cette fois, je repris la parole.

Officiellement, je ne suis qu'une simple Jônin de Konoha, comme tu le sais. Officieusement par contre... disons que je suis dans les petits papiers du Hokage et que j'ai donc, par voie de conséquence, quelques libertés, quant à ma façon d'agir. Ce qui m'amène à un point qui pourra nous satisfaire tous les deux.


Oh que oui. Je ne me doutais pas que la proposition que j'allais faire allait l'intéresser, ou au moins le faire réfléchir. Dans tous les cas, tout dans mon attitude et mon timbre de voix était signe qu'il s'agissait plus d'un ultimatum qu'autre chose. Je n'avais aucune honte à profiter de mon avantage, c'est comme ça qu'on survivait, dans le métier. Courbant très légèrement le corps, je me remis en position parfaite pour un nouveau Iaidô. C'était une semi-feinte, en fait. Je savais parfaitement que selon ce qu'il allait faire, je pourrais m'adapter, du fait que je n'avais pas besoin de faire de signes, pour la plupart de mes techniques.

Je compte créer une milice spéciale, indépendante et officieuse qui ne rendra de comptes qu'à Kakashi Hatake, l’actuel Hokage et moi-même, future chef de cette milice. Je cherche donc des personnes talentueuses et tu regroupes les critères qu'il faut, notamment pour le rôle de second. Si tu acceptes de rejoindre Konoha, je pourrais facilement m'arranger avec le Hokage et tu seras amnistié, du fait de l'Alliance Élémentaire entre les 5 Villages. Tu seras donc un ninja de Konoha, mais travaillant dans l'ombre et pouvant même agir en solo. En fait, à part ton allégeance envers la feuille et le fait que tu ne seras plus déserteur, ça ne changera pas grand-chose. Il faudra juste que tu me rendes des comptes de tes activités, c'est tout. De plus, sache que je prends très soin de mes hommes et que tu obtiendras les moyens qu'il te faudra pour te défendre et même agir de ton côté, si tu le veux, notamment cette technique du Iaidô, que tu sembles convoiter...  


Silence parfait. Il n'était pas idiot et savait ce que ça impliquait. Il y avait énormément d'avantages, autant pour lui que pour moi. Protection politique, de par son appartenance à Konoha et augmentation assez significative de son potentiel de combat. De plus, il était assez intelligent pour savoir qu'il n'aurait qu'à me demander et que, s'il lui faut des informations, il les obtiendra. Néanmoins, il y avait un hic. Nous savions tous les deux ce qu'impliquait le fait que je dévoile ainsi mes plans : soit il acceptait, soit je le tuerais ou le capturerais pour le livrer à Konoha, comme le criminel qu'il était. Il n'avait donc pas le choix d'accepter, s'il tenait à sa liberté. Et puis, s'il se montrait coopératif, je pourrais éventuellement le récompenser, le temps d'un soir...

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Spoiler:

Les choses évoluaient de manière à mettre le Chammadaï dans une mauvaise position. Néanmoins, son clone, partit résoudre pour lui certaines tâches fit rapidement machine arrière en ressentant les variations chakratiques imperceptibles pour quiconque n'étant pas senseur. « Je tue parce que j'en ai l'obligation, la plupart du temps. Pour protéger un allié, par exemple. Je le pensais simplement capable de prendre la fuite avant qu'il ne soit trop tard. » Ses yeux d'aciers se portèrent sur la jolie blonde, laquelle était entrain de lui monter un coup dont il se rappellera longtemps. Le protecteur resta silencieux, écoutant les arguments de son ex-consoeur mercenaire. « Ainsi donc tu t'es vendu pour la... » Ses sourcils se froncèrent, inutile de continuer cette phrase qui ne ferait que te mettre dans une mauvaise posture. Heureusement, Osou s'était positionné dans le dos de la samouraï et ne lui aurait certainement pas permis de se retourner entre temps sans se déplacer d'une meilleur façon. « Voici donc la meilleur réponse que tu peux m'octroyer face à la confiance dont j'ai fait preuve. » Acerbe, mauvais. L'Horobiru se déploya, il connaissait son nom, son prénom; Chammadaï Osou s'en sortira et la traquera, bousillant sur son passage sa soeur, son frère, son père, son cleps et sa mère qui lui aura permis de devenir ainsi le plus exact reflet du règne Shinobi. Voici la Kunoichi du présent.

« Tu n'es personne pour simplement croire qu'une proposition peut m'intéresser. Dit moi simplement ce que tu attends de moi au lieu de tourner autours du pot. » Se montrer d'accord; il fuira un jour ou l'autre. Personne ne peut le retenir. Ce sourire qui flottait sur son visage faisait battre mon coeur. Pas du bon côté néanmoins. Il me donnait simplement l'infinie envie de lui écorcher la face pour cette énorme erreur qu'elle vient de commettre. Le chasseur d'homme n'était pas un ninja comme les autres, c'était impensable que sa liberté lui soit soutiré. Mais, étant dans une position peu recommandable, il attendra que la garde soit baissée pour attaquer et se volatiliser. Comme à son habitude, rien ne permettait ne serait-ce que le soupçon de cet arc, donc l'arc métallique n'avait qu'une cible.

« Tu déballes un paquet de connerie à la seconde. Comment peux-tu simplement dire que même affilier à Konoha, je pourrais continuer mes petites affaires? Ne penses-tu pas seulement qu'une fois Chammadaï Osou au sein d'un village, les autres villages de votre petite alliance vont se dire "Oh, cet homme qui détient de nombreuses informations classés S à rejoint Konoha, super." » Il reprit son souffle, cette gamine avait les compétences au combat, mais ne possédait absolument pas la façon de pensée. Le risque était présent, Osou savait ce qu'il risquait, mais qu'importe. « Tu mettrais l'alliance dans un mauvais pas, fillette. De plus, une fois ma position connue, je ne doute pas que de nombreuses personnes souhaiteront faire taire des choses que je sais, notamment en m’ôtant la langue, ou la vie. J'ai mieux. » Son sourire se tissa quelque peu sur son visage, il semblait reprendre la main. Parfaitement détendu, le ninja sortit de sa poche une nouvelle cigarette. Ses gestes étaient dépourvus de mouvement brusques, démontrant qu'il se méfiait, mais pas assez pour ne pas fumer. « Vous me payez, comme le mercenaire que je suis. Vous me laissez mon entière liberté. Je ne suis affilié à aucun endroit. MAIS. Un rôle de second dans une organisation m'intéresse quelque peu; donc... Créé moi une identité dans les forces spéciales de ton village. Je pourrais ainsi me balader librement sous ma tenu et chacune de mes arrivées et départs sera couvert, rien ne permettra le doute des autres pays. Je viens, prends les missions, récoltes les informations et dégage. Je me reviens, me fait payer, déblatère ce que j'ai appris et je me casse. »

La fumée prit son envole. « Chammadaï Osou ne peut que rester introuvable, sa position régularisé, je risque ma vie. » Il reprit une seconde inhalation de nicotine. « Je ne suis pas comme toi, je n'ai pas la force de défendre les nombreuses informations que je détiens, une fois à découvert. Je suis déjà mort; comme maintenant en somme. »

Ah, il semblait oublier. « Quel est ton objectif, que protèges-tu? Ne me dis pas que tu risques ta vie pour ce pathétique esprit du feu. Qui sont tes cibles et... Le nom des personnes déjà présentes dans ta milice? »

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