Seiki.
Event en cours.
La quête du pouvoir a toujours été un dangereux moteur. Malgré les sentiers destructeurs qui devaient être empruntés pour y accéder, les guerriers de cette ère en ont fait leur essence. Ils pourfendaient les terres décharnées - avec une gloire exquise, des dogmes écrasant les âmes et un seul dessein : détruire, posséder, dominer. Les grandes contrées étaient bercées par le fer des armes, une mélodie routinière dans ce climat sous tension constante.Afin de plus rapidement effleurer l'apogée du prestige, des clans naquirent et de puissants êtres ne firent plus qu'un pour s'assurer d'une invulnérable descendance. Au cœur du chaos, émergèrent des factions, des combattants liés par le sang, le chakra et les capacités. Leurs apparitions diminuèrent le désordre créé par les soldats indépendants – qui se rangèrent face à cette montée en puissance. L’accalmie permit aux Daimyos - anciennement terrassés par ce chaos, de reprendre leurs fonctions. Les frontières se dressèrent, scindant les nations divisées.



Le Deal du moment : -39%
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
Voir le deal
399 €

PNJ
PNJ
Expérience : 273

Sujet : Event [Le Château du Daimyo de la Foudre]

rédigé le Lun 28 Mar - 16:03
Le Daimyo de la Foudre.
Event.

Dans le cœur d'une montagne verdoyante, se situe le château du Daimyo. Boisé et protégé par une muraille qui se fond entre les arbres, cette demeure semble impénétrable et abritée par les lois de la Nature. Pour rejoindre cette forêt environnante, un seul chemin : un pont de pierre à travers les eaux fraîches de la cascade. Cette montagne est située à la toute fin d'une longue chaîne de pics et offre au Daimyo de la Foudre le calme et le silence absolu. En étant aussi éloigné du bourg vivant de Kumo, le dirigeant du pays n'a pas vraiment conscience de l'agitation qui borde son pays et favorise les chants des oiseaux, le bruit de l'eau qui serpente la roche. Le Daimyo y vit avec son épouse et leurs deux enfants, une cinquantaine de fidèles à leurs services pour permettre un confort absolu à ces quatre protagonistes. Garde rapprochée, cuisiniers, jardiniers, personnels de ménage... On y retrouve tout, mais aussi une vaste pièce où est renfermée une multitude d'armements pour préserver au mieux la famille royale.


Invité
Invité
avatar

Sujet : Re: Event [Le Château du Daimyo de la Foudre]

rédigé le Lun 28 Mar - 21:54


Le pouvoir du Sang ..




Blasé de ma laconique de vie, j'étais las de mon existence. Je m'étais barricadé, il y avait bien de cela quelques jours. Délaissant pour un temps soit peu, ma carrière de Shinobi. Plongé dans une retraite spirituelle forcée, j'étais acculé par ce qu'ils avaient tendance à dénommé, le syndrome de la page blanche. Nichant dans cette cabane délabrée, excédée par le poids du temps qui passe irrémédiablement, j'étais là, au milieu des décombres d'un véritable carnage. Les lieux sans dessus-dessous,  je m'adossais au mur, le regard vide, je contemplai les dégâts de ma vaine colère. Elle s'était en allée, mon inspiration m'avait abandonnée, cette maîtresse de l'amertume qui m’enivrant de ses charmes, m'hissait au de-là du commun des mortels, à ce rang qui m'est assigné, à cette condition dont je voulais m'en défaire.
Cette sombre couleur, où l'avais-je aperçu ? Par quel procédé la reproduire ? Ce rouge d'une parfaite tonalité ? C'est la teinte du sang, n'est ce pas ? S'il y a un Dieu, pourquoi m'a-t-il abandonné, pourquoi m’a-t-il voué à une telle destinée ? Ne riez point ! A cet instant, j'aurais donnée jusqu'à mon dernier souffle pour en avoir en d'inépuisable quantités. Je rebaisserai la tête et je songerai à ma vie, je la contemplerai, défilante sous mes yeux et quand la fin sera finalement proche, je ne serai plus attristé, j’ouvrirai la porte à mon âme car elle veut s'envoler. Je ne serai plus de ce monde, j’aurais excédé toutes les limites, au-delà de l’au-delà pour voir la vérité, car quand vous saurez que votre heure est proche, qu’elle est à portée de main, alors peut-être commencerez vous à comprendre, que la vie ici-bas n'est qu'une étrange illusion. 

En cette ère nouvelle de félicitée, l'unique chose susceptible de m'apporter cette teinture tant convoitée aurait été une toute nouvelle Grande Guerre. Je m'imaginais déjà, peindre sur le champ de bataille. Je dois avouer qu'en mon fort intérieur, je souhaitais l'éclat de celle-ci, un clash des plus titanesques, nous exaltant jusqu'à ce que nos instincts les plus primaires soient les seuls paramètres fiables auxquels on puisse s'accrocher. C’est cela la réelle nature de la guerre, c’est cela son état princier, la merveille de sa nature. Mais afin d'en provoquer une, il me fallait attendre, attendre, attendre .. Prévoyant celle-ci, je demeurais le passager de ce beau vieux train train quotidien, le prisonnier de mon indigente vie, enchaîné par ces obligations qui sont les miennes et par ce devoir que l’on me réclame ; mon engagement de shinobi. Aujourd’hui encore, rieur de ma triste joie, le morne silence qui m'auréolait fut détrôné par ce cri dont je ne savais que trop bien la signification. Cette phonation cinglante émanant d'un oiseau messager, ce rapace qui après sommation, pénétra la demeure, brisant les vitres qu'il traversait comme un mur inexistant, cédant place à une pluie de verres, elle même accompagné des rayons lumineux du soleil.

Tandis que je me relevai, muni de mon flegme habituel, l'oiseau lui, s'abaissai à mon niveau afin que je puisse m'accaparer le rouleau, pendouillant à ses griffes. J'avais beau avoir pris connaissance de ce qu'Aa m'incombait de faire, je n'en revins point. Mon cœur palpitait, mes mains tremblotantes ne pouvaient guère en supporter d'avantage, graduellement, mon rire luciférien emplit toute la pièce. L'euphorie que me procura ces nouvelles, m'apportais la preuve que Dieu ne m'avait point laissé, non, bien au contraire, il avait d'autres projet me concernant. Esseulé dans mon délire, je ne prêtais guère attention à l'émissaire couvert de plumes qui s'échappait au loin. La solitude que je m'infligeais avait toujours eu don d'éveiller mes pires instincts, mais cette besogne des plus ardentes, était tel de l'huile que l'on aurait jeté sur un brasier sur le point de rendre l'âme. Les flammes de ma passion, ravivées, il me fallait me mettre en route.

Tap, tap, tap.

Dès lors sur un pont de pierre, me séparant du château de Monseigneur de La Foudre, j'engloutissais pas à pas la distance, affublé de mes plus beaux accoutrements. Mes bottes cirés, brillaient de mille feux, ma cape orné de noire et de rouge valsait au gré de cette légère et rafraîchissante brise de montagne et mon crucifix au cou, reflétait l'éclat du soleil. L'ont dit que le sang détermine le destin de tout un chacun ; à certains, il offre une vie opulente, les promesses d'un grand avenir alors qu'à d'autres, il ne laisse qu'une vie d'éternel servitude, les promesses d'un déclin sans fin. Je vous laisse deviner de quelle catégorie fait partie le Daimyo. Je ne pouvais qu'admirer ce chef d'oeuvre qui s'offrait à moi, véritable met pour les yeux. En homme prudent qu'il était, il avait dompté Mère Nature, à tel point que l'on croirait que cette forteresse était tout simplement sorti de terre, idéalement placé en hauteur, ceinturé de par et d'autres par une série de cascade et dont la seule entrée ne pouvait se faire ailleurs que par ce ponton terreux. Je baignais dans la quiétude, sous le cri d'un millier d'oiseau, me laissant aller à cette douce symphonie, jusqu'à ce que des patrouilleurs vinrent me barrer la route avant de me mitrailler d'interrogations. Alarmés qu'ils étaient, je fis mine de leur tendre mon parchemin délivré par mon ami à plume, portant le caché du Raïkage.

On m'achemina jusqu'au hall du château-fort et sans délai, on fit convoquer le Maître des lieux, qu'on dit aussi Maître de la contrée, ses proches et lui cloîtrés au fond d'une chambre à l'étage qui n'abrite aucune fenêtre, seulement deux solides portes métalliques. Son éminence descendit les escalier de son pas léger et dans toute sa gracieuseté m'adressa la parole  » Enfin vous voilà, Han Shinwō, l'artiste aux yeux perçant, l’œil de F.. Quittant vélocement mon escorte, je m'approchai d'un pas fulgurant vers l'individu, il n'y avait point de temps à perdre en conversation mondaine et flagornerie. Arrivé à son niveau, mon regard d'ambre se figea sur le sien et je posai mes mains au niveau de son torse, je réajustai lentement son vêtement, avant de l'empoigner tout en lui chuchotant d'une voix franche, cynique et basse, afin qu'il ne perde point la face.

» Vous savez qui je suis, je sais qui vous êtes, ne perdons pas plus de temps, voulez vous bien ? Bien que vous soyez reclus dans votre coin de paradis perdu, vous êtes probablement au courant de ce qui se trame à travers le continent. Les Daimyos des autres Pays ont disparu dans de mystérieuses circonstances, et bien que cela ne soit pas de notre ressort, nous devons tout de même parer à toute éventualité. Les yeux du monde entier vont se poser sur nous, ils nous accuseront probablement d'être l'auteur de ce crime affreux puisque vous voilà en bonne santé et en bonne garde. Qu'adviendra t-il alors ? Ils ne comprendront pas, pourquoi les autres et pas vous ? Ils viendront vous enlever afin de retrouver leurs Maîtres, c'est indéniable. C'est en des temps troubles que le Kage-Raï peut exploiter son potentiel, jusqu'à l'infini. Car c'est en temps de guerre qu'il a su montrer à tous, sa véritable nature : C'est un homme d'action. Un homme qui n'as pas hésité à convoquer un sommet des Kage devant la disparition de ses Bijuus, un homme qui n'a pas hésité à sacrifier son bras droit pour venger son frère, un homme qui a été en mesure de diriger le plus grand rassemblement de Ninja que l'on ai jamais vu.. Que pensez vous qu'un homme de son calibre puisse faire afin de sauvegarder la sérénité  de son village, de son Pays !? Bien que cela ne soit encore qu'officieux, il a décrété l'état d'urgence sans même vous concerter. De fait, ce château et tous ses résidents sont sous mon commandement ... Temporairement. Mon seul et unique devoir est de vous protégez, je n'ai que faire d'une épouse où d'une quelconque descendance mais vous allez m'aimer .. Vous allez m'aimer car c'est vous qui allez les protéger et je vous aiderais en vous protégeant vous, barricadez vous, ne sortez que si j'en donne l'ordre..

Son faciès enjouée s'effrita de seconde en seconde, désemparé, dégoûté, choqué par mes paroles. Les gardes dans l'ahurissement le plus totale ne savait que faire. D'un geste brusque, il me repoussa véhément, me faisant chuter de quelques marches dans l'escalier. Bien entendu, mes mots n'étaient que mensonges, comme à mon habitude et malgré la gravité de mon acte, il me fallait me débarrasser de cette cible mouvante au plus vite. Qu'importe les conséquences, si j'arrive aux bouts de mes peines. Sans demander son reste, le Daimyo fit demi-tour afin de rejoindre sa famille, sous les lourdes portes qui se fermait après son passage. Dès lors débarrasser du pois que m'incombait ma missive, je fis le tour des lieux, m'imprégnant de chaque pièce. C'est lorsque je découvris l'armurerie, que mes pupilles se mirent à étinceler de toute leurs nitescences. Tel un enfant acquérant son premier Action Man, j'étais ébahi par cet armement de qualité. Accompagné des gardiens, je leur ordonnais de tout faire descendre dehors, à l'entrée du château. C'est dans l’incompréhension qu'ils s'exécutèrent, ils avaient fini par comprendre que le pouvoir avait fini par me préférer. A présent investi de la fonction de Chef des lieux, je fis regrouper les jardiniers, les cuisiniers et les serviteurs, ceux n'étant point apte au combat. Je leur quémanda de piller le garde-robe de leurs Seigneur, eux qui l'avaient observé durant tant d'année, afin que chacun de ces hommes puisse imiter, la coiffure et les même habits que le Daimyo, des doublures, de véritables copies conforme en somme. C'est muni d'un rictus malsain que je leur intimer l'ordre de se réfugier aux côté des protégés cloîtrés, je ne pouvais imaginer meilleur riposte si d'aventure, je venais à céder devant l'ennemi, soit une vingtaine d'entre eux, rejoignit la cachette.

A l'extérieur, avec la trentaine de soldats qui demeurait, nous scellâmes l'entrée par de multiples lourdes roches. Discipliné, mes braves guerriers se mirent à former deux rangée de quinze, épousant le couloir qui donne sur le pont de terre. Moi ? Je suis posé, au milieu assis sur un siège, veillant, pipe à la bouche et une bouteille de bon Sake du noble à la main, contemplant l'amas d'outils Ninja à mes pieds. A vrai dire, je ne m'étais jamais autant senti à l'aise.

Récap:
PNJ
PNJ
Expérience : 273

Sujet : Re: Event [Le Château du Daimyo de la Foudre]

rédigé le Mar 29 Mar - 17:39
Entre gens raffinés
Event



Le soleil avait atteint son paroxysme quand le mercenaire, vêtu de l'armure traditionnel mauve et noir, apparu dans un renfoncement rocheux, observant la scène qui se jouait en bas. Des hommes s'agitant dans tous les sens sous la direction de ce qui semblait être leur chef. Le guerrier ne put s'empêcher de les comparer à des fourmis qui tentaient désespérément de se préparer à l'arrivée d'un raz de marée qui ne se rendaient pas compte de la futilité de leur effort et de la brièveté de leur existence. C'était pour ça qu'il était là, sorti des profondeurs pour rappeler à ces idiots la place qui leur revenait de droit, celle d'un moucheron sur la cuisse droite d'un dieu. Lui, il était l'un des doigts qui écraserait ces insectes.

Le voyage avait été long depuis qu'il s'était séparé de ses collègues, Bêta lui manquait, ce n'était certes pas le plus raffiné de ses compatriotes, mais c'était sans aucun doute le plus drôle et le plus bavard. Les autres étaient… Bien trop professionnel pour lui. Le mercenaire avait passé la nuit dernière dans une petite échoppe du pays de la Foudre, il avait discrètement apprécié les histoires que les vagabonds se racontaient et les anecdotes des marchands qui avaient bourlingué ici et là. L'homme s'était surpris à ressentir un soupçon d'affection pour ces gens avec qui il avait passé la soirée. C'était ce genre de moment qui lui faisait apprécier la solitude, son collègue aurait sans doute détruit l'auberge avec sa force phénoménale au moindre regard de travers. C'était donc reposé et la tête pleine d'histoire à raconter que le mercenaire s'en était allé à sa mission, le cœur léger, pressé de pouvoir activer sa carcasse et reprendre l'exercice.

Les paysages du pays de la foudre étaient remarquables et majestueux, la demeure du Daimyo aurait pu être apparentée à celle de divinités mineures. Cette opulence était certes appréciable à l'œil, mais elle n'en demeurait pas un blasphème. Comment pouvait-on autoriser certains hommes à tout avoir et d'autres à ne posséder que les miettes ? Les riches avaient un excès de finance proportionnel au déficit des pauvres. Une injustice de plus dans ce monde sans dieu, sans repère. Le mercenaire loua sa venue, après tout, il n'était pas trop tard pour eux, c'était bien pour ça qu'il était là.

Une fois que l'homme jugea les préparatifs terminés et tous ces guerriers prêts à se battre, il décida qu'il était temps pour lui de faire son entrée. Après tout, la courtoisie imposait aux attaquants d'attendre que les défenseurs soient prêts avant de lancer l'assaut. Il aurait été incroyablement impoli de ne pas respecter cette règle élémentaire de tout drame ou récit épique qui se respecte. Le mercenaire appréciait le théâtre et pour lui, chaque bataille était l'occasion de reproduire ce qui depuis tout jeune, lui mettait des étoiles dans les yeux. Lançant dans les airs deux bombes de sa propre création, explosant en une myriade de couleurs propre à l'arc-en ciel, le guerrier profita de la distraction offerte par le remue-ménage pour se positionner avec une rapidité qu'il n'y avait rien d'humaine juste en face du pont, a à peine 5 mètres de ses adversaires. Son charisme, sa prestance et l'irréalité de la scène avaient immobilisé tous les soldats dans une incertitude absurde. Profitant de ce moment de calme, le guerrier chauffa sa voix, pour pouvoir déclarer haut et fort :

« Mesdames et Messieurs ! Voici une nouvelle représentation unique de Gamma ! Dans cette pièce, notre légendaire héros, devra faire face à une horde de guerrier sanguinaire pour pouvoir passer le pont qui sépare notre glorieux vainqueur de sa dulcinée emprisonnée et ceux, au péril de sa vie ! J'espère que vous apprécierez le spectacle autant que moi ! »

La déclaration avait été suivie de gestes théâtraux qui avaient complètement rassuraient les hommes présents sur le pont sur le rêve éveillé qu'ils étaient en train de vivre. Plusieurs se pincèrent ou tentèrent de déceler un éventuel Genjutsu, mais rien ne pouvait enlever cette réalité plus sordide qu'une illusion. Le mercenaire, voyant le manque de réactivité de ces figurants, ne put s'empêcher de soupirer. Ses yeux rouges se fixèrent sur ses futurs adversaires, les analysant avec une méthode quasi scientifique. Il se tenait prêt. Si personne ne donnait l'ordre de l'attaquer sur-le-champ, il allait le faire. Le spectacle doit continuer !

« Oh ! Mais où avais-je la tête ? Messieurs les Kumojins, je vous en prie, tirez les premiers ! »

Gamma avait certes une mission à accomplir, mais comme toujours, la politesse et le sens du drame demeuraient la priorité.

Spoiler:


Invité
Invité
avatar

Sujet : Re: Event [Le Château du Daimyo de la Foudre]

rédigé le Dim 3 Avr - 16:39


The Devil In Disguise




Glou, glou, glou.

J'achevais la dernière gorgée du flacon d'alcool de riz, l'air perplexe. J'occupai machinalement mes mains à dérouler une bobine de fil métallique, préalablement piochée dans le tas d'arme. Depuis mon trône de fer, j'observais un à un, chacun des Ninjas Gardiens, droits dans leurs bottes, frais comme des gardons, le visage trahissant une détermination inébranlable, prêt à parer à toutes éventualité. De mots, ils ne disaient point, comme s'ils me craignaient tout autant qu'un éventuel danger, et face à cela, ils ne pouvaient rien y faire. Bien que cela ne fut qu’éphémère, j'adorais ce sentiment qui m'exaltais, vraiment, le fait de détenir de tels privilèges au creux de ma main. Ajoutée à cela, l'alcool qui bouillait au sein de mes entrailles, le tout me faisait miroiter nombres de futur dans lesquels j'aurais pu espérer me retrouver dans une pareille situation et définitivement. La folie des grandeurs, qu'ils appellent ça, mes détracteurs..

Quoique et pour l'immédiat, trêve de bavardages, car voyez vous, quiétude et silence furent détrônées par d'inquiétantes déflagrations venant des airs. Prenant appui sur mes accoudoirs, je me relevai dans la précipitation et l'incompréhension, manquant même de m'emmêler les pieds avec tout ce fil déployé à mes pieds, il faut dire que le rafraîchissement du jour y étais pour beaucoup également. Les rangs furent rompus, et dans un brouhaha indescriptible de l’attroupement général, nous étions confus, tous autant que nous furent. Entre émerveillement et effroi, nous étions mitigés face à cette myriade de couleurs digne du plus vertueux des Séraphins qui s'emparait des cieux. Que cela peut il bien signifier ? Pensai-je, à voix haute.  

Mon air ahuri s'amplifia lorsqu'une phonation des plus mystérieuses parvinrent à nous, et ce depuis l'autre côté du pont naturel. Sois j'avais fini ivre mort, dans le coma au pied de mon siège, sois le monde avait perdu la raison. Je n'en croyais ni mon audition ni ma vision, un tel phénomène de foire ! J'en riais aux éclats, tout naturellement, applaudissant des mains, derrière mes soldats qui reprirent leurs positions initiales, le sabre à la main. Il est clair que l'on se moque royalement de moi, me dis-je, enjoué. Quand bien même, c'est lorsque que j'eus fini d'interpréter l'intégralité de son discours au fin fond de moi même, que je ne pu guère ignorer le degré de folie qu'avait atteint mon invité, un tel niveau de délire, non, une note jamais atteinte, il s'y croyait vraiment le bougre .. J'ai grand respect pour les traditions qui me tiennent à cœur, pour la Volonté de la Foudre, pour les Anciens et les Nouveaux Dieux qui nous quémanderait hospitalité à quiconque frappe à nos portes et en ce jour inaccoutumée, c'est dans cette optique que je m'apprêtais à répliquer. Face à ce baroque adversaire, ce diable déguisé, il me fallait en faire de même, revêtir le rôle propice, à croire que je m'en étais déjà affublé depuis mon arrivée.

» Ne m'en veux pas si je te prend au mot et tire sur le héros ! Kuahahah !  C'est au péril de sa vie que le protagoniste va réellement découvrir la signification de ses propres dire, en affrontant le terrible bandit : Œil de Faucon ! La princesse est mienne, désormais !

J'illustrais mes propos d'une série de signe, muni d'une tonalité machiavélique. A la vue de tous, je disparu le long de quelques rayures noirâtres afin de réapparaître quelques mètres plus haut dans le ciel. Mon doigt dégainé, visant indéniablement Gamma, j'enclenchai les hostilités. Sans le moindre signe avant coureur, un Shuriken s'échappa de ma manche, sous mon doigt menaçant et fusant comme une torpille vers ma cible, sous la forme optique d'un trait lumineux tant la vitesse déployé fut importante. A mi-chemin vers celle-ci, l'on pu dénoter cet un unique bruit, relatif à la création de clones de l'Ombres. En effet, le projectile se dédoubla en plusieurs milliers d'exemplaire, tout aussi réel que l'original, procédant à nombres de salves de centaines de Shuriken qui se succèdent, l'une après l'autre dans une pluie véloce de fer acérés. A la fin de mon assaut, planant toujours dans les airs, je me tournai vers les Shinobis, jusqu'à maintenant spectateurs et d'un ton impérial, je m'adressai enfin à eux.

» Le premier qui tombe au combat, je souille son cadavre ! Pas de quartier, chargez !!

L'effroi que je leurs suscitais, semblable à un regain d'énergie, les élança vers l'humanoïde masqué, chacune des rangés l'encerclèrent en demis cercles qui se rejoignent avant de l'assaillir de toutes parts.

Récap':
PNJ
PNJ
Expérience : 273

Sujet : Re: Event [Le Château du Daimyo de la Foudre]

rédigé le Mar 5 Avr - 21:06
Entre gens raffinés
Event



Gamma souriait de toutes ses dents derrière son masque. Sa prestation semblait avoir eu l'effet escompté, tout le monde était surpris, les acteurs étaient en place, accessoires et effets spéciaux étaient de sortie, les projecteurs étaient braqués sur lui et la scène était parfaite. Le mercenaire ne put s'empêcher de jubiler sous son masque, il était là, imposant, puissant, devant cette foule qui n'attendait qu'une chose, le début du premier acte : jauger les forces en présence.

Ce qui semblait être un simili de leader se prenait clairement au jeu. Gamma appréciait sa politesse, son sens de la courtoisie et de la réplique. Le mercenaire détesterait avoir à le tuer, il semblait posséder un grand potentiel artistique et seuls les dieux savaient à quel point Gamma détestait tuer les artistes. Le guerrier suivi son adversaire du regard, le voyant s'élever dans les airs et lui envoyer un simple shuriken qui devinrent une centaine tombant telle la pluie vers lui. Gamma s'était toujours demandé s'il était possible d'esquiver chaque goutte d'une pluie torrentielle, ce n'était pas faute d'avoir essayé, mais il avait toujours échoué. Aujourd'hui ne ferait pas exception à la règle.

Le guerrier attendit patiemment que la pluie de ferraille s'abatte sur lui, se concentrant sur chacun d'entre eux, les yeux concentrés sur leur mouvement, leur rapidité et l'endroit où ses armes toucheraient. En une fraction de seconde, le mercenaire réussi à discerner tous les shurikens qui pouvaient s'avérer mortel. Les bras devant lui, dans une position martial qu'il était le seul à posséder, les doigts de Gamma frappèrent avec précision, déviant les shurikens d'une simple pression du doigt. Aucun mouvement n'était inutile, ses mouvements étaient pareils à une danse dont lui seul possédait la chorégraphie. Le reste de l'armement contenta de lui seulement, grâce à son armure, superficiellement les autres parties de son corps. Les shurikens se plantèrent avec difficulté dans le métal, éraflant tout au plus la peau qui se trouvait derrière. Les armes n'étaient pas vraiment efficaces contre cette armure, une création originale n'existant qu'en quatre exemplaires, fait d'un alliage unique. Toutefois, de par leur vitesse, ces shurikens avaient réussi à l'endommager par endroit. Ce type n'était pas vraiment pas n'importe qui, l'excitation grimpait de plus en plus, accompagnée du trac de la scène, mais le gredin n'était pas disposé à le laisser savourer le plaisir du jeu et du mouvement. Un sourire vint apparaître sur les lèvres du guerrier, le corps-à-corps… Les inconscients. Sa voix s'éleva dans les airs alors qu'ils se lançaient dans un assaut simultané contre lui :

« Premier acte : L'envol du héros ! »

Le combat, la danse et le théâtre avait bien quelque chose en commun : la mémoire y était primordiale. Pour se souvenir d'un texte, d'une chorégraphie ou d'un enchaînement, celle-ci était indispensable. Et Gamma avait eu la chance de naître avec une mémoire parfaite, un don qui lui permettait de reproduire tout mouvement qu'il avait vu être exécuté auparavant et ainsi grâce à son expérience et sa maîtrise des art-martiaux, il était capable de prévoir les mouvements qu'allaient faire son adversaire avant que celui-ci ne les termine. Toutefois, ces gars n'avaient beau pas avoir l'air très coriace, ils restaient des guerriers entraînés et prêt à mourir pour défendre leur honneur. Ce dramatisme plu à Gamma, qui était prêt à leur accorder une fin digne de leur stature.

Le guerrier leva les mains en l'air comme prêt à se rendre. Une seconde d'hésitation de la part des gardes, c'est tout ce dont il avait eu besoin pour faire tomber une grenade aveuglante au centre de la scène improvisée alors que tous les regards étaient braqués sur lui. Gamma avait évidemment fermé les yeux pour ne les rouvrir qu'une fois tombé en plein chaos. Ses adversaires se tenaient les yeux, certains avaient même lâché leur arme de surprise, d'autres essayaient vaillamment de frapper devant eux pour tenter de le toucher, ils avaient plus de se toucher entre eux que de l'atteindre. C'est à ce moment que Gamma se mit en mouvement. Tel un danseur répétant une chorégraphie, il commença à se battre. Ses coups étaient précis, frappant la carotide ou au niveau du cœur avec suffisamment de puissance pour les envoyer au tapis. Ils se mouvaient entre eux et les corps qui tombaient les uns après les autres avec une telle grâce et une telle rapidité qu'il ne lui fallut que quelques secondes pour repousser tous les adversaires autour de lui, lui laissant suffisamment de place pour respirer. Ils restaient quelques guerriers autour de lui, qui se tenaient à distance de cet adversaire si dangereux. De nouveau, sa voix résonna contre les montagnes, se réverbérant comme des paroles funestes :

« Le bandit orgueilleux, envoya ses guerriers
Pensant naïvement, que la victoire serait sienne
Mais c'est au héros qu'appartiendront les lauriers
Et le bandit ne récoltera que les chaînes »


Gamma bondit rapidement dans les airs sortant des kunais personnalisés des compartiments secrets de son armure, les envoyant avec précision viser la glotte de ses adversaires dans un enchaînement d'acrobatie aérienne qui laissa pantois ces guerriers, bien trop peu habitué à voir ce genre de prestation et de personnage aussi grotesque se révéler être un si fort adversaire. Gamma jubilait, ce n'était que le lever de rideau, mais il annonçait déjà un final des plus grandioses.


Spoiler:


Invité
Invité
avatar

Sujet : Re: Event [Le Château du Daimyo de la Foudre]

rédigé le Ven 8 Avr - 1:37


The Walking Dead





Qu’avons-nous fait pour en arriver là, mais surtout, que devons-nous faire pour remédier à un tel dilemme ? Pensai-je. Pareillement à la question, plus qu’évidente était la réponse, oyez et laissez-moi donc répandre, cette noirceur qui comble l'instant présent. Je ne suis guère un combattant de renom, mon pouvoir ne se limite qu'à lui même, cette maîtrise de l'esprit, dont je ne peut m'en munir conventionnellement et le dégainé à la face du monde dans un élan abrupte. A l'instar de mes crédules ancêtres qui cédèrent leurs hérédité à une existence illusoire d'utopie, s'abrutissant aux fils des années qui défile incessamment, j'avais un mis un point d'honneur à cultiver ma spiritualité, au point de glorifier mon habilité, pour l'hisser au même plan que les déités qui régissent les cieux. Le déroulement de la bataille ne fut qu'une suite logique, un enchaînement inébranlable, la base même d'une fresque dont l'auteur sait son commencement et sait son achèvement. Comme la mer enragée qui frappe inlassablement la montagne de ses eaux agités, ma faction guerrière s'abattit en vague violente, l'épée à la main et la bravoure au cœur. En cet instant, j'occupai mes mains à réaliser nombres de signes incantatoires afin de concrétiser mon plan.

A l'écart, je guettais, je parvins même  à sonder plus encore, l'énigmatique personnage qu'est Gamma, lui qui paraissait s'abandonner, haussant les mains vers le toit céleste. Malgré nos appartenances respectifs, lui et moi avions plus en commun encore que ce que j'avais pu gloser jusqu'alors, il n'eut aucun scrupule à user de subterfuge à l'encontre d'indigents mortels n'ayant jamais eu un moindre semblant de chance de pouvoir le confronter. Comment aurais-je pu le blâmer pour ceci ? Gamma le facétieux scella le destin de ses assaillant en les irradiant d'une lumière impure. Ce ne fut plus qu'il en faut afin de lui garantir le succès sanguinaire de sa parade tandis qu'une masse nuageuse se construisit en camouflant l'astre solaire, nous gratifiant d'ombres rafraîchissante

Pareillement à son envol, mon arcane favorite s'emparèra des lieux, me cédant par-là même, la jouissance d'une arrivé des plus opportun. Quelle est la réelle valeur d'une vie humaine ? Qu'est donc son coût ? A quelle critère doit on s'en référer ? Pourquoi celle d'un bien naît prévalue-rait elle au détriments de dizaines d'entres elles, de celles des mal naîts ? C'est là ce genre de réflexion persistantes qui me hantais dès lors, mais je ne pouvais guère me permettre de cracher sur l'offrande que l'on me fait ni de réduire à néant le sacrifice d'un tiers ; car je dois l'admettre, je fus comblé de joie que nul autre témoin sur la scène ne fut recensé, quiconque épierait mes faits et gestes m'aurait calomnié, m'accusant de parjure. Chuut ! Ne le dîtes à personne, de peur de devoir vous faire taire pour vos inepties .. Tout autour de mon antagoniste, l'indénombrable quantité de Shuriken au sol, véritable lit de ferraille sur lesquelles jonchaient les cadavres, s'animèrent comme s'ils furent investi de leurs propres conscience, s'élevant dans les airs secondant l'envolée du héros Gamma. Mais je ne m'en contenta point, une poignée de mes loyaux projectiles s'ancrèrent à même la chair des défunts, recouvrant leurs mains et leurs pieds. Mais je ne m'en contenta toujours point, j'avais prémédité le déroulement de tout ceci maintes foi au fin-fond de moi même. Du tas d'armes près de ma chaise métallique, un outil parmi le nombre se démarqua, rasant de près le ponton terreux jusqu'à rejoindre l'autre côté.

C'est un véritable tourbillon de ferraille qui se formait là, avec pour centre, la vedette du jour, Gamma, lui qui brûlait de désir de s'accaparer le centre de toutes les attentions. Dix de mes pantins désarticulée joignirent les airs à leurs tours tandis que parallèlement,  l'ennemi s'assuraient que tous périssent sous le joug de ses propres lames. Moi ? J'étais le met dont il se délectait d'en savourer chaque morceau. A peine eu-je presque acheminer ma descente vers la terre ferme qu'un des lancé de l'agresseur me prit en chasse. Mon trône de fer, quelques mètres plus bas, fidèle à l'appel de mon simple souhait, se joignit à moi pour cette danse de l'air. Sa fulgurante ascension en réponse de mes instincts primaires, m'ôta l'épine du pied, effectivement, mon bloc métallique dans sa montée, dévia le jet de l'adversaire. A son passage, je m'y accrochai tant bien que mal afin d'y siéger à nouveau.

» Deuxième Acte : La chute du Héros ! déclamais-je.

Pendant ce temps, de l'autre côté du pont, à moins cinq mètres, les morts s'en prirent à leurs assassins toujours en suspension dans l'air. A défaut d'avoir triomphé de leurs vivants, ils laveront leurs affront dans la mort, à coup d'uppercut et de coup de pied. Tirés par l'élément ferromagnétique, l'extrémités de leurs membres, sont garni de mince blocs aux griffes acérés, une partie s'acharnaient ardemment sur le haut de l'ennemi, son torse, ses bras et quant aux restes, sur les jambes. Les dépouilles des combattants se tordaient au fur et à mesure de l'enchaînement, les muscles se déchiraient, les bras et jambes se tordaient si aisément, et les os craquelaient sous la pression alors que chacune des têtes ballottaient de part et d'autres. De plus en plus difformes, la garde du Daimyo se métamorphosait en scène d'épouvante. Car après tout j'avais consenti à endosser le rôle d'un horripilant bougre, il me fallait dresser le décor. Quant au nouvel élément de celui ci, ma prodigieuse tornade ferreuse ne tarda guère à déployer d'effroyables rafales cinglantes de Shuriken, qui elles ne se concentrèrent qu'au niveau de la tête, ciblant ce rouge qui paraît émaner de ses yeux.

Récap':
PNJ
PNJ
Expérience : 273

Sujet : Re: Event [Le Château du Daimyo de la Foudre]

rédigé le Dim 8 Mai - 13:02
Entre gens raffinés
Event



Il jouait avec les morts, sans respect, sans aucun regret. Trouvait-il cela effrayant ? Pensait-il même perturber le grand Gamma ? Il n'en était rien. Il était rapide, extrêmement rapide et savait pertinemment qu'il allait devoir esquiver in-extrémiste. C'était ça son art, son arme secrète. Quelques mètres le séparait de sa cible, une petite gêne qui allait très rapidement être réglée. Tandis que les corps se décomposaient autour de lui et que des kunais s'y plantaient, l'offensive était prête. Sans qu'il puisse entreprendre la moindre démarche, l'assaut fut sur lui. Certaines armes heurtèrent violemment son armure tandis que d'autres tentaient d'atteindre les faisceau rouge et lumineux à hauteur de sa tête. Les morceaux de corps quant à eux, s'écrasaient vulgairement contre l'armure imprenable de l'homme élancé. Esquiver était l'un de ses atouts mais prendre des coups sans broncher faisait également partie de ses capacités. Après tout, il était Gamma, l'homme sur qui on comptait pour capturer le seigneur de la foudre.

Ca ne s'arrêtait pas. Un tour n'était pas suffisant, les armes et les morceaux humains mouvaient dans de nombreuses spirales. Les bras et les jambes ne ressemblaient plus à rien. Désarticulées en leur centre, l'armure était bien trop résistante pour eux. Brandissant haut et fort sa lance, il prit un léger appui sur ses cuisses. Le regard posé au loin, il usa de sa super vitesse pour franchir la tornade de déchets dans laquelle il y déposa deux bombes explosives. Et tandis que derrière lui résonna le fracas de ce délicieux son explosif, sa cible n'était autre que ce kumojin.

A portée de vue, le souffle de l'explosion le propulsa davantage tandis qu'il exécutait au mieux, l'une de ses techniques favorites mêlée à son grand talent. Il avait assez traînassé dans ce lieu orageux. Ils devaient tous l'attendre, les Daimyos enchaînés. Il était l'heure d'en terminer au plus vite. Cet homme méritait la peine de mort, il était parvenu à faire scintiller trois de ses neufs oeillets rougeoyant.




Invité
Invité
avatar

Sujet : Re: Event [Le Château du Daimyo de la Foudre]

rédigé le Mer 11 Mai - 18:05


Deux pas en arrière, Trois en avant  





Muni de cette aisance qui m'orbitait, insouciante auréole sous laquelle je demeurais le plus silencieux, spectateur de propre mon destin qui se joue à l'instant. Mes mirettes ambrés projetaient leurs inquiétant dévolue à travers la bataille, décelant sous ce lugubre spectacle de marionnette, un Gamma inébranlable, qui ne bronche guère sous le poids de mon assaut. Bras posé sur l'accoudoir, une main trifouillant mes poils de barbe, ma perception m'acheminai l'image d'un robuste combattant de haut rang. Depuis la première des offensives, un détail troublant vint me perturber l'esprit, un doute dont la véracité ne fit que s'affirmer plus que je ne l'aurai voulu ; une maîtrise faramineuse du combat au corps à corps, digne des plus grands champion, un style fluide, aucun mouvement inutile. Effrayant, pensai-je, d'un air sérieux.
Une autre chose baroque qui me captiva, son bagage, son armure qui l'enveloppe et le confine, qu'il arbore sans la moindre gêne, elle ne fut point disposé à se soumettre à mon emprise malgré sa nature métallique. Perplexe quant à mon adversaire, autour du quel, l'aura du mystère y est de plus en plus pesante, toutes réflexions que j'entrepris se tinrent soudainement, suite au nouveau chapitre qui s'enchaîne.

De mon faciès figé d'ébahissement, je l'aperçois dégainer sa lance. Un raclement de gorge, c'est le dernier luxe qui m'eut été offert avant d'hisser la confrontation à un tout autre niveau. Écarquillant les yeux, je le vis, par de-là les carcasses saignantes, fléchir compendieusement des jambes. Opter pour ce type d'arme dans une telle situation, et agrémenter d'une telle posture ? Les intentions du lancier se dessinèrent littéralement sur le champ de bataille, me plongeant dans l'alerte.
Mais messieurs dames, il est trop tard, pris de court, je ne pu qu'être témoin de son évasion. Disposant d'une vitesse de déplacement hors norme, il s'affranchit de mon étreinte ferreuse, fusant tel une torpille, ma tête en ligne de mire et d'arrivée.
Subséquemment aux déflagrations qui souffla pantins et tourbillon, j'usai à mon tour d'une rare célérité, je rompus ma posture éphémère d'un bond, d'une projection rectiligne vers le haut. Mon instinct de survie m'amenait à conserver un tant soi peu de distance entre moi et mon bourreau, mais en pratique, c'est une toute autre histoire qui s'écrit. Malgré mon action, je ne fis là que retarder l'échéance de quelques précieuses secondes, j'avais agi dans la précipitation, contrairement à Gamma qui avait déployé des mouvements véloce et de qualité bien supérieure.

Dans l'immédiat, je n'entrevoyais que la Mort qui s'avance à grand pas, et à la Mort on ne dit qu'une chose : Pas aujourd'hui ! Béni par la grâce d'Eolus, j'usai d'une de ses arcanes, et ce sans la moindre sommation. Ce court moment de répit, je le mis à profit, je me mis à souffler des masses d'air en quantité par la bouche. Ce vent chakraïque, lancé vers Gamma, en plus de ralentir sa course et de l'alourdir, me projeta sans mal quelques mètres plus haut et vers arrière. D'autres actions vinrent se superposée à cette exécution, un fil de fer, celui là même que je pris le temps de dérouler et de faire serpenter à même le ponton, qui sans l'éclat du soleil, ne réfléchissait nullement sa lumière, apparu sournoisement au niveau des chevilles de Gamma, les enlaçant aussi fortement qu'il était possible de faire avant de le faire redescendre de force. Afin de camoufler la venue du serpent d'argent, je fis projeter grossièrement  mon trône abandonnée vers lui en parallèle.  Hors d'atteinte, en chute libre, je ne perds pas l'ennemi des yeux, bien au contraire, ma concentration n'en est que plus accru, je n'en avais cure du sol qui à son tour, se rapprochait fatalement.

L'excitation à son comble, il me fallait reprendre le dessus, surenchérir.  Au sol, l'amas d'arme disposé en tas prit vit à son tour. Une trentaine de lames de qualité, katana, sabre, épée, shuriken géant, qui par le dessous, se jetèrent véhémentes vers Gamma tandis que de l'autre côté du pont, mes innombrables Shurikens se rassemblèrent de nouveau, sous une forme sphérique dont Gamma est  le centre vers laquelle ils convergèrent et se comressèrent. Ce nuage ferreux redoutable, voit chacun des projectiles qui le compose tel un électron libre qui tournoie sur lui même, se faisant s'entrechoquer incessamment contre le lancier, de la tête au pied.

Quant à moi, après que mon souffle se soit tint et pendant que la ferraille empli de mes désirs soit à l’œuvre, je fis s'échapper de mes manches un mince parchemin que je déployai sans attendre. Dès lors que son encre fut à nu, il céda place à quelques fumées, elles même donnèrent naissance à mon attirail. Trois disque de la taille d'une roue de vélo firent leur apparition. Je posai mes pieds joints à même l'un des trois, qui à l'horizontale, me sert de planeur. Le reste d'entre eux, tournoyant sur leurs bords affûtés, tombe en trombes vers ma cible, un premier désireux de lui trancher la main droite et le deuxième plus fataliste, une décapitation rapide. Bras croisés, la quiétude me gagne à nouveau.




Spoiler:
PNJ
PNJ
Expérience : 273

Sujet : Re: Event [Le Château du Daimyo de la Foudre]

rédigé le Ven 27 Mai - 20:31
Entre gens raffinés
Event



Une simple petite bourrasque de vent suffit étrangement à faire flancher le grand Gamma qui se voyait déjà pourfendre son adversaire et en finir rapidement avec ce grotesque combat. Rien du tout et ce fut même tout le contraire. Une nouvelle contre-attaque était déjà mise à l'oeuvre par son adversaire et protecteur du Daimyos. Kumogakure avait mis un bon élément sur le plateau de jeu mais pas assez astucieux pour ce monstre en armure. Ses yeux rougeâtres visibles de loin, sa lance fermement tenue, il avait pris appui sur l'une des rambardes du pont. Il avait vu le magnétisme à l'oeuvre et il allait assurément devoir y faire face de nouveau. Il y était préparé.

Lorsque les fers vinrent entrelacer ses chevilles, ce fut comme du vulgaire papier qu'il les trancha à l'aide de sa lance. Contrairement à toutes ces armes basses catégories, la matière composite mais ô combien tranchante de cette lance légendaire était beaucoup plus résistante, plus pénétrante. D'un geste précis, il était aisé pour Gamma, de scinder en deux parties égales, un kunai en pleine course. Un véritable expert du bukijutsu. Le physique élancé de l'homme en armoire ;malgré le poids de celle-ci; l'avantageait nettement pour ce qui incombe les esquives.

Toutes les armes qui lui étaient destinées furent soit contrées par son arme et son armure, soit tout simplement esquivées. Cet homme aussi barbu qu'un aristocrate, pensait-il réellement que de simples armes blanches allaient percer une armure légendaire ? Naïveté. Un son strident attira toutefois son attention. Un roue de fer suivie d'une autre se hissa dans sa direction à une vitesse hallucinante. Ne sachant pas si elles étaient contrôlées ou non pas son magnétisme, il se devait d'être prudent. La vitesse de rotation était une affaire bien plus coriace qu'un simple tranchant.

D'un déplacement agile, rapide, presque instantané sans pour autant l'être, les oeillets rougeoyant fixaient déjà le protecteur à seulement deux ou trois mètres de lui. Le corps à corps était son art, il ne comptait pas s'en séparer. Portant son arme devant lui, le sourire derrière son masque était grand. Ses oreilles sifflaient, à l'affût des disques de métal.




PNJ
PNJ
Expérience : 273

Sujet : Re: Event [Le Château du Daimyo de la Foudre]

rédigé le Dim 12 Juin - 22:10
Contenu sponsorisé
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
(©) ALL RIGHTS RESERVED, DO NOT COPY OR REPRODUCE THE DESIGN.