- Yûki Miku
- Statut : Ex-Jônin • A
Expérience : 58
Feuille de personnage
Inventaire: 1 Katana - 1 Shuriken Fuma - 10 Senbons - 1 Onguent
Miku était dans sa baignoire, l'eau avait été chauffée grâce au feu présent dans son auberge. Le jour se levait à peine sur la Contrée, le jeune Yûki se préparait avant l'ouverture et l'arrivée des clients. Au niveau de son torse, on pouvait voir un sacré hématome résultant du Mokuton qu'il avait subi de plein fouet en mission. Heureusement pour lui, il avait pu se trouver un médecin. Sinon, sa côte cassée aurait été un sacré problème. L'énorme bleu était ce qui ressortait le plus sur sa peau assez pâle, mais elle était également couverte de pas mal de cicatrices en tout genre. Kunai, Shuriken, Katana... Leur nombre avait augmenté depuis qu'il avait démarré cette vie de hors-la-loi. On lui proposait parfois du travail, pas toujours légal et souvent dangereux. Il avait encore du mal à s'y faire, surtout quand cela pouvait mettre en danger la vie d'innocents. Combattre des Shinobis ne le dérangeait absolument pas, tout Shinobi est conscient du risque lié à cette profession. C'était plutôt l'impact que les missions ou certaines actions pouvaient avoir sur les vies civiles qui le perturbait encore... Le jeune homme laissa échapper une légère grimace lorsqu'il se mit à bouger pour s'extraire du bain. La douleur était encore un peu présente malgré les soins. Une fois sorti du bain il s'empara une serviette et se dirigea vers l'armoire de sa chambre pour choisir ses vêtements.
Une fois habillé, il descendit dans la salle principale. Le brasero brûlait toujours, mais le froid s'était à nouveau insinué dans la pièce. Miku s'en approcha pour y jeter une nouvelle bûche du tas de bois présent à proximité. Le Vagabond se tourna ensuite vers les tables et les chaises, chiffon à la main. Même s'il nettoyait la salle après la fermeture, il ne pouvait s'empêcher de le faire une seconde fois avant l'ouverture. Miku voulait que cela soit impeccable ! Les tables propres, les chaises en place... Il se tourna après cela vers son comptoir. Ce dernier eut également droit à son coup de chiffon. Maintenant que la pièce était nettoyée, il put profiter d'une petite pause avant l'arrivée de clients potentiels. Miku passa par la cuisine afin de vérifier que tout était en ordre et il se dirigea vers la porte de derrière, accessible uniquement depuis sa partie privée de l'auberge. Le jeune homme avait pu ramener quelques ingrédients et d'autres produits de ses derniers voyages pour alimenter sa cuisine. En plus des commandes passées à son contact, il avait de quoi assurer son service pendant un bon petit moment.
Vêtu d'un simple tee-shirt, il sortit dans son jardin malgré le froid oppressant qui régnait à l'extérieur. Comme sa bâtisse, son arrière-cour était la seule en bon état dans ce petit village de pêcheurs abandonné. Un chemin de pierre, quelques plantes capables de résister au froid, et des sculptures. Miku s'arrêta devant une petite statue de glace en particulier, représentant une femme. Il resta assis ainsi pendant un bon moment, la neige qui tombait déjà s'accumulant lentement sur ses épaules et sur ses cheveux. Il n'y avait pas de nom ou d'indication... Difficile de dire ce que cette statue représentait. En tout cas, lorsque Miku ne se sentait pas au mieux de sa forme, il venait souvent ici pour réfléchir, méditer et repenser à ses actions. Sa mission dans la Contrée du Feu lui avait laissé un goût assez amer dans la bouche... Même s'il avait reçu sa paie comme convenu, il avait dû tuer un de ses complices. Dans l'opération un Genin et un Chûnin y étaient également passés. Est-ce que l'explosion avait engendré d'autres pertes...? Le Yûki espérait que non. Quand on est Shinobi, on doit s'attendre à mourir à chaque instant... Le remords n'entrait pas vraiment en ligne de compte en ce qui concernait ses deux adversaires. Ils étaient sur son chemin, il devait se débarrasser d'eux. Mais les civils qui se trouvaient dans le bâtiment à ce moment-là... Ce n'était pas ses méthodes. Les missions pas toujours très reluisantes faisaient partie de son quotidien, désormais. Heureusement, les deux petites filles n'avaient pas été touchées dans l'explosion grâce à son action sur Ryusuke.
En mission, Miku cache toujours ses origines. Il se débrouille pour qu'aucune personne ne puisse dévoiler sa véritable identité par la suite. Cela allégeait sa conscience, quand il repensait au Kunai qui avait transpercé le crâne de son complice. C'était un connard prêt à tuer des gosses, mais également un témoin de son Hyoton. Dans son auberge, Miku cache également son nom de clan. Il ne se fait appeler que par son prénom, même par les habitués. Le risque qu'on le retrouve et que la Contrée de l'Eau s'en prenne à lui était trop grand. Il n'utilisait son Hyoton que si cela s'avérait nécessaire. Jusqu'à maintenant, il n'avait encore rencontré personne qu'il puisse estimer "de confiance" et à qui il pourrait dévoiler ses pouvoirs sans risques.
- Allez... Je dois y aller. À plus tard.
Miku passa sa main sur la statue, signe qu'il prêtait une attention particulière à la personne représentée dans la glace et il retourna à l'intérieur. La journée avançait et les premiers clients n'allaient pas tarder à pointer le bout de leur nez. Le jeune homme se dirigea vers son comptoir après avoir récupéré son katana et son Shuriken Fuma à l'étage. Il plaça le sabre à sa ceinture, tandis que l'autre arme prit place sous le comptoir, repliée. Valait mieux être prudent, même dans le coin non ? Son auberge était le seul bâtiment en bon état et entretenu à des kilomètres à la ronde. Le quai présent non loin permettait aux gens de passages - marchands et contrebandiers, de le rejoindre rapidement. Du côté de la terre, la lumière et la fumée de son auberge se voyaient au loin jusqu'aux collines qui entouraient le petit village. Les visiteurs ne se faisaient donc pas rares. Les troubles paix non plus. Des mesures devaient donc être prises pour assurer la sécurité.
La porte d'entrée s'ouvrit lentement, laissant s'infiltrer momentanément une brise glaciale et quelques flocons de neige. Le premier client entrait. Miku se tenait sur son tabouret, derrière le comptoir.
- Bonjour ! Bienvenue au Croc de Fenrir !
Une fois habillé, il descendit dans la salle principale. Le brasero brûlait toujours, mais le froid s'était à nouveau insinué dans la pièce. Miku s'en approcha pour y jeter une nouvelle bûche du tas de bois présent à proximité. Le Vagabond se tourna ensuite vers les tables et les chaises, chiffon à la main. Même s'il nettoyait la salle après la fermeture, il ne pouvait s'empêcher de le faire une seconde fois avant l'ouverture. Miku voulait que cela soit impeccable ! Les tables propres, les chaises en place... Il se tourna après cela vers son comptoir. Ce dernier eut également droit à son coup de chiffon. Maintenant que la pièce était nettoyée, il put profiter d'une petite pause avant l'arrivée de clients potentiels. Miku passa par la cuisine afin de vérifier que tout était en ordre et il se dirigea vers la porte de derrière, accessible uniquement depuis sa partie privée de l'auberge. Le jeune homme avait pu ramener quelques ingrédients et d'autres produits de ses derniers voyages pour alimenter sa cuisine. En plus des commandes passées à son contact, il avait de quoi assurer son service pendant un bon petit moment.
Vêtu d'un simple tee-shirt, il sortit dans son jardin malgré le froid oppressant qui régnait à l'extérieur. Comme sa bâtisse, son arrière-cour était la seule en bon état dans ce petit village de pêcheurs abandonné. Un chemin de pierre, quelques plantes capables de résister au froid, et des sculptures. Miku s'arrêta devant une petite statue de glace en particulier, représentant une femme. Il resta assis ainsi pendant un bon moment, la neige qui tombait déjà s'accumulant lentement sur ses épaules et sur ses cheveux. Il n'y avait pas de nom ou d'indication... Difficile de dire ce que cette statue représentait. En tout cas, lorsque Miku ne se sentait pas au mieux de sa forme, il venait souvent ici pour réfléchir, méditer et repenser à ses actions. Sa mission dans la Contrée du Feu lui avait laissé un goût assez amer dans la bouche... Même s'il avait reçu sa paie comme convenu, il avait dû tuer un de ses complices. Dans l'opération un Genin et un Chûnin y étaient également passés. Est-ce que l'explosion avait engendré d'autres pertes...? Le Yûki espérait que non. Quand on est Shinobi, on doit s'attendre à mourir à chaque instant... Le remords n'entrait pas vraiment en ligne de compte en ce qui concernait ses deux adversaires. Ils étaient sur son chemin, il devait se débarrasser d'eux. Mais les civils qui se trouvaient dans le bâtiment à ce moment-là... Ce n'était pas ses méthodes. Les missions pas toujours très reluisantes faisaient partie de son quotidien, désormais. Heureusement, les deux petites filles n'avaient pas été touchées dans l'explosion grâce à son action sur Ryusuke.
En mission, Miku cache toujours ses origines. Il se débrouille pour qu'aucune personne ne puisse dévoiler sa véritable identité par la suite. Cela allégeait sa conscience, quand il repensait au Kunai qui avait transpercé le crâne de son complice. C'était un connard prêt à tuer des gosses, mais également un témoin de son Hyoton. Dans son auberge, Miku cache également son nom de clan. Il ne se fait appeler que par son prénom, même par les habitués. Le risque qu'on le retrouve et que la Contrée de l'Eau s'en prenne à lui était trop grand. Il n'utilisait son Hyoton que si cela s'avérait nécessaire. Jusqu'à maintenant, il n'avait encore rencontré personne qu'il puisse estimer "de confiance" et à qui il pourrait dévoiler ses pouvoirs sans risques.
- Allez... Je dois y aller. À plus tard.
Miku passa sa main sur la statue, signe qu'il prêtait une attention particulière à la personne représentée dans la glace et il retourna à l'intérieur. La journée avançait et les premiers clients n'allaient pas tarder à pointer le bout de leur nez. Le jeune homme se dirigea vers son comptoir après avoir récupéré son katana et son Shuriken Fuma à l'étage. Il plaça le sabre à sa ceinture, tandis que l'autre arme prit place sous le comptoir, repliée. Valait mieux être prudent, même dans le coin non ? Son auberge était le seul bâtiment en bon état et entretenu à des kilomètres à la ronde. Le quai présent non loin permettait aux gens de passages - marchands et contrebandiers, de le rejoindre rapidement. Du côté de la terre, la lumière et la fumée de son auberge se voyaient au loin jusqu'aux collines qui entouraient le petit village. Les visiteurs ne se faisaient donc pas rares. Les troubles paix non plus. Des mesures devaient donc être prises pour assurer la sécurité.
La porte d'entrée s'ouvrit lentement, laissant s'infiltrer momentanément une brise glaciale et quelques flocons de neige. Le premier client entrait. Miku se tenait sur son tabouret, derrière le comptoir.
- Bonjour ! Bienvenue au Croc de Fenrir !
- Spoiler:
Le village de pêcheur est abandonné. La plupart des bâtisses sont en ruines, sauf cette auberge située non loin d'un petit ponton qui permet aux navires marchands et aux contrebandiers de passer. Les récifs présents sur la côte ont inspiré le nom de l'auberge.
L'accès par les terres est possible, mais la neige et le vent font que les voyageurs peinent à atteindre ce village paumé au milieu de nulle part. Il n'y a rien sur des kilomètres à la ronde, on peut facilement se perdre dans une tempête et ne jamais réussir à atteindre un village.
Que vous soyez en mission dans le coin ou juste de passage pour marchander, visiter, etc... N'hésitez pas à venir qu'on se détende un peu entre vagabonds !
- Odawara Yurippe
- Statut : Jônin • A
Expérience : 40
La légende veut que les habitants de la contrée de neige soient nés de l’union d’une biche et d’un loup. Une manière d’illustrer la légende d’un pays qui s’est élevé dans un environnement froid et austère, à l’image de la roche, la foudre et le vent, là où le pays du feu et le pays de l’eau se sont implantés aux meilleurs endroits. Pourtant, en dépit de notre arrogance montagnarde, nous avons réussi à prospérer, alors que d’autres luttent encore à s’unifier ou au contraire, à avoir un règne prospère. Kiri est peut-être une seule bannière, un seul pouvoir, mais son règne est loin d’être paisible, un pays à l’histoire agité qui n’est pas prêt de retrouver la paix tant que les troubles se poursuivront.
C’est peut-être pour ça qu’aujourd’hui je suis au pays de la neige, ma quête me force à y passer, pour m’assurer que celle que je recherche n’est pas passée par là, parce que la fille du chef sait faire preuve d’esprit si elle veut brouiller les traces. Le meilleur moyen de la retrouver est encore de poser des questions, plutôt que d’essayer de retrouver une signature de chakra qui a appris à se faire discrète et à l’occasion, à se travestir en une autre. Mais force est de constater que le pays de la neige est abandonné depuis des lustres, cette région du moins. C’est après quasiment une journée de marche que je ne finis par atteindre une auberge au milieu de nulle part, dans un village de pêcheur abandonné depuis probablement une éternité. C’est la colonne de fumée qui m’a mise sur la piste, mais je m’attendais presque à un mirage tant cela semblait irréel.
« Bonjour ! Bienvenue au Croc de Fenrir ! » Je m’incline devant l’aubergiste.
« Mes respects monseigneur, je cherche un endroit pour passer la nuit et un bon repas chaud. Ainsi que quelques renseignements sur la région et sur une personne que je recherche, je présume déjà de la réponse mais, pourriez-vous m’aider ? » Parfois, une question stupide vaut mieux qu’une présomption logique.
C’est peut-être pour ça qu’aujourd’hui je suis au pays de la neige, ma quête me force à y passer, pour m’assurer que celle que je recherche n’est pas passée par là, parce que la fille du chef sait faire preuve d’esprit si elle veut brouiller les traces. Le meilleur moyen de la retrouver est encore de poser des questions, plutôt que d’essayer de retrouver une signature de chakra qui a appris à se faire discrète et à l’occasion, à se travestir en une autre. Mais force est de constater que le pays de la neige est abandonné depuis des lustres, cette région du moins. C’est après quasiment une journée de marche que je ne finis par atteindre une auberge au milieu de nulle part, dans un village de pêcheur abandonné depuis probablement une éternité. C’est la colonne de fumée qui m’a mise sur la piste, mais je m’attendais presque à un mirage tant cela semblait irréel.
« Bonjour ! Bienvenue au Croc de Fenrir ! » Je m’incline devant l’aubergiste.
« Mes respects monseigneur, je cherche un endroit pour passer la nuit et un bon repas chaud. Ainsi que quelques renseignements sur la région et sur une personne que je recherche, je présume déjà de la réponse mais, pourriez-vous m’aider ? » Parfois, une question stupide vaut mieux qu’une présomption logique.
- Hasegawa Yuriko
- Statut : Prêtresse • B
Expérience : 40
Feuille de personnage
Inventaire: Shuriken - Senbon
■ Neiges éternelles
Il y avait des endroits qui pouvaient nous attirer comme des aimants, des lieux symboliques que l'on rêvait d'un jour de pouvoir visiter. Bien que la prêtresse avait toujours vécu dans les hautes montagnes de la contrée de la Foudre, elle avait beaucoup entendu parlé de celle que l'on pourrait considérer parfois à tort comme son homologue, la contrée de la neige. Nombreuses étaient les histoires et les légendes que certains commerçants s'amusaient à raconter, surtout aux petits enfants qui s'avéraient à l'écoute. Monstres terrifiants que l'on ne voyait pas arriver, créature mystique comme des reines de glace qui parcourraient les terres enneigés pour y enterrer les voyageurs perdus et transformer leur cœur en glaçon, chants mystérieux qui s'échappaient de nulle part pendant les tempêtes de neiges... des contes pour effrayer, d'autres pour rêver.
De tous, ce fut bien sûr le conte de Yuki-Onna qui avait fasciné Yuriko dans son enfance, même s'il lui était impossible d'afficher cela en raison du travestissement en petit garçon imposé par son père. Peut-être était-ce aussi parce que cette légende était l'une des rares histoires qu'avait pu lui être dictée par sa propre mère. La femme des neiges, dépeinte comme d'une beauté rare et vaporeuse, ne laissant jamais la moindre trace sur la neige comme lévitant au-dessus du sol, apparaissait parfois près des âmes endormies pour souffler son haline glaciale sur les inopportuns. Elle trouva cependant un jour un jeune homme qu'elle épargna, émue par sa jeunesse, et ne lui demanda que de tenir la simple promesse de ne jamais rien dire à leur rencontre. Sous les traits d'une autre belle femme, elle épousa ce dernier avec qui elle partagea de belles années de vie mais son époux trahit la promesse qu'il avait faite. De colère, elle l'abandonna et disparut dans une brume glacée pour ne jamais lui revenir si ce n'était pour le châtier s'il ne suivait pas le chemin d'être un bon père pour les enfants qu'ils eurent ensemble.
Elle se souvenait qu'un jour, elle avait demandé à sa mère si elle ne pouvait pas être cette femme mystérieuse, car après tout, elle était belle aussi et qu'elle désirait qu'elle obligea son père à être bon avec ses filles. Cela l'avait beaucoup amusé mais elle s'était faite légèrement grondée d'avoir une si faible opinion de son patriarche, avant de déclarer qu'un jour, elle viendrait chercher elle-même la femme des neiges pour les délivrer de l'autorité de ce dernier.
Bien qu'elle ne le fit jamais, que sa mère n'était plus et que son père avait fondé une nouvelle famille, la nostalgie l'avait poussé à venir à la rencontre de la légende ou plutôt, satisfaire sa curiosité sur le paysage qu'elle s'était dessinée dans son imaginaire. Toutefois, la route ne fut pas de tout repos et bien qu'elle était connaissait la rudesse du froid, elle ne s'attendit pas à ce qu'elle fut si grande.
Le hasard de ces pas et pérégrination la conduisit dans un petit village abandonné, quant à la chance, elle lui dressa un chemin d'une auberge en activité. Elle ne saurait dire depuis combien de temps elle parcourrait les routes, mais ses mains étaient glacées et ses lèvres légèrement bleuies. Une halte s’imposait de toute évidence. Timidement, elle ouvrit alors la porte où un air chaud bienfaisant lui réchauffa les poumons. Couverte de neige, elle épousseta son manteau et découvrit son visage, laissant apparaître sa longue chevelure noire.
" Je remercie les dieux d'avoir placé ici cette auberge. "
Reprenant un peu son souffle, une expression de surprise se dessina quand elle reconnut l'une de ses amies et compatriote.
" Yurippe? Bonjour mon amie. Quelle étrange coïncidence que de te voir ici. "
La prêtresse se tourna aussitôt vers l'aubergiste et le salua poliment.
" Bonjour. Merci beaucoup à vous de nous accueillir. Votre établissement est une véritable providence. "
Un sourire finit par se glisser sur sa figure alors qu'elle commença à se frotter ses doigts glacés.
- Yûki Miku
- Statut : Ex-Jônin • A
Expérience : 58
Feuille de personnage
Inventaire: 1 Katana - 1 Shuriken Fuma - 10 Senbons - 1 Onguent
La première personne se présenta à lui. Une femme aux cheveux bleus, qu'il ne connaissait pas. Une nouvelle tête, tiens... Cela faisait un moment. Miku s'approcha pour faire plus ample connaissance, alors que la nouvelle venue s'inclinait. C'était bien trop poli pour un simple aubergiste. Personne ne s'était incliné de la sorte devant lui depuis longtemps. Cela lui rappelait beaucoup de mauvais souvenirs. La cour du Daimyo, la guerre, la défaite... Que de mauvais songes qu'il préférait mettre de côté afin de garder le sourire, pour accueillir dignement sa nouvelle invitée.
- Monseigneur? Allons allons, ne vous embêtez pas ainsi, je ne suis qu'un aubergiste ! Vous pouvez m'appeler Miku. Enchanté.
La jeune femme lui demanda une chambre ainsi qu'un repas chaud. Visiblement elle fouillait la région pour retrouver quelqu'un. Ce ne serait vraiment pas aisé dans ce coin du monde, mais Miku connaissait les lieux comme sa poche. Dans le coin, il n'y avait pas vraiment beaucoup d'endroits ou séjourner alors il pourrait probablement lui indiquer les quelques villages et les quelques abris qui n'étaient pas encore vides.
- Eh bien, j'ai des chambres disponibles à l'étage. Pour ce qui est de la baignoire, il faudra récupérer de la neige et la faire fondre au coin du feu avant de la remplir. Nous n'avons pas d'eau courante ici, elle gèlerait aussitôt... Mais ne vous inquiétez pas, le feu reste allumé et la salle est accessible même de nuit. Et comme vous avez pu le voir... Nous ne manquons pas de neige.
Avec un sourire poli, il indiqua le brasero qui devait être la seule source de chaleur de la maison, en plus de sa cheminée dans sa chambre à lui. Les autres chambres en étaient dépourvues, mais le froid était beaucoup moins présent à l'étage avec la pièce principale constamment chauffée. Miku l'invita à prendre place près du feu. Cette table conviendrait mieux à la jeune femme qui devait être frigorifiée après son voyage. Que ce soit par les terres ou par la mer, le froid est oppressant toute l'année, ici.
- Je serai ravi de vous aider si je le peux. Je connais bien la région mais ne vous faites pas de fausse joie, depuis que les Hozuki ont pris le pouvoir dans la Contrée de l'Eau, beaucoup de villages ont été attaqués et laissés en ruines. Il n'y a plus grand monde par ici.
Miku se dirigea vers son comptoir. Il prit un pichet de bière qu'il vint poser sur la table, avant de prendre le chemin des cuisines.
- Il y a bien quelques abris et deux ou trois villages encore debout, mais trouver quelqu'un ici, ce n'est pas une mince affaire...
Le jeune homme disparut quelques minutes en cuisine. Il prépara du riz ainsi qu'un peu de viande... Un repas assez rapide à préparer, mais qui ferait son ouvrage ! La jeune femme ne semblait pas être une habituée de ce type de températures... Il revint au bout d'un petit moment, le pas fumant dans l'assiette. Du riz, un peu de viande de porc ainsi qu'une sauce au caramel. Miku allait déposer le plat quand la porte s'ouvrit à nouveau. Une nouvelle arrivante, encore. Eh bien, la journée s'annonçait bien ! Déjà deux clientes ! La nouvelle venue appela sa première cliente "Yurippe". Bon, ce serait déjà ça en moins à apprendre. Pour ce qui est de cette heureuse coïncidence, Miku n'y croyait pas vraiment, par contre... Il n'y avait pas beaucoup de place pour le hasard dans ces terres Si les Hozuki ne venaient pas encore lui chercher des poux, c'est parce qu'il cachait bien son identité. Était-ce de simples voyageuses, où les ennuis arrivaient déjà...? Il n'était pas rare que quelques clients se montrent un peu violents. Après tout il accueillait souvent les vagabonds en tout genre. Le jeune Yûki souhaitait éviter le moindre grabuge ici, mais si cela devait tourner au vinaigre, il restait alerte.
- Bienvenue au croc de Fenrir. On me dit ça souvent ! Il fait meilleur ici, n'est-ce pas?
Miku afficha de nouveau un sourire poli, déposant le plat préparé devant Yurippe. Les deux jeunes femmes semblaient bien se connaitre d'après leurs réactions. Rien de bien méchant jusque-là et aucune des deux ne semblait hostile. Néanmoins, la gêne de Miku devait être visible, puisqu'il les observait en silence, comme s'il attendait quelque chose de particulier. Trouvant ce moment quelque peu inconvenant, il se jeta à l'eau, histoire d'être définitivement sûr de leurs intentions.
- Et vous, qu'est-ce qui vous amène dans ces terres gelées, mademoiselle? Vous semblez toutes les deux frigorifiées, vous n'êtes donc pas venues ici par la mer, avec les contrebandiers ou les marchands de passage... Vous avez traversé les terres jusqu'ici ? Vous désirez quelque chose à boire, à manger ?
Miku lui indiqua de sa main gauche une place près de sa camarade, au coin du feu. Elle avait les lèvres légèrement bleues, la pauvre devait vite se réchauffer sinon elle risquait d'attraper froid. Débarrassé de son plat, il garda sa main droite sur son Katana. Non pas en signe de menace, mais plus pour faire comprendre qu'ici, il ne plaisantait pas avec les troubles paix. Miku étant gaucher, s'il avait voulu dégainer cela n'aurait pas été pratique... À l'instar des chevaliers montrant leur respect au Roi, le Yûki posait donc sa main côté de l'arme sur son épée, signe qu'il était armé et en capacité de se défendre si on lui cherchait des poux.
- Désolé si je pose toutes ces questions, mais ma clientèle n'est pas toujours aussi charmante. C'est un coin reculé et il arrive souvent que des gens peu recommandables fassent une halte ici. Comme je l'ai dit, il y a des marchands, mais aussi des contrebandiers. Les vagabonds et autres sans nations viennent quelques fois ici. Bref, cela ne manque pas d'animations... Je préfère m'assurer qu'il n'y a pas de problèmes.
Une fois ses inquiétudes dissipées, il se ferait un plaisir de les accueillir comme il se doit. Le plat de Yurippe encore chaud, il n'attendait qu'un mot de la nouvelle venue pour lui apporter également une assiette.
- Monseigneur? Allons allons, ne vous embêtez pas ainsi, je ne suis qu'un aubergiste ! Vous pouvez m'appeler Miku. Enchanté.
La jeune femme lui demanda une chambre ainsi qu'un repas chaud. Visiblement elle fouillait la région pour retrouver quelqu'un. Ce ne serait vraiment pas aisé dans ce coin du monde, mais Miku connaissait les lieux comme sa poche. Dans le coin, il n'y avait pas vraiment beaucoup d'endroits ou séjourner alors il pourrait probablement lui indiquer les quelques villages et les quelques abris qui n'étaient pas encore vides.
- Eh bien, j'ai des chambres disponibles à l'étage. Pour ce qui est de la baignoire, il faudra récupérer de la neige et la faire fondre au coin du feu avant de la remplir. Nous n'avons pas d'eau courante ici, elle gèlerait aussitôt... Mais ne vous inquiétez pas, le feu reste allumé et la salle est accessible même de nuit. Et comme vous avez pu le voir... Nous ne manquons pas de neige.
Avec un sourire poli, il indiqua le brasero qui devait être la seule source de chaleur de la maison, en plus de sa cheminée dans sa chambre à lui. Les autres chambres en étaient dépourvues, mais le froid était beaucoup moins présent à l'étage avec la pièce principale constamment chauffée. Miku l'invita à prendre place près du feu. Cette table conviendrait mieux à la jeune femme qui devait être frigorifiée après son voyage. Que ce soit par les terres ou par la mer, le froid est oppressant toute l'année, ici.
- Je serai ravi de vous aider si je le peux. Je connais bien la région mais ne vous faites pas de fausse joie, depuis que les Hozuki ont pris le pouvoir dans la Contrée de l'Eau, beaucoup de villages ont été attaqués et laissés en ruines. Il n'y a plus grand monde par ici.
Miku se dirigea vers son comptoir. Il prit un pichet de bière qu'il vint poser sur la table, avant de prendre le chemin des cuisines.
- Il y a bien quelques abris et deux ou trois villages encore debout, mais trouver quelqu'un ici, ce n'est pas une mince affaire...
Le jeune homme disparut quelques minutes en cuisine. Il prépara du riz ainsi qu'un peu de viande... Un repas assez rapide à préparer, mais qui ferait son ouvrage ! La jeune femme ne semblait pas être une habituée de ce type de températures... Il revint au bout d'un petit moment, le pas fumant dans l'assiette. Du riz, un peu de viande de porc ainsi qu'une sauce au caramel. Miku allait déposer le plat quand la porte s'ouvrit à nouveau. Une nouvelle arrivante, encore. Eh bien, la journée s'annonçait bien ! Déjà deux clientes ! La nouvelle venue appela sa première cliente "Yurippe". Bon, ce serait déjà ça en moins à apprendre. Pour ce qui est de cette heureuse coïncidence, Miku n'y croyait pas vraiment, par contre... Il n'y avait pas beaucoup de place pour le hasard dans ces terres Si les Hozuki ne venaient pas encore lui chercher des poux, c'est parce qu'il cachait bien son identité. Était-ce de simples voyageuses, où les ennuis arrivaient déjà...? Il n'était pas rare que quelques clients se montrent un peu violents. Après tout il accueillait souvent les vagabonds en tout genre. Le jeune Yûki souhaitait éviter le moindre grabuge ici, mais si cela devait tourner au vinaigre, il restait alerte.
- Bienvenue au croc de Fenrir. On me dit ça souvent ! Il fait meilleur ici, n'est-ce pas?
Miku afficha de nouveau un sourire poli, déposant le plat préparé devant Yurippe. Les deux jeunes femmes semblaient bien se connaitre d'après leurs réactions. Rien de bien méchant jusque-là et aucune des deux ne semblait hostile. Néanmoins, la gêne de Miku devait être visible, puisqu'il les observait en silence, comme s'il attendait quelque chose de particulier. Trouvant ce moment quelque peu inconvenant, il se jeta à l'eau, histoire d'être définitivement sûr de leurs intentions.
- Et vous, qu'est-ce qui vous amène dans ces terres gelées, mademoiselle? Vous semblez toutes les deux frigorifiées, vous n'êtes donc pas venues ici par la mer, avec les contrebandiers ou les marchands de passage... Vous avez traversé les terres jusqu'ici ? Vous désirez quelque chose à boire, à manger ?
Miku lui indiqua de sa main gauche une place près de sa camarade, au coin du feu. Elle avait les lèvres légèrement bleues, la pauvre devait vite se réchauffer sinon elle risquait d'attraper froid. Débarrassé de son plat, il garda sa main droite sur son Katana. Non pas en signe de menace, mais plus pour faire comprendre qu'ici, il ne plaisantait pas avec les troubles paix. Miku étant gaucher, s'il avait voulu dégainer cela n'aurait pas été pratique... À l'instar des chevaliers montrant leur respect au Roi, le Yûki posait donc sa main côté de l'arme sur son épée, signe qu'il était armé et en capacité de se défendre si on lui cherchait des poux.
- Désolé si je pose toutes ces questions, mais ma clientèle n'est pas toujours aussi charmante. C'est un coin reculé et il arrive souvent que des gens peu recommandables fassent une halte ici. Comme je l'ai dit, il y a des marchands, mais aussi des contrebandiers. Les vagabonds et autres sans nations viennent quelques fois ici. Bref, cela ne manque pas d'animations... Je préfère m'assurer qu'il n'y a pas de problèmes.
Une fois ses inquiétudes dissipées, il se ferait un plaisir de les accueillir comme il se doit. Le plat de Yurippe encore chaud, il n'attendait qu'un mot de la nouvelle venue pour lui apporter également une assiette.
- Odawara Yurippe
- Statut : Jônin • A
Expérience : 40
Aux nouvelles de l’aubergiste, je devrai me passer du bain, ou alors pelleté dehors si je veux mon baquet d’eau chaude, j’imagine que je serais quitte de me cracher ma propre mare ; ce serait peut-être agir de façon dépensière, mais je suis devenue ninja pour obtenir un certain confort de vie. Ce ne serait pas incohérent que de me faire couler un bain, même si d’une manière peu orthodoxe, voire stupide, mais le cœur a ses raisons que l’esprit ignore. Je ne peux m’empêcher de sourire en apercevant Yuriko puis le repas chaud qu’on me présente, je doutais de l’hospitalité du pays de la neige, mais force est de croire que partout où la vie est difficile, les gens essaient de rester ouverts d’esprit. Ou, pour être plus précise ; les cultures favorisent les traditions d’hospitalité. Je connais peu d’âmes qui trouvent la force d’être aussi accueillantes.
« Je viens du pays de la foudre, je voyage et je recueille les histoires des voyageurs sur mon chemin. Je suis aussi à la recherche d’une jeune fille, une enfant du pays de la foudre, à peine la vingtaine. »
J’accorde un sourire à Yuriko : il est toujours agréable de voir un visage amical, en particulier celui de la prêtresse. Les religieuses ont toujours eu tout mon respect, pour l’amour qu’elles apportent à ceux qui sont dans le besoin, mais aussi pour leur ascétisme. La loyauté et la gentillesse d’Hasegawa me donneront toujours du baume au cœur.
« Bonjour mon amie, c’est une heureuse coïncidence en effet. Je suis ravie de te voir ici. Comme je le disais, je suis de passage pour écouter les nouvelles principalement ; les besognes classique d’une conseillère, je ne puis faire de suggestions à mon seigneur si je ne sais pas ce qui se passe ailleurs sur le continent. »
« Je viens du pays de la foudre, je voyage et je recueille les histoires des voyageurs sur mon chemin. Je suis aussi à la recherche d’une jeune fille, une enfant du pays de la foudre, à peine la vingtaine. »
J’accorde un sourire à Yuriko : il est toujours agréable de voir un visage amical, en particulier celui de la prêtresse. Les religieuses ont toujours eu tout mon respect, pour l’amour qu’elles apportent à ceux qui sont dans le besoin, mais aussi pour leur ascétisme. La loyauté et la gentillesse d’Hasegawa me donneront toujours du baume au cœur.
« Bonjour mon amie, c’est une heureuse coïncidence en effet. Je suis ravie de te voir ici. Comme je le disais, je suis de passage pour écouter les nouvelles principalement ; les besognes classique d’une conseillère, je ne puis faire de suggestions à mon seigneur si je ne sais pas ce qui se passe ailleurs sur le continent. »
- Hasegawa Yuriko
- Statut : Prêtresse • B
Expérience : 40
Feuille de personnage
Inventaire: Shuriken - Senbon
■ Neiges éternelles
Yuriko était heureuse de recroiser son amie, et le sourire qu'elle lui adressa, bienveillant et plus chaleureux que la température hivernale de l'extérieur en était le témoin. Elle lui expliqua être là pour les besoins de son seigneur, toujours en quête, toujours sur les routes. Le sens du devoir de Yurippe était une source d'admiration pour la prêtresse qui jouissait d'une toute autre prérogative. Son rôle lui offrait bien plus de liberté puisque son rôle revêtait un caractère plus spirituel. Il n'était pas choquant outre mesure de la voir sur les routes ou bien d'aller de village en village. On ne posait que peu de questions aux religions que l'on imaginait facilement en pèlerinage.
" Tu as bien du courage Yurippe et ton seigneur est bien chanceux d'avoir une alliée comme toi à ses côtés. "
Alors que la jeune femme commençait à se défaire de son manteau trempé par la neige, elle sourit à l'auberge pour son accueil.
" Il est vrai que votre auberge offre une température bien plus agréable que ce froid mordant. "
Elle déposa le tout sur une porte-manteau mais conserva son grand sac avec elle, ne désirant pas le poser négligemment n'importe où. Rapidement, elle fut interrogée par l'aubergiste sur les raisons de sa présence ici, chose qui ne la choqua pas outre mesure. Ce dernier ne devait pas voir beaucoup de monde et sa curiosité lui paraissait naturelle. Là, elle salua ce dernier par une révérence polie.
" Je me nomme Hasegawa Yuriko. Je suis une prêtresse du Temple de Raijin du mont Inazuma de la contrée de la Foudre. Je suis enchantée et je vous suis reconnaissante pour votre accueil. J'accepterais ainsi volontiers de quoi me restaurer, une simple soupe si vous possédez cela pour me réchauffer le corps me sera amplement suffisant... et peut-être une de vos chambres si vous en disposez d'une de libre? "
Lorsqu'elle se redressa, la jeune femme eut le visage qui s'illumina d'une nouvelle esquisse agréable avant de prendre place sur le siège que lui indiqua Miku, rejoignant ainsi sa camarade de la foudre qui allait entamer son repas chaud. Naturellement, Yuriko finit par en dévoiler un peu plus sur les raisons de sa présence, même si cela pouvait paraître farfelue, afin de rassurer leur hôte de ses intentions.
" Vous allez peut-être trouver cela étrange, mais ce sont mes souvenirs d'enfance et la nostalgie qui m'a poussé à prendre cette route. J'ai beaucoup entendu parlé de ses terres enneigées ainsi que ses légendes. J'ai été beaucoup marqué par le mythe de Yuki-Onna. Je voulais tenir une promesse ou plutôt satisfaire la curiosité de l'enfant que j'ai été. Néanmoins, je ne m'étais pas attendue à autant de rigueur et de difficulté en chemin. "
Yuriko leva son visage vers Miku.
" Mais cela ressemble beaucoup à l'image que j'en avais. Mais je suis bien heureuse de ne pas avoir croisé Yuki-Onna en chemin. "
La jeune femme laissa échapper un petit rire. Toujours frigorifiée et les mains glacées, la prêtresse se tourna en direction du braséro afin de pouvoir se réchauffer plus rapidement et retrouver de meilleures couleurs. Ses joues commencèrent lentement à se teinter d'un peu de rouge et ses lèvres retrouver leur pigmentation rosées. Manger un peu lui permettrait également de se sentir un peu mieux.
- Kanketsusen no Sôhei
- Statut : Ermite • A
Expérience : 33
Feuille de personnage
Inventaire: Gunbai | Senbons | Shurikens
Le soir tremblait frileusement sous sa cape d’évêque, le rideau violet s’était déjà refermé, le théâtre du jour s’éloignait des monts enneigés et les ondes boréales s'invitaient ornant les cieux de leurs teintes psychiques.
Sous un ciel en deuil, qui pleurait des flocons cristallins tapissant le sol d’une candide blancheur, l'ascète conversait avec les géants de la nuit, ces vieux arbres dépourvus de leurs feuillages qui remuaient le noir de leur langage mystérieux. Sa songerie aimant à le martyriser, s’enivrait savamment du parfum morose qui émanait de son âme talée, que même sans regret et sans déboire laissait la cueillaison d’un rêve au cœur pur qui l’avait dans un lointain temps passé cueilli.
Le mercenaire néophyte errait donc vêtu d'un chapeau conique, l'on pouvait apercevoir ses pupilles obsidiennes rivées sur l’immensité blanchâtre que procurait le paysage idyllique hivernal, de sa nappe froide et vierge et, du fond des remous, à l’horizon désert.
L'Hijin d'origine, s’était lentement adosser contre le tronc d'un chêne séculaire et dénudé, dans les vents qui déversaient leurs souffles, il regardait voguer au loin l’ombre d’une voile. La clameur des rochers et les embruns d’hiver, accompagnaient en chœur ses papillons noires qui représentaient sa profonde colère. Des lièvres d'ivoires galopaient sur les dunes enneigées, où des spectres se regroupaient afin d'implorer 月夜見の尊 - Dame Tsukiyomi no Mikoto, déesse lunaire souveraine de l'obscurité. Il entendait la voix de sa génitrice à travers son esprit ésotérique...
Dans l’éblouissement, la pleine lune émergeait en même temps qu'une silhouette obscure qui le tirait de ses préoccupations chimériques et mélancoliques, cette ombre fantasque venait de traverser le Styx–« Encore ce rêve... »
Susurrait-il recroquevillé sur lui même tel un enfant. Il décida d'entreprendre à nouveau sa traversée, voyant au loin de la fumée s'échappant d'une toiture en chaume que la neige n'avait vraisemblablement pas oubliée de décorer.« Une auberge ? Ici ?»
Qu'elle ne fut pas sa surprise que de voir pareil batisse en ces lieux si reculés de la civilisation. Pénétrant à l'intérieur de cette ville abandonnée et délabrée, il parvint au seuil de la porte, les voix qui y résonnaient à l'intérieur l'interpella et il resta quelques secondes derrière afin d'écouter les conversations, ne voulant pas subitement y mettre un terme de par son invitation inopinée.
Toquant à deux reprise, il ouvrit la porte d'entrée d'une traite, sa chevelure noirâtre virevoltant au gré de la brise qui, soufflait avec véhémence dans son dos, effectuant quelques pas en avant de la refermé sans même faire volt-face. « Bonsoir...»
Nul ne pouvait entrevoir son visage, uniquement quelques prémices de son faciès se dessinait sous son couvre-chef de cône et de pailles. Il s'avançait lentement jusqu'au comptoir et s'installa en face de celui qui semblait diriger l'enseigne. « Votre établissement, j'ai bien cru m'être fait avoir par une puissante illusion.. J'imagine que celle-ci a pu sauver la vie d'innombrables voyageurs.. » Lançait l'ancien moine du temple flamboyant avant de retirer délicatement son chapeau et de saluer les deux jeunes femmes, ainsi que l'homme qui se dressait devant lui. Un chapelet brunâtre sur son poignet était visible de même que les tatouages sibyllins sur la chair de son cou. « Pardonnez ma maladresse, je n'ai plus pour habitude de côtoyer ceux qui sont de mon espèce. Sôhei, ermite itinérant. » Sur son haori, l'on pouvait distinguer des inscriptions le concernant, ainsi que son Gunbai clanique aux triples magatama, qu'il déposa sur le sol de bois séché. Un sourire amical bien que mesquin se dessinait sur son édifice facial et charmeur.
Sous un ciel en deuil, qui pleurait des flocons cristallins tapissant le sol d’une candide blancheur, l'ascète conversait avec les géants de la nuit, ces vieux arbres dépourvus de leurs feuillages qui remuaient le noir de leur langage mystérieux. Sa songerie aimant à le martyriser, s’enivrait savamment du parfum morose qui émanait de son âme talée, que même sans regret et sans déboire laissait la cueillaison d’un rêve au cœur pur qui l’avait dans un lointain temps passé cueilli.
Le mercenaire néophyte errait donc vêtu d'un chapeau conique, l'on pouvait apercevoir ses pupilles obsidiennes rivées sur l’immensité blanchâtre que procurait le paysage idyllique hivernal, de sa nappe froide et vierge et, du fond des remous, à l’horizon désert.
L'Hijin d'origine, s’était lentement adosser contre le tronc d'un chêne séculaire et dénudé, dans les vents qui déversaient leurs souffles, il regardait voguer au loin l’ombre d’une voile. La clameur des rochers et les embruns d’hiver, accompagnaient en chœur ses papillons noires qui représentaient sa profonde colère. Des lièvres d'ivoires galopaient sur les dunes enneigées, où des spectres se regroupaient afin d'implorer 月夜見の尊 - Dame Tsukiyomi no Mikoto, déesse lunaire souveraine de l'obscurité. Il entendait la voix de sa génitrice à travers son esprit ésotérique...
Dans l’éblouissement, la pleine lune émergeait en même temps qu'une silhouette obscure qui le tirait de ses préoccupations chimériques et mélancoliques, cette ombre fantasque venait de traverser le Styx–« Encore ce rêve... »
Susurrait-il recroquevillé sur lui même tel un enfant. Il décida d'entreprendre à nouveau sa traversée, voyant au loin de la fumée s'échappant d'une toiture en chaume que la neige n'avait vraisemblablement pas oubliée de décorer.« Une auberge ? Ici ?»
Qu'elle ne fut pas sa surprise que de voir pareil batisse en ces lieux si reculés de la civilisation. Pénétrant à l'intérieur de cette ville abandonnée et délabrée, il parvint au seuil de la porte, les voix qui y résonnaient à l'intérieur l'interpella et il resta quelques secondes derrière afin d'écouter les conversations, ne voulant pas subitement y mettre un terme de par son invitation inopinée.
Toquant à deux reprise, il ouvrit la porte d'entrée d'une traite, sa chevelure noirâtre virevoltant au gré de la brise qui, soufflait avec véhémence dans son dos, effectuant quelques pas en avant de la refermé sans même faire volt-face. « Bonsoir...»
Nul ne pouvait entrevoir son visage, uniquement quelques prémices de son faciès se dessinait sous son couvre-chef de cône et de pailles. Il s'avançait lentement jusqu'au comptoir et s'installa en face de celui qui semblait diriger l'enseigne. « Votre établissement, j'ai bien cru m'être fait avoir par une puissante illusion.. J'imagine que celle-ci a pu sauver la vie d'innombrables voyageurs.. » Lançait l'ancien moine du temple flamboyant avant de retirer délicatement son chapeau et de saluer les deux jeunes femmes, ainsi que l'homme qui se dressait devant lui. Un chapelet brunâtre sur son poignet était visible de même que les tatouages sibyllins sur la chair de son cou. « Pardonnez ma maladresse, je n'ai plus pour habitude de côtoyer ceux qui sont de mon espèce. Sôhei, ermite itinérant. » Sur son haori, l'on pouvait distinguer des inscriptions le concernant, ainsi que son Gunbai clanique aux triples magatama, qu'il déposa sur le sol de bois séché. Un sourire amical bien que mesquin se dessinait sur son édifice facial et charmeur.
- Yûki Miku
- Statut : Ex-Jônin • A
Expérience : 58
Feuille de personnage
Inventaire: 1 Katana - 1 Shuriken Fuma - 10 Senbons - 1 Onguent
- Une jeune fille du pays de la foudre... Hm... C'est une chose assez rare par ici.
Miku observa les deux jeunes femmes discuter, tandis qu'il récoltait de son côté quelques informations précieuses. Yurippe était une conseillère d'un seigneur du pays de la foudre, apparemment... C'était bon à savoir, au moins il se faisait une idée plus précise du niveau de sa clientèle. Quant à Yuriko, il s'agissait d'une prêtresse de Raijin. Le Yûki n'était pas vraiment du genre religieux, mais si des gens y trouvent leur bonheur qui était-il pour juger ? La prêtresse lui demanda si une chambre était disponible et si elle pouvait avoir un repas. Miku lui répondit alors avec le sourire.
- Une prêtresse hein... Bienvenue dans mon humble établissement. J'ai encore des chambres de disponibles, le confort reste assez sommaire, mais c'est toujours mieux que de dormir dehors par ce temps. Je vous amène de quoi vous restaurer.
Miku se dirige vers la cuisine, afin de préparer un bol de soupe pour Yuriko. Après quelques minutes, le jeune homme revient avec un bol de soupe Miso. Il avait bien fait de préparer quelques plats en avance. D'habitude ses clients se présentaient plus tard , mais quelques fois il avait la visite d'un ou deux habitués. Miku s’arrangeait donc pour toujours avoir quelques plats à proposer aux clients les plus pressés. Sa marmite de soupe était déjà prête et n'attendait qu'à être réchauffé si quelqu'un en voulait. Quant au plat de Yurippe, la viande de porc baignait dans sa sauce au caramel, en cuisine. Il n'avait qu'à recuire un peu de riz si nécessaire.
- Une soupe Miso, j'espère que cela vous conviendra, je n'ai pas grand-chose pour le moment. Vous êtes mes premiers clients de la journée alors je n'ai que ça pour le moment.
Le Yûki posa également sur la table une carafe d'eau. Yuriko lui expliqua la raison de sa présence ici, évoquant la légende de Yuki Onna. Cela lui arracha un léger sourire. Miku avait grandi dans ces contrées, cette légende faisait donc partie de son enfance.
- Yuki Onna représente l'hiver et les tempêtes de neige. Pendant longtemps les gens imaginaient cette femme comme quelqu'un de cruel faisant mourir les innocents de froid, mais elle n'a pas que de mauvais côtés. Elle laisse parfois échapper ses victimes. D'après une vieille histoire, elle aurait épargné un jeune homme en raison de sa beauté et de son âge. Dans beaucoup d'histoires au final, elle aide les personnes égarées dans les montagnes...
Lorsque la prêtresse laissa échapper un petit rire, Miku afficha un léger sourire.
- Qu'est-ce qu'un esprit pourrait bien faire à une prêtresse, hein ? Ce ne sont que de vieilles légendes. La peau blanche, les cheveux sombres, une beauté fatale... Ce que je comprends surtout, c'est que cette légende tourne autour du clan Yûki. Ils vivaient ici depuis des générations. Ils étaient très stricts, sévères - même entre eux, et sans pitié comme Yuki Onna dans les histoires... Pour les gens du coin, ils étaient plus considérés comme des protecteurs et des sauveurs, défendant la contrée avec acharnement. Mais depuis que les Hozuki ont repris le pouvoir dans la Contrée de l'Eau, la situation devient assez tendue, même par ici. Quant aux Yûki, allez savoir... Soit ils sont morts, soit ils doivent se terrer quelque part, mais en tout cas le coin est déserté depuis longtemps. C'est mieux ainsi, je peux profiter de mon auberge sans être embêté !
Miku se gratta légèrement la tête, avec un air un peu gêné. Il faut dire que l'histoire de la prêtresse lui parlait beaucoup !
- J'espère que mes histoires ne vous endorment pas, en tout cas...! Je vous laisse à votre repas. N'hésitez pas s'il vous faut quelque chose, je ne serai pas loin.
Le jeune homme s'inclina respectueusement, puis il se dirigea vers son comptoir. Il entreprit de dépoussiérer quelques bouteilles et quelques verres sur l'étagère. Même s'il nettoyait régulièrement, la poussière avait tendance à vite s'accumuler. Il ne pouvait donc pas baisser sa garde. Laissant les deux jeunes femmes manger tranquillement, il se servit un verre de saké une fois son nettoyage terminé. Il déposa son chiffon sous le comptoir et s'installa sur son tabouret. Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit de nouveau. Un nouveau client peut-être? L'homme était vêtu d'un grand chapeau de paille qui ne permettait pas vraiment de voir son visage correctement. Miku resta tout de même à l'affût, au cas où le nouveau venu serait un trouble paix.
- Bienvenue au Croc de Fenrir ! Haha, on me le dit souvent ! Que désirez-vous, étranger ?
Miku observa en détail le nouveau venu, mais difficile de dire à quoi il ressemblait. Derrière le comptoir, le jeune homme avait sa main sur son katana. Ainsi dissimulé, personne n'aurait pu dire qu'il avait la main dessus. C'était une simple assurance, au cas où le client s'avérait dangereux. Ce dernier enleva son couvre-chef, ce qui permit à Miku d'enfin apercevoir son visage. Il put également remarquer que le Gunbai - cet espèce d'éventail géant, possédait un symbole bien particulier. Préférant ne rien dire à ce sujet, l'aubergiste se contenta d'écouter le nouveau venu qui se présenta sous le nom de Sôhei.
- Miku, aubergiste. Enchanté, Sôhei. Que puis-je faire pour vous ?
Miku observa les deux jeunes femmes discuter, tandis qu'il récoltait de son côté quelques informations précieuses. Yurippe était une conseillère d'un seigneur du pays de la foudre, apparemment... C'était bon à savoir, au moins il se faisait une idée plus précise du niveau de sa clientèle. Quant à Yuriko, il s'agissait d'une prêtresse de Raijin. Le Yûki n'était pas vraiment du genre religieux, mais si des gens y trouvent leur bonheur qui était-il pour juger ? La prêtresse lui demanda si une chambre était disponible et si elle pouvait avoir un repas. Miku lui répondit alors avec le sourire.
- Une prêtresse hein... Bienvenue dans mon humble établissement. J'ai encore des chambres de disponibles, le confort reste assez sommaire, mais c'est toujours mieux que de dormir dehors par ce temps. Je vous amène de quoi vous restaurer.
Miku se dirige vers la cuisine, afin de préparer un bol de soupe pour Yuriko. Après quelques minutes, le jeune homme revient avec un bol de soupe Miso. Il avait bien fait de préparer quelques plats en avance. D'habitude ses clients se présentaient plus tard , mais quelques fois il avait la visite d'un ou deux habitués. Miku s’arrangeait donc pour toujours avoir quelques plats à proposer aux clients les plus pressés. Sa marmite de soupe était déjà prête et n'attendait qu'à être réchauffé si quelqu'un en voulait. Quant au plat de Yurippe, la viande de porc baignait dans sa sauce au caramel, en cuisine. Il n'avait qu'à recuire un peu de riz si nécessaire.
- Une soupe Miso, j'espère que cela vous conviendra, je n'ai pas grand-chose pour le moment. Vous êtes mes premiers clients de la journée alors je n'ai que ça pour le moment.
Le Yûki posa également sur la table une carafe d'eau. Yuriko lui expliqua la raison de sa présence ici, évoquant la légende de Yuki Onna. Cela lui arracha un léger sourire. Miku avait grandi dans ces contrées, cette légende faisait donc partie de son enfance.
- Yuki Onna représente l'hiver et les tempêtes de neige. Pendant longtemps les gens imaginaient cette femme comme quelqu'un de cruel faisant mourir les innocents de froid, mais elle n'a pas que de mauvais côtés. Elle laisse parfois échapper ses victimes. D'après une vieille histoire, elle aurait épargné un jeune homme en raison de sa beauté et de son âge. Dans beaucoup d'histoires au final, elle aide les personnes égarées dans les montagnes...
Lorsque la prêtresse laissa échapper un petit rire, Miku afficha un léger sourire.
- Qu'est-ce qu'un esprit pourrait bien faire à une prêtresse, hein ? Ce ne sont que de vieilles légendes. La peau blanche, les cheveux sombres, une beauté fatale... Ce que je comprends surtout, c'est que cette légende tourne autour du clan Yûki. Ils vivaient ici depuis des générations. Ils étaient très stricts, sévères - même entre eux, et sans pitié comme Yuki Onna dans les histoires... Pour les gens du coin, ils étaient plus considérés comme des protecteurs et des sauveurs, défendant la contrée avec acharnement. Mais depuis que les Hozuki ont repris le pouvoir dans la Contrée de l'Eau, la situation devient assez tendue, même par ici. Quant aux Yûki, allez savoir... Soit ils sont morts, soit ils doivent se terrer quelque part, mais en tout cas le coin est déserté depuis longtemps. C'est mieux ainsi, je peux profiter de mon auberge sans être embêté !
Miku se gratta légèrement la tête, avec un air un peu gêné. Il faut dire que l'histoire de la prêtresse lui parlait beaucoup !
- J'espère que mes histoires ne vous endorment pas, en tout cas...! Je vous laisse à votre repas. N'hésitez pas s'il vous faut quelque chose, je ne serai pas loin.
Le jeune homme s'inclina respectueusement, puis il se dirigea vers son comptoir. Il entreprit de dépoussiérer quelques bouteilles et quelques verres sur l'étagère. Même s'il nettoyait régulièrement, la poussière avait tendance à vite s'accumuler. Il ne pouvait donc pas baisser sa garde. Laissant les deux jeunes femmes manger tranquillement, il se servit un verre de saké une fois son nettoyage terminé. Il déposa son chiffon sous le comptoir et s'installa sur son tabouret. Quelques minutes plus tard, la porte s'ouvrit de nouveau. Un nouveau client peut-être? L'homme était vêtu d'un grand chapeau de paille qui ne permettait pas vraiment de voir son visage correctement. Miku resta tout de même à l'affût, au cas où le nouveau venu serait un trouble paix.
- Bienvenue au Croc de Fenrir ! Haha, on me le dit souvent ! Que désirez-vous, étranger ?
Miku observa en détail le nouveau venu, mais difficile de dire à quoi il ressemblait. Derrière le comptoir, le jeune homme avait sa main sur son katana. Ainsi dissimulé, personne n'aurait pu dire qu'il avait la main dessus. C'était une simple assurance, au cas où le client s'avérait dangereux. Ce dernier enleva son couvre-chef, ce qui permit à Miku d'enfin apercevoir son visage. Il put également remarquer que le Gunbai - cet espèce d'éventail géant, possédait un symbole bien particulier. Préférant ne rien dire à ce sujet, l'aubergiste se contenta d'écouter le nouveau venu qui se présenta sous le nom de Sôhei.
- Miku, aubergiste. Enchanté, Sôhei. Que puis-je faire pour vous ?
- Hasegawa Yuriko
- Statut : Prêtresse • B
Expérience : 40
Feuille de personnage
Inventaire: Shuriken - Senbon
■ Neiges éternelles
Yuriko avait l'habitude que sa présence surprît ceux qu'elle croisait pour la simple raison que l'on imaginait les femmes de foi recluses dans leurs temples et guère sur les routes. Pourtant, elle échappait à cette règle, car malgré le titre, elle n'était pas une religieuse ordinaire, sans compter que contrairement à l'imaginaire populaire, les prêtresses étaient beaucoup plus libres que les apparences. Elle avait la chance de pouvoir mener sa quête spirituelle au travers du pays, se retrouver elle-même après plusieurs années de deuil, tout en faisant de son mieux et satisfaisant à l'occasion quelques envies curieuses comme celle d'être amenée à se perdre dans des endroits aussi insolites que cette auberge au milieu de l'hiver éternel.
Elle fut rapidement rassurée par Miku qui lui confia qui lui restait une chambre. Elle ne demandait pas plus, ni même le moindre privilège. L'avantage des temples était que l'on apprenait à se contenter du moindre confort et la jeune femme n'avait jamais été élevée dans le luxe, bien au contraire.
" Je vous remercie beaucoup. Avoir un toit et une couverture me sera suffisant. Je ne demande pas plus. "
Elle fut servie assez rapidement et elle accueillit la soupe de l'aubergiste avec un grand sourire. Elle le remercia d'un mouvement de tête polie et élégant avant de s'engager à boire son breuvage qui lui réchaufferait un peu les os. Elle trouva cela délicieux et s'empressa de prendre quelques cuillerées de plus alors qu'elle écoutait l'histoire de Miku. Elle fut fascinée de voir que ce dernier en connaissait tant, tout en apprenant un peu plus sur les origines de la légende et la manière dont elle contribua à faire la réputation de tout un clan. Toutefois, son expression devint un peu triste à l'évocation de la disparition des manipulateurs de la glace. Même si elle n'en avait jamais connu, l'idée qu'il pourrait ne plus avoir un seul représentant la chagrinait. C'était un peu comme si on effaçait la légende de Yuki-Onna.
" Vos histoires ne me gênent pas le moins du monde, au contraire. C'était ma mère qui m'avait raconté cette légende dans mon enfance. Du coup, cela me ramène à des souvenirs précieux. Quant aux Yuki, j'espère que la dame des glaces les protègent. "
La prêtresse mit ses mains en prière quelques instants comme si elle adressait ce vœux à Yuki-Onna elle-même, avant de reprendre son repas. Tenant toujours compagnie Yurippe, Yuriko lui jetait de temps à autre quelques regards. Une question la taraudait mais elle n'osait la questionner car cela était de la curiosité qu'elle imaginait déplacée. Qu'était-il advenu du grand samuraï? Elle ne nierait pas que cet homme l'avait étonnamment intrigué et puisqu'ils étaient un ami de son amie....
Mais elle chassa cela de son esprit lorsqu'un nouveau venu pénétra dans l'auberge. A l'allure de ce dernier ainsi que la présence des chapelets lorsqu'il retira ses vêtements mouillés par la neige, elle y devina un moine... ou un homme en portant les habits. Elle le salua d'un mouvement de tête lorsqu'il ôta son chapeau. La voilà de nouveau intriguée. Cette auberge semblait briller comme la lumière d'un phare en pleine mer de neige et amenait à elle des êtres plus étonnants que ce que l'on pourrait imaginer.
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