- Uchiha Reitо̄
- Statut : Jônin • A
Expérience : 23
La mission commençait sur des bases explosives. Réunir un Uchiha, un Senju, un Inuzuka et un Uzumaki sur la même mission était quelque chose de dangereux, même pour Tsuri. Les relations de confiance entre les membres des clans n’étaient pas à leur apogée et forcer la main à des shinobi n’était pas quelque chose de bien. La preuve étant qu’au moment du départ, l’Inuzuka se prit pour l’alpha de l’équipe, l’Uzumaki pour le clown de service et la Senju voulait taper sur tout ce qui bougeait.
Reito, lui, restait silencieux. Sa rencontre avec la Hyûga lui restait encore bloqué entre la gorge. Sa défaite ne passait pas, il ne voulait aucunement laisser cette femme comme tel, elle qui était responsable de la mort d’innocente personne et surtout du vol des yeux Hyûga sur les terres de Tsuri. Il avait failli à sa mission et la cicatrice gravé sur la totalité de son torse en était la preuve. C’était, pour le restant de sa vie, le souvenir douloureux d’une défaite. Une défaite qu’il mettra un moment avant d’oublier. L’esprit ailleurs, il entama donc cette mission importante pour son village.
Lui qui avait passé les dernières semaines à l’hôpital pour récupérer de ses blessures. Il ne savait pas s’il était prêt aujourd’hui à reprendre les armes, mais il savait que son équipe, même improvisé sur le tas, comptait sur ses talents et il ne pouvait les laisser tomber. Après deux jours de trajet, deux jours mouvementé pour être précis, l’équipe de Konoha arriva sur les lieux. Deux jours aussi que Reito n’avait pas ouvert une seule fois la bouche pour faire entendre sa jolie voix. Lui qui était d’un naturel assez bavard, avait préféré se taire, encore touché par l’échec de sa précédente missive. Il n’était pas du tout d’humeur pour se chamailler, faire sa mission, la réussir et rentrer chez lui, voilà ce qui le motivait aujourd’hui.
La contrée de la foudre était magnifiquement belle. Parsemé de montagne, de roche, les paysages se succédait et ne se ressemblaient pas. Cela changeait de la forêt intense qui entoure Tsuri. D’après les informations que la hiérarchie avait transmis à l’équipe, les flammes venaient d’un gouffre abandonné en plein milieu des montagnes. Après plusieurs heures de marche, les protagonistes arrivèrent devant l’entrée de cette cavité. Glauque, voilà le premier mot qui venait à l’esprit du Uchiha en voyant ceci.
« Restez sur vos gardes, sait-on jamais. L’enragé, si tu sens une odeur particulière, préviens nous ». Dit-il.
L’enragé, c’était bien sûr l’Inuzuka qu’il avait croisé par le passé lors de cette entrainement qui s’est terminé par un combat entre eux. Pour sa première prise de parole, Reito n’avait pas fait dans la dentelle, si tout le monde voulait que la mission réussisse, il fallait mettre son égo de côté et commencer à travailler en équipe au lieu de se chamailler. C’est ainsi qu’il engagea le pas le premier, arpentant doucement la cavité rocheuse, laissant son équipe le suivre. Après tout, si c’était un Uchiha la cause de ces flammes bleues, il fallait qu’il voit ça de ses propres yeux.
Reito, lui, restait silencieux. Sa rencontre avec la Hyûga lui restait encore bloqué entre la gorge. Sa défaite ne passait pas, il ne voulait aucunement laisser cette femme comme tel, elle qui était responsable de la mort d’innocente personne et surtout du vol des yeux Hyûga sur les terres de Tsuri. Il avait failli à sa mission et la cicatrice gravé sur la totalité de son torse en était la preuve. C’était, pour le restant de sa vie, le souvenir douloureux d’une défaite. Une défaite qu’il mettra un moment avant d’oublier. L’esprit ailleurs, il entama donc cette mission importante pour son village.
Lui qui avait passé les dernières semaines à l’hôpital pour récupérer de ses blessures. Il ne savait pas s’il était prêt aujourd’hui à reprendre les armes, mais il savait que son équipe, même improvisé sur le tas, comptait sur ses talents et il ne pouvait les laisser tomber. Après deux jours de trajet, deux jours mouvementé pour être précis, l’équipe de Konoha arriva sur les lieux. Deux jours aussi que Reito n’avait pas ouvert une seule fois la bouche pour faire entendre sa jolie voix. Lui qui était d’un naturel assez bavard, avait préféré se taire, encore touché par l’échec de sa précédente missive. Il n’était pas du tout d’humeur pour se chamailler, faire sa mission, la réussir et rentrer chez lui, voilà ce qui le motivait aujourd’hui.
La contrée de la foudre était magnifiquement belle. Parsemé de montagne, de roche, les paysages se succédait et ne se ressemblaient pas. Cela changeait de la forêt intense qui entoure Tsuri. D’après les informations que la hiérarchie avait transmis à l’équipe, les flammes venaient d’un gouffre abandonné en plein milieu des montagnes. Après plusieurs heures de marche, les protagonistes arrivèrent devant l’entrée de cette cavité. Glauque, voilà le premier mot qui venait à l’esprit du Uchiha en voyant ceci.
« Restez sur vos gardes, sait-on jamais. L’enragé, si tu sens une odeur particulière, préviens nous ». Dit-il.
L’enragé, c’était bien sûr l’Inuzuka qu’il avait croisé par le passé lors de cette entrainement qui s’est terminé par un combat entre eux. Pour sa première prise de parole, Reito n’avait pas fait dans la dentelle, si tout le monde voulait que la mission réussisse, il fallait mettre son égo de côté et commencer à travailler en équipe au lieu de se chamailler. C’est ainsi qu’il engagea le pas le premier, arpentant doucement la cavité rocheuse, laissant son équipe le suivre. Après tout, si c’était un Uchiha la cause de ces flammes bleues, il fallait qu’il voit ça de ses propres yeux.
- Inuzuka Tora
- Statut : Chef de Clan et Jônin Spécial • A
Expérience : 121
Feuille de personnage
Inventaire: 2 Parchemins Explosif + 10 Kunaïs + 1 Parapluie
Le voyage s'est passé sans encombre. Enfin, ma haine envers cette demie-portion héritière du bois n'a été que comprimé pour mieux devenir un ressentiment permanent à son égard. C'est bien pour ça que je déteste travailler avec les femmes, elles sont perfides, manipulatrice, avide et sont bien incapable d'écouter. Reito fut mutique pendant tout le trajet. Encore un Uchiha qui se la joue trop sombre et torturé pour ce monde. Qu'est-ce qu'ils pouvaient me gaver les gars comme ça. Comme je ne pouvais pas blairer l'autre petite pimbêche et que je n'aurais pas pu de toute manière, lui adresser un mot, sans avoir envie de lui déformer son visage suffisant, mes seules conversations furent avec notre compagnon haut en couleur. Je ne peux pas dire que je l'apprécie, mais il est pour le moment le moins déplaisant de cette bande d'énergumènes.
Le voyage fut assez rapide, deux nuits à la belle étoile, deux feux de camps où je ne pouvais empêcher mon regard noir de se diriger vers la source de ma rancœur. Cette sale gamine avait osé me tenir tête. Je pouvais reconnaître sa force et son courage, mais je savais en mon for intérieur que je lui rendrai cet affront un jour. Au centuple sans doute et un sourire satisfait se dessinait sur mes lèvres à cette idée. Asuna avait d'ailleurs dû ressentir cette hostilité à l'égard de la seule femme de notre groupe, aversion accentuée par sa jalousie naturelle. Si elle se faisait caresser volontiers par l"Uzumaki exubérant, elle se mettait immédiatement sur la défensive à l'approche de la fille Senju. Une tribu bien morose pour une mission d'autant plus insupportable qu'elle se déroulait au pays de la Foudre.
La saturation, issue des multiples forêts qui conservent en altitude, l'humidité de la myriade de cascades qui parsème le pays fournit une moiteur désagréable à la traversée dans le pays de la Foudre. Alors oui, le dépaysement est total avec notre belle contrée, mais quelle galère de se frayer un chemin dans ce bourbier. La transpiration perle sur mon corps au moindre effort. Pourquoi les missions ne pouvaient pas venir à domicile ? Pourquoi faillait-il qu'on m'emmerde à partir dans des treks de plusieurs jours à travers la pampa avec une bande de bras cassé. Je te jure, il y a des jours où je ferai mieux d'envoyer chier le Daimyo et de rester coucher chez moi. Je ne suis pas devenu Alpha pour qu'on m'emmerde davantage que quand j'étais un rookie. Dans le silence quasi-cérémoniel, parfois entrecoupé par des interventions anodines, nous nous sommes approchés de l'entrée de la cavité. C'est à ce moment que notre ami aphasique se décide à faire chanter sa voix de rossignol :
"Tiens. T'as fini ton cauchemar où tu te faisais botter le cul par une Hyuga ? Faudrait peut-être que tu demandes à changer de code génétique, t'es tombé sur les mauvaises pupilles. "
Je déteste les types qui disent rien pendant un voyage et qui l'ouvre que pour faire leur intéressant. Évidemment que j'allais sentir la cavité. Même si l'idée d'envoyer deux des quatre membres de cette équipe dans une mission suicide ne me peine pas plus que ça. On est tous né pour mourir. Tout ce que je sais, c'est que je serai le dernier à crever. Surtout dans ce trou paumé infesté d'insectes. Les cadavres ne doivent pas être beaux à voir dans la région. Mes senseurs olfactifs sont en éveil, mais rien. Asuna se tourne vers moi, rien non plus de son côté apparemment. Rien de plus que l’odeur poisseuse de quatre corps qui ont transpiré toute la journée. Une émanation qui accentue mon envie de combattre, de défouler cette rancœur perchée dans mon cœur.
"Je sens rien de particulier, mais je doute que les flammes noires aient une odeur. Grognasse, reste derrière nous si tu te la joue médecin. L'Uzumaki, ferme la file, tu rattraperas Grognasse si elle s’emmêle les pattes. "
Mes pas emboîtent instinctivement ceux de l'Uchiha, Asuna a mes côtés. Je ne sais pas vraiment ce qui nous attend dans ce foutu endroit. J'espère juste qu'on a pas fait tout ce trajet pour un abruti qui s'amuse avec son Sharingan. Et de tout mon cœur, je désire qu'un combat éclate. Oh oui. Deux jours que j'avais besoin de frapper sur quelque chose à défaut de pouvoir taper sur la Senju. Faites que ce punching-ball arrive bientôt. J'ai besoin de me battre.
Le voyage fut assez rapide, deux nuits à la belle étoile, deux feux de camps où je ne pouvais empêcher mon regard noir de se diriger vers la source de ma rancœur. Cette sale gamine avait osé me tenir tête. Je pouvais reconnaître sa force et son courage, mais je savais en mon for intérieur que je lui rendrai cet affront un jour. Au centuple sans doute et un sourire satisfait se dessinait sur mes lèvres à cette idée. Asuna avait d'ailleurs dû ressentir cette hostilité à l'égard de la seule femme de notre groupe, aversion accentuée par sa jalousie naturelle. Si elle se faisait caresser volontiers par l"Uzumaki exubérant, elle se mettait immédiatement sur la défensive à l'approche de la fille Senju. Une tribu bien morose pour une mission d'autant plus insupportable qu'elle se déroulait au pays de la Foudre.
La saturation, issue des multiples forêts qui conservent en altitude, l'humidité de la myriade de cascades qui parsème le pays fournit une moiteur désagréable à la traversée dans le pays de la Foudre. Alors oui, le dépaysement est total avec notre belle contrée, mais quelle galère de se frayer un chemin dans ce bourbier. La transpiration perle sur mon corps au moindre effort. Pourquoi les missions ne pouvaient pas venir à domicile ? Pourquoi faillait-il qu'on m'emmerde à partir dans des treks de plusieurs jours à travers la pampa avec une bande de bras cassé. Je te jure, il y a des jours où je ferai mieux d'envoyer chier le Daimyo et de rester coucher chez moi. Je ne suis pas devenu Alpha pour qu'on m'emmerde davantage que quand j'étais un rookie. Dans le silence quasi-cérémoniel, parfois entrecoupé par des interventions anodines, nous nous sommes approchés de l'entrée de la cavité. C'est à ce moment que notre ami aphasique se décide à faire chanter sa voix de rossignol :
"Tiens. T'as fini ton cauchemar où tu te faisais botter le cul par une Hyuga ? Faudrait peut-être que tu demandes à changer de code génétique, t'es tombé sur les mauvaises pupilles. "
Je déteste les types qui disent rien pendant un voyage et qui l'ouvre que pour faire leur intéressant. Évidemment que j'allais sentir la cavité. Même si l'idée d'envoyer deux des quatre membres de cette équipe dans une mission suicide ne me peine pas plus que ça. On est tous né pour mourir. Tout ce que je sais, c'est que je serai le dernier à crever. Surtout dans ce trou paumé infesté d'insectes. Les cadavres ne doivent pas être beaux à voir dans la région. Mes senseurs olfactifs sont en éveil, mais rien. Asuna se tourne vers moi, rien non plus de son côté apparemment. Rien de plus que l’odeur poisseuse de quatre corps qui ont transpiré toute la journée. Une émanation qui accentue mon envie de combattre, de défouler cette rancœur perchée dans mon cœur.
"Je sens rien de particulier, mais je doute que les flammes noires aient une odeur. Grognasse, reste derrière nous si tu te la joue médecin. L'Uzumaki, ferme la file, tu rattraperas Grognasse si elle s’emmêle les pattes. "
Mes pas emboîtent instinctivement ceux de l'Uchiha, Asuna a mes côtés. Je ne sais pas vraiment ce qui nous attend dans ce foutu endroit. J'espère juste qu'on a pas fait tout ce trajet pour un abruti qui s'amuse avec son Sharingan. Et de tout mon cœur, je désire qu'un combat éclate. Oh oui. Deux jours que j'avais besoin de frapper sur quelque chose à défaut de pouvoir taper sur la Senju. Faites que ce punching-ball arrive bientôt. J'ai besoin de me battre.
- Senju Honoke
- Statut : Jônin • A
Expérience : 93
Feuille de personnage
Inventaire: Kunais • Parchemins Explosifs • Charme Genjutsu • Masque à Oxygène • Parapluie.
- Frôlés par les ombres des morts, lorsque le drap du crépuscule tombe et que l’arlequine se dénude, les flammes de Tsurī s'éteignent autour du brasier de fortune. Comme les quatre points cardinaux, chacun veille la porte de son propre enfer. Le ciel sans teinte est constellé de lucioles lactées et apaise tes flammes intimes. Disposée en direction du nord – face au territoire divin, tu écoutes les ronronnements de tes partenaires. La bête est dans les bras de Morphée, à peine visible par la tache de fourrure noire – gardienne insomniaque. Sa posture animale contraste avec la stature du damné, étendu comme la ligne d'un horizon ; perturbé par les bras étendus du feu-follet flavescent. Prostrée sur toi-même, les genoux embrassant ton corsage et tes bras ourlés autour de tes jambes nues, le lustre crépitant mire sur le sommet de ton nez mutin. Ton visage arbore des nuances ignées – la dryade se transformant en lampade. Avant que le rideau des ténèbres assombrisse tes paupières, tu observes le damné. Ses iris noirâtres croisent les tiennes silencieusement, avant que tu pivotes sur ton flanc pour lui offrir la vision de ton échine. Un tableau de stigmates. Le sceau du démon avait imposé son cachet sur ton cuir. Dans les ténèbres qui t’enserrent, noires comme un puits où l’on se noie, tu t'étends dans l'étreinte d'Hypnos et t'endors dans des songes lourds d'astres et de méduses.
Au crépuscule, la semence de feu avait fécondé les terres de ses cendres. L'aurore roussoyante remplit le ciel de ses traits rougissants et force l'ouverture iridienne. Une main rabattue sur ton front, tu grognes. Chaque parcelle dorsale lance des maux aciculaires jusqu'à l'orée de ta nuque. Tu rabats le campement de fortune dans le sac qui embrasse ton enveloppe charnelle – et qui pèse bien plus que tes quelques kilogrammes plumiers. Vos enjambées s'enlisent dans les bras de la Contrée Foudroyante – et ta fourrure blanchâtre trouve désormais son utilité. Dans les yeux de la brume, qui se trace sur vos rachis comme un voile évanescent, vos silhouettes aux contours estompés semblent léviter. Légère, elle se coupe sur le couteau de vos avancées, s'évanouissant dans la transparence diffuse. Une brume d’amertume plane encore sur certains cœurs.
Les sentiers de poussière s'abandonnent dans les entrailles d'un gouffre. Les mâles, curieux et infatués d'orgueil, tournoient autour et y plongent têtes, yeux, pour éclairer leurs questions obscures. La valse reprend, dans le sein chthonien surgie du chaos. Le temps y dégringole et les marches du temps vous mènent jusqu'aux limbes. Au loin, des brasiers d'un bleu singulier, chatoient et pétillent dans les géhennes. « Ça ne ressemble en aucun point aux flammes d'un Uchiha. » Saturées de cuivre et gaz, elles respiraient la mysticité mystique. Tu dégages une salve de bois depuis l'intérieur de ta paume et jettes en martyr, ce segment dans la gueule de l'âtre. L'écorce indomptable de tes arcanes claniques se décompose en une fraction de seconde, réduite en vestiges cendrés. « Bordel. » Une claque dans le grimage altiers des créatures avait fait s'envoler le mirage qu'ils supervisaient la situation. Ils étaient tous face à un inconnu effrayant et teinté de bleu.
- Uzumaki Irui
- Statut : Jônin • A
Expérience : 18
Long. Frustrant. Et peut-être même vain. Tel me paraissait ce périple. Long, en effet, car nous traversions presque la moitié du continent. Le Pays du Feu était déjà immense, mais nous ne nous arrêtions pas à ses frontières ; loin de là. Il nous fallait franchir deux autres nations avant d'atteindre celle qui nous demande en renfort. Deux territoires à la fois inconnus et hostiles, auxquels nous ne pouvions nous soustraire, le Pays de la Foudre étant isolé du continent et seulement relié par un isthme. J'avançais toutefois sereinement. Ayant déjà foulé ces terres quelques années plus tôt, je me laissais emporter par les doux souvenirs de mon adolescence qui remontaient à mesure que les paysages défilaient, presque inchangés malgré les décennies passées. Ce voyage allait être long, mais il était presque reposant.
Et puis, frustrant aussi. Pas que je fusse déçu par les bras cassés que je me traînais, au contraire. Leurs capacités n'avaient rien à envier aux miennes, et j'avais plutôt foi en notre équipe. Non. Ce qui était frustrant, c'était qu'à aucun moment, je ne pouvais m'autoriser à agir sincèrement, ou dire ce que je pensais réellement. J'avais mes propres raisons de vouloir que cette mission soit menée à bien. Et ce, coûte que coûte. Je ne pouvais me permettre ni de dévoiler mes réelles intentions, ni d'afficher ouvertement le mépris que j'éprouvais à leur égard, spécifiquement l'Uchiha et la Senju. L'avenir allait s'en charger pour moi.
Ainsi, tout du long, je me contentais de m'amuser avec le compagnon quadrupède de l'Inuzuka et de me moquer de chacun d'eux lors des joutes verbales récurrentes, ponctuant chacune des piques par des « haaaaaaaaaaan ! » ou des « popopoooooooooh ! », accompagnés de mes rires plus provocateurs et moqueurs les uns que les autres. Ces ignares pouvaient bien se chamailler autant qu'ils le souhaitaient, ça m'en cognait une sans même faire bouger l'autre. Moi, je prenais un malin plaisir à les titiller toujours plus, tandis qu'eux, enchaînés par des obligations claniques et un devoir militaire, ne pouvaient se permettre de se laisser emporter par leurs émotions. Mais quelle frustration de devoir m'interdire de les pousser à bout... Après tout, la réussite de cette mission était dans mes intérêts.
À moins que tout ça ne soit vain. En effet, les craintes des hautes instances vis-à-vis de l'apparition des flammes noires n'étaient pas totalement infondées. Si j'avais ma propre opinion quant à leur origine, je n'excluais pas totalement la théorie de nos supérieurs. Et clairement, s'il s'agissait bien là d'un utilisateur de ces satanés dôjutsu, alors cette mission s'avérerait être pour moi une grande perte de temps et d'énergie.
Le moment de vérité tant attendu semblait s'approcher. Nous nous déplacions en position, alignés les uns par rapport aux autres, et je fermais la marche, placé à l'arrière-train. Totalement focalisé sur nos traces, je laissais la supervision de nos autres angles de vue à mes camarades dont les sens étaient certainement bien plus développés que les miens. S'aventurer vers l'inconnu demandait une attention toute particulière, aussi, je mettais un point d'honneur à ne pas faillir à ma tâche. Il aurait été compromettant pour moi de laisser une quelconque ouverture prendre l'équipe à revers. Alors, je tentais de ne pas songer à la question fatidique, souhaitant resté concentré, bien qu'à mesure que nous approchions de sa réponse, celle-ci fasse tout pour m'envahir et remonter à la surface. Jusqu'à ce que...
Tandis que j'avançais à reculons afin de surveiller nos arrières visuellement, je me tournai un instant de sorte à jeter un petit coup d'oeil, sentant une irrégularité dans les déplacements de la Senju, Un coup d'oeil très bref, avant de me retourner à nouveau vers l'arrière, mais qui suffit amplement pour imprimer sur ma rétine une image que j'espérais voir depuis notre départ. « Bingo », pensais-je. Accompagnées d'un crépitement au rythme endiablé, des flammes noires et bleutées dansaient au gré des vents, dévorant hectares sur hectares depuis plus d'une semaine désormais. Conscient de ce que cela signifiait, un rictus perfide vint étirer mes lèvres et un regard des plus sombres vint obscurcir mon regard, tandis que mon visage n'était pas visible pour mes partenaires. C'était peut-être l'aboutissement de vingt-cinq ans de recherches personnelles, sans compter celles de mes parents avant moi. De quoi jubiler intérieurement, suffisamment pour le laisser transparaître à l'extérieur...
Et puis, frustrant aussi. Pas que je fusse déçu par les bras cassés que je me traînais, au contraire. Leurs capacités n'avaient rien à envier aux miennes, et j'avais plutôt foi en notre équipe. Non. Ce qui était frustrant, c'était qu'à aucun moment, je ne pouvais m'autoriser à agir sincèrement, ou dire ce que je pensais réellement. J'avais mes propres raisons de vouloir que cette mission soit menée à bien. Et ce, coûte que coûte. Je ne pouvais me permettre ni de dévoiler mes réelles intentions, ni d'afficher ouvertement le mépris que j'éprouvais à leur égard, spécifiquement l'Uchiha et la Senju. L'avenir allait s'en charger pour moi.
Ainsi, tout du long, je me contentais de m'amuser avec le compagnon quadrupède de l'Inuzuka et de me moquer de chacun d'eux lors des joutes verbales récurrentes, ponctuant chacune des piques par des « haaaaaaaaaaan ! » ou des « popopoooooooooh ! », accompagnés de mes rires plus provocateurs et moqueurs les uns que les autres. Ces ignares pouvaient bien se chamailler autant qu'ils le souhaitaient, ça m'en cognait une sans même faire bouger l'autre. Moi, je prenais un malin plaisir à les titiller toujours plus, tandis qu'eux, enchaînés par des obligations claniques et un devoir militaire, ne pouvaient se permettre de se laisser emporter par leurs émotions. Mais quelle frustration de devoir m'interdire de les pousser à bout... Après tout, la réussite de cette mission était dans mes intérêts.
À moins que tout ça ne soit vain. En effet, les craintes des hautes instances vis-à-vis de l'apparition des flammes noires n'étaient pas totalement infondées. Si j'avais ma propre opinion quant à leur origine, je n'excluais pas totalement la théorie de nos supérieurs. Et clairement, s'il s'agissait bien là d'un utilisateur de ces satanés dôjutsu, alors cette mission s'avérerait être pour moi une grande perte de temps et d'énergie.
Le moment de vérité tant attendu semblait s'approcher. Nous nous déplacions en position, alignés les uns par rapport aux autres, et je fermais la marche, placé à l'arrière-train. Totalement focalisé sur nos traces, je laissais la supervision de nos autres angles de vue à mes camarades dont les sens étaient certainement bien plus développés que les miens. S'aventurer vers l'inconnu demandait une attention toute particulière, aussi, je mettais un point d'honneur à ne pas faillir à ma tâche. Il aurait été compromettant pour moi de laisser une quelconque ouverture prendre l'équipe à revers. Alors, je tentais de ne pas songer à la question fatidique, souhaitant resté concentré, bien qu'à mesure que nous approchions de sa réponse, celle-ci fasse tout pour m'envahir et remonter à la surface. Jusqu'à ce que...
Tandis que j'avançais à reculons afin de surveiller nos arrières visuellement, je me tournai un instant de sorte à jeter un petit coup d'oeil, sentant une irrégularité dans les déplacements de la Senju, Un coup d'oeil très bref, avant de me retourner à nouveau vers l'arrière, mais qui suffit amplement pour imprimer sur ma rétine une image que j'espérais voir depuis notre départ. « Bingo », pensais-je. Accompagnées d'un crépitement au rythme endiablé, des flammes noires et bleutées dansaient au gré des vents, dévorant hectares sur hectares depuis plus d'une semaine désormais. Conscient de ce que cela signifiait, un rictus perfide vint étirer mes lèvres et un regard des plus sombres vint obscurcir mon regard, tandis que mon visage n'était pas visible pour mes partenaires. C'était peut-être l'aboutissement de vingt-cinq ans de recherches personnelles, sans compter celles de mes parents avant moi. De quoi jubiler intérieurement, suffisamment pour le laisser transparaître à l'extérieur...
Kukuku... On dirait qu'on se rapproche...
- Uchiha Reitо̄
- Statut : Jônin • A
Expérience : 23
« Tss, ferme ta gueule le clébard et t’éloigne pas trop de moi ».
Reito ne rigolait plus vraiment. Ces rumeurs, ces histoires incessantes qui couraient à son propos lui faisait comprendre que le monde shinobi était plus qu’intransigeant. Malgré son valeureux combat, le fait qu’il avait survécu, tout ça avait était complétement balayer par sa défaite. Cuisante, oui elle l’était, mais était-ce vraiment une raison de le considérer comme un moins que rien après ça ? Aucunement. Après tout, il reste un Uchiha et en tant que tel, il était toujours aussi dangereux.
Avançant lentement mais sûrement dans cette grotte, le damné était attentif au moindre bruit suspect jusqu’à tomber sur les flammes en question. La teinte bleutée orné de noir, c’était vraiment des flammes provenant de son pouvoir clanique sanguin ? Non. En aucun cas le clan damné auquel il appartenait ne saurait créer des flammes de ce type.
S’arrêtant au niveau des flammes, tu ne t’approchais pas trop, sait-on jamais. Les allures mystiques de cette chose ne présageaient rien de bon pour la suite. Si ce n’était pas un Uchiha qui avait créer ces flammes, qui était donc le protagoniste ? Après tout, le pouvoir de la foudre avait fait appel à Tsuri prétextant qu’un Uchiha s’amusait à brûler tout ce qui se trouvait sur son passage. Il se pourrait donc que les shinobis de la foudre aient volontairement profiter de l’apparition de ces flammes, voir qu’ils ont créé ces flammes bleutées eux même, pour amener des membres claniques de Tsuri sur leurs terres. Si tel était le cas, la suite de la mission allait être difficile à vivre.
Ses poings se serrèrent, sa gorge se crispe, le shinobi de Tsuri commençait doucement à ressentir les répercussions psychologiques de sa dernière mission. Une défaite cuisante, surtout pour un Uchiha, laissait des cicatrices bien plus enfouies que celle présente sur son corps.
« Restez sur vos gardes, si ce n’est pas les flammes d’un Uchiha, cela veut dire que quelqu’un d’autre est capable de créer cette chose ». Dit-il avant de reprendre la parole dans la seconde qui suit. « Si ce n’est pas l’œuvre d’un Uchiha, qui nous dit que la contrée de la foudre n’y est pour rien ? Je vous rappelle qu’elle a demandé la constitution de l’une des meilleurs équipe du village pour cette mission et donc, il ne faut pas être un imbécile pour faire le lien. On se retrouve sur leurs terres, sans autre protection que nous-mêmes, nous membres clanique des plus grands clans de Tsuri. »
Son regard se tourna en direction de Tora, Honoke et Irui. Un Uchiha, une Senju, un Inuzuka et un Uzumaki. Peut-être était-ce l’équipe la plus puissante jamais créée par le pouvoir de la feuille. Tous les 4 dans une grotte au fin fond du pays de la foudre, n’ayant aucun allié, aucun moyen de communication avec l’extérieur. Il fixa des yeux Honoke plus longuement que les autres, tout simplement car elle lui rappelait sa défunte copine du même clan. Celle qui l’avait tuée de ses propres mains, celle qui lui était réapparut il n’y a pas si longtemps pendant son combat face à Shiro Hyûga. Elles avaient le même tempérament de flamme.
Reito ne rigolait plus vraiment. Ces rumeurs, ces histoires incessantes qui couraient à son propos lui faisait comprendre que le monde shinobi était plus qu’intransigeant. Malgré son valeureux combat, le fait qu’il avait survécu, tout ça avait était complétement balayer par sa défaite. Cuisante, oui elle l’était, mais était-ce vraiment une raison de le considérer comme un moins que rien après ça ? Aucunement. Après tout, il reste un Uchiha et en tant que tel, il était toujours aussi dangereux.
Avançant lentement mais sûrement dans cette grotte, le damné était attentif au moindre bruit suspect jusqu’à tomber sur les flammes en question. La teinte bleutée orné de noir, c’était vraiment des flammes provenant de son pouvoir clanique sanguin ? Non. En aucun cas le clan damné auquel il appartenait ne saurait créer des flammes de ce type.
S’arrêtant au niveau des flammes, tu ne t’approchais pas trop, sait-on jamais. Les allures mystiques de cette chose ne présageaient rien de bon pour la suite. Si ce n’était pas un Uchiha qui avait créer ces flammes, qui était donc le protagoniste ? Après tout, le pouvoir de la foudre avait fait appel à Tsuri prétextant qu’un Uchiha s’amusait à brûler tout ce qui se trouvait sur son passage. Il se pourrait donc que les shinobis de la foudre aient volontairement profiter de l’apparition de ces flammes, voir qu’ils ont créé ces flammes bleutées eux même, pour amener des membres claniques de Tsuri sur leurs terres. Si tel était le cas, la suite de la mission allait être difficile à vivre.
Ses poings se serrèrent, sa gorge se crispe, le shinobi de Tsuri commençait doucement à ressentir les répercussions psychologiques de sa dernière mission. Une défaite cuisante, surtout pour un Uchiha, laissait des cicatrices bien plus enfouies que celle présente sur son corps.
« Restez sur vos gardes, si ce n’est pas les flammes d’un Uchiha, cela veut dire que quelqu’un d’autre est capable de créer cette chose ». Dit-il avant de reprendre la parole dans la seconde qui suit. « Si ce n’est pas l’œuvre d’un Uchiha, qui nous dit que la contrée de la foudre n’y est pour rien ? Je vous rappelle qu’elle a demandé la constitution de l’une des meilleurs équipe du village pour cette mission et donc, il ne faut pas être un imbécile pour faire le lien. On se retrouve sur leurs terres, sans autre protection que nous-mêmes, nous membres clanique des plus grands clans de Tsuri. »
Son regard se tourna en direction de Tora, Honoke et Irui. Un Uchiha, une Senju, un Inuzuka et un Uzumaki. Peut-être était-ce l’équipe la plus puissante jamais créée par le pouvoir de la feuille. Tous les 4 dans une grotte au fin fond du pays de la foudre, n’ayant aucun allié, aucun moyen de communication avec l’extérieur. Il fixa des yeux Honoke plus longuement que les autres, tout simplement car elle lui rappelait sa défunte copine du même clan. Celle qui l’avait tuée de ses propres mains, celle qui lui était réapparut il n’y a pas si longtemps pendant son combat face à Shiro Hyûga. Elles avaient le même tempérament de flamme.
- Inuzuka Tora
- Statut : Chef de Clan et Jônin Spécial • A
Expérience : 121
Feuille de personnage
Inventaire: 2 Parchemins Explosif + 10 Kunaïs + 1 Parapluie
Les relents de moisissures pénètrent dans mes narines. Plus on s’enfonce dans l’obscurité taciturne de la grotte, plus les relents de chaleur qui émane des profondeurs s’accentuent. Ces émanations, couplées à l’humidité naturelle de cette grotte, font de l’endroit un parfait nid à champignons. Les moisissures à nos pieds et au plafond donnent des dents à la cavité. La bouche de l’enfer semble nous sourire, impatiente de se repaître de notre chair et de notre âme, louant notre propre témérité de braver ce lieu maudit. Cette mission commence déjà à me faire chier. Je n’en avais rien à faire des histoires politiques de clan ou de ces conneries « d’avantage stratégique du Sharingan » . Tout cela ne m’intéresse pas. On donne parfois plus d’importance aux gènes d’une personne qu’à sa propre vie. Tu parles d’une société pourrie par l’avidité. C’est bien pour ça que je ne reproche rien à l’Uchiha. Envoyer une personne seule pour récupérer des yeux, c’était un acte insensé. Les cicatrices sur son corps prouvent qu’il a combattu avec toute sa hargne. Toutefois, il allait devoir se frotter à l’effrayante vérité de ce monde. Personne ne tolère l’échec. J’avais pris conscience de cela avant même que j’atteigne la puberté. Mon clan Inuzuka n’est que la mise en exergue de ce principe. Les forts dominent, les faibles servent. Personne ne devrait avoir honte de sa défaite et pourtant, le monde ne peut tourner autrement. C’est la loi du plus fort qui gouverne là-haut comme ici-bas. C’est bien pour cette raison que je m’assure de rester au sommet de la chaîne alimentaire.
Le feu se trouve devant moi. Crépitant et hypnotique, les flammes noir et bleu dansent de concert dans un étrange ballet, comme l’eau et l’huile, elles ne se mélangent jamais. Je laisse mes camarades à leurs onomatopées de surprise. Je ne suis ni surpris, ni spécialement effrayé. À vrai dire, cette mission n’est qu’une tâche à accomplir. Peu importe que l’objectif est une amphore refermant des démons, un groupe d’assassin à éliminer ou une étrange flamme à étudier. La requête du Daimyo serait une réussite et chacun pourrait rentrer chez soi. Je m’accroupis derrière l’Uchiha, relaxant mes cuisses, usé par la marche. Asuna semble inquiète également. Elle n’aime pas spécialement le feu et encore moins celui que son maître ne contrôle pas. Ma main flatte instinctivement son encolure, rassurant ma compagne. Ces flammes ne sont pas le fruit de mère-nature. Leur odeur ne ressemble à rien de connu.
Le fils de la pupille n’a pas complètement tort. Nous ne sommes pas à l’abri d’un guet-apens de la part des enfants de la Foudre. Quel emmerdement. Mais globalement cela ne change rien à la nature de notre mission. Nous ne sommes pas des scientifiques ou des archéologues à la recherche d’une ancienne civilisation. Nous sommes des shinobis, on nous confie une mission, nous l’accomplissons, nous recevons une contrepartie financière pour notre travail. Le seul qui semble à peu près conscient de cet état de fait, c’est l’engeance du tourbillon dont la découverte semble l’exciter. Sans doute, est-il heureux de savoir que nous touchons au but. Les deux jeunes semblent paniquer face à ce qu’ils ne comprennent pas ou ne connaissent pas. Moi, ça fait longtemps que j’ai accepté que ces conneries de chakra, de dons héréditaires ou de puissance mystique me dépassent. D’une voix ferme et assuré, je tente de recentrer les esprits égarés :
« Peu importe que ce soit une embuscade, que ces étranges flammes bleues renferment un puissant secret ou qu’elles soient juste un artifice pour gamin, c’est l’objet de notre mission donc on s’en empare et on fout le camp d’ici. L’Uzumaki, tu peux sceller ces flammes dans un parchemin ? »
Ce n’est pas une quelconque flammèche colorée qui va me faire perdre une demi-journée à tergiverser sur la nature occulte de ce brasier. La seule chose qui m’importe est d’assurer la survie de ma meute. Si Tsuri devient une contrée inhospitalière pour nous. Les Inuzuka reprendront les routes et les sentiers comme nos ancêtres le faisaient. Nous sommes des chiens, mais au fond, nous demeurons des loups.
Le feu se trouve devant moi. Crépitant et hypnotique, les flammes noir et bleu dansent de concert dans un étrange ballet, comme l’eau et l’huile, elles ne se mélangent jamais. Je laisse mes camarades à leurs onomatopées de surprise. Je ne suis ni surpris, ni spécialement effrayé. À vrai dire, cette mission n’est qu’une tâche à accomplir. Peu importe que l’objectif est une amphore refermant des démons, un groupe d’assassin à éliminer ou une étrange flamme à étudier. La requête du Daimyo serait une réussite et chacun pourrait rentrer chez soi. Je m’accroupis derrière l’Uchiha, relaxant mes cuisses, usé par la marche. Asuna semble inquiète également. Elle n’aime pas spécialement le feu et encore moins celui que son maître ne contrôle pas. Ma main flatte instinctivement son encolure, rassurant ma compagne. Ces flammes ne sont pas le fruit de mère-nature. Leur odeur ne ressemble à rien de connu.
Le fils de la pupille n’a pas complètement tort. Nous ne sommes pas à l’abri d’un guet-apens de la part des enfants de la Foudre. Quel emmerdement. Mais globalement cela ne change rien à la nature de notre mission. Nous ne sommes pas des scientifiques ou des archéologues à la recherche d’une ancienne civilisation. Nous sommes des shinobis, on nous confie une mission, nous l’accomplissons, nous recevons une contrepartie financière pour notre travail. Le seul qui semble à peu près conscient de cet état de fait, c’est l’engeance du tourbillon dont la découverte semble l’exciter. Sans doute, est-il heureux de savoir que nous touchons au but. Les deux jeunes semblent paniquer face à ce qu’ils ne comprennent pas ou ne connaissent pas. Moi, ça fait longtemps que j’ai accepté que ces conneries de chakra, de dons héréditaires ou de puissance mystique me dépassent. D’une voix ferme et assuré, je tente de recentrer les esprits égarés :
« Peu importe que ce soit une embuscade, que ces étranges flammes bleues renferment un puissant secret ou qu’elles soient juste un artifice pour gamin, c’est l’objet de notre mission donc on s’en empare et on fout le camp d’ici. L’Uzumaki, tu peux sceller ces flammes dans un parchemin ? »
Ce n’est pas une quelconque flammèche colorée qui va me faire perdre une demi-journée à tergiverser sur la nature occulte de ce brasier. La seule chose qui m’importe est d’assurer la survie de ma meute. Si Tsuri devient une contrée inhospitalière pour nous. Les Inuzuka reprendront les routes et les sentiers comme nos ancêtres le faisaient. Nous sommes des chiens, mais au fond, nous demeurons des loups.
- PNJ
- Expérience : 273
Les grottes... Souvent, elles inspirent la peur et le mystère. Impossible d'y apercevoir son fond. Quand on s'y engouffre, on renonce à respirer correctement. On renonce à ses cauchemars d'enfance ; où les vilaines ombres prenaient l'apparence d'effrayantes créatures... Pour moi, c'était le quotidien. J'y vivais depuis l'enfance et je m'y sentais protégée. Mère y était pour quelque chose. Ses yeux bigarrés m'enveloppaient constamment d'une tendresse inhumaine et son étreinte féroce, mais Ô combien maternelle, repoussait mes craintes. C'était ma chevalière, qui venait sur dans les tranchées de mes nuits pour bannir les chimères nocturnes. Une véritable tigresse. Mais cela doit-être typiquement féminin. L'instinct qui se déclenche quand on possède une petite âme entre ses paumes et qu'on se doit de s'en occuper. Mère loge dans un coin de la crypte. Comme deux femmes d'intérieur, nous avons aménagé ces limbes pour en faire des « pièces ». Loin d'être un confort idyllique, nous sommes ainsi protégées par les intrus et visiteurs, curieux de pénétrer en cet antre mystique. Elle attirait bien nombre d'êtres, de part sa végétation singulière et le halo bleu qui en débordait. Nous étions donc camouflés dans un renfoncement, protégé par des sceaux qui empêchaient de pister nos énergies spirituelles. Aucune chance de nous sentir, de nous détecter – même les meilleurs senseurs voyaient leurs sens troublés.
Mais cette fois-ci, mère fut alertée. Ses arcanes sourcilières se mouvèrent. Quelque chose la dérangeait – et donc en l'occurence, me dérangeait aussi. J'étais sa fille ; comme une éponge qui aspirait ses émotions. « Bon, je vais voir Okāsan ! C'est sûrement encore des jeunes, rien à craindre. Il n'y a plus de voyou dans le coin. » Mouais. Une mère ; ça reste une mère. Ça craint surtout pour la sécurité de sa môme. Et je savais bien qu'en y allant, si je sifflais pour l'alerter d'un quelconque problème, elle déboulerait comme une balle. Et personne ne souhaite être sur son chemin, ça non... Je m'enveloppe d'un manteau noir comme la suie - les températures ne sont que très peu clémentes dans les couloirs ouverts de la grotte. Les bras croisés derrière mon crâne, après avoir fermé la lourde porte d'acier et replacé l'énorme pierre devant, j'activais le dernier sceau qui annihilait toute chance que notre base soit aperçue. Mélange de Genjutsu et Fuinjutsu – mais ça, je le tiens de ma mère. Moi, je ne m'y connais pas en arcane complexe... En même temps, à quatorze ans, il ne faut pas trop en demander.
Je m'avance dans les entrailles aérées et j'aperçois quatre silhouettes. Trois bien grandes à côté de mon stupide mètre cinquante-cinq... Mais la quatrième est minuscule ! Encore plus petite que moi. Trop adorable. Mais pourtant, elle a l'air adulte. Alors ça veut dire que même proche de la trentaine, on reste aussi courtes sur pattes ? J'observe mes maigres jambes avant de remonter mes pupilles sur les protagonistes qui dérangeant le repos de mère.
« Boh... Vous êtes qui ? » L'un d'eux possède un chien. Première fois que j'en vois un ! Ma mère déteste ça. Je m'accroupis, excitée comme une gosse. « Il est trop chou votre chien monsieur ! »
Je me relève après avoir gazouillé comme un oiseau enchanteur. Ils sont tous dépossédés de leurs sérieux et sont désormais porteurs de têtes complètement abasourdies. Apparemment, ils ne pensaient pas tomber sur ma trogne.
Mais cette fois-ci, mère fut alertée. Ses arcanes sourcilières se mouvèrent. Quelque chose la dérangeait – et donc en l'occurence, me dérangeait aussi. J'étais sa fille ; comme une éponge qui aspirait ses émotions. « Bon, je vais voir Okāsan ! C'est sûrement encore des jeunes, rien à craindre. Il n'y a plus de voyou dans le coin. » Mouais. Une mère ; ça reste une mère. Ça craint surtout pour la sécurité de sa môme. Et je savais bien qu'en y allant, si je sifflais pour l'alerter d'un quelconque problème, elle déboulerait comme une balle. Et personne ne souhaite être sur son chemin, ça non... Je m'enveloppe d'un manteau noir comme la suie - les températures ne sont que très peu clémentes dans les couloirs ouverts de la grotte. Les bras croisés derrière mon crâne, après avoir fermé la lourde porte d'acier et replacé l'énorme pierre devant, j'activais le dernier sceau qui annihilait toute chance que notre base soit aperçue. Mélange de Genjutsu et Fuinjutsu – mais ça, je le tiens de ma mère. Moi, je ne m'y connais pas en arcane complexe... En même temps, à quatorze ans, il ne faut pas trop en demander.
Je m'avance dans les entrailles aérées et j'aperçois quatre silhouettes. Trois bien grandes à côté de mon stupide mètre cinquante-cinq... Mais la quatrième est minuscule ! Encore plus petite que moi. Trop adorable. Mais pourtant, elle a l'air adulte. Alors ça veut dire que même proche de la trentaine, on reste aussi courtes sur pattes ? J'observe mes maigres jambes avant de remonter mes pupilles sur les protagonistes qui dérangeant le repos de mère.
Je me relève après avoir gazouillé comme un oiseau enchanteur. Ils sont tous dépossédés de leurs sérieux et sont désormais porteurs de têtes complètement abasourdies. Apparemment, ils ne pensaient pas tomber sur ma trogne.
- Spoiler:
- Une petite demoiselle apparaît face à vous ! Ses attentions sont encore floues ; ainsi que son grade, sa puissance et ses statistiques. Elle est tout bonnement amicale et un peu curieuse. Attention, la zone d'où elle provient est dissimulée sous de puissants sceaux et Genjutsu - il est impossible de déduire la zone d'où elle sort ; même le flair canin de Tora et de sa bête sont mis à rude épreuve pour la trouver... Mais, il est possible que rien d'intéressant s'y cache.
- Senju Honoke
- Statut : Jônin • A
Expérience : 93
Feuille de personnage
Inventaire: Kunais • Parchemins Explosifs • Charme Genjutsu • Masque à Oxygène • Parapluie.
- Comme un cruel météore de l'aube, le feu bleuté ne faiblit pas. Il repousse l'obscurité qui cherche à l'étreindre et étouffer – comme un phare vous guidant dans une abime nébuleuse. Les braises s'alanguissent et lèchent les stalactites, pour les damner de perturber sa fureur ignée. Elles gémissent à tue-tête comme des cerbères enragés - bienvenue en enfer. Le ru enflammé écorche la pierre plutonienne, écorche les pupilles et se galvanise par vos présences. C'est une fournaise effervescente. Même dans les échines masculines, tu subis le manteau qu'elle dépose sur les épaules. Les flammes aux courbes bleuâtres - vers les froids lointains faciès, élèvent les langues de son désir. Elles tournent ses gorges vers la cime des mâles, semblables à un serpent dressé d'impatience. Ton âme, elle-même, est un tison. Et désormais, il crépite dans ta cage thoracique. Insatiable, vers de nouveaux lointains, ton ardeur turbulente s'élève plus haut. Les faux éclats des grandeurs dans lesquelles nous soupirons exilent vos organismes du monde réel. Cette crypte était votre pyramide, avec ses secrets, ses segments dissimulés – et peut-être, s'écroulerait-elle sur nos têtes. Dans le sein du silence et des ténèbres, tes iris s'acclimatent et distinguent les pourtours indigos de tes camarades. Comme des satellites, ils gravitent autour de l'astre que tu représentes en cette quête.
C'était bien rare de fouler une mission où l'inconnu vous submerge. Qu'on vante les héros dont le fatal courage s'ouvre un chemin sanglant vers l'immortalité ; tu grognes intérieurement d'avoir été jeté en pâture. Ce berceau renfermé, ces dômes couleur pénombre était l'ennemi de vos esprits – incontrôlables et habitués à vivre sous un hélianthe printanier. Ces lieux prêtent leurs rideaux de verdure et sièges de mousses humides, tandis qu'entre vos pieds ; promenant leurs cristaux en gracieux méandres, les maigres ruisseaux lézardent jusque dans les profondeurs. Les miasmes s'en dégageant te forcent à enfouir ton nez contre ta paume. Les pavots du cercueil semblent vouloir couvrir vos paupières ; tous les éléments semblent faire expirer votre périple.
La cendre muette s’éteint contre les bottes qui remontent jusqu'à tes cuisses – comme un calice à ta beauté. L'aquarelle pénombrée se déchire quand tu distingues un profil qui semble talonner ta taille. Tu obliques ton faciès contre ton épaule droite avant de reculer d'un pas. Les hommes avaient mis sous les clés les dragons qui hurlaient en tes veines et qui t'octroyaient cette puissance purement masculine ; tu devais assurer les soins. Tu étais la dernière à devoir heurter l'épiderme terrestre. La nuque transpirante de l'Alpha relâchait un sillon de gouttelettes dans le creux visible de son échine – quelque chose disloquait ses sens dans cette rencontre. Quelque chose que tu ne parvenais pas à recueillir. Contre les flammes, elle se dévoile davantage. Une gosse. Comme si vous aviez besoin de ça dans la roue crevée de cette quête... Tes cils papillonnent, perplexes, quand elle détaille ta silhouette. Son front est bien plus haut que le tien, pour une jouvencelle. Tu maintiens deux poings contre tes hanches ; les traits interdits et crispés.
Plusieurs fois, ils firent volte-face en ta direction ; comme pour quérir la réponse d'une femme. Et dans un rictus, tu les abandonnes dans l'étrangeté de jaspiner avec une gamine, un brin pétulante.
- Uzumaki Irui
- Statut : Jônin • A
Expérience : 18
***
Voilà peut-être les derniers kilomètres de notre long périple à travers les décors riches du continent. Nous nous élancions de branche en branche, dévalant l'immense clairière dans laquelle nous nous trouvions. Lorsque nous étions en amont, nous nous étions aperçu que les montagnes formaient comme une cuvette, du sein de laquelle s'échappait la fameuse lumière bleutée. La végétation semblait s'être développé au point de rappeler la forêt du Pays du Feu... Si j'en croyais les connaissances Uzumaki, cela coïncidait avec la présence d'un Démon à queues, ou du moins, la présence d'un chakra leur appartenant. Reito quant à lui, présageait une embuscade de la part des forces Kaminarijin. Une possibilité à ne pas écarter.
J'ai une petite idée de ce qui pourrait être à l'origine de ces flammes. Je laissais un court silence. En effet, leurs esprits vifs devaient déjà passer au peigne fin toutes leurs connaissances pouvant donner un indice sur la provenance de ces flammes, en vain. Mais les connaissances Uzumaki pouvaient s'avérer précieuses pour la survie de tous... L'un d'entre vous a-t-il déjà entendu parler des Bijuu ? Certains peuples, dont le mien, racontent dans des légendes l'existence de créatures chakratiques, aux pouvoirs immenses. Et j'ai toutes les raisons de croire qu'un de ces chakras est impliqué.
Evidemment, de telles révélations n'allaient pas sans quelques explications. Nous rapprochant peu à peu du centre de la cuvette que formaient les vallées entre les monts, nous ralentissions notre cadence, bien plus concentré sur ma petite histoire que sur notre avancée.
En résumé, il est possible qu'en bas, nous faisions face à une créature capable de rayer de la carte le pays entier, et nous avec. D'autre part, il se peut que quelqu'un ait mis la main sur le pouvoir d'un Démon à queues, même partiellement, et qu'il ait décidé de s'en servir pour nous piéger. Je ne saurais dire quelle éventualité serait la pire...
Et en effet, les deux éventualités s'avéraient périlleuses. Mais cela ne sembla pas refroidir Tora d'un degré.
Peu importe que ce soit une embuscade, que ces étranges flammes bleues renferment un puissant secret ou qu’elles soient juste un artifice pour gamin, c’est l’objet de notre mission donc on s’en empare et on fout le camp d’ici, fit-il. Cela avait le mérite d'être clair. L’Uzumaki, tu peux sceller ces flammes dans un parchemin ?
Je mis la main à la poche, constatant que je n'avais plus de parchemin, ayant épuisé les miens lors de ma dernière mission, terminée en urgence avant de rejoindre mes coéquipiers pour celle-ci.
Je ne saurais le dire, mais on pourra toujours essayer. Cela dit, il faudra que l'un d'entre vous me fournisse en parchemin.
Et sans nous en rendre compte, nous avions dévalé jusqu'à atteindre la source lumineuse. Une immense cavité rocheuse, qui nous invitait, par sa largeur, à pénétrer en son sein. Circonspects, nous nous engouffrions de toute notre discrétion, à l'affût du moindre détail. Nos vies étaient en jeu, et nous avancions vers l'inconnu. S'il s'agissait réellement d'un piège, nous n'allions peut-être jamais ressortir de ce trou à rat luminescent.
Nous voilà désormais bien engagés dans les galeries rocheuses. La grotte ressemble à une grotte des plus banales, si on oublie la lumière qui semble provenir du fond, nous guidant sans cesse comme une lanterne attirerait les insectes la nuit. Au fil de notre progression, cette lumière devenait de plus en plus intense, la source, de plus ne plus proche, et pourtant, nous ne ressentions aucune présence. Une telle manifestation de chakra devrait être perceptible depuis des lieues, même pour des ninjas non-sensoriels. Et pourtant, rien. Quelque chose clochait.
Soudain, apparut une petite fille. Un regard innocent, une moue surprise, puis enjouée, et surtout, une réaction inattendue. Décidément, quelque chose clochait bel et bien.
La miss caressait le compagnon quadrupède de notre capitaine, tandis que silencieusement, je cherchais du regard mes camarades l'un après l'autre. Il fallait que l'on soit tous sur la même longueur d'onde pour que tout se passe bien, et la communication non-verbale allait s'avérer capitale. Implicitement, je leur demandais : « Que fait-on d'elle ? » Plusieurs solutions s'offraient à nous, avec chacune leur lot de conséquences. J'étais plutôt d'avis de jouer les innocents et de ne pas dévoiler nos véritables intentions ni notre identité. Tant que nous n'avions pas plus d'informations, il valait mieux la jouer fine.
- Inuzuka Tora
- Statut : Chef de Clan et Jônin Spécial • A
Expérience : 121
Feuille de personnage
Inventaire: 2 Parchemins Explosif + 10 Kunaïs + 1 Parapluie
Quelle galère. Non seulement cette mission avait mal commencé avec la présence de la demi-portion arrogante qui se pense être le centre du monde, mais en plus, maintenant, on crapahute comme des vulgaires rats dans l’obscurité de la caverne sans vraiment savoir ce que l’on cherche. J’aime les missions de traque et d’affrontement. Les missions d’éclaireurs ne sont clairement pas pour moi. Non pas par rapport a mes capacités, mais simplement que j’ai en horreur de perdre mon temps à chercher une aiguille dans une botte de foin. Et c’est bien ce qu’on était venu faire. Selon le descendant du tourbillon, ces émanations pourraient être issues de créatures chakratique oubliées qui pourraient nous balayer d’un coup ? Le blondinet a quel âge pour croire encore à ces contes pour enfant ? On dirait un marmot qui essaye d’effrayer ses compagnons lors d’une expédition en forêt. Et de toute manière, si cette créature est aussi forte que ce qu’il prétend, nous avons déjà perdu et tout ce qu’on devra s’assurer, c’est d’emporter cette saloperie avec nous. La mort est bien plus qu’une éventualité dans le monde dans lequel nous évoluons. C’est une constante que nous devons déjouer.
Fais chier. Voilà maintenant qu’on ajoute une gamine paumée à l’équation. Comme si cette mission n’est pas déjà assez emmerdante comme ça. Sa bouille rondouillette caractéristique de son âge adoucit immédiatement mes velléités guerrières. Mêmes pour moi, les enfants sont des êtres à protéger plutôt qu’à combattre. Les muscles de mon corps se détendent. D’instinct, je me retourne vers l’Uzumaki d’un air dépité et circonspect. Mes lèvres lâchent dans un ton sardonique :
« C’est ça ta créature divine qui va nous balayer ? »
Toutefois, je sens que ce n’est pas une enfant comme les autres. Ce manteau de flammes qui émane d’elle tout d’abord semble détenir une grande puissance. De plus, son odeur est particulière, inhabituelle même pour une enfant de son âge. Le feu surnaturel ne suffit pas à masquer les émanations félines. Son teint blafard indique qu’elle n’a que très rarement goûté aux rayons du soleil. Sans doute, a-t-elle élu domicile dans cette cavité et qu’elle y vit depuis, n’abandonnant que rarement la sécurité de cette cachette. L’écarquillement de ses yeux et sa mine enjouée à la vision d’Asuna ne fait que confirmer mes prédictions. C’est une enfant sauvage, qui n’a sûrement que peu connu la civilisation malgré ses rudiments de langage. La fière doberman semble par ailleurs plutôt hostile à cette présence. Ces babines se retroussent, sa queue se hérisse, ses pattes s’arquent pour prendre un appui ferme. D’un ton ferme, j’intime le calme :
« Asuna, tiens-toi tranquille. »
Mes yeux se portent sur la gamine. Il est inutile de chercher le conflit maintenant. Notre mission n’est que de se renseigner sur l’origine de ces flammes, s’assurer que ce n’est pas issue du clan Uchiha et rapporter un échantillon pour analyse. Le combat contre une fillette ne fait pas partie de nos prérogatives. De plus, aucun de nous ne tirerait le moindre honneur à avoir vaincu un tel adversaire. À bonne distance, je me décide à parlementer avec la chieuse. C’est moi le chef de cette meute de noms iconiques, c’est à moi d’en prendre la responsabilité. Inutile de lui mentir, de toute manière, ce n’est pas mon genre de jouer aux devinettes ou à la manipulation de l’esprit. Je m’accroupis afin de me retrouver à sa taille, mes iris se plongèrent dans les siennes, guettant la moindre réaction de sa part. Ma voix n’est pas agressive, mais ferme :
« Hé Avortine. On est un groupe de ninjas envoyé pour étudier les flammes noires que tu portes comme un manteau. Tu peux nous expliquer ce phénomène demi-portion ? Tu pourras jouer avec le chien après. »
Si certains de mes camarades avaient souhaité plus de subtilité, peut-être, aurait-il dû se manifester directement. Moi, je ne comptais pas perdre plus de temps en baliverne. Il me tarde déjà de rentrer à la Capitale pour oublier ma lassitude entre les cuisses d'une femme.
Fais chier. Voilà maintenant qu’on ajoute une gamine paumée à l’équation. Comme si cette mission n’est pas déjà assez emmerdante comme ça. Sa bouille rondouillette caractéristique de son âge adoucit immédiatement mes velléités guerrières. Mêmes pour moi, les enfants sont des êtres à protéger plutôt qu’à combattre. Les muscles de mon corps se détendent. D’instinct, je me retourne vers l’Uzumaki d’un air dépité et circonspect. Mes lèvres lâchent dans un ton sardonique :
« C’est ça ta créature divine qui va nous balayer ? »
Toutefois, je sens que ce n’est pas une enfant comme les autres. Ce manteau de flammes qui émane d’elle tout d’abord semble détenir une grande puissance. De plus, son odeur est particulière, inhabituelle même pour une enfant de son âge. Le feu surnaturel ne suffit pas à masquer les émanations félines. Son teint blafard indique qu’elle n’a que très rarement goûté aux rayons du soleil. Sans doute, a-t-elle élu domicile dans cette cavité et qu’elle y vit depuis, n’abandonnant que rarement la sécurité de cette cachette. L’écarquillement de ses yeux et sa mine enjouée à la vision d’Asuna ne fait que confirmer mes prédictions. C’est une enfant sauvage, qui n’a sûrement que peu connu la civilisation malgré ses rudiments de langage. La fière doberman semble par ailleurs plutôt hostile à cette présence. Ces babines se retroussent, sa queue se hérisse, ses pattes s’arquent pour prendre un appui ferme. D’un ton ferme, j’intime le calme :
« Asuna, tiens-toi tranquille. »
Mes yeux se portent sur la gamine. Il est inutile de chercher le conflit maintenant. Notre mission n’est que de se renseigner sur l’origine de ces flammes, s’assurer que ce n’est pas issue du clan Uchiha et rapporter un échantillon pour analyse. Le combat contre une fillette ne fait pas partie de nos prérogatives. De plus, aucun de nous ne tirerait le moindre honneur à avoir vaincu un tel adversaire. À bonne distance, je me décide à parlementer avec la chieuse. C’est moi le chef de cette meute de noms iconiques, c’est à moi d’en prendre la responsabilité. Inutile de lui mentir, de toute manière, ce n’est pas mon genre de jouer aux devinettes ou à la manipulation de l’esprit. Je m’accroupis afin de me retrouver à sa taille, mes iris se plongèrent dans les siennes, guettant la moindre réaction de sa part. Ma voix n’est pas agressive, mais ferme :
« Hé Avortine. On est un groupe de ninjas envoyé pour étudier les flammes noires que tu portes comme un manteau. Tu peux nous expliquer ce phénomène demi-portion ? Tu pourras jouer avec le chien après. »
Si certains de mes camarades avaient souhaité plus de subtilité, peut-être, aurait-il dû se manifester directement. Moi, je ne comptais pas perdre plus de temps en baliverne. Il me tarde déjà de rentrer à la Capitale pour oublier ma lassitude entre les cuisses d'une femme.
- PNJ
- Expérience : 273
Ils n'étaient pas à l'aise avec ma présence. Je gonfle les joues – vexée de me sentir comme une plaie. Je croise mes mièvres bras contre la poitrine inexistante qui se noie à l'arrière des étoffes larges et attend leurs sentences. Ils se regardent, les uns après les autres, se tournant bien trop souvent vers la petite femmelette, qui semble être le cerveau de ces trois benêts... Je n'étais pas trop habituée aux présences masculines – et je comprenais pourquoi maman n'appréciait pas fort les mâles. Ils sont maladroits, rustres et trop peu charismatiques pour éveiller les étincelles de mon intérêt. Je m'intéresse bien plus à ce bout féminin qui est dans leur ombre. Elle devient ma ligne de mire. Les paroles semblent devenir nébuleuses et j'observe, au ralenti, ses mouvements. Elle ondoie sa moue, tord ses lèvres dans des rictus, fait mouvoir ses mains élégamment. Elle respire une force de caractère qui me rappelle mère. J'incline ma moue sur le côté pour tenter de voir ce qui déborde de la sacoche qui embrasse son coccyx ; des pansements, des bandages, des scalpels et autres joyeusetés... Une médecin ? Je me repositionne, droite comme un i, devant le mâle qui m'approche. Il se plie pour atteindre ma taille – d'un ridicule ! Rien de plus dégradant ! Je peux lever les yeux, je n'ai pas besoin qu'ils courbent ses genoux ou d'être dressée sur un tabouret !
« C'est une spécificité de nos terres... Du moins, de celles souterraines ! Vous savez, là où les Shinobis du coin n'osent pas se traîner de peur de tacher leurs jolies tenues ou d'émousser leurs reluisantes armes ! Je ne trouve pas ça plus bizarre qu'un grand monsieur qui parle à un chien et qui a la même odeur... » Je fais mouvoir mon petit nez contre l'épaule masculine. Il sent la bête à plein nez. Je tire une langue un peu dégoûtée de ce miasme – si lointain des fragrances doucereuses de mère. « Je peux jouer avec le chien maintenant ? J'ai été sage ! » Sans attendre une réponse que j'imagine neutre et ferme, je me rapproche de sa bête noirâtre. Elle semble tout droit sortie d'un conte sur les enfers... Comme toujours, ils conspirent ensemble – leurs murmures hantent les courbes basses de la crypte... Je ne respire aucun signe de nervosité ; je me sens plutôt à l'aise, au contraire. Je suis en mon territoire et j'ai cerné les rôles de tous. Le leader, celui qui a osé faire le premier pas pour me parler, la médecin qui reste en retrait et qui n'émet aucun jugement pour ne pas basculer sur le devant du rixe, le bras-droit du chef qui a l'envie de foncer la tête la première pour s'amuser mais qui cherche à recueillir les avis, hypocritement des autres... Et l'autre – muet comme une tombe, qui reste interdit ; peut-être un phobique de la jouvence ?
Positionnée sur mes genoux, j'observe la stature de tout le monde. Même dans l'obscurité, je n'ai aucun mal à détailler les silhouettes et leurs pourtours. « Je peux vous donner mon manteau si vous voulez... Comme ça, vous pourrez le mettre en vitrine et pensez à notre rencontre tous les jours ! » Je lâche un petit rire, laissant glisser les étoffes incandescentes le long de mes bras laiteux...
« C'est une spécificité de nos terres... Du moins, de celles souterraines ! Vous savez, là où les Shinobis du coin n'osent pas se traîner de peur de tacher leurs jolies tenues ou d'émousser leurs reluisantes armes ! Je ne trouve pas ça plus bizarre qu'un grand monsieur qui parle à un chien et qui a la même odeur... » Je fais mouvoir mon petit nez contre l'épaule masculine. Il sent la bête à plein nez. Je tire une langue un peu dégoûtée de ce miasme – si lointain des fragrances doucereuses de mère. « Je peux jouer avec le chien maintenant ? J'ai été sage ! » Sans attendre une réponse que j'imagine neutre et ferme, je me rapproche de sa bête noirâtre. Elle semble tout droit sortie d'un conte sur les enfers... Comme toujours, ils conspirent ensemble – leurs murmures hantent les courbes basses de la crypte... Je ne respire aucun signe de nervosité ; je me sens plutôt à l'aise, au contraire. Je suis en mon territoire et j'ai cerné les rôles de tous. Le leader, celui qui a osé faire le premier pas pour me parler, la médecin qui reste en retrait et qui n'émet aucun jugement pour ne pas basculer sur le devant du rixe, le bras-droit du chef qui a l'envie de foncer la tête la première pour s'amuser mais qui cherche à recueillir les avis, hypocritement des autres... Et l'autre – muet comme une tombe, qui reste interdit ; peut-être un phobique de la jouvence ?
Positionnée sur mes genoux, j'observe la stature de tout le monde. Même dans l'obscurité, je n'ai aucun mal à détailler les silhouettes et leurs pourtours. « Je peux vous donner mon manteau si vous voulez... Comme ça, vous pourrez le mettre en vitrine et pensez à notre rencontre tous les jours ! » Je lâche un petit rire, laissant glisser les étoffes incandescentes le long de mes bras laiteux...
- Spoiler:
- Notre protagoniste possède 5 étoiles en charisme - fine manipulatrice, maniant la langue des mots, les tics faciaux ; il semble impossible de déceler ses mensonges. Elle ne respire rien, aucune hypocrisie, aucune tromperie... Quel sera le choix de vos héros ? Vous emparer du manteau et faire volte-face, avec des échantillons à ramener à Tsurī et signer la réussite de votre mission, ou vous avancer davantage dans les abysses ; prenant le risque de ne faire aucune découverte supplémentaire et peut-être, ne pas pouvoir prélever d'échantillons ?
- Senju Honoke
- Statut : Jônin • A
Expérience : 93
Feuille de personnage
Inventaire: Kunais • Parchemins Explosifs • Charme Genjutsu • Masque à Oxygène • Parapluie.
- Les iris traînent et absorbent les détails qui silhouettent sur les pourtours de tes courbes. Le curieux félin tournoyait autour de ton profil de façon inusitée – comme une couleuvre qui flaire sa proie. Ton instinct de prédatrice s'éveille dans cette aquarelle d'oppression ; et quand mollement elle s'effondre sur ses genoux blafards, tu apposes l'aiguille de ta cuissarde sur sa rotule dénudée. Il est nécessaire d'être toujours bottée avant de plonger dans un nid serpentin. Son manteau aux plis de linceuls goûte la volupté plutonienne de l'épiderme terrestre en s'étendant à ses pieds comme une traîne noirâtre, écoutant germer les roses chthoniennes. Dans l'antre du démon, suspendus au silence qu'elle impose au terme de ses mots – vous goûtez aux saveurs transies des ténèbres. Tes yeux, comme des torches funèbres, éteignent les brasons de ton indécision pour s'embrasser d'une conviction propre aux guerriers pyriques. « Prête-le moi. J'ai froid dans ton terrier. » Tu inclines ta moue contre l'épaule qui se détache des étoffes lactées, arborant des lippes souriantes. Rare détail qui calcine ton masque de givre. La maigre main de l'enfant te tend l'objet convoité – pendant que les corps masculins se rapprochent pour créer une vague de cohue pénombrée derrière laquelle dissimulée, tu observes les ornements. Tes doigts s'emmêlent dans la fourrure mystique et dans un mouvement de poignet, tu étends la chlamyde sur ta peau.
Comme un remous qui se fracasse sur la coque d'un bateau que les flots refoulés ne peuvent pas saisir - sur ta nuque que mord le souffle d'un secret abscons, un frisson trace son clair sillage. La sensation éveille tes démons qui dressent leurs boucliers intimes – et lorsque tes cils papillonnent en direction de la chienne, elle répond à ton appel interne par un rauquement. Elle rôde contre tes cuisses, la gueule vaste, ses oreilles endormies, son pelage hérissé dans le garrot que tu n'oses flatter. Son cœur de fauve pressent la guerre et la proie, son regard bigarré – noyé dans deux nuances qui se contrastent et s'opposent ; reluit le glaive du châtiment.
Tes lèvres, lueurs de brasier, forment un rictus quand les frictions du tissu esquissent une zébrure âcre contre ton échine. Le soleil de sa conscience avait cette habitude de pâlir dès l'aurore de son éveil auto-destructeur, mais la sensation du linceul était inassimilable avec le théâtre annihilateur où tu jouais la protagoniste – quand tes griffes récoltent la sève rougeâtre dans leurs creux lunaires. Avec le loup de la duplicité, tu rends la fourrure, molletonnée de tes dires mensongers. Elle l'empoigne et s'y dérobe comme un songe. « Un peu trop grand... Il n'y a rien de plus à voir. Faisons demi-tour. »
Tu fais volte-face vers le cercle d'une chatoyance bleutée, éloignant le profil ombré de ton corps du sien – comme un fil rouge qui se tend mais qui ne se rompt nullement...
- Uzumaki Irui
- Statut : Jônin • A
Expérience : 18
***
La survenue d'une gamine dans une situation aussi délicate que la nôtre ne pouvait que nous surprendre. Davantage intrigante que menaçante, la jeune fille était certainement moins surprise de rencontrer des inconnus venant de l'autre bout du monde que nous ne l'étions en tombant nez à nez avec elle. Et nous n'avions certainement encore rien vu...
C’est ça ta créature divine qui va nous balayer ?, grogna Tora sur un ton sarcastique.
En réponse, j'haussai simplement les épaules. Même si elle avait l'air inoffensive, il valait mieux garder un œil sur la gamine. Et puis, même, si elle n'était qu'une simple enfant, elle possédait tout de même un manteau de flammes noires, ces mêmes flammes qui ont transformé un paysage entier du Pays de la Foudre. Quelque chose se tramait donc bel et bien, et l'hypothèse de la Bête Céleste n'était toujours pas écartée. Tora aborda la petite avec sa franchise habituelle.
Hé Avortine. On est un groupe de ninjas envoyé pour étudier les flammes noires que tu portes comme un manteau. Tu peux nous expliquer ce phénomène demi-portion ? Tu pourras jouer avec le chien après.
Pendant ce temps, je jetai un coup d’œil en direction d'où provenait la petite. La lumière semblait provenir du même endroit. Il fallait à tout prix savoir ce qu'il s'y tramait.
C'est une spécificité de nos terres... Du moins, de celles souterraines ! Vous savez, là où les Shinobis du coin n'osent pas se traîner de peur de tacher leurs jolies tenues ou d'émousser leurs reluisantes armes ! Je ne trouve pas ça plus bizarre qu'un grand monsieur qui parle à un chien et qui a la même odeur...
Je te rassure, ma grande, chez nous aussi, on trouve ce type bizarre ! Kukuku..., riais-je. Joli manteau, au passage !, lui dis-je, remontant fièrement les épaules afin de mettre en avant le mien.
Toute guillerette, la miss s'enticha pour notre compagnon canin. Elle proposa même d'offrir son manteau de flammes pour nous éviter de partir bredouille. C'était... presque trop gentil de sa part. Un phénomène surnaturel redessinait totalement la région, et lorsque l'on venait enquêter, on nous donnait une réponse toute prémâchée, prête à être rapportée ? C'était trop gros. Beaucoup trop gros. Laissant la Senju récupérer le manteau, je me pinçais le menton en réfléchissant. Quelque chose nous échappait, et je devais savoir quoi.
Un peu trop grand... Il n'y a rien de plus à voir. Faisons demi-tour.
Honoke prit les devants. Sûrement avait-elle prévu quelque chose. J'étais à peu près certain de l'avoir vue faire quelque chose dans l'angle mort de la petite, mais je ne saurais dire quoi. Elle semblait vouloir éviter d'attirer l'attention sur nous plus longtemps, en se conformant à la demande, jusque là pacifique, de quitter les lieux. Toutefois, il était hors de question de rentrer tout de suite. Nous ne devions sortir que pour mieux revenir, de ce fait, la moindre information pouvait s'avérer cruciale. Etant donné qu'elle m'avait l'air fiable, peut-être devions nous profiter de cette entrevue afin de lui poser davantage de questions.
Mhm... Excuse-moi, mais j'ai encore d'autres questions qui me taraudent, dis-je sur un ton calme et amical. Tu parlais d'une spécificité de chez vous, ainsi que de terres souterraines... Pourrais-tu nous en dire plus ? Qu'y a-t-il sous terre ? Sais-tu ce qu'il se passe ici ? Si tu nous aidais à comprendre, ça serait vraiment très gentil !
Peu doué avec les enfants, j'essayais tant bien que mal de ne pas paraître trop rustre afin de ne pas la brusquer, bien que quelque chose me laissait supposer qu'elle n'était pas du genre à flipper pour si peu...
- Inuzuka Tora
- Statut : Chef de Clan et Jônin Spécial • A
Expérience : 121
Feuille de personnage
Inventaire: 2 Parchemins Explosif + 10 Kunaïs + 1 Parapluie
La gamine me fixe en retour. Je ne peux pas dire que je suis à l’aise avec les gosses. Ils sont souvent bruyants, sales, inconséquents. Ce que je leur reproche le plus, c’est sans doute leur insouciance. Cette légèreté d’esprit que je n’ai pas eu la chance d’avoir, forgé dès mon jeune âge par la dureté de la loi du plus fort. Certainement que l’idée qu’ils puissent vivre cette jeunesse sans soucis contrairement à la mienne qui a été dure, m’est difficile à accepter. J’évite d’ailleurs soigneusement les marmots du clan. Je laisse la tâche de les élever aux membres compétents qui ont généralement davantage de patience que moi. Cette gamine ne fait pas exception. Entourée par quatre guerriers armés jusqu’aux dents, elle est complétement zen, détendue comme si rien ne pouvait lui arriver. Cette insouciance, cette tendance à croire que la vie est facile me met hors de moi. Je pourrais sans doute lui raconter ce que j’avais eu l’occasion de voir durant ma vie de shinobi, mais cela n’apporterait rien à la mission.
En parlant de ça, la gamine semble être coopérative et répond sans ambages à la question que je viens de lui poser. La réponse ne m’intéresse qu’à moitié. Son odeur m’est toujours insupportable. Une animosité étrange m’anime quand je me retrouve face à cette petite. La provocation de cette demi-portion m’énerve, mais je contiens cette rage qui couve en moi. Je me contente de soupirer, les lèvres à moitié serré :
« Oui, vas’y. Amuses-toi gamine. »
Asuna semble craintif et au premier abord, elle n’apprécie guère de se faire caresser. Les émanations de l’enfant semblaient la perturber autant que moi. L’odeur féline provoque en nous une irrépressible envie de la déchiqueter entre nos griffes et nos crocs. Toutefois, face à la douceur des petites mains et le confort de la flatterie, la fière doberman se laisse peu à peu amadouée. Enfin, du moins jusqu’à ce que la jeune pimbêche reprenne le fil des discussions et demande à obtenir ce manteau. J’observe avec attention les flammes ténébreuses revêtir le dos de l’arrogante. Cela lui allait plutôt bien au final. Cette allure correspondait bien à son attitude de princesse pourrie gâtée. Au moins, avec l’obtention de ce manteau, notre mission était terminée. Nous allons pouvoir rentrer chez nous.
Mon sang ne fait qu’un tour quand je vois l’idiote rendre le précieux présent et tourner les talons. Sans me soucier de laisser derrière le blondinet, je pars à sa poursuite dans le dédale caverneux, Asuna, évidemment à ma suite. Juste avant la sortie de la grotte, je l’attrape furieusement par le poignet, mes muscles se tendent à son contact, je la force à me faire face. L’aspect prédateur de mes yeux s’enfonce dans ses iris. Mes mots ressemblaient davantage à des grognements et des aboiements menaçants qu’à une voix intelligible. Nos visages sont proches et nos souffles se mêlent dans l’humidité ambiante et dans la chaleur de mon ressentiment :
« T’avais quel besoin de lui rendre ce putain de manteau ? Suffisait de le ramener à Tsuri et la mission était accomplie. Putain de bonne femme. »
La rage qui anime mon corps est palpable et bande mes muscles. Les veines qui serpentent le long de mon cou ne demandent qu’à exploser. Nos forces sont semblables et semble irradier l’atmosphère d’une tension intense que la moindre étincelle ferait inévitablement exploser.
En parlant de ça, la gamine semble être coopérative et répond sans ambages à la question que je viens de lui poser. La réponse ne m’intéresse qu’à moitié. Son odeur m’est toujours insupportable. Une animosité étrange m’anime quand je me retrouve face à cette petite. La provocation de cette demi-portion m’énerve, mais je contiens cette rage qui couve en moi. Je me contente de soupirer, les lèvres à moitié serré :
« Oui, vas’y. Amuses-toi gamine. »
Asuna semble craintif et au premier abord, elle n’apprécie guère de se faire caresser. Les émanations de l’enfant semblaient la perturber autant que moi. L’odeur féline provoque en nous une irrépressible envie de la déchiqueter entre nos griffes et nos crocs. Toutefois, face à la douceur des petites mains et le confort de la flatterie, la fière doberman se laisse peu à peu amadouée. Enfin, du moins jusqu’à ce que la jeune pimbêche reprenne le fil des discussions et demande à obtenir ce manteau. J’observe avec attention les flammes ténébreuses revêtir le dos de l’arrogante. Cela lui allait plutôt bien au final. Cette allure correspondait bien à son attitude de princesse pourrie gâtée. Au moins, avec l’obtention de ce manteau, notre mission était terminée. Nous allons pouvoir rentrer chez nous.
Mon sang ne fait qu’un tour quand je vois l’idiote rendre le précieux présent et tourner les talons. Sans me soucier de laisser derrière le blondinet, je pars à sa poursuite dans le dédale caverneux, Asuna, évidemment à ma suite. Juste avant la sortie de la grotte, je l’attrape furieusement par le poignet, mes muscles se tendent à son contact, je la force à me faire face. L’aspect prédateur de mes yeux s’enfonce dans ses iris. Mes mots ressemblaient davantage à des grognements et des aboiements menaçants qu’à une voix intelligible. Nos visages sont proches et nos souffles se mêlent dans l’humidité ambiante et dans la chaleur de mon ressentiment :
« T’avais quel besoin de lui rendre ce putain de manteau ? Suffisait de le ramener à Tsuri et la mission était accomplie. Putain de bonne femme. »
La rage qui anime mon corps est palpable et bande mes muscles. Les veines qui serpentent le long de mon cou ne demandent qu’à exploser. Nos forces sont semblables et semble irradier l’atmosphère d’une tension intense que la moindre étincelle ferait inévitablement exploser.
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