Apprentissage [Mission | Ouvert]

C'est le grand jour, je vais rencontrer les aspirants shinobis de Kumo. Après tout, si je suis ici ce n'est pas pour faire mumuse ou visiter les environs mais bien pour enseigner la technique de substitution à ces enfants. D'après les dires de Nora – une kunoichi des nuages que j'ai rencontré quelques jours plus tôt –, les ninjas en devenir du village sont tous des abrutis finis et rien ne rentre dans leur cervelle. J'espère de tout cœur qu'elle dit faux car je n'ai que sept jours pour leur apprendre à maîtriser cette technique élémentaire. Après avoir déjeuné à l'auberge du poney fringant, je pars au terrain d'entraînement. C'est là-bas que j'ai rendez-vous avec une dizaine de gosses. Notez qu'un chûnin de Kumo a jugé bon de me donner une liste avec les noms des différents apprentis shinobis que je vais entraîner cette semaine. Une fois sur les lieux, je sors de ma poche la fameux bout de papier et patiente. Les jeunes ne devraient pas tarder à arriver. Du moins en théorie …

Cinq minutes plus tard, un enfant pointe le bout de son nez. Il doit avoir trois ou quatre ans de moins que moi tout au plus. Je le salue et lui demande de me communiquer son nom, ce qu'il fait. Pas sûr que je le retienne mais qu'importe ! C'est pour la forme que je fais ça vous voyez ! Tour à tour, les gosses arrivent. À vue de nez, je dirai qu'ils ont tous entre sept et neuf ans. Tous sauf un. Un « apprenti » shinobi fait deux têtes de plus que moi.
▬ Euh … Tu t'es pas trompé d'endroit toi ?
▬ Vous êtes bien le Kirijin ? Kirisaki Shinichi c'est ça ?
▬ Je crois bien que c'est moi, oui et tu es ?
▬ Haibara Sei.
Je baisse les yeux et cherche sur ma liste. Il est bien là. Selon les papiers, il a neuf ans ! Je ne l'aurais pas cru tellement la différence de taille est frappante. Certes je suis un peu petit pour mon âge mais tout de même ! Le gosse a bu de la soupe et du lait quand il était petit, pour sûr ! Quoiqu'il en soit, tous mes élèves sont là.
La séance peut débuter.
▬ Commençons. Comme vous le savez, je suis le shinobi de Kiri et je serai votre instructeur cette semaine. Nous n'avons qu'une heure par jour, c'est assez court donc mettons dès à présent ce peu de temps à profit. Je vais vous montrer comment utiliser la technique de substitution.

Je compose un simple signe incantatoire que je maintiens et demande ensuite à un élève situé à ma gauche de m'attaquer. Ce dernier me saute dessus et, au lieu de me toucher, frappe une bûche de bois. Je reapparais derrière lui quelques secondes plus tard.
▬ C'est pas si compliqué à faire en vérité. Ce n'est qu'une question d'habitude. En soi, ce n'est qu'une sorte d'illusion d'optique. Vous avez l'impression de m'attaquer mais ce n'est pas le cas, vous frappez en vérité un objet que j'ai positionné ici. Notez que le signe incantatoire doit être maintenu tout le long de la procédure, sans quoi cette technique ne fonctionne pas. En outre en combat, il est primordiale de préparer au préalable votre substitution. Euh …

Une jeune fille lève la main comme si elle était en cours. Je lui donne la parole et écoute sa question.
▬ Vous cachez des bûches de bois dans votre poche ou comment faites-vous pour vous permuter avec cet objet ?
▬ …
Bonne question. Je n'y avais jamais pensé. Comment je remplace mon corps par une bûche de bois ? … Attendez, il faut vite que je trouve une astuce, un truc.
▬ Euh … C'est magique ?
Je crois que cela ne satisfait pas la jeune fille mais je m'en cogne allègrement. Je suis là pour leur apprendre la technique. Comment elle fonctionne, j'en sais rien moi ! De toute façon la logique dans le monde shinobi, il faut l'oublier ! Entre les gosses de neuf piges qui font deux fois ma taille et Yue-sensei qui porte une épée trois fois trop grande pour elle, il y a bien longtemps que j'ai abandonné l'idée de comprendre les lois qui régissent notre monde.

Feat xxx&xxx

Ryuugu

Qui a dit que le ciel était un coton de douceur, destiné à apaiser les cœurs, adoucir les mœurs, soigner les peurs ? Ton ciel est bas et lourd, ni de velours, ni de soie ; Il est collé au sol, définitivement décidé à te faire sentir minuscule à ses côtés.

Ouvrir les yeux est fatiguant, les fermer, oppressant. Alors tu ne dors jamais vraiment, à moitié là, à moitié ailleurs. Une constance somnolence, des cernes s'apparentant à des tranchées, un monologue silencieux et plaintif. Ton seul allié est le rêve-éveillé, quand il se décide à combattre avec vélocité les cauchemars d'antan et d'après. Voyageant alors solitairement dans des contrées introuvables, tantôt au cœur de l'action, tantôt la plus éloignée possible.

Les ruelles se transforment alors en rivières infinies, dégoulinant des personnes et de leur passage. Leurs voix se mélangent au bruit sourd du ruissellement. Ça va ça vient, une cascade de murmures en guise de bande-sonore. Mais encore une fois, l'eau devient serpentante, les voix se mettent à siffler. Les rumeurs deviennent des vipères, mordent et empoisonnent quand ça leur chante. Elles rampent, encerclent, étreignent et étouffent. Alors tu te réveilles de ton apnée nocturne, suante de peur, frissonnante de surprise.

On parle de vie. On parle de mort. On chuchote sur une potentielle attaque au mont Garasudo, demeure historique du Daimyo.

* Une de plus *

Une de plus. Mais la première à laquelle tu n'assistera pas.
Tes paupières semi-closes se ferment presque à mesure que tes sourcils se froncent.

Foutue guerre.

Le noir s'empare à nouveau de tout, il engloutit tes pensées, le soleil, les rues. Tu voudrais jongler avec ton propre crâne, l'ouvrir et l'exploser, changer ce qui ne va plus. Alors que tu étais à deux doigts de te dévisser la cervelle, une légère voix détourne ton attention. Au loin, elle paraît fragile, pourtant elle est à côté. Comme pour te ramener, comme pour te tirer. A la fois familière et étrangère, elle te force à ouvrir de nouveau tes paupières. Tes prunelles faiblissent un instant face à la lumière, elles fuient vers le sol, jonchant vers l'origine du bruit. Une ombre se dessine, puis d'autres.

Comme destiné à te rendre inconfortable, le soleil joue de sa position pour ne laisser qu'une silhouette opaque en guise de vision. Pourtant, la carrure, la voix, et surtout l'origine te sont familières. Il parle doucement mais avec entrain, persuadé de ses commentaire, de sa justesse.

A sa dernière parole, tu t'épargne une claque sur le front.

▬ La magie mon cul

Intérieurement, tu soupçonnes qu'il ait trop pris en considération ton aveux sur le niveau intellectuel du village. Au point de s'en abrutir volontairement histoire de se faire comprendre. Mais là, son air interrogateur témoignait de sa spontanéité.

C'est là que que tu remarques que les yeux sont rivés vers toi. Le son de ta voix avait peut-être porté que prévu.

« La magie mon cul ». Quelqu'un a osé me contredire ! En l'espace d'un instant, mes yeux passent en revu les différents étudiants afin de savoir lequel d'entre-eux a eu le culot de prononcer ces mots. À priori personne. En vérité le son ne venait pas du groupe d'aspirants. Je note par ailleurs que la voix m'a semblé familière. Les jeunes pousses du village ont les yeux rivés vers la droite. Je tourne alors machinalement la tête et aperçois Nora, une jeune femme que j'ai rencontré quelques jours auparavant. Avant même que je n'ouvre la bouche, la jeune fille m'ayant posé la question réitère sa demande, à la Kumojin cette fois-ci :
▬ Et comment fait-on alors ?
Entre nous, j'espère que Nora n'a pas d'explication plausible car si tel est le cas, je risque de passer pour un incompétent. Quoiqu'il en soit, je poursuis :
▬ Mh. Je t'en prie, développe et explique nous comment cela fonctionne alors. Fais nous part de ta science.

J'écoute avec attention la fameuse explication de Nora et me prépare, telle une hyène, à démonter celle-là si jamais elle ne me convient pas ou me paraît improbable. Ceci-fait, je propose à la kunoichi de la foudre de m'aider un tantinet avec ces enfants. Certes c'est à moi – et théoriquement à moi seul – de leur apprendre la technique de substitution mais puisqu'elle est là … Autant qu'elle me donne un coup de main ! D'autant que la Himeru n'a pas l'air très occupée.
▬ Dis Nora, tu veux pas t'occuper de trois ou quatre d'entre eux ? Hein hein hein hein. Dis tu veux bien ? Hein hein hein ? On divise le groupe en deux. Allez ce sera marrant. Allez viens. Allez. On est bien.

Comme à mon habitude, je suis lourdingue lorsqu'il s'agit de proposer quelque chose à autrui. La dernière fois, Nora a failli me tarter pour cela ! Me rappelant de ce fait, et pour forcer la main à la Kumojin, je prends à parti les enfants ici présents en leur demandant :
▬ Vous aimeriez avoir deux senseis pour le prix d'un, n'est-ce pas ? Qui aimerait être dans le groupe de Nora et travailler un peu avec elle ? Alors, qui ?
… Quasiment tout le monde lève la main.
▬ Ouai 'fin calmez-vous quand même hein. Je suis là aussi au cas où vous l'auriez oublié. Vous pourrez pas tous aller dans son groupe.
Non mais oh ! Ils veulent tous déserter mon groupe et partir avec leur compatriote !
▬ Toi là, le géant, tu vas avec elle. De même pour la fille qui pose trop de question. Toi aussi, tu vas avec elle et toi. Et puis … Ouai toi. Ça m'a l'air bien comme ça.

Et c'est ainsi que nous formons deux groupes. Comme d'habitude, je n'ai pas attendu la réponse de Nora et ai un peu forcé cette dernière à m'aider ! Vous prendrez bien note d'un fait : Je me suis arrangé pour lui filer tout les éléments « bizarres » du groupe. À savoir le géant, la fille bizarre et trois autres clampins aux faciès plus que douteux.
▬ Tu connais la technique de la substitution j'espère Nora ? Si c'est pas le cas … Ouai, non. C'est forcément le cas. Je sais même pas pourquoi je pose la question. Du coup les enfants. Regardez bien le signe que je compose et placez vos mains de sorte à réaliser le même. Nora et moi passerons vous voir afin de vous corriger si vous faites n'importe quoi.

Sur ces mots, j'observe le positionnement des mains des différents enfants et corrige les aspirants incapables de réaliser le mudra correctement.
▬ Ensuite comme j'ai dit tout à l'heure, c'est une illusion classique. Maintenez le contact visuel avec votre cible et faites lui croire que son attaque a touché. Vous semblerez invisible à ses yeux si vous gardez le signe actif et dépensez la quantité de chakra adéquate. De là … Faites ce que vous voulez, allez derrière lui, je n'en sais rien ! Allez, on passe aux travaux pratiques.
Je m'occupe de quelques étudiants et laisse Nora se charger des autres enfants.

Feat xxx&xxx

Ryuugu

Et comment on fait alors ?

Ton visage se tord. Le revers de la balle que tu méritais ; un long silence et des regards passionnés. Tes prunelles vinrent saluer les cieux, comme s'ils allaient te donner un semblant de réponse. Niet. Ils étaient aussi muets que toi, eux aussi décidés à te voir à l’œuvre.

▬ Hem

Un raclement de gorge qui te parut plus volubile qu'un coup de canon. Sans même te laisser une seconde de réflexion, le Kiri-jin pousse littéralement 4 des mômes vers toi. Intérieurement, tu songes que tu aurais pu confondre les apprentis avec le Genin tellement il paraissait jeune. Les enfants s'approchaient avec plus ou moins d'entrain. Cela te laissait au moins le temps de songer à ce que tu pourrais dire. Au fond, un certain regret de n'avoir écouté tes cours que d'une oreille s'empara de toi. Le plus simple aurait été d'avoué qu'avant eux, c'était toi la cancre, l'inutile qui ne comprenait rien, même si elle essayait. On pouvait t'appeler comme on voulait, « ratée » serait le terme qui te définirait à jamais. Et ça te faisait grogner.

Ces professeurs qui ne tolèrent pas la faiblesse, ce cruel penchant pour les forts. Cette discrimination permanente à laquelle tu étais assujettie. Des enfants moqueurs, des jeunes intolérants, des adulescent jugeurs, d'autres spectateurs de ce spectacle de mauvais goût. Tout te remontait comme une bile amère. Ton poing se serra. Si fort qu'il en tremblait presque. Mais ce n'était nullement de la colère, ni haine ni rage. Une énergie nouvelle s'emparait de toi. Frissonnant d’excitation, tu relâches la pression de ton poing et pointe du doigts les élèves avec ferveur.

Tu avais bien attendu que les explication du Kiri-jin soient terminées pour intervenir à ton tour :

▬ Je pense qu'on est d'accord pour dire que tout ça n'est que conneries ! J'y ai jamais rien compris et c'est pas aujourd'hui que ça va commencer ! Les gars, j'vais vous motiver à apprendre à MA façon

Un sourire machiavélique se dessine au coin de tes lèvres. Ils restent là, bouche bée, à t'observer ricaner comme une folle.

▬ La meilleure façon de comprendre, c'est en l’exécutant sur le tas !

Et là, c'est un nouveau revers. La balle qui pointait sur toi, qui avait toujours pointé, tu l'avais désormais contournée, rivalisant avec toi-même en miroir. Tes muscles se gonflent, tes narines soufflent un coup. Tu t'élance dans une ruade fougueuse vers les enfants, le poing levé en avant.

Un coup, deux coups, trois, quatre. Ici le revers de la médaille. Ici celle qui se venge à sa façon ; ils en baveraient au moins autant que toi. Et s'ils n'arrivaient pas à apprendre, ils deviendraient au moins aussi blasée que toi : Déchue et incapable, juste bonne à encaisser.

Je passe entre les rangs et constate qu'ils sont tous capable de composer un signe incantatoire. C'est déjà ça. Reste à voir s'ils savent utiliser leur chakra, créer une illusion et sont capables de bouger suffisamment vite afin de se permuter convenablement. Je demande aux étudiants sous ma responsabilités de former une queue. Je vais les attaquer tour à tour. Le but est qu'ils usent de cette technique face à moi et qu'ils évitent le coup de poing que je vais leur asséner. Le premier de la file échoue lamentablement et prend un coup en plein bide. Une grimace se dessine sur mon visage. J'y suis peut-être allé un peu fort.
▬ Désolé. Euh …
J'aimerais pouvoir lui donner des conseils mais je ne sais absolument pas quoi lui dire. Le bougre a bien composé le signe qu'il fallait, l'a maintenu le temps de mon attaque. S'il a raté c'est simplement car il n'a rien fait d'autre, ni utiliser son chakra ni quoi que ce soit. En bref, il a juste attendu en espérant que « Pouf » tout marche comme par magie.
▬ Faut créer une illusion d'optique en fait … Je sais pas si t'es au courant mais là tu n'as rien fait. Tu vois ce que je veux dire ? Enfin bref. Au suivant.
Ce gosse n'est pas une lumière, pour sûr. Quoiqu'il en soit, je passe à l'étudiant d'après. Il s'avance doucement vers moi, fier comme un paon. Au moins il est confiant celui-là ai-je pensé. J'attends qu'il compose son signe incantatoire, lui laisse quelques secondes pour se préparer et lui assène un coup dans le ventre. Coup qu'il pare avec son bras et qu'il me rend juste après.
Comme pour célébrer sa victoire, l'enfant lève les bras à la manière d'un lutteur ayant gagné un championnat national.
▬ T'es débile comme un manche à balai ou quoi ? Faut que tu utilises la technique. Pas que tu contres avec ton bras pour me mettre un pain.
Le gosse s'excuse mais je vois bien à son sourire qu'il l'a fait exprès. Un bon kumojin, assurément
Je passe à l'étudiant suivant. Ce dernier échoue aussi mais il y a du mieux. L'espace d'un instant j'ai presque cru voir une planche de bois apparaître. Malheureusement il n'a pas été assez rapide et n'a pas pu changer de place. Je lâche un « pas mal » d'encouragement et poursuis la séance. De temps à autres, je regarde ce que fait Nora afin de m'assurer qu'elle entraîne convenablement les aspirants ninja. Après tout elle a beau m'aider, je reste le seul shinobi chargé de cette mission. Si jamais la kumojin fait mal son boulot, c'est sur moi et moi seul que cela va retomber. Heureusement la jeune femme de quelques années mon aînée travaille consciencieusement et aide les jeunes du mieux qu'elle peut.
Quarante minutes plus tard, c'est la fin du cours et dans mon groupe personne n'a réussit à maîtriser la technique de substitution. Je demande à la kumojin ce qu'il en est de son côté et il semble que ses étudiants ne soient pas plus géniaux que les miens. Comprenez par là qu'aucun d'eux n'a maîtrisé la technique pour le moment. Toutefois il semblerait que quelques éléments – notamment la jeune fille qui pose trop de questions – soient sur la bonne voie. Je remercie la jeune femme pour son aide et lui propose de venir demain à la même heure. Si elle n'a rien à faire ou traîne par là … Nous pourrons de nouveau travailler ensemble afin d'aider les enfants. Bien sûr elle n'est pas obligée de m'aider et – pour une fois – je ne la force.

Le lendemain matin, je retrouve la dizaine d'aspirants ninja. Nora n'est pas là et nous commençons donc l'entraînement sans elle. Cela me donne un peu moins de temps pour expliquer à chacun ses erreurs mais peu importe. Dix à quinze minutes après le début de la séance, la Himeru fait mine de traîner fortuitement par là. Je l'arrête tout sourire et lui propose de nouveau de m'aider. Elle répond positivement à ma demande et rebelote. Nous formons de nouveau des groupes. Je prends bien soin de lui refiler les éléments perturbateurs – en particulier cet abruti qui m'a frappé l'autre jour – et poursuis la séance. À l'issu de celle-ci, nombreux sont les ninjas ayant fait de gros progrès. Notez qu'il reste bien sûr quelques enfants plus longs à la détente. J'ai bon espoir qu'en une semaine cette affaire soit réglée.

Au bout du troisième jour, deux apprentis, dont la fille qui pose trop de questions, parviennent à utiliser la technique de substitution sans problème. Je donne la permission à ces deux-là de ne plus venir aux cours. Les jours qui suivent, plusieurs autres aspirants réussissent à maîtriser la permutation. Parmi eux, il y a le grand dadais et Sakai la racaille – c'est le nom de l'enfant qui m'a frappé.
Il ne reste plus que deux jours et seul un étudiant n'est pas apte à se permuter. À force de tentatives, il finit par réussir. Ce fut compliqué mais nous y sommes parvenus. L'aide de Nora a été des plus appréciable. Sans elle, je n'aurais peut-être pas pu leur enseigner à tous cette technique, aussi simple soit-elle.

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