Direction l'aventure ! [Team Fuma]

« Direction : l'aventure ! »

Une quête, une envie, un souhait.
C’était le moment, le jour J pour entamer ses recherches. Le huitième membre de l’escouade des épéistes préparait ça depuis plusieurs semaines maintenant. Il savait pertinemment ou chercher, mais il savait que ses recherches allaient être longues et périlleuses. C’est avant tout pour ça qu’il avait décidé, après avoir eu l’autorisation des hautes sphères Kirijins, de proposer à l’équipe Fuma et à leur senseï Yue, de l’accompagner. Tous les eux jônins du village de la brume et membre de l’escouade des épéistes, Yue et Shoyô se connaissait assez bien. Même si ce dernier n’était pas vraiment un membre à part entière et qu’il n’était que réserviste, il était considéré comme faisait partie de cette escouade car ses qualités en matière de Kenjutsu n’étaient plus à faire. Il était un maître incontesté de la discipline et pouvait manier n’importe quelle épée assez aisément, seul Samehada lui résistait encore. Peau de requin adorait les chakras spécial et Hozuki Jinto, son possesseur, n’était pas partageur ce qui faisait deux raison pour ne pas tenter de s’en approcher. De toute manière, s’il avait prévu de quitter le village en compagnie de la team Fuma c’était pour se trouver lui aussi une épée de classe mondial. En effet, après plusieurs semaines de recherche il avait eu vent que Kusanagi, l’épée du légendaire ninja Uchiha Sasuke avait réapparut. Sa localisation restait encore à déterminer, mais c’était déjà mieux que rien et avec le peu d’information qu’il avait en sa possession, il réussit à convaincre les hauts sages de Kiri ainsi que la Mizukage de l’autoriser à entamer les recherches pour ramener l’épée légendaire de Kusanagi au village. Et c’est ce qu’il comptait bien faire. Malgré ça, ce n’était pas une mission qu’on lui avait donné. C’était seulement une demande, une prise d’information et une récupération d’artefact. Kiri était le village où le Kenjutsu régnait, une épée comme Kusanagi y avait grandement sa place.

C’est ainsi qu’il en parla avec l’une des sept épéistes, celle qui maniait à la perfection l’épée anciennement détenu par Momochi Zabuza. Yue Matsui de son nom complet, proposa directement de venir en aide à son équipier de l’escouade et même, d’emmener avec elle son équipe de Genin pour les former. Une idée qui plaisait beaucoup à Shoyô puisqu’il n’aimait pas trop partir en solitaire, il préférait de loin être accompagné. Il en profitera pour faire leurs connaissance et pour tester leurs capacités en territoire autre que celui du pays de l’eau. Car oui, la joyeuse bande Kirijin allait se diriger vers le pays du feu. Ils allaient devoir donc troquer l’eau à perte de vue contre une forêt dense et dangereuse dans laquelle ils allaient falloir qu’ils fassent attention. C’est ainsi qu’il avait donné rendez-vous à tout le monde devant le port. Il avait réservé un bateau exprès qui allait les mener directement aux frontières du pays du feu. De là, ils marcheront quelques heures pour atteindre les frontières du village de Konoha. C’est pourquoi, Shoyô se tenait debout et droit devant le port. Il attendait ceux avec qui il allait partager les prochains jours, ceux qui allaient l’aider dans sa quête. Car oui, c’était un peu pour rejoindre les sept épéistes qu’il voulait cette épée. Et puis un trésor de plus pour Kiri, ce n’était pas quelque chose à négliger.

Il profitait du temps de paix entre les villages pour s’infiltrer dans le pays du feu sans trop attirer l’attention. Car oui, depuis la grande guerre et même si les villages faisait en sorte de se relever doucement, les frontières entre les villages étaient plus qu’ouvertes. Il attendait donc devant le port, complétement seul. Excité par cette quête, il était arrivé bien trop en avance et devait donc attendre ses équipiers. Il avait chargé Yue de prévenir son équipe et c’est ce qu’elle avait fait. Ils avaient toutes et tous les détails et le lieu de rendez-vous. Les Genin devaient venir préparer à sortir du village et des terres du pays du l’eau, et devait se tenir prêt à passer plusieurs jours en dehors du village. Enfin bref, l’heure avançait et il était temps pour eux d’arriver. Arriver tôt était un bon moyen de voir leur motivation en tout cas, qui arriverait le premier ? La sensei ou ses élèves ? La question effleurait l’esprit de Shoyö tandis que les secondes eux passaient.

Après deux semaines passées au village des nuages, me voici de retour au pays de l'Eau. La mission d'Oroï-sensei s'est déroulée sans accroc et ce dernier a donc pu venir me chercher en temps et en heure. De mon côté, j'ai exécuté les ordres et ai essayé – le plus modestement possible – de dispenser des cours aux gueux de Kumo. La route jusqu'à Kiri est encore longue. Mes parents et amis ne m'ont pas vu depuis bientôt trois semaines. Je suis sûr qu'ils attendent tous impatiemment mon retour ! J'entends déjà de là les tambours, les femmes hurler mon nom, le Kage me féliciter pour mon travail et … Oui je sais, je rêve. Ne nous mentons pas, rien de tout cela ne risque d'arriver. À tous les coups, je vais revenir dans mon village daubèsque comme le dernier des vendeurs de poisson, à bord d'un navire marchand en ruine qui a bien accepté de nous ramener à Kiri car le village était sur son chemin.
Je patiente sur le quai d'une cité mineure du pays de l'Eau avec Oroï-sensei et … Oh ? Devinez quoi ! Le bateau qui va nous amener jusqu'au village de la brume est effectivement un navire marchand !

Trois jours plus tard.
Comme prévu, le débarquement a lieu et personne ne nous attend au port. Je me rends chez moi et sur la route personne ne me dit bonjour, rien ! Pas un « Oh ça fait longtemps dis-donc ! » Y'a pas à dire, ce monde est injuste ! Aucune reconnaissance, aucun remerciement ; Que dalle. Certes ce n'était qu'une mission de rang C mais tout de même ! Je voudrai vous y voir ! Ce n'était pas chose facile d'éduquer pareils singes !

Arrivé chez moi je croise mon père. Il est rarement à la maison, cela me fait bizarre de le voir. Je salue mon géniteur et celui-ci me tend une enveloppe.
▬ Il semblerait que tu doives repartir sous peu.
Pas une question sur comment s'est passée ma mission, rien. Quoiqu'il en soit je me saisis de la lettre et la lis à voix basse. Mon équipe ainsi qu'un épéiste inconnu au bataillon – de toute façon je connais personne donc bon – sont chargés de partir on ne sait trop où afin de trouver une épée mythique du nom de Kusanagi.
▬ Oh.
J'ai beau tourner le papier dans tous les sens, il n'est fait mention à aucun moment du rang de la mission. À croire que cette quête n'en est pas une. Peut-être que quelqu'un me fait une mauvaise blague. C'est ce à quoi je songe l'espace d'un instant.
▬ M'ouai. Y a quand même le sceau du Kage.
Un plaisantin ne songerait pas à ce genre de détail. D'autant qu'imiter un sigle tel que celui-ci est illégal si je ne dis pas de bêtises. Histoire d'en avoir le cœur net, je me rends au bureau du Kage afin de demander si oui ou non, je suis bien convié à rejoindre cette expédition.

Il semblerait que oui, je suis bien de la partie. Ceci-étant je prépare mes affaires afin de partir. Pour cause, notre départ du village est prévu pour demain. J'aurais aimé rester à Kiri et glandouiller un peu mais peu importe. Dans la vie on ne fait pas toujours ce que l'on veut ! Et moi qui me plaignais de ne jamais rien faire d'amusant, au moins là je suis servi. En effet chercher une épée légendaire est – sur le papier – fun.
Le lendemain je quitte mon domicile, direction le point de rendez-vous. Un individu est déjà sur place. Je présume qu'il s'agit de Shoyo et note que son épée est moins grosse que celle de ma sensei – comprenez par là qu'il est moins fort qu'elle.
▬ Kitase Shoyô c'est ça ? Kirisaki Shinichi. Je suis un des disciples de Yue-sensei. Les autres ne devraient plus tarder je pense.
Je n'ai que cinq à six minutes d'avance sur l’horaire convenue. Au passage, je viens juste de noter un fait amusant ! L'épéiste et moi avons les mêmes initiales et nos noms sont assez semblables quand on y pense.

Direction L'aventure

Shizuka Riku ▽ Thrust that blade deeper!

Une enveloppe déposée sur sa table de chevet, un insigne du kage du village apposé dessus avec soin; la lettre ayant visiblement été ouverte plus tôt. Près de là, un réveil matin qui s'apprête à sonner, pour réveiller son propriétaire encore endormit profondément, ses cheveux en batailles, ses yeux fermés doucement, un regard en paix peint sur le visage. Cette belle image se brisant lorsque le réveil se mit à hurler tel un certaine jeune femme aux cheveux roses qui se serait fait reluquer dans les sources thermales par un shinobi mort aux combats durant la guerre; vous savez, ce blondinet ? Bah par lui. Bref, le genin se leva en sursaut, de la bave collé au visage, ses cheveux blancs dans toutes les directions. Arrêtant son réveil, il se leva tranquillement, son pyjama, qui ressemblait presque à une robe de nuit, tomba doucement sur le plancher. Il devait se préparer pour sa mission d'aujourd'hui; quelque chose pour retrouver une épée, la Kusanagi. De ce que le jeune Kirijin savait, c’est qu’elle appartenait aux jeunes Shinobi de renom, Uchiha Sasuke, mort durant la grande guerre. C’était une épée légendaire, puissante mais qui n’avait pas été revue depuis quelques années ; probablement depuis la grande guerre. Sur cette révision d’information, le ninja retourna se préparer.

Sortant de la douche, il s’habilla dans ses habits de missions ; ce serait ce qu’il porterait aujourd’hui. Une paire de bottes ninja lui montant un peu plus haut qu’aux genoux, avec de petits talons aux bouts, un kimono s’arêttant bien au dessus de ses cuisse, plus long à l’arrière, plus court à l’avant. Par dessus, il avait une veste sans manche à fermeture éclair s’arrêtant aux hanches. Pour terminer le tout, il avait mit deux poches ninjas autour de sa taille ; l’une plus grosse aux dos, remplit à rebords de ses talismans, Hiden de sa famille, l’autre plus petite pour des bombes fumigènes et parchemins explosifs vers le côté droit. Un étui à kunai sur sa cuisse droite, attaché avec des bandelettes de tissus. Avant de partir, il s’attacha les cheveux d’un nouveau style, comme à son habitude, amassant le tout vers la droites dans un chignon, laissant plusieurs mèches retombés sur son épaule droite. En sortant de la pièce, il prit son sac à dos, s’attachant au devant, remplit de provisions préalablement été préparé la veille.

Descendant les marches de sa chambre, le jeune Shizuka salua l’absence de ses parents et de son oncle ; tous étaient partis pour la journée, question de faire de la publicité pour les sources thermales de la famille. L’entreprise était donc fermée pour la journée et Riku pouvait aller gaiment vaquer à ses occupations ; aujourd’hui étant donc cette mission avec son équipe, la team Fuma. Prenant son petit déjeuner rapidement, il le prit pour emporter, mangeant le tout en route, prenant plusieurs petites pâtisseries de son choix. Ce serait assez pour lui donner de l’énergie mais également pour le nourrir suffisamment jusqu’au prochain repas… s’il y en avait un. Par courant le village rapidement, il se dirigea vers le point de rendez-vous, sachant pertinemment qu’il ne serait pas le dernier arrivé ; selon lui, ce serait le rôle de Shinichi. Quel drôle de surprise il eut quand il le vit au loin, avec l’homme qui était probablement Kitase Shoyo. Ralentissant la cadence, il fit face à ses compagnons.

-Hey Shini ! Surprenant que tu sois à l’heure, je croyais que ce serait Yue-Sensei qui serait là, ou encore Sora… L’androgyne se retourna vers la personne que l’équipe allait aider aujourd’hui, le regardant de haut en bas. Mignon. Je suis Shizuka Riku, de la famille Shizuka. Ma famille tiens un Onsen très populaire par ici, vous devriez nous rendre visite. On saura bien s’occuper de vous !

Un petit clin d’œil charmeur et le jeune genin retourna au silence, tentant de sentir le chakra de son autre coéquipier et de son sensei, les deux manquant toujours à l’appel.

(c) AMIANTE

Direction l'aventure !
Yue | Shoyô | Team Fuma.

Les premières lumières d'un soleil froid parcoururent l'enveloppe charnelle dénudée de Yue. Étendue félinement entre la soie de ses draps, dépourvue d'une étoffe sur son corps, sa paume était rabattue contre son front opalin. Ses prunelles hétéroclites se voilaient par instant de ses longs cils de jais. La paresse avait étreint ses muscles et la Matsui aspirait aux désirs de se languir au cœur de la literie. Cependant, le dessein d'une quête l'appelait et soustrayait sa torpeur. Le firmament s'était cendré et les larmes célestes se mouraient sur la fenêtre de l'épéiste, cascadant la vitre telles des reptiles d'eaux. Ses iris suivirent leur progression avant de se dresser sur ses jambes pantelantes pour se pourvoir de son kimono de jais. Il se referma sur ses courbes féminines et ses ongles s'engouffrèrent dans ses mèches mêlées pour les assujettir en une coiffure maintenue par une épingle topaze. La Jônin noua une ceinture de satin autour de sa taille, qui vint sceller Kubikiribōchō dans son échine. Un dernier regard sur son foyer, et Yue ferma la porte derrière ses pas.

La bruine s'écoulait dans ses cheveux, ruisselant jusqu'à ses épaules pour s'effondrer sous ses foulées. La dame des eaux devait rejoindre un épéiste qui coudoyait l'escouade sans y avoir une place ancrée. Yue avait fragmenté diverses rixes en sa compagnie, où leurs lames respectives s'étaient embrasées dans l'entrelacement du fer et de la sueur. Des entraînements partagés, mais aussi des missions qui avaient familiarisé les deux êtres. Pour servir sa recherche, la Jônin avait sollicité l'assistance de ses élèves afin de les extraire du bourg embrumé. Le lieu de rencontre fut le port et son ombre s'insinuait aux travers des venelles pour aborder la structure navale. Sa silhouette contrastait aisément avec l'embrun nébuleux et son arme mouvait contre ses omoplates à chaque mouvement. Une sensation machinale dont elle s'était habituée. Le poids de l'instrument argentin outrepassait les kilogrammes chétifs de la nymphe et pourtant, elle manipulait l'arme avec une aise et désinvolture fortuite.

Le galbe de chaque entité convoquée s'esquissait à l'horizon que Yue franchit pour approcher. Silencieusement, elle se glissa dans le rachis de ses élèves, déposant ses paumes sur leurs épaules.

« Pardon du retard. »

Elle contourna les deux Genins pour faire face à son équipier, lui adressant un unique sourire. La naïade espérait qu'il n'avait pas omis le déjeuner promis en guise de remerciement à sa participation pour récupérer Kusanagi. Ce jian était assurément isolé dans un lieu protégé, comme d'autres relique du passé.

« Tu excuseras leur maladresse et impolitesse... Je n'ai pas encore réussi à bien les dresser. »

Elle étendit son bras vers Riku, effleurant sa pommette de son ongle aiguisé, le faisant ondoyer jusqu'à ses lèvres nacrées pour l'interrompre dans ses futures tirades ensorceleuses et aphrodisiaques. Cet enfant était une vamp, un peu trop au goût de la Matsui qui n'appréciait guerre que sa petite bouche articule des compliments déplacés aux hauts gradés de Mizu no Kuni.

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