Seiki.
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La quête du pouvoir a toujours été un dangereux moteur. Malgré les sentiers destructeurs qui devaient être empruntés pour y accéder, les guerriers de cette ère en ont fait leur essence. Ils pourfendaient les terres décharnées - avec une gloire exquise, des dogmes écrasant les âmes et un seul dessein : détruire, posséder, dominer. Les grandes contrées étaient bercées par le fer des armes, une mélodie routinière dans ce climat sous tension constante.Afin de plus rapidement effleurer l'apogée du prestige, des clans naquirent et de puissants êtres ne firent plus qu'un pour s'assurer d'une invulnérable descendance. Au cœur du chaos, émergèrent des factions, des combattants liés par le sang, le chakra et les capacités. Leurs apparitions diminuèrent le désordre créé par les soldats indépendants – qui se rangèrent face à cette montée en puissance. L’accalmie permit aux Daimyos - anciennement terrassés par ce chaos, de reprendre leurs fonctions. Les frontières se dressèrent, scindant les nations divisées.



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Hasegawa Yuriko
Hasegawa Yuriko
Statut : Prêtresse • B
Expérience : 40

Feuille de personnage
Inventaire: Shuriken - Senbon

■ Quand les dieux se jouent des mortels




La contrée du Feu lui paraissait être un lieu si lointain, si lointain dans ses souvenirs que cela en devenait presque douloureux. Ce n'était pas sans amertume que les réminiscences de son passé effleurait son esprit, là où siégeait encore les rires et les joies, un bonheur éphémère qui s'effaça avec la disparition de celui qui en était l'essence. Cela faisait plusieurs années que Kimio n'était plus, pourtant son chagrin ne s'était jamais effacé, il s'était tu, muré dans une prison qu'elle avait bâti de ses mains afin de pouvoir continuer à avancer, se relever et tracer sa route de dévote à Raijin, car le dieu-démon était tout ce qui lui restait. Immortel. Il ne lui causerait aucune peine. Omnipotent. Il demeurait à jamais à ses côtés. Mais lorsqu'elle traversa la frontière, lorsqu'elle reconnut les paysages qu'ils s'étaient amusés à commenter ensemble, s'y émerveillant comme des enfants, son cœur s'était serrée. Ces terres étaient celles qui avaient vu grandir Kimio et elle se surprenait à l'imaginer en petit garçon rieur et aventureux, non loin des cortèges marchands de son père à rêver de devenir un bretteur de renom. Elle s'imaginait à venir lui parler, à lui dire "voie, voie où tes rêves te mèneront, vers la mort alors je t'en prie, abandonne l'épée, abandonne cette déraisonnable folie qui te conduira à ta perte et t'enlèvera à moi à jamais ". Et le petit garçon la regarderait avec son sourire et lui rappellerait qu'une vie sans rêve serait bien fade, qu'importe si cela devait l'amener vers la tragédie. Et le spectre de l'enfance s'évaporerait comme un nuage sur lequel on soufflerait, ne laissant qu'une prêtresse perdue dans ses égoïstes désirs.

Chaque nouveau kilomètre parcourue qui la rapprochait de la capitale était la renaissance d'un souvenir chassé, plus vivace, plus lourd à porter et à supporter. Parfois, Yuriko se surprenait à maudire d'avoir aimé, de l'avoir aimé lui dont le cœur et l'énergie était aussi grand que le soleil. Il lui avait appris et il lui avait promis un bonheur auquel il n'avait de cesse de lui dire qu'elle méritait, une vie qui lui voulait jalonner d'éclats. Mais voilà. Il était parti. Il avait péri. Loin d'elle. Loin de ses serments. Un bonheur promis éternellement en suspens.

La prêtresse se pensait à l'abri de revivre tout cela car les années lui semblèrent avoir fait leur office. Finalement, la muraille qui la protégeait était fragile... mais elle refusa de faire machine arrière. Elle marcherait sur les décombres de ces ruines pour pouvoir affronter ce qui la torturait tant. Elle gagna ainsi Tsuri, ville de naissance de Kimio et chercha la stèle de sa tombe parmi les innombrables qui étaient tombés. Cette dernière était relativement modeste mais parfaitement entretenu par son père. Là, la jeune femme s'agenouilla, brûla quelques bâtons d'encens et pria. Ce n'était que la seconde fois qu'elle venait ici. Il ne fallait pourtant pas y voir de preuve de courage, bien au contraire. S'il y avait bien une chose contre laquelle Yuriko s'avouait naturellement vaincu, c'était bien de tout ce qui était de l'ordre du sentimentalisme. Elle ne savait pas l'affronter mais elle essayait à sa façon. On en pourrait le lui reprocher.

" Pardonne-moi Kimio... de n'être pas venu plus tôt... "

Après avoir honoré la tombe de son fiancé, il sembla naturel pour la jeune femme de se rendre au Temple du Feu, un lieu de pèlerinage dont on vantait la beauté des lieux mais aussi une occasion de faire une offrande à la grande Amateratsu. Cela était également une occasion de pouvoir saluer les prêtresses de cet ordre et peut-être de leur offrir une invitation pour la contrée de la Foudre si un jour elle désirait la bénédiction de Raijin.

Lorsqu'elle parvint en ce lieu sacré, elle s'émerveilla de la grandeur du Temple, et le sien lui parut bien petit à côté. Mais peut-être qu'un jour, elle pourrait en bâtir un plus grand encore, si tentait que les dieux le lui permettaient. Pieuse, elle s'appliqua à faire de nouvelles prières et offrit un petit ballotin de la terre sacrée de la Foudre, béni par les grands prêtres de sa région natale. Seulement voilà, entre la route de Tsuri qui l'amena jusqu'ici et le temps qu'elle resta au cœur même du temple, la nuit avait gagné le ciel. Sachant pertinemment qu'elle ne pourrait demeurer dormir en ces lieux, elle se chercha, dans un coin de la forêt proche, un lieu où elle pourrait élever un petit campement de fortune. Elle y créa un petit foyer pour lui maintenir chaud pour la nuit mais il lui parut impossible de trouver le sommeil si elle ne demandait pas la bénédiction des dieux eux-mêmes. Il lui sembla alors naturel d'offrir une danse rituelle comme elle le faisait dans son propre temple pour faire honneur à Raijin. Mais aujourd'hui, elle célèbrerait les flammes.


Et elle dansa, dansa encore et encore autour du feu, mêlant la grâce des gestes rituels des prêtresses à des postures de combat. Ses longs cheveux semblaient se mouvoir de la même façon que l’étole voilée qu'elle tenait de bout en bout de ses mains, l'accompagnant dans chacun de ses gestes graciles. L'instant parut se suspendre et vaporeux alors qu'elle accélérait le rythme de ses pas. Elle tournoya autour des flammes qui vacillèrent à chacun de ses mouvements, offrant l'illusion de l'accompagner. Il n'y avait pas de musique et pourtant on pouvait avoir l'impression d'en entendre le rythme. Et elle dansait... encore et encore... elle n'était plus le tonnerre, elle devenait flamme.


Uzumaki Ichiro
Uzumaki Ichiro
Statut : Jônin • A
Expérience : 28

Feuille de personnage
Inventaire: 1 Onguent + 1 Parchemin explosif + Bombe Fumigène + Masque à Oxygène
"L'élu est arrivé au pays du feu, c'est un jour de liesse aujourd'hui !" Enfin, c'est comme ça qu'on t’aurait introduit si les Uzumaki avaient cherché à promouvoir ton statut et à te faire connaître au monde. La vérité est tout autre. Ton existence est un grand secret. La liste des personnes que tu connais s’étend jusqu'au nombre pharaonique de trois. L'une de ces trois personnes était morte, les deux autres, en fin de vie. Malgré le terrible constat que bientôt, plus personne ne pourrait certifier ton identité, tu te balades dans le pays avec le sourire aux lèvres et ta bonhomie naturelle. On pouvait te comprendre. Tu avais passé toute ta jeunesse, enfermée dans une île à te former. Le monde s'ouvre devant toi comme autant de nouveaux territoires à parcourir, à découvrir. Tu sens en toi la fougue de l’explorateur, la curiosité de celui qui ignore tout, mais qui veut tout savoir. Comme l'enfant sauvage qui découvre la civilisation, tu t'étonnes du quotidien de ces personnes qui pourtant te ressembles en tout point. Ta quête est ta raison d'être dans ce monde, mais cette résolution s’efface avec l’ébullition de ton esprit face à la nouveauté. Ta mission capitale peut bien attendre un jour de plus.

Ton esprit vagabonde en même temps que tes pas sur les sentiers sylvestres. La légèreté de l’air a bien du mal à alléger le poids de ton sac. Il est lourd de souvenir. La représentation massive en bronze du château local est sans doute la plus lourde d’ente eux. Les marchands de la province t’avaient tous accueilli avec le sourire, te complimentant sur la sagesse de tes choix en matière d’achats. Tu t’étonnais de ta propre perspicacité. Avec plus d’attention, ton regard aurait noté que leur sourire était plus proche du cartilagineux que de l’homme. Ils avaient flairé ta naïveté comme des requins flairant le sang. Ta besace est chargée, ta bourse, vide. L’or confié entre tes mains sagaces avait fondu aussi vite que les neiges sous un soleil d’été. Néanmoins, tu es une âme solitaire et tu seras le seul à écoper de la vie spartiate propre aux gens dépensiers. Cette errance mène ton voyage, comme si tu y étais destiné, vers un lieu de dévotion spirituel : le temple du soleil d’Amaterasu.

La chaleur des multiples foyers se diffusent au sein du temple en même temps que des émanations florales. Ton cerveau s’embourbe dans cette ambiance fiévreuse comme si les dieux t’invitaient à communier avec eux. Des formes rose pâle et pastels semblent danser autour de toi. L’exténuation de tes muscles te pousse à t’asseoir dans cette pièce, laissant tout ton être ne faire plus qu’un avec ton environnement. Tes pensées dansent. Tu en perds la notion du temps.

Ce n’est qu’au moment où les cendres deviennent froides que tu reviens finalement à toi. Le soleil a déjà tiré sa révérence et avec lui, la vie du temple. Sans doute, a-t-on considéré que tu pouvais dormir ici ou personne ne t’avait remarqué, prostré dans ce coin sombre. Tes mains se joignent dans une dernière prière avant de quitter les lieux. Inutile de chercher une auberge, tu le sais bien. Non seulement, tu es bien loin de toute civilisation, mais dans tous les cas, tes poches sont désespérément vides. Ces petites contrariétés, qui s’accumulent comme des boules de suies, ne sont rien comparées à la ténacité de ton esprit. Toute ta vie jusqu’à présent t’a préparé à une vie chiche et esthète.

La forêt s’ouvre à toi, prête à t’accueillir pour la nuit. Tu ne crains aucun animal sauvage, tu fais partie intégrante de la nature. La lumière dorée caractéristique d’un feu attire ton attention. Le destin semble avoir mis quelqu’un sur ta route. Les dieux avaient leurs raisons, ce n’était pas ton rôle de les comprendre.

L’entrebâillement des arbres t’ouvre la vue sur la Dame Shizuka de ce lieu. Ton regard est hypnotisé par cette danse ardente. Ses pas semblent accompagner les crépitements des braises qui se conjuguent avec le bruissement de ses pieds caressant l’herbe. La beauté de ce feu follet attire tes pas vers elle. Tu ne veux pas la déranger pendant sa magnifique offrande, mais tu ne peux pas empêcher vos regards de se croiser. Ton visage s’orne d’un sourire bienveillant, déclamant avec une certaine solennité, propice à la cérémonie à laquelle tu venais d’assister ;

"La déesse Amaterasu doit appréciée d’avoir des danseuses aussi dévouées que vous dans ses rangs.  Votre ferveur a touché mon âme de fidèle. »

Mis à l’écart des autres depuis des années, ton esprit n’envisage pas une seconde le côté effrayant de ton apparition, dans ces bois, soudaine, face a une femme esseulée. Aucune pensée de ce type ne parasite ton palais mental. Tu n’envisages même pas la possibilité d’une telle relation. Tu n’as jamais été confronté aux voleurs, détrousseurs ou à pire individu encore. Posant ta main sur ton cœur, tu t’inclines respectueusement face à cette femme de dieu, reprenant ton discours :

« Je suis désolé de m’introduire ainsi. Je me nomme Uzumaki Ichiro et je viens d’arriver dans cette région, je me suis donc retrouvé a court d’abris pour la nuit. Cela vous dérange-t-il si je partage votre feu de camp ? J’essaie d’éviter de prélever, plus que de raison, le domaine de Saruta-hiko. »


Le craquement du bois sous la chaleur est le seul son qui ébranle ces bois taciturnes. L’idée d’une nouvelle rencontre égaie ton esprit et intérieurement, tu en remercies les dieux.
Hasegawa Yuriko
Hasegawa Yuriko
Statut : Prêtresse • B
Expérience : 40

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Inventaire: Shuriken - Senbon

■ Quand les dieux se jouent des mortels



Lorsque la jeune femme se mettait à danser, elle entrait naturellement dans un état de transe énigmatique, à l'écoute du sifflement de l'air dans le pans de ses tissus et le crépitement des flammes tremblantes. Elle fermait les yeux, se laissant guider par les habitudes de ses gestes qu'elle connaissait par cœur. Chacun était précis, chacun avait une raison. Elle appliquait cette pratique comme elle le faisait quand elle s'adonnait à ses entrainements martiaux, elle se concentrait sur le flux de son chakra qui parcourrait ses muscles, qui les tendait et les renforçait. Parfois paumes ouvertes, parfois paumes fermées, elle jouait habilement entre des postures saccadées de combattante qui inspiraient la force brute et la souplesse féline de quelques pas légers qui suivaient les ondulations de ses voiles plus chaleureux. Pour cette raison, elle ne remarqua pas l'arrivée de l'inconnu jusqu'à ce qu'elle ouvrit les yeux pour faire face au visage juvénile de l'autochtone souriant. Elle s'arrêta nette et pointa ses petits yeux noirs sur ce dernier.

" La déesse Amaterasu doit appréciée d’avoir des danseuses aussi dévouées que vous dans ses rangs.  Votre ferveur a touché mon âme de fidèle. "

Reprenant une pose et attitude plus normale, la jeune femme fit une petite révérence de gratitude, suivit par un sourire en coin.

" Et bien que la déesse m'accorde sa grâce mais ne l'induisons pas dans l'erreur, car je ne suis pas l'une de ses fidèles, mais celle du dieu Raijin. Je souhaitais seulement faire preuve de gratitude suite à ma visite dans son temple. "

Sur ses paroles, son sourire s'élargit.

" Je suis désolé de m’introduire ainsi. Je me nomme Uzumaki Ichiro et je viens d’arriver dans cette région, je me suis donc retrouvé a court d’abris pour la nuit. Cela vous dérange-t-il si je partage votre feu de camp ? J’essaie d’éviter de prélever, plus que de raison, le domaine de Saruta-hiko.  "

A sa question, la prêtresse agita négativement la tête et fit un signe de main en guise d'invitation.

" Enchantée, Uzumaki Ichiro. Je me nomme Hasegawa Yuriko, Prêtresse du temple d'Inazuma de la Contrée de la foudre. Veuillez profiter de ce feu. Il serait pour moi un plaisir d'avoir la compagnie d'un fidèle d'Amaterasu.  "

Une femme normale serait peut-être gênée de la compagnie d'une personne de sexe opposée, mais Yuriko ne partageait pas la naïveté des prêtresses de son temple puisqu'elle était également une pratiquante aguerrie du taijutsu. D'ailleurs, c'était aussi en sachant cela que l'on avait permis à cette dernière de pouvoir missionner au travers du pays, seule et sans escorte, devenant ainsi une sorte d'ambassadrice et une pèlerine. Toutefois, elle savait également que ce titre n'était qu'une excuse. Elle nourrissait aussi le besoin de voyager, de voir d'autres paysages que ceux qui entretenaient ses plus mornes souvenirs.

Laissant son invité prendre place, la prêtresse en profita pour se diriger vers ses affaires et en chercher un ruban pour s'attacher les cheveux. Sa danse lui avait donné un peu chaud, et soif également. Elle sortit une gourde mais la proposa en premier lieu à Ichiro.

" Voulez-vous un peu d'eau? "

Yuriko se servirait une fois la réponse convenue et s'assied près du foyer sans faire trop de cérémonie.

" Ainsi, vous venez d'arriver dans la région? Êtes-vous venu spécialement pour vous recueillir dans le temple? "

Intriguée, la jeune femme regarda l'Uzumaki avec curiosité mais ses yeux ne le trahissaient pas. Noir comme l'ébène, ses iris ne reflétaient que les flammes devant eux. Si sa danse avait évoqué la chaleur du soleil, son regard inspirait la froideur de la lune.

Uzumaki Ichiro
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Tes yeux parcourent son corps avec intérêt en toute discrétion. Ton regard acéré n’a pas perdu une miette de cette danse et tu en as profité pour remarquer que sous son apparence frêle, ses muscles étaient bien plus développés que ceux d’une simple prêtresse. Pourtant, tu n’as pas la réputation d’être intéressée de la sorte par la gente féminine, celle-ci n’arrivant que très rarement à te taper dans l’œil. C’est bien simple, tes iris ne scrutent pas à la recherche d’un élément à même de susciter ton désir, mais au contraire, par devoir, par conscience professionnelle presque. Les anciens t’avaient appris que le mal peut prendre n’importe quelle forme. Ta désinvolture ne t’empêche pas d’être particulièrement observateur et prudent. Quel meilleur déguisement que celui d’une prêtresse ? Non seulement, cette caste est prompte à écouter les voix du dessus, sans se soucier qu'elles viennent bien d’un dieu et non d’un démon. De plus, tu penses sincèrement que les femmes sont une proie de choix pour la possession. Leur perfidie naturelle rend difficile de distinguer l’individu féminin du malin en règle générale. On ne pouvait pas dire que les anciens ne t’avaient pas transmis tout ce qu’ils savaient. Ils t’avaient fait également part de leur position désuète sur la femme et sur les défauts qui seraient inhérents à ce sexe. En absence de contre-argument, tu avais été bien obligé de les croire.

Ton attitude ne laisse rien percevoir du cheminement de pensée qui te traverse ou de l’analyse interne que tu es en train de faire de ton interlocutrice. Tes soupçons s’apaisent un peu. Cette jeune femme semble honnête. Le malin aurait sans doute joué le jeu en tant que prêtresse d’Amaterasu pour mieux te duper. À moins qu’il ait exactement prévu ce que tu allais penser. Mais dans ce cas, n’aurait-il pas prévu que tu allais prévoir ce qu’il avait prévu que tu allais penser…

Ichiro se rend compte à quel point, il est difficile de duper les démons. Tu t’inclines poliment pour présenter tes excuses sur ton erreur de jugement, sans témoigner aucun signe de l’agitation interne de ton esprit. Son histoire a l’air de tenir la route, mais pourtant, tu ne peux t’empêcher de douter. Au final, une fausse identité est la première chose que mettrait au point un démon. Ces questions te torturent l’esprit. À son invitation, tu t’approches de la chaleur confortable du feu. Ton postérieur se trouve une place sur le tapis de végétation. Cette jeune Hasegawa semblait répondre à tous les critères de politesse qu’on pouvait espérer. Elle agissait en parfaite hôtesse malgré ce campement de fortune. Ta bouche encore pâteuse par la sieste que tu viens juste de faire, tu lui réponds :

« Volontiers. »

L’eau est fraîche et descend le long de ton pharynx, allégeant les difficultés que tu éprouves à t’exprimer. Les braises dansent devant toi tels des danseurs nuptiaux. L’air est tendre et l’atmosphère propice à l’apaisement. Pourtant, un feu semble bouillonner en chacun de vous. Tous les deux rompus aux arts ninjas, vous ne pouvez pas laisser votre vigilance retomber ne serait-ce qu’un instant. Et malgré le fait qu’un observateur extérieur puisse penser un instant que vous partagiez un moment convivial, vos deux corps restent sous tension permanente. Une fois ta soif rassasiée, d’une voix chaleureuse, tu réponds :

« Pardonnez mon impolitesse. Je me dois de vous dire que vous vous trompez. Je ne suis pas un fervent d’Amaterasu malgré mon grand respect pour elle. Je suis un fidèle serviteur de Bishamonten depuis ma plus tendre enfance. A vrai dire, c’est la première fois que je mets les pieds en dehors de mon temple. C’est en son nom que je traverse le pays du Feu à la recherche d’entités démoniaques à pourfendre, mais je l’admets, la fièvre de la découverte m’a un peu détourné de ma mission. »

Ton regard scrute la moindre de ses réactions à la recherche de la moindre erreur, de la moindre faute qui la ferait basculer dans le camp des créatures démoniaques à bannir de ce monde. Les gens ont tendance à te sous-estimer, à croire aveuglément en ta naïveté. Il est vrai que tu ignorais beaucoup sur ce monde, ses us et ses coutumes, mais ton maître t’avais appris à connaître les gens, à maîtriser tes interactions et à comprendre en quelques secondes à qui tu avais à faire. C’était ta première interaction prolongée avec un étranger depuis des années et c’est également la première personne qui a la possibilité d’être démoniaque au vu de la puissance qui émane d’elle. Fatigué, par ces interrogations qui te parasitent, tu te décides à crever l’abcès. Tes yeux sont braqués sur elle, l’empêchant de dissimuler la moindre réaction, tandis que tes mains se joignent devant tes genoux, eux, même se reposant contre ta poitrine. Ta voix est toujours gentille et agréable, pourtant, les implications de ce que tu demandes sont sombres et lourdes de conséquence.

« J’ai beau retourner le problème dans tous les sens et je n’arrive pas à arriver à une conclusion satisfaisante… Etes-vous une créature démoniaque dissimulée sous l’apparence d’une prêtresse ou êtes-vous vraiment ce que vous prétendez être ? »
Hasegawa Yuriko
Hasegawa Yuriko
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■ Quand les dieux se jouent des mortels


Lorsque l'on voyait Yuriko, s'il on ne possédai pas un œil assez avisé, il était aisé de penser qu'elle pouvait avoir tous les défauts des dévots. Dans l'imaginaire collectif et sans nul doute parce que cela était plus commun, on n'entendait des prêtresses qu'elles servissent uniquement leur temple et son dieu, qu'elles ne vaquaient qu'à l'accueil des personnes qui souhaitaient se recueillir pour prier, qu'elles n'étaient qu'au final les femmes de la maison des dieux, des assistantes. Cela n'était pas loin de la vérité pour la majorité d'entre elles. Mais Yuriko sortait légèrement du cadre car elle connaissait certains arts shinobis de par son éducation assez spartiate avant de revêtir le kimono rouge et blanc. Elles connaissaient les rituels, les cérémonies, s’appliquaient à les respecter, elle était bien plus qu'une simple miko.

Reprenant son souffle et ses aises après l'effort de sa danse intensive, elle se montra courtoise envers son hôte inattendu avec qui elle avait accepté de partager son feu crépitant. Mais croire qu'il s'agissait là d'un comportement inconscient de sa part serait malvenu. Ichiro l'avait sans doute compris étant donné l'insistance de son regard, offrant ainsi l'impression qu'il essayait à son tour de la jauger, autant qu'elle le faisait elle-même au même moment.

" Pardonnez mon impolitesse. Je me dois de vous dire que vous vous trompez. Je ne suis pas un fervent d’Amaterasu malgré mon grand respect pour elle. Je suis un fidèle serviteur de Bishamonten depuis ma plus tendre enfance. A vrai dire, c’est la première fois que je mets les pieds en dehors de mon temple. C’est en son nom que je traverse le pays du Feu à la recherche d’entités démoniaques à pourfendre, mais je l’admets, la fièvre de la découverte m’a un peu détourné de ma mission. "

La réponse surprit la prêtresse, arquant un sourcil dans un premier temps avant d'avoir un sourire plus compatissant. Il était donc un fidèle de l'une des sept divinités du bonheur, du dieu guerrier, ce qui révélait indirectement qu'il devait être un homme aguerri, comme la plupart des hommes qui se tournaient Bishamonten. Elle trouva le paradoxe étonnant entre le visage presque naïf et innocent de l'homme du feu et ces paroles où il se disait prêt à parcourir le monde pour le débarrasser de ses démons.

" Je vois. Vaste quête que la vôtre et le monde doit vous semblez bien grand maintenant que vous avez quitté votre maison. Je comprend qu'il soit facile de s'y égarer, d'autant plus si vous poursuivez des démons. Prenez donc garde qu'en chemin, lorsque vous chercherez à les combattre à ne pas en devenir un vous-même. "

La jeune femme lui sourit amicalement alors qu'elle s"interrogeait. Les démons. Quel genre d'entité poursuivait-il? Avait-il conscience qu'il y en avait déjà parmi les Hommes? Mystiques ou non, le but, aussi noble soit-il, lui parut bien difficile à atteindre. Mais elle n'était personne, elle n"avait pas à se mêler de ces affaires, ni même à se moquer de ses aspirations. Chacun poursuivait son chemin comme bon lui semblait.

En tout cas, Ichiro parut troublé et le regard que posait l'uzumaki sur la prêtresse était étonnamment appuyé. Sans gêne, la jeune femme le lui soutint, non par défi mais parce qu'elle avait comprit que visiblement, il voulait lui demander quelque chose... et cela ne tarda pas.

" J’ai beau retourner le problème dans tous les sens et je n’arrive pas à arriver à une conclusion satisfaisante… Êtes-vous une créature démoniaque dissimulée sous l’apparence d’une prêtresse ou êtes-vous vraiment ce que vous prétendez être ?  "

Yuriko.... en resta coi; Quelques secondes tout du moins parce qu'elle ne s'attendait certainement pas à cela. Il aurait pu paraître logique qu'elle se vexa mais au lieu de cela, elle se mit subitement à rire. C'était un rire léger, cristallin qui n'avait rien de démoniaque ou de machiavélique. Il lui fallut quelques minutes de plus pour se reprendre, s'essuyant les quelques perles de larmes qui s'étaient dessinés sur le coin de ses yeux.

" Et bien, et bien! Uzumaki Ichiro, vous vous révélez être un homme d'une étonnante franchise. Ainsi, voilà donc ce que je vous inspire? Je vous semble démoniaque?  "

Un sourire s'étira sur son visage alors que ses yeux, encore un peu rieur, se posèrent sur son hôte de la contrée du feu.

" Dites-moi comment pourrais-je vous répondre convenablement à cette question. Après tout, si je suis un démon, il me serait facile de vous dire que je ne le suis pas. Si je n'en suis pas un, je vous en dirais de même. Mais est-ce que vous me croirez alors que vous semblez être dans le doute? Aucune de mes réponses ne pourraient vraiment vous soulager. "

Ramenant ses jambes vers elle afin de pouvoir poser ses bras sur ses genoux, elle pencha la tête légèrement de côté avec un air ingénu.

" J'ai bien peur que nous soyons face à un dilemme. Avez-vous une solution à me donner pour vous prouvez ma bonne foi et confirmer que je suis une véritable prêtresse? Ma seule parole ne devrait pas vous satisfaire, pourfendeur de démon. "

Une esquisse amusée demeura sur ses traits opalins. Est-ce qu'elle se moquait un peu? A vrai dire... oui un peu. Mais elle ne le faisait pas avec de mauvaises intentions.

Uzumaki Ichiro
Uzumaki Ichiro
Statut : Jônin • A
Expérience : 28

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Chacun a un but à poursuivre. Tu ne fais pas exception, Ichiro. Excepté que ta mission n’avait rien de personnel. C’est simplement ton destin et c’est toujours ainsi que tu l’interprètes. Le plus difficile peut sembler de réussir à atteindre son rêve, mais en réalité, la vraie difficulté réside dans le fait de savoir ce qu’est réellement ce rêve. Que signifie être riche ? Être puissant ? Être heureux ? Tout n’est finalement que perspective et définition. Tu te retrouves confronter à semblable dilemme. Comment traquer les monstres et les démons de ce monde sans en connaître l’apparence ou la définition. Tes connaissances académiques sont pourtant parfaites. Tu connais les Kappa, les Yokai, les Oni et toutes ces créatures qui provoquent le désarroi des habitants dans leur sillage. Pourtant, tes maîtres te l’ont maintes fois répété : le mal a appris à se dissimuler avec le temps. Il ne se cache plus sous l’apparence morbide de créature cauchemardesque. Non, aujourd’hui, le malin arbore un sourire accueillant, un visage agréable et une bonhomie de citoyen honnête. À partir de là, comment distinguer le démon du citoyen ? Comment distinguer la créature de l’être humain ? Ceux sont ces questions qui taraudent Ichiro. Ces questions auxquelles tu cherches des réponses. Ces interrogations qui bâtiront l’image de ton objectif.

Cette prétendue prêtresse de Raijin te semble être une bien agréable compagnie, ce qui paradoxalement t’inquiète d’autant plus sur sa nature possiblement démoniaque. Le doute vit en toi et semble se renouveler perpétuellement. Tu aimerais qu’elle soit ce qu’elle prétend, mais peux-tu réellement risquer la nature même de ton existence sur un simple sentiment. Ta décision d’aborder la question frontalement n’est pas issue d’une quelconque maladresse, tu cherches simplement à apaiser ton doute. Tu connais les enrobages de la politesse, mais tu ignores encore le caractère acéré de la franchise et son étonnante habileté à blesser bien davantage que la moindre insulte. Tu connais les coutumes, tu maîtrises moins les subtilités propres à l’humanité. Pourtant, ton interlocutrice ne semble pas s’en offenser. Un rire cristallin s’échappe de ses lèvres, comme amusé par la situation. Ce rire peut autant être une preuve de son humanité certaine qu’une preuve de la monstruosité qui a élu domicile en elle, se gaussant de la situation.

Les paroles de la religieuse pénètrent en toi et sèment le trouble dans ton esprit. Elle dit vrai. Rien de ce qu’elle pourra faire ni dire, ne pourra te garantir qu’elle n’essaye pas de te manipuler. Ses mots tournent inlassablement dans ton esprit. Comment être certain ? Ichiro ne voit plus qu’une solution qui peut le garantir : la tuer. Si la prêtresse meurt normalement, c’est qu’elle était belle et bien, une humaine. Si elle se réveille du sommeil éternel ou agit bizarrement, c’est qu’un démon a pris possession d’elle et que ta responsabilité sera de la tuer. C'est forcément la solution idéale pour résoudre ce cas de conscience. Les muscles de ton bras se contractent comme une démonstration de ta volonté. C’est ce qu’il faut faire. Tu en es convaincu.

Pourtant, tu t’interromps. Qu’es-tu en train de faire ? Est-ce vraiment ce qu’on t’a appris ? Assassiner une innocente pour éviter de prendre le risque que ce soit un démon ? Où est la limite de ce raisonnement ? Ichiro, es-tu prêt à massacrer tous les habitants de cette planète pour garantir que plus aucun démon ne vit. Quel aura été le but de les chasser si tu n’as plus personne à défendre ? Ton esprit erre jusqu’aux enseignements de ton ancien maître Soun. Une mauvaise action ne peut entraîner qu’une mauvaise action dans son sillage. Au contraire, un acte de bienveillance peut également entraîner une multitude de bonnes actions. C’est ce qu’il t’a appris et à la moindre épreuve, tu t’apprêtes à trahir sa pensée. Dans un soupir, tu reconnais ta défaite. Face à la prêtresse, mais surtout face à toi-même.

« Vous avez raison. Je n’ai aucun moyen de déceler le vrai du faux. Je pourrai vous attaquer, mais si vous êtes innocente, je risquerai de vous blesser en vain. Je décide donc de vous faire confiance. Si vous m’avez trompé, qu’il en soit ainsi. Vaut mieux préserver une vie innocente plutôt que la mienne. »

Ton corps se détend instantanément. C’est ce que la confiance peut produire comme effet. Tu viens de pleinement accepter que tu ne puisses pas tout maîtriser. Que la finalité de cette rencontre ne se trouve pas forcément dans tes mains. Les choses devront se passer comme elles se doivent et tu n’en es pas inquiet. Au fond de toi, tu le sais. L’important est de vivre de la manière dont tu l’entends et encore avec tes principes. Si ces principes doivent te conduire à l’a mort, qu’il en soit ainsi. Tes valeurs étaient bien la simple chose qui te différenciait des démons et des créatures maléfiques. La jeune prêtresse te l’as bien entendu fait comprendre. Si tu perds ton code d’honneur dans ta traque, Ichiro, tu finiras par te traquer toi-même. C’est un enseignement qui aurait pu venir de ses maîtres et le jeune shinobi est impressionné par la sagesse dont cette jeune femme pouvait faire preuve. Un grand respect pour elle est né dans ton cœur.

« Mais vous ne m’avez pas dit, que fait une prêtresse de Raijin en dehors de son temple ? Vous avez sans doute une histoire, Yuriko-sama »

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Hasegawa Yuriko
Hasegawa Yuriko
Statut : Prêtresse • B
Expérience : 40

Feuille de personnage
Inventaire: Shuriken - Senbon

■ Quand les dieux se jouent des mortels


Comment faire entendre à un homme que l'on était pas un démon? Voilà bien la plus étonnante des questions à laquelle avait été confrontée la prêtresse. Elle n'aurait jamais cru qu'un jour elle devrait justifier son humanité d'une manière aussi insolite. Par chance, l'Uzumaki se révéla moins prompt à donner raison à cette étonnante superstition que de faire des femmes des engeances bien terribles. D'ailleurs, Yuriko se garda bien de souligner que Raijin était considéré comme un dieu-démon. Ce trait de cynisme lui aurait peut-être valu la vie.

" Vous avez raison. Je n’ai aucun moyen de déceler le vrai du faux. Je pourrai vous attaquer, mais si vous êtes innocente, je risquerai de vous blesser en vain. Je décide donc de vous faire confiance. Si vous m’avez trompé, qu’il en soit ainsi. Vaut mieux préserver une vie innocente plutôt que la mienne. "

Un sourire s'étendit sur le visage de la prêtresse qui le salua de sa gentillesse d'un signe de tête.

" Je vous remercie de votre confiance dan ce cas, Ichiro-san. J'espère m'en montrer digne, tout comme votre mansuétude à mon égard. "

Alors que les deux jeunes gens se détendirent après cette bien étrange conversation, ce fut la curiosité de l'homme du contrée du feu qui prit le dessus alors que Yuriko porta sur lui un regard bienveillant et compatissant. Elle trouvait qu'il y avait en lui une sorte de naïveté enfantine et une force curieuse.

"  Mais vous ne m’avez pas dit, que fait une prêtresse de Raijin en dehors de son temple ? Vous avez sans doute une histoire, Yuriko-sama "

La prêtresse lui offrit un large sourire lorsque ce dernier lui parla avec une particule si polie. Voilà bien quelque chose qu'il était bon de réserver à une plus haute seigneurie qu'une simple prêtresse de la contrée de la foudre.

" Sama? Je ne mérite pas un si grand honneur, Ichiro-san. Je ne suis qu'une prêtresse bien modeste et je n'ai pas l'ombre d'une suite qui m'accompagne pour justifier une noblesse me permettant de porter ce titre. Mais il est vrai, je possède une histoire comme tout à chacun mais bien peu intéressante, j'en ai bien peur. "

Yuriko n'avait pas de secret, elle indiquait cela afin d'assurer à son hôte qu'elle n'aurait guère de grandes histoires à raconter, mais elle ne le laisserait pas dans l'incertitude de ne pas connaître la raison de sa présence. Il serait bien gênant qu'il prît cela comme une vilénie d'un démon.

" Mais pour vous répondre, je suis en pèlerinage. Je mène... une quête spirituelle en quelques sortes. Mais pour cela, il me fallait passer par la capitale... il me fallait.... dire au revoir à quelqu'un. "

Une lumière un peu triste transparut brièvement dans son regard alors qu'elle le perdit un peu dans les flammes du foyer de leur campement. Elle chassa cela rapidement avant de porter son attention sur l'Uzumaki.

" Il m'était apparue qu'il serait convenable de profiter de ma présence pour venir dans ce temple et prier un peu la déesse... mais surtout pouvoir admirer un si bel édifice. Le temple de raijin dans lequel je fais office n'a pas la chance d'être aussi grand. Néanmoins, j'espère qu'un jour nous pourrons y accueillir de nombreux pèlerins. "

Après tout, son voyage lui permettait aussi de jouer les ambassadrices pour son pays. Peut-être attirerait-elle quelques curieux pour mettre en lumière son pays et tout ce que ce dernier avait à offrir.

" Et vous? N'y a-t-il que la chasse aux démons qui vous anime? J'ose imaginer qu'un jeune homme de votre envergure doit aussi avoir bien d'autres envies bien que votre quête soit noble et sans nul doute bien chronophage. "

En effet, la jeune femme n'avait pas loupé l'énorme sac que ce dernier semblait porter avec lui. Elle avait bien du mal à croire qu'un chasseur puisse autant s'encombrer.

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