Seiki.
Event en cours.
La quête du pouvoir a toujours été un dangereux moteur. Malgré les sentiers destructeurs qui devaient être empruntés pour y accéder, les guerriers de cette ère en ont fait leur essence. Ils pourfendaient les terres décharnées - avec une gloire exquise, des dogmes écrasant les âmes et un seul dessein : détruire, posséder, dominer. Les grandes contrées étaient bercées par le fer des armes, une mélodie routinière dans ce climat sous tension constante.Afin de plus rapidement effleurer l'apogée du prestige, des clans naquirent et de puissants êtres ne firent plus qu'un pour s'assurer d'une invulnérable descendance. Au cœur du chaos, émergèrent des factions, des combattants liés par le sang, le chakra et les capacités. Leurs apparitions diminuèrent le désordre créé par les soldats indépendants – qui se rangèrent face à cette montée en puissance. L’accalmie permit aux Daimyos - anciennement terrassés par ce chaos, de reprendre leurs fonctions. Les frontières se dressèrent, scindant les nations divisées.



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Harumitsu Hiro
Harumitsu Hiro
Statut : Rōnin • A
Expérience : 22

Feuille de personnage
Inventaire: Tantô - 5 kunais - 10 senbons

Sujet : Frères corbeaux ~ Flashback

rédigé le Jeu 26 Mar - 22:31
~~ 1.0 Les frères corbeaux

“Hitoko ?”, hésita Hiro, la voix tremblante.  

Aussi chêtif qu’il paraissait, il tenait Hiro du regard avec une intensité remarquable. Spasme. Main droite. Pourquoi était-il venu le retrouver après plus de dix années ? La vengeance peut-être ? Le désespoir, sûrement. Vêtements modestes dans lesquels il semblait flotter, une lame prise dans un tiroir de cuisine. Le désespoir, évidemment. Hiro avait vu l’état de sa communauté il y a quelques années, et ne savait l’imaginer aujourd’hui. Si ce jeune homme de 15 ans s’était lancé dans la quête de se venger, peut-être ne voulait-il qu’être sauvé ? Spasmes. Main droite. Troisième espace intercostal, son cœur essayait de s’arracher à son corps. Sentiment intense dans le creux de son thorax, le vertige. Douze ans d'absence, un échange de regards et finalement l'épiphanie. Un regard vers l’extrémité de son membre supérieur et un geste, il la plaça dans son dos, agrippant le manche de son arme. Une goutte de sueur souilla le sol aride de la capitale du Rōran. L’adrénaline jaillissait jusqu’au bout de sa chair. Deux shinobis du vent tenaient le jeune garçon, dont les mains étaient liées. Ils attendaient la décision du vagabond. La bouche pâteuse, il déglutit une dernière fois sa salive avant de prononcer quelques mots.

“Libérez-le, je m’en occupe”

Il ne fallut qu’un instant, un lien défait et un appui contre le sol. L’adolescent se lança vers l’avant. Téméraire ou plutôt imprudent, il semblait venir pour attaquer de front. Quinze secondes. Après tout, Hiro avait sali leur famille, volant les écrits anciens après 10 années d’absence. Ne méritait-il pas sa vengeance ? Dix secondes. Doucement, le pied droit du shinobi se plaça à distance du reste de son corps. Cinq secondes. Une nuée de poussière s’était constituée derrière le jeune Hitoko, qui continuait sa course, rectiligne. Trois secondes, clarté intense.  Le corps entier du rônin était désormais couvert d’une lumière intense. Si puissante que l’adolescent sembla hésiter un instant, laissant le temps à Hiro de se décaler sur sa droite, exhibant son tantô. L’arme, recouverte de son fourreau, s'abattit violemment sur le flanc droit du gamin. La gueule ouverte comme foudroyé, un son grave s’échappa dans l’air. Puis, la douleur lui fit perdre l’équilibre et il s’étala au sol. Quelques péons avaient assisté à la scène mais ne manquèrent pas de reprendre leurs affaires quand le jeune homme mit à nu son arme, laissant le fourreau tomber au sol. D’une main, il retourna le corps violenté de son jeune frère. La pointe de son arme oscillait entre les deux extrémités de son visage. Dans son regard, il n’y avait plus d’intensité, le présage de mort modère les émotions. De la main gauche, Hiro récupéra un kunai et le laissa tomber à côté du visage de l'adolescent. Puis, il se retira, récupéra le fourreau de son arme et lui rendit sa position initiale.  D'une main, il prit le bras droit du gosse et le força à se relever, le tirant doucement vers les portes de la capitale.

"Allons voir les oiseaux Hitoko"
~~
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