Seiki.
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La quête du pouvoir a toujours été un dangereux moteur. Malgré les sentiers destructeurs qui devaient être empruntés pour y accéder, les guerriers de cette ère en ont fait leur essence. Ils pourfendaient les terres décharnées - avec une gloire exquise, des dogmes écrasant les âmes et un seul dessein : détruire, posséder, dominer. Les grandes contrées étaient bercées par le fer des armes, une mélodie routinière dans ce climat sous tension constante.Afin de plus rapidement effleurer l'apogée du prestige, des clans naquirent et de puissants êtres ne firent plus qu'un pour s'assurer d'une invulnérable descendance. Au cœur du chaos, émergèrent des factions, des combattants liés par le sang, le chakra et les capacités. Leurs apparitions diminuèrent le désordre créé par les soldats indépendants – qui se rangèrent face à cette montée en puissance. L’accalmie permit aux Daimyos - anciennement terrassés par ce chaos, de reprendre leurs fonctions. Les frontières se dressèrent, scindant les nations divisées.



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Sujet : Tu m'en roules une à la cowboy ? [PV - Han Shinwõ]

rédigé le Lun 21 Mar - 15:54

Depuis tout petit j'ai toujours rêvé de jouer les cowboys. Grignoter une brindille de blé aux pieds d'un fleur de cerisier en plein habillage, rêver au rythme de la bise qui envol les songes, lustrer ses bottes pour épater son prochain, revenir en héros mystérieux après avoir sauvé un village, une vie digne des plus grands partisans de cette terre. Au-delà du personnage hideux et sans respect qu'on s'en fait, le cowboy est le digne protecteur d'un peuple, celui sur qui on compte quand les choses tournent dans le mauvais sens. Son titre est loin d'être celui du shérif, mais sa notoriété en est bien meilleure. Le vengeur masqué, le héros de l'ombre, voilà comment un petit gamin idéalise un personnage qui n'est de base, qu'un simple bouvier. Mais comment reconnaître l'imposteur du réel ? Facile ! L'argumentation réside dans le couvre-chef, cet accessoire relève le charisme de son porteur. Un bon cowboy se doit de porter un bon chapeau.

Je traînais comme à mon habitude dans les rues du village, traînant des pieds les mains dans la poche. La chaleur me faisait suer jusqu'aux pointes de mes tresses. Obligé de traîner en débardeur pour pouvoir supporter une telle violence de l'astre rayonnant. J'étais ninja à présent, je devrais servir le village n'est-ce pas ? Tout le monde réfléchirait comme ça, mais pas moi. Venez me dire où se trouve le fun à aller récurer les chiottes de l'hôpital, really nigga ? Vous aimez ça vous ? Passer nettoyer les toilettes après qu'un connard de comateux soit allé chier en spray sa beuverie de la veille ? Ben je vous le laisse hein, si c'est votre passion dans la vie, je respecte, je côtoie peut-être juste pas. Avouez bordel, c'est bien plus amusant de se balader en prétendant être le king du game. Alors je laisse le sale boulot aux autres, moi j'ai une réputation à tenir.

J'avais monté l'un des escaliers de la ville surplombant celle-ci, je me retrouvais devant un paysage digne des plus grands spectacles. Les plusieurs acteurs interagissaient entre eux, nous dévoilant toute l'exposition de la pièce. Observant ceci, je demandais quand allait être mon tour de monter sur scène. Mon rôle allait être celui du fouteur de troubles, j'allais déclencher l'intrigue. Personnages principaux : Le village. Drame : Crime en pleine civilisation. Dénouement : On n'en est pas encore là. J'avais trouvé ma cible, celui qui allait jouer la victime dans cette comédie far west.

Il était posé tranquille, comme si toute forme d'activité semblait absente autour de lui. Une telle maîtrise de la concentration relevait du génie, mais cette fois-ci, c'est ce qui allait accourir à ta perte mon gars. En vrai, je faisais le malin, mais il en imposait grave. Des traits mystérieux, un regard profond où l'or n'est que simple poussière, son immense épée expliquait sa ferme musculature. Assis sur une chaise, il peignait une toile en plein milieu du centre-ville. Je ne sais pas qui c'était ce gars, son aura était digne des plus grands chasseurs de l'ouest, il était le stéréotype même du héros solitaire. Et sa coiffe ! Daaaaamn, son chapeau il pétait le style comme rarement, ce mec inspirait la Cowboy attitude, j'en étais déjà fan. Comment ? Moi j'étais en admiration envers quelqu'un que je ne connais même pas ? Reprend ton Jun, ce n'est pas de ton ressort que d'envoyer des fleurs à une pédale dans son genre, il n'assumait même pas de porter son couvre-chef quoi ! Le mec, il a l'un des chapeaux les plus badass du village et le pose à côté de lui. Grave erreur.

Comme d'habitude avant de passer à l'acte je cachais mon visage derrière mon foulard. D'un pas discret, je me mélangeais à la foule pour pouvoir l'atteindre le plus discrètement possible. Une fois arrivé à son hauteur, sa concentration était si travaillée qu'il ne remarquait même pas ma présence. C'est avec facilité que je lui pris son chapeau, pfeuh ! Un vrai jeu d'enfant ! Tout excité du butin de la journée, je me mis à courir. Il était un petit peu trop grand pour ma tête, mais j'allais pouvoir le revendre à une bonne somme, je n'en demandais pas plus. Un chapeau comme ça, tout le monde en veut. Je voyais déjà les gars du quartier se battre pour avoir ce précieux. Je m'excuse auprès du peintre hein, mais dans ce monde, il y a pas de places pour les rêveurs, ceux qui ne sont pas sur leurs gardes finissent par payer. Il m'arrivait de regarder derrière moi pour voir si le mec me suivait, mais visiblement pas, peut-être qu'il en a rien à foutre au final de son chapeau ? Ce que je pensais jusqu'à ce percute un gars bien stable sur ses appuis, l'enfoiré... d'un ton lascar, je m'affrontais à lui


J' - Nigga, déga ...

En relevant ma tête, je reconnus la silhouette du mec que je venais de faucher. Il l'avait remarqué au final et m'avait rattrapé dans toute cette foule. Or de question de montrer mon admiration envers sa performance, c'est signe de faiblesse dans le milieu.
Acte 2 : La péripétie.
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Sujet : Re: Tu m'en roules une à la cowboy ? [PV - Han Shinwõ]

rédigé le Lun 21 Mar - 19:58


Tu m'en roules une à la cowboy ?



Que ton nom soit sanctifié me dirent ils ces aristocrates ; à moi, l’impur convoiteur, celui qui abusa et qui persiste à abuser de son pouvoir, qu'il soit fugace ou grand. A la base, la perversité humaine est toujours une histoire de pouvoir. Je ne me juge point capable de comprendre une telle obscénité, mais ce dont je suis toutefois sûr ; afin qu'on ne puisse abuser du pouvoir, il faut que par la bonne disposition des choses, le pouvoir arrête le pouvoir. Epaulé par la plus grande des obstinations, j’incarnerai cette fermeté ; on a vu souvent rejaillir le feu, de l’ancien volcan qu’on croyait trop vieux, il est même parait-il des terres brûlées, donnant plus de blé qu’un meilleur avril et pareillement à ce volcan que l’on croyait barbon, à ses terres que l’on croyait desséchés, l’humanité sera à son tour purgée de sa perversité, épeurée de ce déclin et seulement-là, elle s’hissera ; elle évoluera.

Le trône du Kage-Raï n'est pourtant point dans ma ligne de mire, chose baroque me concéderez vous, moi dont la perception final de mon existence, m'incite à de plus hautes réjouissances. Tandis que l'idée me caresse l'esprit, une telle position ne me serait que trop contraignante, exposé à la lumière de tout un chacun, il ne serait que trop bien ardu d'opérer sans éveiller les soupçons sur ma vraie nature. Que pourrais je bien faire d'une investiture préalablement établi, non .. je serais le marionnettiste dans l'obscure infini, celui dont les coups de ficelles fait s'abattre mon courroux. Mais avant d'acquérir leurs faveurs, encore faut il que je daigne leurs montrer la voie.

Trimestriellement dans l'agglomération qu'est Kumogakure, les hautes richesses se rassemblaient en assemblée sous l'égide du bénévolat social. Etait ce là une éphémère supercherie, illustre illusion que l'on s'inflige à soi même afin de ressentir pleinement sa subsistance où tout cela est bien preuve qu'une once de bonté charitable subsiste en l'homme ? Pour dire vrai, à l'aboutissement de cette interrogation, je n'en ai cure. Ma présence en ces lieux n'ayant pour unique but la philanthropie. Car quand Dame Nature prend possession de mon doigté, il me faut révéler toute l'atrocité qui sommeille en moi, la faire évader à même ma toile.

Siégeant parmi l'immensité du cercle mondain, un chevalet me fait front, sur lequel je dépeignit les désirs de l'instant. Par les bonnes grâces de Râ, nous étions affublés en ce jour inaccoutumée, d'un soleil ayant atteint son zénith. Lorsque j'eus enfin achever ma fresque, j'en fis don au groupuscule, me déliant de tout droit financier à la vente aux enchères qui s'en allait suivre. Amateurs et découvreurs, tous furent subjugués par tant de finesse ; l'objet ma représentation s'apparentait à un flot de flocon neigeux. L’enivrement qui en découlait, leurs procuraient ce sentiment baroque, inopinée, comme s'ils pouvaient ressentir cette pluie cristalline les imprégnés, rafraîchissant les lieux.

Ces protagonistes influents n'osaient imaginer en l'instant, le réel coût de cette contribution, qu'ils auraient à régler, tôt où tard. Et alors que je tendis la main afin de revêtir mon couvre-chef, quelle ne fut point ma surprise lorsque j'empoigna le triste vide, dès lors je cueillis l'indéniable certitude que l'on m'avait subtiliser mon bien. Une telle audace ! Il fallait être bien dépourvu de scrupule pour un tel acte en une telle occasion et en de telles circonstances. Bien que je ne sois aucunement pourvu du dysfonctionnement d'un matérialiste, quiconque s'oppose à moi, ne peut espérer fuir impunément. D'un air troublé, mon œil perçant menaçait la foule. Un individu se distinguait du lot, indigent mortel qu'il était. Un vrai Idille, moitié idiot, moitié imbécile.

Le reste des événements furent d'une telle brièveté que cela en était navrant. Je disparu le long de quelques rayures noirâtres, faisant s'effacer mes traits aux yeux de tous. C'est sous le regard écarquillés du jeune filou, que mon image s'était transporté. En ce jour de grâce où la charité est de mise, ce scélérat me dévoilait l'obscure face cachée, la véritable nature de l'humain. Mais devant la précarité de sa laconique de vie, l'avorton fit naître la perplexité en mon esprit. Le temps d'une paire de seconde, mes mirettes semblables à ceux d'un rapace, tentaient de sonder son âme.

Pourquoi s’acharner sur le monde tel qu’il est maintenant, alors que l’on peut le changer à travers ces générations futures ; à travers cet enfant qui un jour peut-être, reprendra le flambeau de ma quête. Jugeant mes pensées de cet angle-là, je décidai d’aller au bout de mon raisonnement, de frôler les idées dont regorgeait mon esprit, il fallait que je saisisse cette chance que l’on m’offrait, aussi unique soit-elle ; était-ce raisonnable, possible ? Je ne pouvais guère en avoir le cœur net, il fallait donc que j’essaye. D'un bras, je ceinturai le larron avant que mot il ne puisse dire. Colis en main, je m'éclipsai de nouveau.

Aux abords désertique de la périphérie du village, je me délestais de mon bagage avant de finir ma course. Il se trouvait à une dizaine de mètres éloigné de l'intriguant que je suis. L'objet de toutes les convoitises, un chapeau à plumes au beau milieu. En main, un caillou que je faisais sautiller frénétiquement. D'une voix rocailleuse, je daigna lui faire part de mon projet.

» Toi l'enfant vénal, oseras tu m'affronter afin de réclamer ton dû ? Mais peux tu réellement prendre ce qui te semble te revenir de droit !? Prouve qui tu es, jeune espoir de Kumo, montre-moi ta détermination, montre-moi le pourquoi pour lequel je devrais céder !


A peine aurait-il eu l'intention de se mouvoir, je lui décocherais le galet qui me faisait office d'arme. Qu'allait il faire ?
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Sujet : Re: Tu m'en roules une à la cowboy ? [PV - Han Shinwõ]

rédigé le Lun 21 Mar - 22:31

Nigga whuuut ?! Qu’est-ce qu’il s’est passé là ?! Impossible de vous dire comment j’en suis arrivé là. Non, franchement, ils sont passés où les gens ? Je refuse, ce n’est pas comme ça que se passe, c’était écrit que la scène se passait au milieu du village. Et devinez ce qu’on trouve au milieu d'une ville ? Un peuple ! Or, là il n'y a personne, pas l’ombre d’une paire de fesses. Enfin si, il y avait moi et ma dernière victime qui cherche les embrouilles. Un enfoiré de prétentieux qui pense que la chemise ouverte jusqu’au nombril c’est encore tendance. Nigga, tu vas jamais pécho comme ça, t’as l’air minable. J’vous jure les vieux, ils savent plus se tenir. Positionné à quelques mètres devant moi, il pensait impressionner en jouant avec un caillou en main. Nigga, you gay ?! mon visage se crispait à cette simple idée.

Portant finalement ses couilles, celui qui m'avait transporté jusque là prit la décision de parler. Honnêtement, je n'ai rien pigé. Je ne sais pas pour qui il a voulu se prendre avec cette grosse voix, j’ai tout de suite capté qu’il forçait. C’est quoi qui ne va pas chez ce gars ? Je ne sais pas comment il fait pour gérer les gonzesses, tu as déjà vu une pute vouloir baiser ce genre de type sérieux ? Non ! Elles, elles veulent quelque chose qui les excite, faut les surprendre. Ce mec, là, il manque clairement de fun, autant il avait une sacrée dégaine tout à l’heure. Une fois que tu interagis avec lui, c’est autre chose rien avoir avec les cowboys. Il s'est mit à parler d'espoir et de détermination, un truc qui ressemblait à de l'hérédité comme s'il voulait me léguer quelque chose. Non mais laissez tomber, on ne parle pas la même langue lui et moi. Tout ce que je peux vous dire, c’est que le mec est tombé sur la mauvaise personne, moi je gobe pas les histoires d'héritages. Manque de bol, c’est pas sa journée au type je crois. Je me relevais tranquillement en reprenant mes esprits. Pris le temps de m’habituer à cette nouvelle mise en scène en essuyant la poussière qui s’était déposée sur mon débardeur déjà transpirant de toute cette course. Un petit coup de grattement de gorge et c'est avec ma voix enfantine que j'accélérais le ton.


J’Nigga, j'sais pas qui t’es. Et honnêtement, j’ai rien pigé à ce que tu m’as dit. Faut savoir dialoguer un peu dans la vie, genre des mots faciles youknowatimsaying. Tu m’as fait mal taleur c'est pas cool yoo, je suis pas venu te blesser moi !

À peine j’eus le temps de me mettre en position de course que je dus esquiver la pierre qu’il tenait dans sa main depuis tout à l’heure, la surprise de ce coup me fît retrouver le sol aussi vite que je ne m’étais levé. « Yooo nigga, on se calme, c'est pas du jeu ça ! Tu triches beaucoup trop, j'vais te montrer ce que c'est que d'être un adulte moi.  » En me relevant à nouveau, les sourcils froncés, on pouvait lire dans mes yeux une détermination sans nom pour lui péter le crâne. Je sortais de ma poche un de mes rares Kunaïs. Il voulait se la jouer distance. Très bien ! D’un vif geste, je lançais dans sa direction mon arme de jet. Je ne vais pas vous mentir, je n’ai jamais été bon dans le maniement des armes, mais ce n’était que simple objet de diversion, un vrai tour de magicien ! Profitant du Kunaï pour attirer l’œil de mon adversaire vers autre chose que moi, je me précipitais dans sa direction. M’élançant dans les airs pour arriver dans son périmètre, je lui assainis un coup de pied retourné après avoir tourné sur moi-même. J’étais prêt à en découdre, il voulait se battre alors il allait être servi, sa tête de chaton, j’vais en faire du pâté.
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Tu m'en roules une à la cowboy ?




C'est en ce jour si inaccoutumée qu'un ample sourire s'esquissai à même ma frimousse digne de Lucifer, mes pupilles quant à elles irradiaient d'une nitescence dorée. Cette sensation m'emplissais d'une joie sans limite. Ô Dieu, vos voies impénétrables achemines jusqu'à moi cette âme brûlante, que le diable que je suis guette ; je voudrais griffer, croquer dedans, tellement que j'arriverais à en rougir. Devant tant de décrépitude, qui arriverait à déguerpir, devant tant de pêchés, en voyant contre sa conscience désertique, ruisseler, la sueur du délit. Le démon que je suis, raffole de cette âme perdue, j’en avais les mains tremblantes, n’attendant qu’à la déguster, qu’à la savourer, car après tout, qui arriverait à fuir, devant tant de beauté, qui arriverait à détaler, devant une telle récolte.

Fusant tel une torpille, le voleur surgit à quelques mètres de moi. Détournant mon attention, il me sollicita pour que je suive du regard le Kunaï qu'il catapulta vers ma personne. Bien que l'on ai chacun sa propre interprétation des événements  dont nous sommes acteur, il me faut avouer la maladresse du belliqueux. Pivoter la tête de quelques précieux centimètres, c'est là que réside le moins que je puisse faire pour les gens inapte tel que lui. L'esprit échauffé, ma distraction du jour m'assaillit, à peine l'avais-je quitter des yeux une paire de secondes, que le talon de son pied empli de rage, muni d'une féroce vélocité, vint se loger contre ma joue, me contraignant de la sorte, à une nouvelle fois incliner la tête, de force. Que de prouesses, n'est ce point ? Pourtant, mon rictus luciférien ne s'estompa point malgré le gonflement, comme figée à jamais.

Sans l'ombre d'un répit, tandis qu'il planait encore, j’agrippais son avant-bras gauche d'une poigne bien ferme avant de recracher une gerbe de sang par terre, cédant un filet d'hémoglobine aux bord des lèvres. Je noyais mes yeux dans les siens, ces même yeux comparable à ceux d'un faucon, desquelles on avait fini même par raconter qu'ils pouvaient inspirer la crainte au plus aguerri des combattants si d'aventure, il les croisaient. Tandis que je resserrais graduellement l'étreinte jusqu'à l'extrême limite de mes forces, je m'équipais d'une voix grinçante, amusée.

» Peut être qu'à cette distance, mes mots te parviendront plus facilement !? Au fait, c'est ta première fois ?? La première fois que tu blesses quelqu'un jusqu'au sang ? C'est amusant, tu sais ? Ce n'est qu'après l'avoir fait, qu'on réalise qu'en réalité, nous ne sommes rien que des sacs de sang ambulant, parcouru de quelques os pour que l'ensemble tienne debout, si fragile ..
Récap':
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Sujet : Re: Tu m'en roules une à la cowboy ? [PV - Han Shinwõ]

rédigé le Dim 27 Mar - 21:49


La première fois de quoi nigga ? La première fois que je me bats ? Que je vois du sang ? Il me parle comme si j’étais un gamin de dix ans. Bien sûr que j’ai déjà mis une branlée à un nigga qui traînait dans le coin, je sais pas pour qu’il se prend, sous prétexte que j’ai moins d’expérience que lui alors je ne connais pas la loi du plus fort. Il n’a pas l’air de se rendre compte le gars, mais j’ai sûrement déjà eu plus d’emmerdes en quelques mois en tant que ninja shinobi, que lui dans toute sa vie. Ouais d’accord, monsieur est sûrement convoqué pour des missions à haut risque, on l’envoie au front en temps de guerre, je veux bien. Moi c’est différent, mais je peux avoir l’honneur de me dire que si j’ai rendez-vous avec la mort, c’est de mon propre gré ! Je connais la misère et j’en mettrai mes tresses à couper que je la connais mieux que ce vieux tocard. Prétentieux va !

Par contre oui, c’était la première fois que je me sentais autant humilié. Je pensais avoir élaboré un plan le permettant de le mettre K.O en un seul coup grâce à mes capacités physiques. J’avais tort ! Le gars qui me faisait face était bien plus coriace que je ne le pensais. Peintre à plein temps et ninja à ses heures perdues, plus je passe du moment avec cette pute et plus je me rends compte que sa puissance n’égale autre que les plus grands. Je n’avais encore rien vu de ses capacités, mais l’aura qui se dégageait de lui me faisait pressentir que sa vie était celle d’un shinobi passionné par les arts, et non l’inverse. D’abord, il esquive mon kunaï sans avoir demandé d’effort, tout dans la classe et la finesse. Ensuite, il se prend mon coup de pied en plein visage, cette fois-ci, sans broncher d’un cil. Il l’avait encaissé de la meilleure des manières. J’ai eu quand même la joie de voir dégouliner un filet de sang coulant de sa bouche, au moins mes coups n’ont pas été en vain. Et vint la dernière partie. Alors que je me préparais à enchaîner avec un deuxième taijutsu, le mec m’attrapa par le poignet. Je ne vous raconte pas qu’elle était ma surprise quand je me vu pendouiller dans les airs, accroché par une main serrée jusqu’à en faire souffrir mes veines. Et c’est là qu’intervient tout son discours sur la première fois, sur le sang et blabla. Ses cours d’anatomie humaine il peut les garder pour lui, laissons ça aux ninjas qui veulent soigner, rien à voir avec moi.

J' - Eeeeh, nigga lâche-moi ! Tu me fais mal là. Ça va, je rigolais pour ton chapeau, j’allais te le rendre de toute façon. Tu ne vas pas te permettre de faire du mal à enfant comme moi pour un chapeau ? Si ?! Quel genre d’exemple tu es au juste ? Frapper un enfant pour un objet ? Really ?

Tout en gigotant dans tous les sens pour essayer de me libérer, j’essayais de donner plusieurs coups de pieds au niveau de la ceinture du bonhomme, honnêtement, je ne pense pas que c’était très efficace. Je profitais de mon jeune âge pour faire culpabiliser mon opposant. Je parlais d’une manière enfantine presque aux bords des larmes. Je cherchais à le faire sentir mal, à ce qu’il éprouve de la compassion envers moi. C’est une technique qui marche souvent avec les adultes. Tout homme censé se sent mal après avoir blessé un enfant, comment pouvait-il garder la tête haute alors qu’il s’attaquait à plus faible que lui ? Pour vous dire vrai, mes larmes de crocodile n’étaient pas si hypocrites que ça. Je ne me sentais pas à l’aise avec ce type, je sentais que quelque chose de louche pouvait se passer, je voulais dégager. Son ton de voix, sa manière de parler, ses yeux perçants, tout était inquiétant.
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Tu m'en roules une à la cowboy ?




On est parfois contraint aux plus obscures des méthodes, afin de parvenir aux plus fructueux des résultats et telle était ma convoitise, de bons aboutissements. Fichtre ! Il ne m'aura fallu qu'à projeter mon aura, le recouvrir de mon essence afin d'altérer son être, briser sa volonté. Mes attentes eurent donc été présomptueuses ? Car il me faut vous confesser que ce jeu me distrayait d'une joie sans limite. Prisonnier de mes serres, l'énergumène protestait, gesticulait de tout son être, suant d'effroi. C'est qu'il changea bien vite de registre le bougre, et face à son parlé, bien qu'affublé de mon auréole désinvolte, je récoltais le moindre de ses mots, témoin d'un crescendo de miséricorde des plus accablants.. Pour emprunter son jargon, une vraie tarlouze en somme. Avec promptitude, fléchi sur mes jambes, d'un lourd mouvemet du bras, d'arrière en avant, je renvoyai le pleurnichard face contre terre.

» Sont-ce là tes limites, mon garçon ? Est-ce là ta botte secrète, qui te sortira d'affaires lorsque tu seras sur le champ de bataille ? Non.. Ce garçon-ci ne tiendrait que le temps de se faire éviscérer par l'ennemi. Ta fourberie, ton audace, ton initiative ; ce sont ces prérequis, prémices du talent d'un Shinobi, qui nous ont mené à cette situation. Pour un simple objet, tu dis ? La loi des hommes est vaine mon garçon, mais tu sais, je respecte ta façon de procéder, j'aime ta façon de penser, d'appréhender les choses, non vraiment : Tu veux quelque chose, tu le prends, et c'est tout. Mais es-tu réellement capable de prendre tout ce qu tu veux ? Ce garçon là qui geint à la moindre difficulté rêvera toujours de prendre un bœuf mais ne se contentera que des œufs du poulailler d'à côté, car c'est plus facile, non ? Nous ne devons pas être les Shinobi que Kumo mérite, vertueux et irréprochables en tout point, non, nous devons être ceux dont La Foudre à besoin, prêt à toutes les bassesses pour la faire s'élever et la sauvegarder. Ce dont Kumo a besoin c'est de l'affreux garnement, les yeux plein de rage, à l'instant, qui n'hésita point à se battre de toute sa vigueur pour ce en quoi, il estime nécessaire.

Je marquai une pause, closant les paupières le temps que ce jeune apprenti de la voie du Kumo-jin puisse appréhender le sens de mes dires. Un raclement de gorge ; une opaque masse nuageuse recouvre l'astre solaire, faisant naître l'ombre rafraîchissante, le vent fouette la poussière au sol, décrivant maints demi-cercles, et le temps qui passe autour de nos êtres, semble s'être arrêté, nous cloîtrant dans une bulle d'intimité. Je rouvris les yeux, mi-clos et posai dès lors mon regard vers les cieux, comme s'il parvenait à se perdre dans ce nuage.

» Laisse moi donc t'instruire là dessus. Ce monde n’est plus, il n’est désormais que corruption et décadence ; certains crient la paix, d’autres la préservent, et la majorité du peuple y croit. Prends le temps, voit, l’audace de voir outre cette superficie, de scruter cette paix sous sa réelle nature, une façon des plus sublimes pour s’approprier les biens d’autrui, de les contrôler ou d’être au summum de la supériorité. L'Humain convoite le pouvoir de nature, ce pouvoir tend à corrompre tandis que le pouvoir absolu, il corrompt absolument. Une guerre se prépare, sois en certains. Tu sera dès lors, amené à décapiter des âmes au nom de la justice et de la gloire, mais à la fin de celle-ci, tu criera soi la victoire, soi tu pleurera tes morts. Es tu apte à endurer une telle chose ?
Toi qui me fait aujourd’hui face, choisis, choisis entre être un shinobi ordinaire, comme on en trouve sur tout le continent ou un gardien des Nuages, un qui pourra prendre tout ce qu'il aura envie de prendre au monde. Sache également que moi, tout comme ceux qui partagent mes idéaux, nous recherchons le pouvoir, nous sommes prêt à succomber à ce côté obscur de la force.. Néanmoins, si nous venons un jour à tressaillir au côté obscur de la vie, nous allons avoir besoin de toi, et de tous les autres qui se disent Kumo-jins, vous qui partagez nos sentiments et nos buts et seulement-là, nous pourrons mener notre quête. Choisis maintenant.


Sous le regard des cieux, j'apposais un nouvel arrêt, perplexe. Graduellement, la beauté de mon esprit luciférien s'en était allé, laissant place à un sérieux des plus césarien. D'un mouvement du poignet, je fis naître au creux de ma main, un Kunai qui s'enfuyait de ma manche, anxieux à l'égard du jeune Shinobi, je me mis en garde, bras armé en avant.
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Une pulsion incontrôlée me fit bondir en arrière, soudainement je me retrouvais à morfler le sol. Exactement comme les cowboys de type naze dont je vous parlais avant, je dégustais la terre après un combat rapide et efficace. Quand il n’était pas caché par les nuages, le soleil nous illuminait le corps. Seul le bruit du vent nous perçait les oreilles. L’ambiance glauque qui pesait était digne des plus grands duels de Cowboys, celui qui avait le meilleur des réflexes gagnait. Ma balle, n’avait fait qu’érafler un minimum sa joue, alors que la sienne me mit littéralement à terre.

J’avais l’air nase devant ce type qui restait droit face à moi, je me tapais une de ces hontes, comment un enfoiré comme lui pouvait me vaincre ? Souvent je sais reconnaître facilement à qui j’ai à faire. Lui, c’était impossible. Sa sérénité et sa prestance démontraient toute la classe du guignol, mais dès qu’il se mettait à parler… foutu, aucun charisme, aucune classe, je ne comprenais pas un mot de ce qu’il me racontait. J’avais l’impression d’assister à mon jugement, sa longue tirade n’était même pas intéressante. Mon rapport avec le monde est sûrement différent de la plupart, que ce soit des avis bons ou négatifs, je ne m’y retrouve dans aucun des deux. Servir mon village ou pas, je m’en bats les reins. J’ai appris dès très jeune à survivre par moi-même, je n’ai aucunement besoin d’un prétentieux plumé pour m’apprendre à vivre.

J' - Ouais attend, je t’arr …

À peine j’eus le temps d’en placer une qu’il continua sur sa lancée. Il était chaud le mec, il y croyait dur comme fer à son discours. Toujours sur le même thème, il m’inondait de grandes phrases absurdes sur l’humanité et son état actuel. Pour qui il se prenait à parler au nom de tous ? Ces airs hautains m’agaçaient plus que tout, il se présentait face à moi comme s’il était l’égal de Dieu. Il était le maître qui savait guider les êtres vers la lumière… FOUTAISES ! Ce gars n’était qu’un débile pensant pouvoir m’avoir avec ces belles paroles incompréhensibles. Je me relevais doucement, essuyant la poussière s’étant installé sur mon débardeur, j’attendais qu’il finisse tranquillement ce qu’il avait à dire. Vous savez le truc sur l’acceptation de la mort tout ça, qu’il fallait renforcer la puissance d’attaque du village. Pfeuh, j’lui pisse à la raie au village !

J' - Ok nigga, j’ai rien pigé à ce que tu m’as dit. En fait, j'vois pas le rapport avec moi. I’m out !

Un discret rire moqueur suivi mes paroles, c’est sourire aux lèvres que je retournais mes talons pour faire demi-tour. Bien malin que j’étais, puisqu'au moment où je levais mon bras pour saluer tout de même le type. Une feuille pliée tomba de ma poche sans que je ne me rende compte. Un bien de perdu ! Triste après-midi que je venais de vivre. Le gars me gavais un maximum, ça ne valait pas la peine de continuer de discuter avec ce mec. Ça a été une erreur de ma part d’aller son encontre. Comme quoi, la cible n’est pas toujours la bonne. Résultat de la journée, rien de volé, rencontre d’un type chelou et je n’avais pas assez d’argent pour m’acheter à graille. Et voilà que mon ventre se mettait à gargouiller, la nuit allait être longue !
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