- Gargonith Manjome
- Statut : Jônin • A
Expérience : 4
Feuille de personnage
Inventaire: Sabre - Senbon - Shuriken Fuma
Il est temps de prouver votre loyauté. Les Hôzuki ont soif de vengeance, et s'amusent à traquer le clan Yuki jusqu'aux derniers. Votre mission, si vous l'acceptez, et de vous rendre à la Contrée de la Neige et d'exterminer les survivants - reconnaissables par leurs aptitudes uniques. Enfants compris. Les démons au pouvoir de Kiri demandent en simple preuve : la tête décapitée d'un bambin Yuki, et les entrailles d'adultes... Attention à ne pas vous tromper dans la livraison, sinon ceux seront vos viscères qui seront servies aux squales.
D’apparence, cette matinée ressemblait aux autres, le village était embrumé, les dalles qui jonchaient le sol étaient recouvertes par la rosée du matin, des goûtes perlaient sur les quelques plantes qui décoraient les rues tandis que l’on pouvait entendre l’eau qui s’était accumulée sur les toitures et dans les gouttières tomber sur le sol.
Je sortais d’un bar, la tête retournée, les yeux vitreux et ma démarche était particulièrement maladroite. Je tenais à peine debout, mais tentais tant bien que mal de rejoindre le port du village. En effet, je m’apprêtais à me rendre en mission, mais celle-ci n’était en rien comparable à celles que j’effectuais à l’accoutumer. Non…
La veille, j’avais reçu pour mission de me rendre au pays de la neige afin d’exterminer les membres du clan Yuki s’étant réfugiés sur ces terres. Ma mission était d’exterminer mon propre clan, celui pour lequel je me battais depuis des années. Mon double jeu allait-il toucher à sa fin ? On me demandait des preuves des assassinats, autant ceux des enfants que des adultes, mais en plus de cela, je n’étais pas seul pour effectuer cette mission.
En effet, deux épéistes légendaires avaient également été affectées à cette mission. C’était notre trio qui était chargé de débarrasser notre planète d’un clan qui avait déjà été bien assez persécuté. Comment allais-je me défiler ? Il était tout bonnement hors de question pour moi d’anéantir mon clan, mais si j’étais démasqué aujourd’hui comment allais-je pouvoir continuer d’œuvrer dans l’ombre pour défaire la dictature instaurée par les clans Hozuki et Kaguya ?
Si j’avais effectué cette mission en individuel, j’aurais pu trouver quelque chose, informer les Yuki de la menace grandissante, prélever des organes d’animaux ou de cadavres pour leurrer les dirigeants et gagner du temps, ou tout simplement quitter le village sans ne jamais y retourner. Mais, ce jour-ci, la situation était totalement différente et pas à mon avantage.
Après plusieurs minutes de marches, j’arrivais enfin au port de Kiri. Je pouvais apercevoir de loin les deux épéistes qui étaient déjà sur place. Avec une démarche nonchalante, je me rendais auprès de mes deux compères, prenant une dernière gorgée dans ma flasque avant de la ranger dans ma chemise.
L’heure n’était plus aux questions, je n’avais pas été capable d’élaborer un plan, j’allais donc devoir improviser tout le long de la mission pour retourner la situation à mon avantage. Je fixais avec sérieux les épéistes, peut être allais-je devoir les affronter au cours de cette mission…
Quelques secondes après mon arrivée, je prenais une profonde inspiration avant de parler d’une voix décontractée en passant ma main derrière mon crâne.
« Excusez-moi pour mon retard, vous savez ce que c’est, le travail… »
Disais-je sans trop de conviction, sans doute devais-je empester l’alcool, mais bon, il fallait bien sauver les apparences.
Je sortais d’un bar, la tête retournée, les yeux vitreux et ma démarche était particulièrement maladroite. Je tenais à peine debout, mais tentais tant bien que mal de rejoindre le port du village. En effet, je m’apprêtais à me rendre en mission, mais celle-ci n’était en rien comparable à celles que j’effectuais à l’accoutumer. Non…
La veille, j’avais reçu pour mission de me rendre au pays de la neige afin d’exterminer les membres du clan Yuki s’étant réfugiés sur ces terres. Ma mission était d’exterminer mon propre clan, celui pour lequel je me battais depuis des années. Mon double jeu allait-il toucher à sa fin ? On me demandait des preuves des assassinats, autant ceux des enfants que des adultes, mais en plus de cela, je n’étais pas seul pour effectuer cette mission.
En effet, deux épéistes légendaires avaient également été affectées à cette mission. C’était notre trio qui était chargé de débarrasser notre planète d’un clan qui avait déjà été bien assez persécuté. Comment allais-je me défiler ? Il était tout bonnement hors de question pour moi d’anéantir mon clan, mais si j’étais démasqué aujourd’hui comment allais-je pouvoir continuer d’œuvrer dans l’ombre pour défaire la dictature instaurée par les clans Hozuki et Kaguya ?
Si j’avais effectué cette mission en individuel, j’aurais pu trouver quelque chose, informer les Yuki de la menace grandissante, prélever des organes d’animaux ou de cadavres pour leurrer les dirigeants et gagner du temps, ou tout simplement quitter le village sans ne jamais y retourner. Mais, ce jour-ci, la situation était totalement différente et pas à mon avantage.
Après plusieurs minutes de marches, j’arrivais enfin au port de Kiri. Je pouvais apercevoir de loin les deux épéistes qui étaient déjà sur place. Avec une démarche nonchalante, je me rendais auprès de mes deux compères, prenant une dernière gorgée dans ma flasque avant de la ranger dans ma chemise.
L’heure n’était plus aux questions, je n’avais pas été capable d’élaborer un plan, j’allais donc devoir improviser tout le long de la mission pour retourner la situation à mon avantage. Je fixais avec sérieux les épéistes, peut être allais-je devoir les affronter au cours de cette mission…
Quelques secondes après mon arrivée, je prenais une profonde inspiration avant de parler d’une voix décontractée en passant ma main derrière mon crâne.
« Excusez-moi pour mon retard, vous savez ce que c’est, le travail… »
Disais-je sans trop de conviction, sans doute devais-je empester l’alcool, mais bon, il fallait bien sauver les apparences.
- Hôzuki Kenju
- Statut : Épéiste • A
Expérience : 14
Feuille de personnage
Inventaire: Kunais, Shurikens, Samehada.
Je ne pense pas qu’il y est de bonne ou de mauvaise mission. Vous savez, la vie d’un shinobi est parsemée d’actes glorieux, qui construisent doucement mais sûrement sa légende, mais aussi d’actes minimes, inadmissibles, qui de par leurs retentissement peuvent forger encore plus durement cette légende. Assis sur le plus haut bâtiment du village de la brume, une impression effleure mon esprit. Ma cage thoracique se resserre, comme si cela allait sûrement être ma dernière missive ? Peut-être qui sait. Je me rappelle qu’en l’acceptant, mon corps tout entier s’était crispé. Cette demande, si elle était menée à bien, allait sûrement signifier l’extermination du clan Yuki. Une bonne fois pour toute, ce clan autrefois majestueux de par son Kekkai Genkai givré allait connaitre une triste fin. En tant qu’Hozuki, non pas de naissance mais de formation, j’avais le devoir de répondre aux ordres. Ils avaient fait de moi ce que j’étais aujourd’hui, même si j’avais forcé la chance avec mon talent pour le combat, ils étaient ceux qui m’avait mené sur cette voie. Sans eux, je ne serais pas aussi respecté et craint dans le village. Un « bébé » de vingt ans seulement qui maîtrise Samehada comme personne, qui l’aurait cru ? Mise à part les Hozuki, personne. Malgré ça, l’heure n’était pas aux remerciements. Non pas que j’étais de ces personnes qui ne reconnaissaient pas la bonté que les gens ont à leurs égard. Loin de là. Je me souviens seulement des épreuves par lesquelles j’étais passé jusqu’ici. Je me souviens de ce funeste jour où j’ai dû affronté la totalité des jeunes orphelins pour survivre, tout simplement car il voulait formé un seul homme à devenir leur arme, leur homme de main. Ce n’est pas par bonté d’âme que par la suite les Hozuki ont fait de moi un des leurs officiellement, mais plutôt pour inspirer la crainte chez leurs opposants.
Bougeant rapidement de ma hauteur, je me retrouvais à parcourir le village en sautant de toit en toit. Peut-être était-ce la dernière fois que je voyais cette brume s’épaissir au-dessus des toitures, après tout la dangerosité de cette mission n’était plus à prouver. Surtout que je n’avais pas l’intention de l’accomplir. Secrètement, j’en avais ras le bol de cette guerre incessante. Tuer pour que mes semblables assurent leurs contrôle sur le pays tout entier ? En tant shinobi et surtout depuis que j’étais devenu chef des épéistes de Kiri, j’avais l’impression d’avoir un devoir encore plus grand envers les villageois et habitants de la contrée de l’eau. Et voyant comment ils vivaient depuis un moment, comment ils étaient appauvris, amaigris et en état d’anxiété permanente, je ne pouvais me résigner à suivre plus longtemps les consignes des Hozuki. Surtout que si cette mission était menée à son terme, ils n’auraient plus aucune résistance en face, pouvant à leurs guise oppresser les habitants de la contrée de l’eau. Je devais donc tout faire pour qu’elle soit un échec, quitte à y laisser ma vie. Car j’avais eu vent qu’un autre épéiste allait m’accompagner ainsi qu’un autre Jonin du village. Pour l’épéiste, il ne le savait pas encore, mais j’allais lui ordonner de rester au village en mon absence. Qu’il se charge de la protection de la famille Hozuki, nous ne pouvions nous permettre de perdre deux épéistes de Kiri dans une mission aussi risquée que celle-ci. C’était la raison officielle et approuvée par les autorités, mais la vraie raison, celle qui m’a poussé à demander son renvoi de cette missive, était que je ne voulais pas l’avoir dans pattes. J’avais demandé la même chose en ce qui concerne le Jonin, mais cela a été refusé. Dommage.
« Jun, tu restes ici. Nous ne pouvons-nous permettre de risquer la perte de deux épéistes dans une mission risquée comme celle-ci. La décision vient d’en haut. » Dis-je alors après que le Jonin apparu et s’excusa de son retard. « On sera donc deux dans cette mission ».
Dis-je avant de regarder le Jonin dans les yeux. Je n’avais que peu d’information sur lui, mes espions ne ont été plutôt avare à son sujet. Je ne savais pas ce qu’il valait en combat, ni pour qui il agissait réellement. Même si croisé un shinobi qui disait ouvertement qu’il était contre les Hozuki et leurs méthode était plutôt rare de nos jours.
Une fois monté sur le bateau, je m’assis sur le bord de ce dernier, Samehada sur mon dos, avant de regarder le village s’éloigner peu à peu. Était-ce la dernière fois que cette vision effleurait mes iris ? Peut-être, qui sait.
Bougeant rapidement de ma hauteur, je me retrouvais à parcourir le village en sautant de toit en toit. Peut-être était-ce la dernière fois que je voyais cette brume s’épaissir au-dessus des toitures, après tout la dangerosité de cette mission n’était plus à prouver. Surtout que je n’avais pas l’intention de l’accomplir. Secrètement, j’en avais ras le bol de cette guerre incessante. Tuer pour que mes semblables assurent leurs contrôle sur le pays tout entier ? En tant shinobi et surtout depuis que j’étais devenu chef des épéistes de Kiri, j’avais l’impression d’avoir un devoir encore plus grand envers les villageois et habitants de la contrée de l’eau. Et voyant comment ils vivaient depuis un moment, comment ils étaient appauvris, amaigris et en état d’anxiété permanente, je ne pouvais me résigner à suivre plus longtemps les consignes des Hozuki. Surtout que si cette mission était menée à son terme, ils n’auraient plus aucune résistance en face, pouvant à leurs guise oppresser les habitants de la contrée de l’eau. Je devais donc tout faire pour qu’elle soit un échec, quitte à y laisser ma vie. Car j’avais eu vent qu’un autre épéiste allait m’accompagner ainsi qu’un autre Jonin du village. Pour l’épéiste, il ne le savait pas encore, mais j’allais lui ordonner de rester au village en mon absence. Qu’il se charge de la protection de la famille Hozuki, nous ne pouvions nous permettre de perdre deux épéistes de Kiri dans une mission aussi risquée que celle-ci. C’était la raison officielle et approuvée par les autorités, mais la vraie raison, celle qui m’a poussé à demander son renvoi de cette missive, était que je ne voulais pas l’avoir dans pattes. J’avais demandé la même chose en ce qui concerne le Jonin, mais cela a été refusé. Dommage.
« Jun, tu restes ici. Nous ne pouvons-nous permettre de risquer la perte de deux épéistes dans une mission risquée comme celle-ci. La décision vient d’en haut. » Dis-je alors après que le Jonin apparu et s’excusa de son retard. « On sera donc deux dans cette mission ».
Dis-je avant de regarder le Jonin dans les yeux. Je n’avais que peu d’information sur lui, mes espions ne ont été plutôt avare à son sujet. Je ne savais pas ce qu’il valait en combat, ni pour qui il agissait réellement. Même si croisé un shinobi qui disait ouvertement qu’il était contre les Hozuki et leurs méthode était plutôt rare de nos jours.
Une fois monté sur le bateau, je m’assis sur le bord de ce dernier, Samehada sur mon dos, avant de regarder le village s’éloigner peu à peu. Était-ce la dernière fois que cette vision effleurait mes iris ? Peut-être, qui sait.
- Gargonith Manjome
- Statut : Jônin • A
Expérience : 4
Feuille de personnage
Inventaire: Sabre - Senbon - Shuriken Fuma
Mes pieds pataugeaient dans les flaques d’eau provoquées par l’humidité ambiante tandis que mes poils étaient hérissés par le frisson que provoquait la légère brise s’engouffrant dans ma chemise, à moins que ce frisson résultat de l’excitation que je ressentais à l’idée de rencontrer un Yuki après plusieurs décennies sans avoir vu un membre de mon clan.
Le jeune homme au visage masqué venait de renvoyer le second épéiste qui l’accompagnait. Son motif ? La difficulté de la mission et le bien du village. J’avais du mal à comprendre sa façon de penser, la mission était dangereuse pour trois, donc il valait mieux être deux ? Malgré ce résonnement que je ne comprenais pas, je préférais ne pas rétorquer et laisser mon compère prendre cette décision, après tout, si je devais changer de camp pendant cette mission, affronter un épéiste en combat singulier, bien que difficile, serait plus aisé que d’en combattre deux à la fois.
J’analysais ce jeune garçon, il portait Samehada sur son dos, donnait un ordre à un épéiste, semblait âgé de tout juste 20 ans. Cela ne faisait plus aucun doute, j’étais en présence du jeune Hozuki, un prodige disait-on. Sans perdre du temps et sans dire un mot, le jeune homme s’installait sur le bord du bateau. Il semblait très concentré et réservé.
Tandis que le bateau s’éloignait et que le village disparaissait dans la brume, j’allais m’allonger à côté du bretteur tandis que je plongeais ma main restante dans ma chemise afin d’attraper ma fiole d’alcool. Je prenais une gorgée avant de me redresser, mettre mes jambes en tailleur et la tendre vers mon compère. Après tout, j’ignorais comment allait se passer cette mission, je ne pouvais pas partir du principe que nous allions être adversaire, je ne pouvais pas le haïr et souhaiter sa mort pour son clan, sinon je ne vaudrais pas mieux que ceux qui réclament le génocide du clan Yuki.
« Fais toi plaisir, la route est longue et on dort mieux une fois détendu. »
Lui disais-je en arborant un large sourire sur mon visage. Cette mission allait être suffisamment pénible et pesante comme ça, il n’était pas question d’affronter cette situation sans parvenir à prendre un minimum de bon temps au préalable, car dans quelques heures, tout allait changer. Cette fiole, c’était tout ce qu’il me restait de mon défunt maître, je perpétuais sa volonté et pendant ce périple elle allait être mise à rude épreuve.
Le jeune homme au visage masqué venait de renvoyer le second épéiste qui l’accompagnait. Son motif ? La difficulté de la mission et le bien du village. J’avais du mal à comprendre sa façon de penser, la mission était dangereuse pour trois, donc il valait mieux être deux ? Malgré ce résonnement que je ne comprenais pas, je préférais ne pas rétorquer et laisser mon compère prendre cette décision, après tout, si je devais changer de camp pendant cette mission, affronter un épéiste en combat singulier, bien que difficile, serait plus aisé que d’en combattre deux à la fois.
J’analysais ce jeune garçon, il portait Samehada sur son dos, donnait un ordre à un épéiste, semblait âgé de tout juste 20 ans. Cela ne faisait plus aucun doute, j’étais en présence du jeune Hozuki, un prodige disait-on. Sans perdre du temps et sans dire un mot, le jeune homme s’installait sur le bord du bateau. Il semblait très concentré et réservé.
Tandis que le bateau s’éloignait et que le village disparaissait dans la brume, j’allais m’allonger à côté du bretteur tandis que je plongeais ma main restante dans ma chemise afin d’attraper ma fiole d’alcool. Je prenais une gorgée avant de me redresser, mettre mes jambes en tailleur et la tendre vers mon compère. Après tout, j’ignorais comment allait se passer cette mission, je ne pouvais pas partir du principe que nous allions être adversaire, je ne pouvais pas le haïr et souhaiter sa mort pour son clan, sinon je ne vaudrais pas mieux que ceux qui réclament le génocide du clan Yuki.
« Fais toi plaisir, la route est longue et on dort mieux une fois détendu. »
Lui disais-je en arborant un large sourire sur mon visage. Cette mission allait être suffisamment pénible et pesante comme ça, il n’était pas question d’affronter cette situation sans parvenir à prendre un minimum de bon temps au préalable, car dans quelques heures, tout allait changer. Cette fiole, c’était tout ce qu’il me restait de mon défunt maître, je perpétuais sa volonté et pendant ce périple elle allait être mise à rude épreuve.
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