Seiki.
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La quête du pouvoir a toujours été un dangereux moteur. Malgré les sentiers destructeurs qui devaient être empruntés pour y accéder, les guerriers de cette ère en ont fait leur essence. Ils pourfendaient les terres décharnées - avec une gloire exquise, des dogmes écrasant les âmes et un seul dessein : détruire, posséder, dominer. Les grandes contrées étaient bercées par le fer des armes, une mélodie routinière dans ce climat sous tension constante.Afin de plus rapidement effleurer l'apogée du prestige, des clans naquirent et de puissants êtres ne firent plus qu'un pour s'assurer d'une invulnérable descendance. Au cœur du chaos, émergèrent des factions, des combattants liés par le sang, le chakra et les capacités. Leurs apparitions diminuèrent le désordre créé par les soldats indépendants – qui se rangèrent face à cette montée en puissance. L’accalmie permit aux Daimyos - anciennement terrassés par ce chaos, de reprendre leurs fonctions. Les frontières se dressèrent, scindant les nations divisées.



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Sujet : Voyage au bout du monde [PV Oboro]

rédigé le Ven 29 Avr - 0:51
Voyage au bout du monde

Voyage au bout du monde [PV Oboro] 360x

Wai Ji au Pays du Vent - Avis de tempête!

Par-delà la mer, par-delà les montagnes, j'avais voyagé à travers forêts et plaines avant d'atteindre ce pays ardu. Ses frontières se délimitaient naturellement ; la faune et la flore changeait du tout au tout sitôt que j'avais franchi un pas de trop. Le soleil semblait déjà cogner deux fois plus fort, l'air était sec, et le sol humide avait cédé sa place avec un sable chaud. Au loin, des dunes, paraissant floues tant la température était exagérément haute. Me dire que c'était ma destination m'épuisait déjà. C'était une épreuve rien que d'y vivre! C'était donc ici que j'allais affronter le premier adversaire de mon voyage, dont le but était de rencontrer un ninja de chacun des cinq grands pays, et de sortir vainqueur d'un combat singulier. Vêtu d'une simple cape blanche et d'un turban de même couleur, je marchai en grommelant chaque fois que le sable brûlant s'immisçait sous la plante de mes pieds. Quelle idée de garder mes getas alors que je marchais dans le désert! J'avais au moins évité le pire, mon crâne rasé et ma tenue noire ne m'auraient pas protégé longtemps du climat.

Pour une fois depuis des lustres, j'avais troqué le saké que j'avais constamment dans ma gourde contre de l'eau bien fraîche. Elle ne le resta pas bien longtemps, mais au beau milieu du désert, on ne se payait pas le luxe de garder quoi que ce soit au frais, pourvu que ça ne s'évapore pas tout seul, déjà... Après une bonne journée de marche, je fis une halte dans un petit village qui servait certainement de point de ravitaillement pour les marchands qui, voyageant dans le monde entier, avaient bien besoin d'une pause avant d'atteindre la ville du Sable. Ici, l'eau était chère et j'étais bien content de n'avoir bu que la moitié de ma gourde. L'intérieur des bâtiments était frais et agréable, idéal pour se ressourcer. Mais c'était un gros coup au moral le lendemain, lorsque je repartis, le choc thermique me faisant grincer des dents.

Le désert avait toutefois des havres de paix, sillonnant entre les no man's land ensoleillés. Des ravins, creux entre deux falaises rocheuses, comme des canyons, offraient une ombre non négligeable. C'était certainement le point de passage le plus fréquenté pour approcher Suna, et je me sentais épié. Par des brigands ou par des ninjas en quête de surveillance, pensais-je. Quelque peu fatigué par la route mais sans trop m'en plaindre, je continuais ma route sans me soucier de ceux qui m'entouraient. Tranquillement, je pris ma gourde et la vida presque, ne gardant plus qu'un fond au cas où. Je la rebouchais avant de sortir de cet asile qu'était le ravin, me retrouvant à nouveau exposé aux rayons de soleil ; un supplice. Au loin, je vis le village de Suna. J'étais bientôt arrivé. Quelques ninjas et autres passants croisaient ma route. Pour un désert, ça grouillait de monde! Mais aucun des ninjas ne semblaient avoir l'étoffe des combattants de Kumo. Je savais pourtant qu'il ne fallait pas juger selon l'apparence, mais jusqu'à quel point? Cette petite fillette que je voyais, pas loin de là, aux airs angéliques avec ses petits yeux si clairs qu'ils devaient brûler avec une telle lumière, était-elle en vérité un petit démon?
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