Seiki.
Event en cours.
La quête du pouvoir a toujours été un dangereux moteur. Malgré les sentiers destructeurs qui devaient être empruntés pour y accéder, les guerriers de cette ère en ont fait leur essence. Ils pourfendaient les terres décharnées - avec une gloire exquise, des dogmes écrasant les âmes et un seul dessein : détruire, posséder, dominer. Les grandes contrées étaient bercées par le fer des armes, une mélodie routinière dans ce climat sous tension constante.Afin de plus rapidement effleurer l'apogée du prestige, des clans naquirent et de puissants êtres ne firent plus qu'un pour s'assurer d'une invulnérable descendance. Au cœur du chaos, émergèrent des factions, des combattants liés par le sang, le chakra et les capacités. Leurs apparitions diminuèrent le désordre créé par les soldats indépendants – qui se rangèrent face à cette montée en puissance. L’accalmie permit aux Daimyos - anciennement terrassés par ce chaos, de reprendre leurs fonctions. Les frontières se dressèrent, scindant les nations divisées.



-20%
Le deal à ne pas rater :
-20% Récupérateur à eau mural 300 litres (Anthracite)
79 € 99 €
Voir le deal

Invité
Invité
avatar
"Le Sable et la Feuille, la suite d'une histoire"
Depuis quelques semaines déjà, des rumeurs concernant l'enlèvement des Daimyo du Pays du Vent et de la Terre ne cessaient de rendre l'ambiance des villages austères. La situation était grave, pourtant, nous nous devions de rassurer les différents villages. Kakashi décida alors d'envoyer à Suna celui qui avait pris la place de mon père en tant que Chef Jônin, afin de négocier différents accords avec Suna et de discuter stratégie. De plus, l'Hokage souhaita que je l'accompagne, étant donné que je connaissais plutôt bien le Kazekage et qu'en terme de stratégie j'étais "l'un des meilleurs"... Hm... En tout cas, je devais retrouver Oda Kuranosuke sur place, il m'attendrait au village.

Préparant mes affaires pour un nouveau voyage... Dieu sait que j'aime voyager plus que quiconque... Je pris lentement, mais surement la route pour Suna. Un an déjà, je me rappelais sur le chemin menant à travers le désert, de tout ce que nous avions vécu. Je m'étais retrouvé sous les ordres de Gaara, chef officiel de la Quatrième Division qu'il confia entre mes mains en raison de son titre de Chef de Guerre. Il m'avait donc accordé sa confiance, tout comme Temari. Ce jour-là, peut-être qu'un lien plus fort s'était tissé entre nous ?

Foutaise, qu'avais-je à raisonner comme une fleur bleue ? Reprenant mes esprits, baillant à gorge déployée, je manquais de m'étouffer, seul au milieu des torrents de sables... Vivre dans le désert, quelle plaie, hors de question que je vienne m'y installer un jour, impossible de fumer ou de bâiller ici... Encore moins de dormir à la belle étoile, sans quoi on se risquait à une insolation. Je ne sentais bien heureux de vivre à Konoha, au moins le climat est tempéré et la végétation nous protège de ce foutu soleil.

Finalement, je me retrouvais à destination, épuisé de mon voyage à me plaindre de cet endroit, comme à chaque fois que je m'y rendais...Hm, heureusement, je voyageais seul, je n'osais pas imaginer ceux qui m'accompagnent, obligé de subir mes plaintes en continue. Je commençais à comprendre Chôji et Ino, mais après tout, eux aussi avaient leurs défauts. Temari avait été prévenue de mon arrivé, j'espérais donc la retrouver devant la tour du Kazekage, comme à notre habitude.

Traversant le long canyon qui me conduisit aux portes du village, je pénétrais au cœur de Suna. Tout comme le désert, cet endroit était recouvert par le sable, frapper le soleil et habité de ninja vêtus de masque pour se protéger des tempêtes de sable. Pendant un instant, voir leurs visages à moitié masqué me rappelait étrangement Shino, lui aussi adoptant un air similaire. Peu importe mes efforts, je ne parvenais à m'imaginer le visage cachait ainsi, essayant tant bien que mal de jouer au Shôgi... Chaque pièce du plateau s'envolant à la moindre rafale, ruinant tous mes efforts stratégiques...

Me voilà enfin devant la tour du Kazekage. Je ne savais pas réellement combien de temps je devrais attendre, mais à vrai dire, cela m'importait peu. S'il le fallait, je patienterais des heures, au moins j'aurais le temps de me préparer. L'idée de jouer les messagers et de faire une deuxième fois mon rapport avait le don de m'ennuyer. Un jour, peut-être, aurais-je la chance de rester assis à Konoha, d'apprendre à mon fils à jouer au shôgi, tandis que ma femme nous préparera de délicieux repas ? Tandis que le temps défilait et mes pensées se perdaient, mes yeux se fermaient et mon corps se mit à s'alourdir. Quelques secondes plus tard, me voilà endormi à l'ombre de la tour, à même le sol.


Invité
Invité
avatar


Deux feuilles, une brise et l'ombre du désert
Temari & Gaara & Shikamaru & Kuranosuke

« S'il te plaaaaiiiiit ! » ; « Non. »  ; « STEUPLAIIIIIT »  ; « Arrête de crier comme ça tu vas réveiller tout le village. Rah les gamines... »  La jeune brune face à moi se calma deux petites secondes et baissa instantanément le son de ses supplications : « Mais Onee-chan senseï, si tu ne m'apprends pas une autre technique je ne progresserais pas. »  Je commençai sérieusement à m'impatienter avec cette adolescente qui venait chaque jour devant la porte de ma chambre, car oui elle se permettait d'entrer sans y être invitée, pour que je l'emmène au terrain d'entraînement. Il fallait bien avouer que cela faisait un petit moment que nous n'avions pas pu nous entraîner sérieusement, entre mon voyage au quatre coins du monde et mes réunions avec le Conseil de Suna, je devais bien avouer que j'avais un peu délaissé cette fidèle enfant. Je soupirai longuement en passant une main sur mon visage. « Écoute. J'ai pour tâche de recevoir un invité venant de Konoha... »  ; « Oh ! J'peux venir ? »  m'avait-elle coupé alors que ma patience commençait à ne plus être présente. Je fronçai les sourcils et repris sur un timbre de voix plus sec : « Non. C'est une affaire qui concerne le Kazekage, j'y suis conviée mais tu n'as rien à y faire. Alors maintenant j'aimerais que tu sortes de chez-moi, que tu me laisses du répit et que tu ailles t'entraîner. C'est clair, gamine ? »  Je pense qu'elle avait bien capté cette fois l'agacement qu'elle avait un peu trop titillé. Après tout je n'avais même pas eu le temps de correctement me réveiller qu'elle s'était incrustée dans ma chambre. D'ailleurs maintenant que j'y pensais, heureusement que Kankurô n'était pas là, sinon j'en aurai eu pour mon grade. A voir sur le visage de la jeune fille cette petite déception, je redevins un peu plus impassible mais maintins son regard de chien battu. Elle acquiesça finalement, me remercia par un Onee-chan que j'appréciai secrètement et s'en alla en sautant sur le toit d'à côté. Oui, le silence était enfin revenu.

J'étais en retard dans mon timing. Avec tout le brouhaha de ce matin j'avais perdu une bonne dizaine de minutes en parlotte alors qu'en effet on allait probablement m'attendre. L'invité n'était pas n'importe qui. Enfin... Dans la mesure où, comme moi, on l'admettait exceptionnel pour un talent que quiconque ne pourrait acquérir même avec les plus gros efforts. Cependant il était aussi un imbécile qui n'était rien de plus qu'un grand flemmard et qui m'exaspérait à chacun de ses assoupissements. Il venait du village de la feuille et ne serait-ce que l'imaginer devoir faire ces quelques jours de voyage me faisait pas mal rire intérieurement. Je n'osais même pas penser au désert qui n'avait pas été très  clément ces derniers jours. Qui sait, peut-être était-il déjà mort desséché ?

J'attrapai mon éventail après avoir épousseté mes vêtements habituels et, comme très souvent, j'étais celle qui quittait en dernier la maison. A croire que mes frères ne voulaient plus rentrer ? Kankurô était constamment en mission et Gaara... Eh bien son bureau était, depuis sa nomination, sa nouvelle première demeure. Et moi je me retrouvais toute seule. Rien que d'y penser j'en étais légèrement ennuyée. Mais nous faisions nos devoirs respectifs après tout, allons bon. Entamant une marche en direction de la tour du Kazekage, une petite angoisse s'empara de ma gorge. Je tentai de la faire disparaître en avançant humblement et quelques minutes plus tard j'arrivai. J'étais face à une silhouette adossée au mur du bâtiment. Je regardai ce paresseux somnolant peut-être sans vraiment s'en rendre compte. Toi, tu as bien de la chance qu'aucun Sunajin ne t'a trouvé ici, autrement tu serais d'ores et déjà attaché à une chaise par une corde prêt pour un interrogatoire. Enfin c'est probablement ce que j'aurai fait si un inconnu venait à attendre aussi nonchalant devant ce lieu. Lentement, je décrochai mon éventail de mon dos et l'empoignai fermement en soupirant. Je n'étais même pas désolée de ce que j'allais faire. « Hmph... Debout. »  Au même instant je fis violemment claquer le métal de mon arme fermée à proximité de son visage endormi, l'enfonçant sur un petit centimètre seulement pour éviter une catastrophe. Je ne pris même pas le temps de dire quoique ce soit d'autre pour le moment et détournai les talons pour entrer dans la tour, espérant pour le Nara qu'il me suivrait.

Nous remontions les couloirs droit vers le sommet tandis que les shinobi présents saluaient humblement. Mon regard se tourna un court instant sur Shikamaru mais toujours avec cette même insensibilité, ou alors doté d'une pointe de lassitude. Finalement je rechangeai la trajectoire de mes pupilles pour voir la porte du bureau se rapprocher à chacun de nos pas. Je me contentai de toquer à la porte et après une petite seconde, j'ouvris la porte. De toute façon le Kazekage ne devait pas avoir d'entrevue importante avant nous alors je pouvais me risquer à cette familiarité et de ne pas forcément attendre sa réponse. J'espère qu'il ne m'en voudra pas. Cela faisait un petit moment que nous ne nous étions pas vu, la dernière fois ayant été vague puisque je m'étais contentée de lui transmettre un rapport de mission. En découvrant mon petit frère toujours dans ses habits de chef de village je décompressai légèrement alors qu'il n'y avait de véritable raison. Peut-être était-ce le simple fait de le voir, que ce soit lui ou Kankurô, qui me rendait un poil plus sereine ? Quoiqu'avec le marionnettiste c'était encore différent. Je me décidai à entrer, une main sur la hanche et j'approchai de son bureau : « J'espère qu'on ne te dérange pas. »

acidbrain


Invité
Invité
avatar
Encore un jour se lève, sur la planète suna. Le quotidien suivait son cours jours après jours, il était vrai qu'aujourd'hui les menaces se font moins présentes qu'il y a encore peu. Cette année de félicité était apparue comme un réel présent donné à tout ceux qui avaient souffert de la grande guerre. De cette étape difficile pour tous, le monde ninja avait connu une certaine scission. Ceux qui d'un côté étaient convaincus que la paix s'auto préserverait comme un cercle vertueux, et ceux qui pensent qu'elle doit être maintenue même si le prix à payer devra être salit d'une douce teinture rougeoyante. Gaara est aujourd'hui partagé dans la tourmente qui suit l’anniversaire de cette année de calme. Le leader de Suna est aujourd'hui las des beaux discours qui font croire à l'appel du bonheur immédiat alors que de nombreux sujets sont encore bien trop flous voire non traités. Le nuke-nin, les vagabonds, les criminels. La nature humaine est bien trop riche de vices en tout genre pour penser une seule seconde que la terre est capable de s'auto gérer.

Quelles sont alors les solutions qui s'offrent à nous ? La chasse aux déserteurs, l'instauration d'une police qui veille au respect presque extrême des règles. Ces idées avaient déjà traversées l'esprit de Gaara qui jugeait déjà que ces méthodes datent d'une dictature qui n'a plus place dans notre ère. C'est donc dans cet interrogation que le Kazekage s'était entouré de ses plus proches conseillers afin de décider de la marche à suivre la plus proche et la plus adaptée à la bonne évolution du village et du monde ninja. Le problème ? Trop d'avis divergent causés par trop d'origines différentes. La difficulté de la société actuelle est de vouloir faire se rapprocher toutes les différences mondiales en un unique idéal. Une fois de plus, les idéaux proclamés par les conseillers se rapprochent tous de certaines visions extrémistes parfois pas si éloignés de ces propres ennemis d'an temps.

Ce point de réflexion hantait déjà Gaara depuis quelques temps, et malgré les tentatives qui visaient à partager et confronter les points de vues afin de voir si un projet était viable. Le dirigeant du village compris assez vite que le salut du monde ne viendra encore une fois que de la décision d'une poignée. Je ne pense pas qu'il soit très curieux de comprendre que Gaara ne laissera pas passer l'opportunité de faire partie de ceux qui bâtiront le monde de demain, lui qui est passé si proche de la fin de celui d'hier. Voir même, il aimerait secrètement être celui qui pourrait instaurer et maintenir la paix selon les préceptes dictées par son défunt meilleur ami.

Les heures passaient, et Gaara s'occupait à traiter toute cette paperasse incessante qui s'empilait chaque jour sur son bureau. Il avait d'ailleurs repéré que les piles augmentaient souvent lorsqu'il n'était pas là comme si les gens avaient eu vent de sa passion pour les signatures et les coups de tampon. Par chance, une rencontre impromptue allait brisé la monotonie de cette journée sans grand rebondissement. Sortant notre cher Kazekage de ses songes guide au rythme de cliquetis du stylo sur le bureau, il entendit frapper à la porte, alors que deux têtes connues. Temari, sœur de Gaara entrait en premier une main sur la hanche posant de manière assez rhétorique la question afin de savoir si elle ne dérangeait pas. Shikamaru Nara était aussi du voyage puisqu'il servait bien souvent d'intermédiaire entre les deux villages de Konoha et de Suna.

"Maintenant que tu es là, ma réponse changerait elle vraiment quelque chose Temari ?" Plaisantait rapidement Gaara avant de saluer le Konohajin d'un signe de tête.

"Que me vaut l'honneur de cet attroupement soudain de mon bureau ?"

Le ton de Gaara était plutôt détendu car cela lui permettait de couper un peu de cette routine abrutissante qui lui minait le moral depuis quelques minutes. L'arrivée des deux ninjas allait mettre un peu d'entrain de cette journée qui semblait plus que molle jusque là. Néanmoins le Kazekage restait plutôt curieux au sujet de la présence de Shikamaru dans ses murs, car sa présence n'est jamais vaine tant sa motivation à se mouvoir d'un point à un autre a déjà fait le tour du monde.
Invité
Invité
avatar

Y'a pas à dire, le sable, c'est embêtant. "Il faut que tu te rendes à Suna pour renouveler notre amitié… On a besoin de l'Alliance Shinobi, et la relation entre Konoha et Suna est surement le meilleur des exemples que l'on puisse avoir". Je t'en mettrais Kakashi… Dis surtout que tu veux m'éloigner du village pour plus que je ne puisse te surveiller n'est-ce pas ? Raté, j'ai explicitement demandé à Ebisu de te surveiller eheh.

Bon et puis pour tout vous dire, je ne me sentais pas réellement de faire le voyage seul, uniquement couvert par un Kasa classique. Heureusement, lors de mon voyage en direction du pays du vent, j'avais croisé une caravane de saltimbanques bien aimables ! Ils avaient même accepté de faire un détour par Suna pour me déposer. Tout le long du voyage ne fut que rigolades, chants, musique et boisson ! Bon certes, j'allais peut-être légèrement moins vite que si j'y étais allé en courant, mais au moins, je passais de bons moments avec mes compagnons de fortune !

Malheureusement, le temps passait trop vite et nous étions déjà arrivés devant la muraille imposante qui gardait Suna. Des centaines d'yeux nous épiaient inlassablement, surveillant le moindre de nos faits et gestes. Au moins, ils ne lésinent pas sur la sécurité ici. Alors que je saluais mes compagnons de voyage pendant qu'ils installaient leur campement à plusieurs mètres du village, un jonin vint arrêter ma marche, me disant que même si l'alliance tenait encore, il avait pour ordre de demander les papiers des visiteurs qui n'étaient pas attendu. Hum … Kakashi, je suis sûr qu'une fois que j'eus quitté ton bureau, tu es parti flâner avec l'un de tes livres grivois n'est-ce pas ?

Bon, dans tous les cas, cale ne me posa aucun souci. Une fois les papiers en mains, il me salua et m'indiqua la tour du kazekage. Gaara du désert. Ancien jinchuriku d'Ichibi, manipulateur du sable et apparemment nommé à ce poste presque par défaut. Il fut enlevé par l'Akatsuki et son bijuu lui fut enlevé. Voilà en gros les informations que j'ai récupéré des archives du conseil de Konoha. Alors si vous vous posez la question, oui, j'ai passé par mal de temps à lire des rapports pendant ma convalescence. Après tout, je n'avais que ça à faire et je devais rattraper trois années passées enchainé dans une cave pendant qu'on me torturait, tant physiquement, que moralement… D'ailleurs, il n'y a toujours aucune nouvelle de la grognasse.

Bon. La tour, la tour, la tour. Prenons un peu de hauteur, on ne voit rien d'ici. Je montai tranquillement sur un mur, tenant mon kasa d'une main, et j'allai m'asseoir sur le bord de l'un de leur toits plats. On avait une belle vue ici, et malgré le sable qui tentait de pénétrer mes vêtements. Bien. Je présume que le kazekage se trouve dans le bâtiment au centre, avec un gros rond dans lequel il y a le kanji "vent".

Je sautai de mon nid de pie, toujours aussi je-m'en-foutiste, avançant paisiblement dans la rue, inclinant légèrement mon couvre-chef vers l'avant pour éviter que ce satané sable ne vienne se loger dans l'unique œil qui me restait. J'étais enfin au pied de la bâtisse. Je levai la tête, contemplant la structure totalement faite de sable, illuminée par un soleil à son zénith, quand je sentis quelque chose me heurter la jambe. Une gosse. Les larmes aux yeux. Je m'accroupis devant elle, relevant légèrement son visage avec la tranche de mon index


Ca va petite ? Excuse moi !


C'est moi monsieur désolé ! Mais quand même, faites attention de là où vous arrêtez !

Je ricanai en guise de réponse. Me relevant en prenant appui sur l'un de mes genou, elle continuait à parler, mais je n'écoutais pas vraiment. En lui faisant un grand sourire, je déposai mon Kasa sur sa tête avant de m'engouffrer dans le palais du kazekage.

En montrant patte blanche à chaque garde que je croisais, je pus enfin trouver le bureau de l'ombre du vent. Comme à mon habitude, mon bras droit reposait sur le tissu de mon Keikogi. Frappant trois coups sur la porte, je me permis d'entrer avant que l'on ne m'en donne l'autorisation. J'avais envie de m'asseoir. Trois personnes, Shikamaru Nara, fils de mon prédécesseur, une femme blonde, et un homme derrière un bureau. Je pense pouvoir dire sans me tromper que ce dernier était me Kazekage. Avant de prendre la parole, je m'inclinai légèrement pour saluer l'assemblée.


Madame, Messieurs. Désolé de vous interrompre, je ne sais pas si je fus annoncé, mais mon nom est Oda Kuranosuke, chef Jonin de Konoha et ancien membre des douze ninjas gardiens. Kakashi Hatake vous salue et m'a envoyé ici pour parler, principalement, de l'alliance shinobi et de sa volonté à renouveler notre amitié avec vous.

Invité
Invité
avatar
"Le Sable et la Feuille, la suite d'une histoire"
Alors que je rêvais paisiblement, m'imaginant à l'ombre d'un arbre, observant une rivière majestueuse s'écouler, tandis que les vocalisent des oiseaux m'apaiser... Soudainement, l'arbre céda dans un bruit fracassant tandis que tout autour de moi semblait s'écrouler. Quelques secondes après, j'ouvrais les yeux, observant l'éventail de Temari ancrée de le mur juste à côté de mon visage. Il n'y avait pas à dire, c'est un réveil rapide et efficace.

Plongeant mes mains dans mes poches tout en baillant, je suivis la kunoichi, sans vraiment chercher à établir la moindre communication. J'allais déjà devoir faire de grands discours devant le Kazekage, je devais m'économiser... D'ailleurs, je me demandais si Oda était déjà présent ? Kakashi-sensei m'avait affirmé qu'il me retrouverait sur place, j'en déduisais qu'il devait déjà être présent au près du Kazekage. Du moins, je l'espérais...

Tandis que Temari débarqua dans le bureau de Gaara, je fis à ce dernier un bref signe de la main en guise de salutations, arborant toujours mon air flegmatique tandis que mes yeux étaient encore rouges suite à ma petite sieste.

"Que me vaut l'honneur de cet attroupement soudain de mon bureau ? "

Soupirant alors avant de me gratter la tête, essayant de me mettre les idées clairs, je me décidais à prendre la parole et à passer outre les politesses. Nous nous connaissions depuis un moment, pas la peine de faire des courbettes en tout genre, ça ne me ressemble pas.

"Je viens de la part de Kakashi. Récemment les Daimyos des Pays du Vent et de la Terre ont étaient kidnappés. Il parait donc logique que les prochaines cibles soient ceux du Pays du Feu, de l'Eau et de la Foudre. C'est pour ça que je suis ici, nous avons besoin de toutes les informations et de l'aide possible pour éclaircir cette histoire et éviter que cela ne se repro..."

Mes paroles furent interrompus. Trois coups venaient de retentir sur la porte du bureau, quand soudainement un homme d'âge moyen fis son apparition. Je reconnaissais vaguement son visage... Oda Kuranosuke. J'avais presque oublié sa présence, il faut croire que je ne suis pas le pire en terme de retard. L'observant d'un regard nonchalant, je décidais de le laisser parler, Gaara avait certainement saisit ce que je voulais dire, pas besoin de tout recommencer pour si peu.

"Madame, Messieurs. Désolé de vous interrompre, je ne sais pas si je fus annoncé, mais mon nom est Oda Kuranosuke, chef Jonin de Konoha et ancien membre des douze ninjas gardiens. Kakashi Hatake vous salue et m'a envoyé ici pour parler, principalement, de l'alliance shinobi et de sa volonté à renouveler notre amitié avec vous."

Douze Ninjas Gardiens ? Pendant un instant, je repensais à Asuma-sensei, ils avaient certainement dû se côtoyé par le passé. Ses airs de baroudeurs cachaient peut-être un homme qui pourrait me raconter pas mal de choses sur Asuma-sensei et qui sait, peut-être était-il un meilleur adversaire au shôgi ?


Invité
Invité
avatar


Deux feuilles, une brise et l'ombre du désert
Temari & Gaara & Shikamaru & Kuranosuke

Le konohajin m'avait bien suivie puisque je le vis avancer jusqu'à ma hauteur tandis qu'il salua le Kazekage quelque peu famlièrement. Mais c'était un point que je me devais de garder coincé en travers de ma gorge, après tout ça ne ferait qu'un peu de bruit pour pas grand chose et si cela ne dérangeait pas Gaara, devrai-je m'en mêler ? Quoique peut-être que plus tard, après cette réunion. Je soupirai finalement de mon hmph connu de ces hommes et regardai le jeune homme derrière le bureau qui rhétorqua étonnamment à ma question. En effet, ce n'en était pas vraiment une. Cependant je restai de marbre ezt me contentai de simplement hocher une unique fois la tête.

Mon regard se posa ensuite sur Shikamaru. Il semblait peut-être toujours flegmatique mais je descellais une pointe d'inquiétude dans ses explications. Effectivement, les Daimyôs du vent et de la terre avait récemment été enlevé par de parfaits inconnus et nous étions déjà sur la faire. Cependant je comprenais que les autres nations doutent concernant la sécurité de leurs sources monétaires premières. Pour moi ces rois ou dirigeants n'étaient rien de plus que des machines à sous à échelle nationale. Mais ils n'en demeuraient pas moins importants, au contraire, sans eux les pays ne pouvaient subsister. J'imaginai donc que Gaara avait déjà envoyé une escouade de recherche et d'investigation pour tenter de comprendre comment un kidnaping avait pu se produire sur nos terres.

La requête que Kakashi nous envoyait me rassurait autant qu'elle m'inquiétait. En effet, sa demande d'aide ne me surprenait pas car nos deux pays s'étaient alliés il y a déjà pas mal d'années mais en les temps d'aujourd'hui, et surtout Naruto n'étant plus, je n'étais pas persuadée que les bonnes ententes perdureraient. Je le souhaitais du plus profond de mon coeur, malgré mes manières peu amicales, mais je n'étais pas dupes et selon moi ces attaques contre les daimyôs de deux grandes contrées n'avaient pas été orchestrées au hasard. Et si ce nouvel ennemi voulait semer le doute dans les coeurs fraîchement amenés vers la paix ? Sans même m'en rendre compte mes pupilles s'étaient dirigées une première fois vers mon petit frère et la seconde d'après sur le garçon à côté de moi. Ces dangers menaçaient peut-être la paix mais ils mettaient aussi en danger l'avenir respectif que nous nous imaginions.

Encore à l'affut, bien que dans mes songes, mes instincts de kunoichi et surtout de soeur protectrice me firent faire volte-face au son de la porte grinçante qui s'ouvrit. La main dans le dos posée sur mon éventail fermé, je fixai l'inconnu. Il était plutôt grand, brun, les traits de la vieillesse ne l'avaient pas loupé mais il semblait lui rester quelques dizaines d'années encore. Pourtant, je lâchai bien vite le manche planté dans mon dos car après une seconde de réflexion il ne semblait pas hostile. Qui plus est, il se présenta dans les normes. Shikamaru, pourquoi tu n'as pas commencé par dire qu'un de tes copains allait débarquer. Sur mon ordre d'accueil il n'y était stipulé qu'un seul jônin. Apparemment envoyé par le maître Hokage, ce fameux Oda Kuranosuke n'en avait que pour le chef du village. Ils étaient deux à venir discuter des problèmes ? « Shikamaru. » Je regardais toujours l'étranger de cette manière un tantinet hautaine mais m'adressai à celui qui avait pu être un compagnon d'arme. « C'est qui ce rigolo ? » Le caractère faussement comique vint lorsque je me tournai vers le jeune homme, les sourcils légèrement froncés. Avec un peu de jugotte on pouvait lire dans mes yeux que je n'étais pas particulièrement contente de cette arrivage auquel je n'étais pas vraiment au courant. Déjà un idiot à s'occuper pour éviter qu'il ne se perde dans Suna, alors maintenant deux ? Non merci très peu pour moi.

L'homme d'un âge qui doublait sûrement les nôtres avait aussi annoncé la raison de sa venue dans ce bureau. Renouveler notre amitié ? De quoi Kakashi avait-il peur pour qu'il envoie un de ses ninjas pour une telle mission ? Peut-être avait-il, comme moi, certaine crainte à ce propos. Pourtant je sentais qu'avec Gaara comme Kazekage et maître Kakashi pour Hokage, les pays du feu et du vent n'avaient pas à s'inquiéter pour leur alliance. Gaara ne ferait pas ça, j'en étais persuadée. Alors que pouvait-il se passer de si grave dans le monde pour que l'ombre de la feuille veuille envoyer quelqu'un pour "renouveler nos amitiés". Ce genre d'entente n'était pas comme un contrat, il n'y avait pas de durée déterminée. Je gardai les lèvres scellées tandis que je me décidai à me retourner enfin vers le Kazekage, un soupir accidentellement bruyant sortant de ma bouche.

acidbrain


[/b][/color]
Contenu sponsorisé
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
(©) ALL RIGHTS RESERVED, DO NOT COPY OR REPRODUCE THE DESIGN.