Seiki.
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La quête du pouvoir a toujours été un dangereux moteur. Malgré les sentiers destructeurs qui devaient être empruntés pour y accéder, les guerriers de cette ère en ont fait leur essence. Ils pourfendaient les terres décharnées - avec une gloire exquise, des dogmes écrasant les âmes et un seul dessein : détruire, posséder, dominer. Les grandes contrées étaient bercées par le fer des armes, une mélodie routinière dans ce climat sous tension constante.Afin de plus rapidement effleurer l'apogée du prestige, des clans naquirent et de puissants êtres ne firent plus qu'un pour s'assurer d'une invulnérable descendance. Au cœur du chaos, émergèrent des factions, des combattants liés par le sang, le chakra et les capacités. Leurs apparitions diminuèrent le désordre créé par les soldats indépendants – qui se rangèrent face à cette montée en puissance. L’accalmie permit aux Daimyos - anciennement terrassés par ce chaos, de reprendre leurs fonctions. Les frontières se dressèrent, scindant les nations divisées.



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Wén Jiāng Kina
Wén Jiāng Kina
Statut : Chûnin • B
Expérience : 17

Sujet : Poudre Empoisonnée. ☁︎ 4/?

rédigé le Dim 10 Mai - 9:24

Des papillons aux poudres toxiques papillonneraient dans les sylves de Kiri, et prendraient une ampleur monstrueuse, embaumant l'air de toxines étouffantes. Les civils se plaignent de maux de têtes constants et de vomissements. Ramenez un par un les papillons au village après les avoir emprisonnés dans une boite.


Ils étaient nés avec le printemps. Quelle délicieuse saison de mourir avec les roses ou sur l'aile d'un zéphyr pour nager à jamais dans un ciel pur. Balancés sur le sein des fleurs à peine écloses, les créatures aériennes enivraient la nature de parfums, de lumières singulières lorsque mollement, elles secouaient, jeune encor, leurs ailes poudrées avant de s'envoler comme un souffle divin en direction de voûtes éternelles. Comme le désir, jamais ils ne se posent. Jamais ils ne sont acquis et mes mains ne peuvent que les effleurer avant de les observer s'éteindre à l'arrière des ombres environnantes. Les miasmes flottent dans les airs, immersion totale au diapason de douces senteurs toxiques.

Je me sens somnolente en ce cœur butinant. Les sables du désert semblent s'écrouler, les tristes châteaux de pierres roulent à mes pieds. Pantelante, j'appose une paume tremblante sur mon nez et mes lèvres pour m'en protéger avant de reculer jusqu'à une distance sécuritaire. De fleur en fleur et de tige en tige, beau d'or et de vermillon, les voltigeurs dansent en couvrant les montagnes bleues de cendres colorées. L'un d'eux se dépose dans la corolle matinale, déployant ses rideaux de satin pour étreindre d'un baiser lutin la rosée. Leurs présences dorent toutes choses habituellement indifférentes ; imposant leurs métamorphoses.

Un doigt sur le menton, je réfléchis. Comme le vent qui tombe sur la terre, tout ce qui naît doit mourir. La fleur germe pour fleurir - fleurit pour la tombe. Impossible de laisser ces créatures fanfaronner davantage. L'astre qui, sur un fond noir, naît, luit, vole et passe comme le météore aurorale, s'éteint dans l'espace de ses nuages.

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