Seiki.
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La quête du pouvoir a toujours été un dangereux moteur. Malgré les sentiers destructeurs qui devaient être empruntés pour y accéder, les guerriers de cette ère en ont fait leur essence. Ils pourfendaient les terres décharnées - avec une gloire exquise, des dogmes écrasant les âmes et un seul dessein : détruire, posséder, dominer. Les grandes contrées étaient bercées par le fer des armes, une mélodie routinière dans ce climat sous tension constante.Afin de plus rapidement effleurer l'apogée du prestige, des clans naquirent et de puissants êtres ne firent plus qu'un pour s'assurer d'une invulnérable descendance. Au cœur du chaos, émergèrent des factions, des combattants liés par le sang, le chakra et les capacités. Leurs apparitions diminuèrent le désordre créé par les soldats indépendants – qui se rangèrent face à cette montée en puissance. L’accalmie permit aux Daimyos - anciennement terrassés par ce chaos, de reprendre leurs fonctions. Les frontières se dressèrent, scindant les nations divisées.



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Bunraku Busan
Bunraku Busan
Statut : Chef Marionnettiste • A
Expérience : 95

Feuille de personnage
Inventaire: 5 kunaïs, 5 bombes fumigènes, 2 parchemins explosifs, parapluie, Venin de Topaze, bouclier, fragments de pantin ; Michiko, Kubinashi.

Sujet : dammi di morte gioia.

rédigé le Ven 17 Avr - 1:13

    dammi di morte gioia.

    solo

    ◊ ◊ ◊


    Au sortir de la civilisation, il ressemblait déjà à un naufragé, les deux pieds au-dedans de la vitre de la décade arénacée. Les malandrins auraient pu, de surcroît misérables, prendre l’offensive contre le Bélier, mais qu’importe l’effort accompli, un sacro-saint serait venu l’abreuver pour le sauver du chariot de la Camarde, et même changer en perles dans les décombres sablonneux. Lippe tordue de joie, bien que sa déveine soit d’être né, après avoir disputé sa place tel un cador à la morne eau baptismale du Styx, aux antipodes des suintantes pénales, l’homme ô combien inquisiteur s’interroge, la senestre contre la chair.

    Tout un maelström d’énigmes lui taraude le crâne. Jusqu’à quand l’omission peut faire barrage à l’évidence, au rejet ? Marchant sur le monde d’un pas silencieux, or préoccupé, Busan est farouchement dévoré d’un desideratum sur ses babines. Ainsi, songeant très près d’une pile d’opuscules mentaux, sur la nécropole délaissée, le chef de l’Escouade des Marionnettistes braque les yeux vers le panorama dépeuplé.

    L’erg vocifère avec sa grande déclamation, ses mille bruits permettent des malheurs sans nom ; il ne faut pas soupirer après des cataractes ou mieux, une sylve profonde et luxuriante, à l’instar d’un félidé acculé qui pilonne tous azimuts la quiddité aride du désert, à la manière d’une amoureuse étreinte, tandis que tout n’est qu’un affreux onirisme à s’y fêler les crocs. Non. La morte poésie se ranime en ce bas monde, plus douce, aérienne chaque fois que les sables ambrés tapissent ces plaines valeureuses, si calmes par moments, pour voguer dorénavant sur des niches funéraires qui sont l’encens. Busan longe les angles lamentateurs, sans cahin-caha comme le feraient les prospecteurs quelquefois qu’un Ha archaïque soit bon prince, que la forme qui sort du Très-Haut éblouissant ne soit pas autre chose — le chambardement séthite plie le vent pour son macabre épithalame, cependant qu’il eut été d’esprit à demi-voix.

    Pantin en bandoulière, depuis l’ombre ad hoc de son écrin de chair, le Bunraku s’en va observer ce qu’il est advenu de son jeu de pistes. Certaines couvées en ont fait leur territoire, et ce, malgré l’ébranlement des sens de l’altérité. Partout, l’anachorète ne cesse d’idéaliser ce vide, ces dunes tenues d’un imaginaire spatialisé, communément substrat.

    Ce ne sont pas des routes toutes tracées par d’autres, mais il ne veut rien savoir, se frayant la sienne avec le flegme de quiconque s’étant résigné. Le basané approche du but avec ses sibilantes roublardes, n’en arbore que l’once d’un symptôme.

    L’apostolat, il l’emmerde.

Bunraku Busan
Bunraku Busan
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Sujet : Re: dammi di morte gioia.

rédigé le Ven 17 Avr - 18:17

    dammi di morte gioia.

    solo

    ◊ ◊ ◊


    Traque aux créatures éthérées qui s’éternise, après que des rayons eurent doré son trimard, lorsque cédant à quelqu’accès de hargne désespérée, c’est à lui que Soutekh s’en prend soudainement. Faisant fi des précautions d’usage, au-delà desquelles le Bélier n’a plus qu’à claquer des canines pour chiquer l’expectative, il harponne de ses poings trépidants Michiko, alors que les frontaux se télescopent durement. Suspendu entre persévérance et sinistrose, à moins qu’il ne s’agisse des érythèmes salingues du vertige, hors d’atteinte d’un louvoyage particulièrement grossier, bien que le désert ne lui est pas condamnable, le basané donne un vénéfice aussi fortuit qu’inéluctable.

    « Je pressens que tu vas me créer des ennuis… Tes paroles sont douces à entendre, mais, quoi que tu en dises, elles s’opposent souvent à ma volonté. Pourquoi n’as-tu rien dit depuis notre départ ? » Le nase s’effleure, fait effort pour des heurts. Avec de la chance, dans une intimité étroite, à chacune des paroles du marionnettiste, va-t-elle prêter une valeur magnétique entre ses lèvres rougies.

    « Laisse-moi rester encore. Quel besoin as-tu de m’envoyer valdinguer si facilement ? C’est bien toi, Busan, qui m’a enfanté. Tu n’as pas l’âme d’un tyran. As-tu oublié que j’ai vu, même si de façon très fugace, ta bienveillance ? Tiens-toi tranquille. Ton chef-d’œuvre t’est d’ores et déjà essentiel. » Courroucée qui plonge entre les mains tièdes, telles deux branches reboisant la cicatrice d’un ergot vitriolique, tout contre les tissus infects par gestes et par signes, raisonnablement pour qu’il se concentre sur le sous-dialecte des semonces. C’est un langage que Michiko espère suffisamment apprécié pour délier la langue rétive, convenablement déloyal pour attiédir les séracs derrière lesquels le Bunraku pense lui échapper.

    « Nous y sommes. J’ai confiance en toi, cependant, pour de multiples raisons, je ne peux pas te garder à mes côtés jusqu’au bout. À bientôt — ne m’en veux pas. » Busan suspend le secret intarissable qu’ils viennent de se chuchoter à cette minute même. Ce n’était pas nécessaire ; une sournoise colère s’élevant en lieu et place de l’urgence des obligations. Futilité. Tout du moins le croit-il.

Bunraku Busan
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Sujet : Re: dammi di morte gioia.

rédigé le Mar 21 Avr - 20:20

    dammi di morte gioia.

    solo

    ◊ ◊ ◊


    Effacée du quotidien des mortels, d’un certain quant-à-soi, la bâtisse sableuse semble badée dans l’attente, spoliant la souvenance de l’un des fiers fleurons de son usinière autocratie. L’appétition vient rallumer au calice cérébral ses torchères brasillantes ; et, pour les siècles des siècles, a pris le vexille au diamant qui la reflète déplaisamment liquidienne. Au souffle des coulisses volète échevelée la toison ébène, telle une pluie d’abat qui fait pencher le triticale, éperdument crispé entre des vaincus et des morts. Il collationne quelques parchemins, pendant que la moite éleveuse d’une repentance en gestation, qui ne tardera guère à y affleurer son plus cher mainteneur, débagoule de promptes cavales face à ce scrutateur clandestin qui s’éveille à un étrange suspens, largué jouxte l’ermitage caduc du Kérberos.

    De rumeurs en grognes, les courants d’air s’apostrophent, ricanent et grondent. Par forme de sombres coulées, la soif de connaître ondoie dans les artères d’acier, celles-là qui récitent un avenir rutilant à chacune des erres périlleuses.

    Le parfum consumé des corridors séculaires l’agace, pareils à des sillons pour partie noyés, dont le moïse l’a jadis lénifié des fois que la décadence fût non moins érodée entre deux rocs. Enfin, l’emblème pourchassé éclate impétueusement, au moment que minuit dégueule sa venue dans l’obscurité sépulcrale, gémissant un flot glacé à son cou de vautour, telle une paresseuse sagette dentelée. Les bras tendus en plein sur le logotype de l’Ophir, avaricieux de son sublime magot étuvé sous ses artérioles d’albâtre, crachin d’extase que l’envergure masculine s’arrache à tour de manivelle, il balaye vivement le filet de Pénélope au tissu arachnéen.

    « Bienvenue… » La phonation d’hier, presque détachée, l’exhorte à se retourner. Le marionnettiste acquiesce sans qu’une once de vacillation vienne saborder l’essor. Il ne faut pas plus de quelques battements de cils pour que la gueule ferme trouve sa source et que les quinquets s’y apposent crûment, pintant le suc de son petit heur ; crescendo, le nouvel arôme conquiert les rives bistres du corbin, dans leurs positions fatidiques, tels timbres et blason qui lèchent le lambris. Vidrecome, et aussi rumeur un tant soit peu doublée, suffisamment pour que Busan spécule sur le beffroi de cette ponctuation finale à en faire bander les pendus comme nul autre.



    Si suées et céphalées n’ont point tardé à pomper les sèves et la verdeur du deuxième sexe, le cortège des symptômes subséquents traîne, quant à lui, à en gaufrer le satin. « Je suis le chef du Kugutsu Butai. Auriez-vous une idée d’où se trouve Chikamatsu, du moins ce qu’il en reste ? » N’en déplaise à l’archiatre, si le Bunraku ne clamse pas, a priori sans prétexte notoire, c’est qu’il s’obstine à reclure son âme écœurée, qui ad patres se déroberait pourtant volontiers mettons que l’avatar se présentait.

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Sujet : Re: dammi di morte gioia.

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