- Shoukyaku no Tsukiyô
- Statut : Genin • C
Expérience : 11
Ainsi donc commença ma première mission officielle pour la Contrée du Vent. Interroger des témoins, rien de plus simple ! C'était même presque vexant de confier à la plus fervente adoratrice de la Déesse solaire une mission aussi simple ... Bien que je ne me doutais pas à cet instant que cette requête allait devoir faire travailler des talents qui m'étaient très peu familier. Prendre le temps de discuter avec des habitants, qui plus est âgés et leur soutirer quelques informations sur la fameuse cité enfuie dans le désert. Cela allait me demander patience et persévérance afin de récolter les rumeurs et de faire le tri dans tout cela. Faire dans le social et me demander cela, il fallait vraiment mal me connaitre. Mais j'avais envie, étrangement, d'obéir aux consignes et me montrer la plus conciliante possible. Docile ... Un mot qui ne m'allait pas vraiment.
Si j'étais si encline à respecter le protocole et montrer le meilleur de moi-même, c'était également car j'avais un intérêt tout particulier à y participer. L'ancienne cité me réservait - je n'en doutais point - de belles surprises concernant ma foi. J'étais persuadé que ce sera l'occasion de tomber sur des preuves de l'avènement des dieux sur terre et pouvoir montrer au reste du monde que le culte que nous vouons est millénaire et le seul réellement valable. Je me devais de tenir le coup, jouer les kunoichi, me conformer en surface à leurs coutumes pour arriver à mes fins.
C'est ainsi que je me retrouvais dans la boutique de cette dame répondant au nom d'Oichiro. Les informations étaient sommaires sur cette vieille commerçante, mais suffisantes pour me repérer en ville. En passant la porte d'entrée, représentée par un voile de perles traînant jusqu'au sol, je me retrouvais dans un espèce de grand bazard fourre-tout. Une jeune fille me sourit, prête à me cueillir et me vendre une de ses babioles. Je réfléchis aux mots que je dois employer pour paraître la moins agressive possible.
《Euh... Excusez moi, je ne suis pas là pour acheter. Je viens voir Grand mère, Oichiro. C'est le Daimyo qui m'envoie.》
La demoiselle me fait une mine quelque peu boudeuse, un peu déçue de voir que je ne serai pas la prochaine cliente. Mais surtout parce qu'elle doit savoir à cet instant que je ne suis pas prête de quitter les lieux. Elle m'indique le chemin de l'arrière boutique et je me retrouve face à la vieille dame. Rabougrie, tassée par les années, la petite mamie me semble centenaire. Après que sa petite fille lui glisse quelques mots à l'oreille pour lui faire comprendre la raison de ma présence, je m'installe face à elle.
《Et bien, madame, j'ai quelques questions à vous poser à propos de ... 》
《Et bien et bien ! En voilà des manières ! Tu vas manger quelque chose avant de dire quoi que ce soit ! Est ce que tu t'es vu ? On dirait un sac d'os ! Ma foi, faut te remplumer, tu n'attireras aucun mari comme cela...》
Calme. Je dois rester calme. Faisant preuve d'un self contrôle absolu. J'essaie de cacher mon impatience et mon agacement. Mais lorsque son déposé sur la table les petites pâtisseries bourrées de sucres de la vieille commerçante, mon visage se déride. Après quelques gâteaux engloutis, nous passons enfin aux choses sérieuses :
《Dame Oichiro, j'ai plusieurs questions à vous poser à propos d'un village dont les anciens parlent....
Que savez-vous de ce village ?
Avez-vous une idée sur sa localisation ? Si vous deviez le chercher, où commencerez-vous les recherches ? 》
Il ne restait plus qu'à voir ce que l'ancienne allait pouvoir me dire et faire un rapport des informations que je pouvais obtenir.
Si j'étais si encline à respecter le protocole et montrer le meilleur de moi-même, c'était également car j'avais un intérêt tout particulier à y participer. L'ancienne cité me réservait - je n'en doutais point - de belles surprises concernant ma foi. J'étais persuadé que ce sera l'occasion de tomber sur des preuves de l'avènement des dieux sur terre et pouvoir montrer au reste du monde que le culte que nous vouons est millénaire et le seul réellement valable. Je me devais de tenir le coup, jouer les kunoichi, me conformer en surface à leurs coutumes pour arriver à mes fins.
C'est ainsi que je me retrouvais dans la boutique de cette dame répondant au nom d'Oichiro. Les informations étaient sommaires sur cette vieille commerçante, mais suffisantes pour me repérer en ville. En passant la porte d'entrée, représentée par un voile de perles traînant jusqu'au sol, je me retrouvais dans un espèce de grand bazard fourre-tout. Une jeune fille me sourit, prête à me cueillir et me vendre une de ses babioles. Je réfléchis aux mots que je dois employer pour paraître la moins agressive possible.
《Euh... Excusez moi, je ne suis pas là pour acheter. Je viens voir Grand mère, Oichiro. C'est le Daimyo qui m'envoie.》
La demoiselle me fait une mine quelque peu boudeuse, un peu déçue de voir que je ne serai pas la prochaine cliente. Mais surtout parce qu'elle doit savoir à cet instant que je ne suis pas prête de quitter les lieux. Elle m'indique le chemin de l'arrière boutique et je me retrouve face à la vieille dame. Rabougrie, tassée par les années, la petite mamie me semble centenaire. Après que sa petite fille lui glisse quelques mots à l'oreille pour lui faire comprendre la raison de ma présence, je m'installe face à elle.
《Et bien, madame, j'ai quelques questions à vous poser à propos de ... 》
《Et bien et bien ! En voilà des manières ! Tu vas manger quelque chose avant de dire quoi que ce soit ! Est ce que tu t'es vu ? On dirait un sac d'os ! Ma foi, faut te remplumer, tu n'attireras aucun mari comme cela...》
Calme. Je dois rester calme. Faisant preuve d'un self contrôle absolu. J'essaie de cacher mon impatience et mon agacement. Mais lorsque son déposé sur la table les petites pâtisseries bourrées de sucres de la vieille commerçante, mon visage se déride. Après quelques gâteaux engloutis, nous passons enfin aux choses sérieuses :
《Dame Oichiro, j'ai plusieurs questions à vous poser à propos d'un village dont les anciens parlent....
Que savez-vous de ce village ?
Avez-vous une idée sur sa localisation ? Si vous deviez le chercher, où commencerez-vous les recherches ? 》
Il ne restait plus qu'à voir ce que l'ancienne allait pouvoir me dire et faire un rapport des informations que je pouvais obtenir.
- PNJ
- Expérience : 273
Et Tsuki n'a pas eu tort de faire honneur à la table de Oichiro, cette vieille dame tire une grande fierté de ses pâtisseries peut-être plus encore que de sa propre fille, mais ça elle ne l'avouera jamais. Un petit sourire illumine le visage de la vieille grabataire en entendant la demande de la jeune Shinobi, un petit sourire qui voulait certainement dire "Vous voyez que vous avez encore besoin de nous". Et de sa voix rauque et usée, elle déclama :
- Je suis navrée de vous dire que je ne sais pas grand chose, mon enfant. Imaginez-vous bien que je n'étais même pas née que cette légende existait déjà. Toutefois, je peux vous dire ce que ma grand-mère m'a raconté. Elle me parlait souvent de sa jeunesse... De ses journées à la capitale, de la vie de tous les jours quand on était un habitant du désert.. C'était un village qui resta dans sa mémoire comme un souvenir d'un havre de paix, d'un endroit où elle se sentait bien, en sécurité. Je n'ai malheureusement aucune idée où cette cité a pu se trouver. Ma grand-mère m'a dit qu'il était dangereux à l'époque de ne serais-ce que la mentionner alors elle n'a jamais été volubile à ce sujet... Désolée de ne pas pouvoir vous aider davantage, vous m'avez été très agréable.
Et alors que Tsuki s'apprêtait à repartir, un peu déçue par le peu d'information importante qu'elle avait réussi à soutirer à la vieille femme, cette dernière l’interpella à travers le magasin avant qu'elle ne passe l'orée de la porte :
- Oh, je me souviens aussi. Ma Grand-mère disait souvent qu'on l'appelait aussi La Forge... Elle ne m'a jamais expliqué pourquoi vu que notre pays n'a jamais été bien pourvu en fer. Mais peut-être que votre ville fantôme se trouve sur une ancienne route commerciale entre la contrée du Vent et la contrée de la Roche. Cela pourrait expliquer ce surnom...
- Je suis navrée de vous dire que je ne sais pas grand chose, mon enfant. Imaginez-vous bien que je n'étais même pas née que cette légende existait déjà. Toutefois, je peux vous dire ce que ma grand-mère m'a raconté. Elle me parlait souvent de sa jeunesse... De ses journées à la capitale, de la vie de tous les jours quand on était un habitant du désert.. C'était un village qui resta dans sa mémoire comme un souvenir d'un havre de paix, d'un endroit où elle se sentait bien, en sécurité. Je n'ai malheureusement aucune idée où cette cité a pu se trouver. Ma grand-mère m'a dit qu'il était dangereux à l'époque de ne serais-ce que la mentionner alors elle n'a jamais été volubile à ce sujet... Désolée de ne pas pouvoir vous aider davantage, vous m'avez été très agréable.
Et alors que Tsuki s'apprêtait à repartir, un peu déçue par le peu d'information importante qu'elle avait réussi à soutirer à la vieille femme, cette dernière l’interpella à travers le magasin avant qu'elle ne passe l'orée de la porte :
- Oh, je me souviens aussi. Ma Grand-mère disait souvent qu'on l'appelait aussi La Forge... Elle ne m'a jamais expliqué pourquoi vu que notre pays n'a jamais été bien pourvu en fer. Mais peut-être que votre ville fantôme se trouve sur une ancienne route commerciale entre la contrée du Vent et la contrée de la Roche. Cela pourrait expliquer ce surnom...
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