- Ancien compte
- Statut : A.
Expérience : 107
L'embrasement d'outre-glace. Yue | Kamui La neige déchirait les nuages opalins de sa toute-puissance transie, son éclat étincelant pourfendant les cieux océaniques et le voile de nimbus. L'étoffe de la longue cape qui auréolait ses courbes embrasaient les terres glacées qui hébergeaient les deux présences. Yuki no Kuni n'était qu'une écume blanche qui s'étendait sur une mer glacée dont la teinte d'un azur démesuré donnait des vertiges. Froides et inhospitalières, les bourrasques gelées venaient cingler leurs visages qui se faisaient face. Les épéistes avaient bravi les mers et voguaient sur les flots marins pour atteindre ce gangue de givre et y délivrer une énième fois une rixe. Presque synonyme de rituel, ces êtres s'adonnaient avec un plaisir malsain à croiser le fer. Leurs armes respectives étaient ancrées dans la glace et fendaient cette dernière à l'image d'un long stigmate sur la banquise. Yue clôtura la fermeture de son manteau, la fourrure l'enfermant dans un chaud cocon ; elle ressemblait à une poupée de porcelaine avec cette peau de bête sur son échine et ce pelage bistré qui entourait ses traits placides. Sa longue chevelure avait été lâchée et ses mèches venaient lécher la chute de ses reins. Ses doigts se glissèrent jusqu'à l'attache sur sa gorge et déclipsa cette dernière pour se délivrer des tissus chaleureux et laisser les alizées hivernales engourdir son enveloppe charnelle. Les Shinobis se devaient d'appréhender tout type de température, des plus arides aux plus sibériennes. Une nitescence hivernale s’abattit sur les contrées renfermées du Pays de la Neige, offrant un ciel digne des utopies. La raison de leurs présences en ces lieux s’avéraient être inéluctablement déductive ; ils s'obligeaient inconsciemment à repousser leurs limites respectives et à animer les braises qui ornaient leurs veines. Le vent soufflait sur leurs visages avec hardiesse, à la manière d'une cravache venant incendier leurs peaux. La main de Yue approcha du manche de son arme légendaire, l'effleurant, le caressant, ressentant toute la vitalité qu'il lui avait conférée en cette année tumultueuse. Ses prunelles bicolores, se cherchant entre l'obscur et la clarté vinrent se dresser comme deux fauves devant Kamui. Des frissons s'esquissaient sur ses bras et se courbaient sur son ventre à moitié dénudé. La frêle silhouette fit alors volte-face et invita l'homme à la suivre dans les tréfonds des neiges, se mêlant aux indiscernables volutes brumeuses qui occupaient le moindre recoin de ces lieux où régnait un silence assourdissant. Ils s’enfonçaient dans ce brouillard à couper le souffle, aussi fallait-il s'en accommoder et s'avancer en son travers pour parvenir au cœur d'une antre. Derrière leurs pas, ils avaient traîné leurs armes qui avaient cicatrisé les landes boréales. La brume qui dominait l'endroit exhalait une bien curieuse sensation lorsque Yue s'y était engouffrée ; à la fois chaleureuse et glaciale jusqu'à l'os, à la fois vipérine et accueillante, elle était aussi mitigée que la chimère de Kiri qui vint scinder son étendue immatérielle de son corps. Kamui et la Matsui s'immobilisèrent au cœur de la crypte ouverte sur ses hauteurs, dévoilant un ciel de coton. Leurs visages prenaient une allure féerique, presque occulte, avec toute cette blancheur et nitescence qui les couronnaient. Des flocons s'intensifièrent dans sa chevelure hétéroclite et tuèrent le noir qui s'y trouvaient pour augmenter sa crinière blême. « Tu penses pouvoir tenir sur tes jambes cette fois ? » Elle s'accouda alors sur Kubikiribōchō, sa poitrine épousant la lame tranchante. Sa taille enfantine était un handicap pour cela ; elle avait la même éminence que l'arme légendaire. Leur venue n'était pas axée sur les entraînements, mais révélaient qu'une quête secondaire et spirituelle qui allait s'épanouir lorsque leurs deux organismes pantelants allaient tomber à genoux face l'un à l'autre. Yuki no Kuni refermait des arcanes antiques du passé du Pays de l'Eau et la princesse de la brume avait quémandé à ses épéistes de pourfendre l'iceberg. Une énième occasion de s'en mettre sur la face encore une fois... |
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One Fish, Two Fish, Blue Fish
Après avoir traversé la mer et le Pays du Fer, notre voyage nous mena finalement au Pays de la Neige. Situé le plus au nord, cet endroit est réputé pour son froid implacable et ses étendues de glaces infinies. Peu de personnes osent venir affronter l'ère glacière qui touche ce continent, de peur de ne pas survivre aux températures extrêmes. Cependant, j'étais l'une de ces rares personnes à apprécier le froid. Lorsque la neige tombe et que la glace emprisonne tout sur son passage, les odeurs s'atténuent, voir même disparaissent. En quelques sortes, lorsque le froid vient, c'est comme si je me retrouvais plongé en apnée au fond d'un océan. Je deviens presque incapable de discerner le moindre effluve, ce qui me permet de me concentrer sur autre chose et de réfléchir à tête reposée.
Vous n'imaginez pas ce que c'est d'être continuellement attiré par de nouvelles senteurs ou bien même d'être agressé par des parfums tels que le tabac, l'alcool, la transpiration... Toutes ces choses qui appartiennent à la vie d'un village sont pour moi un véritable enfer, alors me retrouver ici où je ne peux presque rien sentir, c'est une véritable délivrance.
Maintenant la capuche de mon manteau sur mon crâne, de sorte à éviter un maximum le vent glacial fouettant nos visages, je suivais ma coéquipière à travers les étendues gelées de Yuki no Kuni. Kabutowari était maintenu sur mon dos, je pouvais sentir l'acier froid contre mes omoplates, même à travers la couche de tissus recouvrant mon corps. Voyant alors la jeune femme se dévêtir, prête à affronter l'hiver de face, je ne pus m'empêcher de faire de même. Arrachant avec vigueur le manteau qui m'avait couvert jusqu'ici, je laissais ce dernier tomber au sol, frissonnant légèrement au contact de ce vent polaire.
Étrangement, je fus plutôt silencieux durant notre traversée. À croire que le froid avait également gelé mon sang, calmant mes ardeurs. Je ne savais pas vraiment ce qui allait nous attendre ici, mais j'étais impatient de croiser à nouveau le fer avec la kunoichi. Cet endroit était parfait, nous nous trouvions dans des conditions extrêmes, le froid allait être un obstacle supplémentaire, nous serions obligés de nous donner corps et âmes dans cette lutte acharnée sans quoi, nos corps se refroidiraient et nous assureraient une mort lente.
Suivant alors l'épéiste au cœur d'une caverne de glace, imprégner d'une lumière se reflétant au travers des parois cristalline, il était temps pour nous de nous mettre au travail. Notre venue n'avait pas comme unique but de repousser nos limites, cependant, c'était la seule chose qui m'intéressait pour le moment. Ma main droite agrippa alors le manche glacial de ma hache, tandis que je tentais tant bien que mal d'échauffer mon corps. Je n'avais pas vraiment d'idée précise sur la suite des événements, comme à mon habitude, j'allais improviser.
"T'inquiète pas pour moi, essaye plutôt de tenir correctement ton joli jouet."
Le froid environnant était parfait pour créer une brume. Après quelques mudras de ma main gauche, j'exécutais une technique célèbre de Kiri, particulièrement apprécié des épéistes et autres assassins, recouvrant alors la caverne d'un épais brouillard où la vue n'aurait désormais plus aucune utilité. Pour ma part, je me servais de mon odorat pour me repérer, saisissant alors ma hache, imprégner de Suiton que je dégainais d'un mouvement rapide, créant une vague d'énergie tranchante en direction de la Matsui.
Vous n'imaginez pas ce que c'est d'être continuellement attiré par de nouvelles senteurs ou bien même d'être agressé par des parfums tels que le tabac, l'alcool, la transpiration... Toutes ces choses qui appartiennent à la vie d'un village sont pour moi un véritable enfer, alors me retrouver ici où je ne peux presque rien sentir, c'est une véritable délivrance.
Maintenant la capuche de mon manteau sur mon crâne, de sorte à éviter un maximum le vent glacial fouettant nos visages, je suivais ma coéquipière à travers les étendues gelées de Yuki no Kuni. Kabutowari était maintenu sur mon dos, je pouvais sentir l'acier froid contre mes omoplates, même à travers la couche de tissus recouvrant mon corps. Voyant alors la jeune femme se dévêtir, prête à affronter l'hiver de face, je ne pus m'empêcher de faire de même. Arrachant avec vigueur le manteau qui m'avait couvert jusqu'ici, je laissais ce dernier tomber au sol, frissonnant légèrement au contact de ce vent polaire.
Étrangement, je fus plutôt silencieux durant notre traversée. À croire que le froid avait également gelé mon sang, calmant mes ardeurs. Je ne savais pas vraiment ce qui allait nous attendre ici, mais j'étais impatient de croiser à nouveau le fer avec la kunoichi. Cet endroit était parfait, nous nous trouvions dans des conditions extrêmes, le froid allait être un obstacle supplémentaire, nous serions obligés de nous donner corps et âmes dans cette lutte acharnée sans quoi, nos corps se refroidiraient et nous assureraient une mort lente.
Suivant alors l'épéiste au cœur d'une caverne de glace, imprégner d'une lumière se reflétant au travers des parois cristalline, il était temps pour nous de nous mettre au travail. Notre venue n'avait pas comme unique but de repousser nos limites, cependant, c'était la seule chose qui m'intéressait pour le moment. Ma main droite agrippa alors le manche glacial de ma hache, tandis que je tentais tant bien que mal d'échauffer mon corps. Je n'avais pas vraiment d'idée précise sur la suite des événements, comme à mon habitude, j'allais improviser.
"T'inquiète pas pour moi, essaye plutôt de tenir correctement ton joli jouet."
Le froid environnant était parfait pour créer une brume. Après quelques mudras de ma main gauche, j'exécutais une technique célèbre de Kiri, particulièrement apprécié des épéistes et autres assassins, recouvrant alors la caverne d'un épais brouillard où la vue n'aurait désormais plus aucune utilité. Pour ma part, je me servais de mon odorat pour me repérer, saisissant alors ma hache, imprégner de Suiton que je dégainais d'un mouvement rapide, créant une vague d'énergie tranchante en direction de la Matsui.
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Expérience : 107
L'embrasement d'outre-glace. Yue | Kamui Les deux entités s'étaient aventurées d'un pas silencieux jusqu'au courroux tumultueux de la tourmente enneigée. Le torrent des lucioles givrées déversait son flux avec ardeur sur leurs corps, les flocons venant épouser les courbes immaculées de Yue. C'était bien loin d'être une énième odyssée irréfléchie et purement délictueuse ; mais une quête importante pour les contrées brumeuses qui chérissait sa puissante ascendante. Profitant du relief aléatoire des parois où la neige s'y reflétait en échos, l'épéiste se dissimula dans le cœur de ces terres jouxtant l'écoulement incessant, d'un pas parfaitement furtif et silencieux. Son corps semblait ne faire qu'un avec l'horizon d'opale, mais bien vite, Kamui vint joindre ses mains pour créer une bruine qui enveloppa l'atmosphère transie. La Némésis des provinces bleues obstrua sa vision en refermant ses paupières sur ses iris zébrées. Son ouïe, déployée dans ce linceul des sons interdits, se concentra sur chacun des bruits que pouvaient octroyer ses pas, ses impulsions, le crépitement de la banquise sous ses mouvements. Kubikiribōchō écailla la surface boréale, se dressant dans les cieux pour le fendre. La lame fut saturée d'une salve bleuté qui se moira en un mordoré, déposant la signature du Doton qui vint s'infiltrer dans son arme. Avant qu'il puisse effleurer son corps, portée par son audition féline, la Matsui heurta rudement son adversaire avec l'arme. Le heurt des deux armes obligea l'éphèbe bleuté à reculer énergiquement, une onde le balayant pour le faire papillonner contre une stalagmite. La dame des eaux plongea son arme dans le sol septentrionale, le fendant, faisant remonter les fluides paralysant. Les serpents fluviaux serpentèrent alors jusqu'au corps du mâle, l'iceberg dansant sous leurs enveloppes charnelles, instable par la présence de l'âme légendaire qui venait de créer sa stigmate titanique. « Aurais-je cassé ton jouet ? » Un sourire s'ancra sur ses lippes provocatrices, son talon venant embraser les eaux pour les soulever d'un mouvement de jambe, laissant graviter les gouttelettes devant son visage. Grâce à sa vitesse aux frontières de la lumière, elle tournoya sur elle-même pour les scinder à l'aide de Kubikiribōchō. Les perles s'irisèrent en une myriade de flèches nacrées. « Ça va piquer. » Les dards s'élancèrent en direction de Kamui, venant s'abattre sur lui comme une pluie diluvienne. Les prunelles lavande et d'encre ne pouvaient que dévisager le visage fermé de Kamui avant de redresser ses yeux jusqu'aux aiguilles glacées, constatant non sans conscience et compréhension du mal qui allait lui dévorer les entrailles s'il se retrouvait contaminé par ce nébuleux fléau qu’octroyaient les flèches plantées dans un corps. Elle pouvait sentir son corps qui était dominé par son bon vouloir et son objet d'acier entre les mains restait entrelacé par ses doigts féminins. Les murs phosphorescents étaient souillés par la ferveur qui évaporaient de leurs épidermes, immaculés de leurs cris et essoufflements. Un lieu humide où régnait une atmosphère lourde et étouffante avec seulement les rayons livides d'un soleil hivernal. L'épiderme terrestre était le jeune berceau du Styx, des cicatrices naturelles jonchaient silencieusement à sa surface, des soulèvements d'une eau curarisante déchaînant sur leurs équilibres respectifs. Sa silhouette restait invisible dans les bras de la brume, seules ses deux prunelles sataniques jaillirent de la divine obscurité. Son regard aussi meurtrier qu'un coup de couteau semblait briser toute mon âme en deux. Dans cet onirisme sépulcral, où tout paraissait à la fois plus brouillé et plus clair, Yue vint rattacher une mèche derrière son oreille. Son hachoir commençait à déverser une lumière violente comme celle d'un feu nucléaire au cœur d'une étoile, à briller d'une clarté grandissante dans les veines de la Matsui.
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One Fish, Two Fish, Blue Fish
Combattre au cœur d'une brume, c'est un peu comme affronté un requin au cœur de l'océan. Nous autres épéistes et Kirijin étions habitué à combattre sans notre vue, c'est un peu la base de notre formation, mais également ce qui fit notre réputation. Nos sens étaient alors naturellement aiguisés et la jeune épéiste me le prouva. Alors que ma vague de chakra fut en partie bloqué par son arme massive, les deux épées légendaires se firent face, s'entrechoquant alors violemment. Kubikiribocho était déjà une arme impressionnante, difficile à stopper une fois lancé dans sa course, cependant le renforcement de Doton rendait cette dernière encore plus compliqué à bloquer. Me faisant alors prendre par surprise au vu de la vitesse de la jeune femme, je me retrouvais bousculé en arrière, frappant les parois de glaces nous entourant.
Me redressant vivement, je sentis l'atmosphère se changer. Plus précisément, l'air était plus humide, je pouvais d'ailleurs le sentir au vu de l'eau venant épouser mon corps. Me redressant énergiquement, j'entendis alors un bruit vif se diriger vers moi. Par réflexe, mon corps se raidit, adoptant une couleur noirâtre. Les flèches aqueuses vinrent alors se heurter contre ma peau renforcé par du Doton, ne laissant qu'une blessure superficielles dû à ma réaction légèrement tardive. À ce moment-là, je ressemblais bien plus à une bête satisfaite de la résistance fourni par sa proie qu'à un shinobi profitant d'un moment pour s'entraîner.
Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas donné aussi intensément dans un affrontement. En général, mes adversaires étaient assez pitoyables depuis la Quatrième Grande Guerre, comme si les plus fortes têtes de ce monde avaient décidé de se ranger et de profiter de leurs vieux jours. L'adrénaline de risquer sa vie au cœur d'un affrontement, sans jamais savoir si vous allez en sortir vainqueur, comme si chaque action s'avérait déterminante...
Mon œil semblait observer le vide, je ne cherchais pas tellement mon adversaire du regard, je connaissais sa position grâce à son parfum, je pouvais sentir le moindre de ses gestes, mais aussi ses émotions. À ce moment précis, je me demandais quel pouvait être son état d'esprit ? Se donnait-elle à fond ou jouait-elle les partenaires bien élevés se contentant de riposter simplement ? J'étais de ceux qui considèrent un entraînement comme un combat à mort, cherchant avant tout à tuer son adversaire plutôt que de faire des progrès. On pourrait croire que j'aurais adhéré à l'idée de la brume sanglante, mais en réalité, j'approuvais l'idée de base, mais pas son accomplissement bien trop barbare.
Ma main gauche s'agita alors, composant divers mudras tandis que ma main droite tenait fermement Kabutowari. L'eau se forma alors autour de moi, gravitant, comme attiré par mes gestes. Soudainement, l'eau prit la forme d'une trombe, dans laquelle chaque goutte formait un piranha. La vague de poissons carnivores fut alors projetée à grande vitesse à travers la brume, cherchant à percuter de pleins fouet la Matsui et la déchirer de part en part. M'élançant par la même occasion, mes armes entre chaque main, je prenais d'assaut ma coéquipière sur son flanc gauche, profitant de la surprise formée par le Suiton pour lui asséner un violent coup de marteau.
Me redressant vivement, je sentis l'atmosphère se changer. Plus précisément, l'air était plus humide, je pouvais d'ailleurs le sentir au vu de l'eau venant épouser mon corps. Me redressant énergiquement, j'entendis alors un bruit vif se diriger vers moi. Par réflexe, mon corps se raidit, adoptant une couleur noirâtre. Les flèches aqueuses vinrent alors se heurter contre ma peau renforcé par du Doton, ne laissant qu'une blessure superficielles dû à ma réaction légèrement tardive. À ce moment-là, je ressemblais bien plus à une bête satisfaite de la résistance fourni par sa proie qu'à un shinobi profitant d'un moment pour s'entraîner.
Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas donné aussi intensément dans un affrontement. En général, mes adversaires étaient assez pitoyables depuis la Quatrième Grande Guerre, comme si les plus fortes têtes de ce monde avaient décidé de se ranger et de profiter de leurs vieux jours. L'adrénaline de risquer sa vie au cœur d'un affrontement, sans jamais savoir si vous allez en sortir vainqueur, comme si chaque action s'avérait déterminante...
Mon œil semblait observer le vide, je ne cherchais pas tellement mon adversaire du regard, je connaissais sa position grâce à son parfum, je pouvais sentir le moindre de ses gestes, mais aussi ses émotions. À ce moment précis, je me demandais quel pouvait être son état d'esprit ? Se donnait-elle à fond ou jouait-elle les partenaires bien élevés se contentant de riposter simplement ? J'étais de ceux qui considèrent un entraînement comme un combat à mort, cherchant avant tout à tuer son adversaire plutôt que de faire des progrès. On pourrait croire que j'aurais adhéré à l'idée de la brume sanglante, mais en réalité, j'approuvais l'idée de base, mais pas son accomplissement bien trop barbare.
Ma main gauche s'agita alors, composant divers mudras tandis que ma main droite tenait fermement Kabutowari. L'eau se forma alors autour de moi, gravitant, comme attiré par mes gestes. Soudainement, l'eau prit la forme d'une trombe, dans laquelle chaque goutte formait un piranha. La vague de poissons carnivores fut alors projetée à grande vitesse à travers la brume, cherchant à percuter de pleins fouet la Matsui et la déchirer de part en part. M'élançant par la même occasion, mes armes entre chaque main, je prenais d'assaut ma coéquipière sur son flanc gauche, profitant de la surprise formée par le Suiton pour lui asséner un violent coup de marteau.
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