Seiki.
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La quête du pouvoir a toujours été un dangereux moteur. Malgré les sentiers destructeurs qui devaient être empruntés pour y accéder, les guerriers de cette ère en ont fait leur essence. Ils pourfendaient les terres décharnées - avec une gloire exquise, des dogmes écrasant les âmes et un seul dessein : détruire, posséder, dominer. Les grandes contrées étaient bercées par le fer des armes, une mélodie routinière dans ce climat sous tension constante.Afin de plus rapidement effleurer l'apogée du prestige, des clans naquirent et de puissants êtres ne firent plus qu'un pour s'assurer d'une invulnérable descendance. Au cœur du chaos, émergèrent des factions, des combattants liés par le sang, le chakra et les capacités. Leurs apparitions diminuèrent le désordre créé par les soldats indépendants – qui se rangèrent face à cette montée en puissance. L’accalmie permit aux Daimyos - anciennement terrassés par ce chaos, de reprendre leurs fonctions. Les frontières se dressèrent, scindant les nations divisées.



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Sujet : Le louveteau et le singe [PV Hatake Kakashi]

rédigé le Lun 9 Mai - 6:11

Hatake Kakashi, Rokudaime Hokage. Kakashi au Sharingan, le shinobi aux mille techniques, Kakashi l'impitoyable… Tellement de surnoms pour désigner une seule personne. Je ne le connaissais pas réellement avant mon retour à Konoha, en même temps, l'enfant qui avait réussis à égaler, voir à dépasser, la réputation de son géniteur, le "Croc Blanc de Konoha". Quelqu'un de sympathique au demeurant, je ne comprenais pas toute cette haine et pourtant, je n'avais rien fait, je n'avais pas agi, après tout, cela passerait non ? Et bien non, toujours autant de rejet. Et bien que je n'fusse pas forcement l'un de ses proches, il était tout de même de ma promotion… Enfin… Trop tard pour les remords n'est-ce pas ?

Bref, revenons-en à nos moutons. Monsieur le Hokage s'était éclipsé sans rien ne dire à personne. Enfin, ça ne m'étonnait pas vraiment au final. On me l'avait décrit comme tel, et depuis que je suis en poste, j'ai eu le temps de parler avec lui. Mais au final, c'était quelqu'un de remarquable, et bien qu'antipathique au premier abord, il est intelligent, sais prendre du recul sur les situations avec une bonne capacité d'analyse et surtout, il est très attaché en village. Il n'était donc pas surprend que ce soit lui qui fut choisi pour être le Kage du village caché de la feuille.

Comme à mon habitude, mon bras gauche reposait sur le tissu de mon haut pendant que j'arpentais les rues et ruelles de Konoha. Oui, bon, je ne semblais pas pressé non plus ! Mais il faut savoir prendre le temps dans un monde que l'on s'est habitué à parcourir. Bon. Dis comme ça, je peux comprendre que vous n'arriviez pas à faire du sens tout de suite, mais vous verrez, un jour, vous comprendrez ! … Ça fait vieux con non ?

D'ailleurs j'y pense, le soleil est à son zénith et je n'ai encore rien mangé… Kakashi non plus je présume. Hm… Autant aller chercher quelques bentos. Ça fera bon genre de venir avec un présent avant de le tirer par l'oreille jusqu’à son bureau. Et en plus, ça me donne une excuse pour manger pendant les heures de travail. Mais où aller une fois l'achat effectué ? Ichiraku ? Non, trop simple. S'il était tordu, il se serait caché non loin de la tour du Hokage… Non, tout de même pas… Non. Ça serait étonnant.

Une petite heure après avoir payé mes paniers repas, j'arrivais prêt du mémorial de Konoha. La volonté du feu… Une chose qui tenait tant à cœur à Hiruzen. Si tu m'entends ojiisan, tu n'as pas à t'en faire, et de ce que j'ai compris, tu as pu l'apercevoir par toi-même, ton héritage est entre de bonnes-mains… Et je suis là pour veiller au grain. Dans un soupir, je me disais que peut-être j'avais vieilli plus que je ne l'aurais cru.

Mais mais mais … Cette silhouette là-bas… Mes yeux se plissèrent légèrement et un spasme nerveux vint titiller le côté droit de mes lèvres. Il était là finalement. Et bien ça m'avait pris un certain temps pour le trouver, mais j'avais enfin réussi. Je m'approchais de lui, nonchalant. Une fois à sa hauteur, je lui tendis un des bento, un sourcil levé, affichant un air circonspect.


C'était donc là que vous étiez hein ? Ça doit faire deux heures que je vous cherche. La prochaine fois, si l'envie vous prend de vous éclipser, dites-moi au moins où vous allez, histoire que je n'ai pas à courir dans tout Konoha.

Malheureusement, vous devez bien vous douter de la raison de ma présence ici, n'est-ce pas ? Même si la guerre à fait place à la paix, les devoirs d'un Hokage sont quand même nombreux. Et il y a cette librairie qui a ouvert en l'honneur de Jiraya-sempai. Et aussi…



Mon visage s'assombrit. Car ce dont j'allais parler aller surement briser bon nombre de rêves utopiques.


L'alliance shinobi. Bien que louable, vous devez bien vous douter qu'elle ne durera pas. Nous sommes des armes économiques, et la plus grande alliée de l'économie reste la concurrence. Il ne serait pas étonnant que bientôt des personnes fortunées cherchent à semer la zizanie entre nous, d'une façon, ou d'un autre
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