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One Fish, Two Fish, Blue Fish
Une année venait de s'écouler. Une année à traverser le monde, à vivre en acceptant des petits boulots par-ci par-là, en fracassant des crânes à droite et à gauche. Au final, j'étais presque devenu un déserteur, bien qu'à aucun moment, je n'avais abandonné mon bandeau, continuellement fixé à mon épaule droite, me rappelant sans cesse d'où je venais. Je n'avais jamais eu d'attaches avec ce village, j'aimais l'idée d'être un corsaire, agissant au nom de Kiri à travers le monde et n'ayant de comptes à rendre à personne.
Malheureusement, tout à une fin, n'est-ce pas ? Mon périple avait assez duré, la Mizukage n'apprécierait certainement pas plus longtemps mon absence et ne tarderait pas à placarder ma tête à travers tout le pays. Je me sentais comme un gosse, ayant fugué sur un coup de tête, qui se dit "Je dois rentrer, maman va me gronder sinon". Mais qu'importe, finalement, j'étais de retour...
Lors de mon arrivé au Village caché de la Brume, l'odeur de l'humidité et du poison vint ensevelir mes narines. Je n'étais pas fan de ce genre de senteur, bien trop agressif, la simple idée de respirer cet air me donner envie de me planter un kunai directement dans la trachée. Avançant lentement, les mains derrière la tête, comme un prisonnier se dirigeant au bagne. Je sentais tous ces regards se poser sur moi... "Qui est-il ? Un Épéiste ? Mais, d'où il sort"... L'odeur du mépris, de l'envie et de la peur, le tout saupoudré d'une crainte latente. J'ignorais cette bande de pisseurs, fermant mon œil, je me dirigeais uniquement à l'aide de mon odorat, essayant de retrouver l'odeur de ma très chère Mizukage... Une femme dotée d'un parfum enivrant, elle me donnait toujours cette envie de me laisser porter dans ces bras, telle une princesse bercée par son prince au milieu d'un champ de fleurs...
Après ces quelques minutes à rêvasser, je fus interpellé par une autre senteur. Elle m'était familière, en partie. Cet effluve n'était pas exactement comme dans mes souvenirs, une alchimie étonnante, alliant souvenir et renouveau. Un parfum froid, qui m'avait déjà enivré par le passé tant il était chargé d'histoire, qui avait désormais une nouvelle note, plus froide encore, similaire à l'odeur de l'acier. Je ne tardais pas à me diriger jusqu'à cette dernière, suivant alors sa moindre trace. Ma mémoire continué de me faire défaut, je ne parvenais pas à mettre de nom sur cette senteur. Je la connaissais, et pourtant, elle me semblait en même temps inconnue.
Naviguant à l'aveugle au cœur de Kiri, je ne manquais pas de bousculer tout sur mon passage, tel un ouragan, renversant les étals de marché, les passants, et même les pauvres chats qui s'étaient malencontreusement retrouvés sous mes pieds. Finalement, je me tenais à quelques centimètres de la source de cet effluve. Gardant mon œil fermé, j'inhalais autant que je le pouvais avant de me rendre compte que face à moi, se tenais l'une des sept épéistes de la Brume. Ce fut cependant l'odeur de Kubikiribocho qui m'intrigua, me permettant finalement de mettre un nom sur ce parfum. Me reculant alors rapidement, écarquillant grandement mon œil, je me mis presque à crié de vives voix, comme un gosse qui venait de trouver la réponse à son énigme.
"TRONCHE DE P'TIT-POIS !!"
Pointant cette dernière du doigt, je devais sans doute passer pour le dernier des imbéciles. Je ne me souvenais pas de son nom, la seule chose dont je me souvenais était ce visage impassible et sa taille miniature, d'où le petit-pois. Qu'importe, ma frustration s'était envolée, j'avais eu ce que je voulais, maintenant, il ne me restait plus qu'à retrouver le magnifique parfum de la Mizukage. Tournant les talons sans même attendre une réaction de sa part, je repris ma route, l'air de rien, les mains dans les poches.
Malheureusement, tout à une fin, n'est-ce pas ? Mon périple avait assez duré, la Mizukage n'apprécierait certainement pas plus longtemps mon absence et ne tarderait pas à placarder ma tête à travers tout le pays. Je me sentais comme un gosse, ayant fugué sur un coup de tête, qui se dit "Je dois rentrer, maman va me gronder sinon". Mais qu'importe, finalement, j'étais de retour...
Lors de mon arrivé au Village caché de la Brume, l'odeur de l'humidité et du poison vint ensevelir mes narines. Je n'étais pas fan de ce genre de senteur, bien trop agressif, la simple idée de respirer cet air me donner envie de me planter un kunai directement dans la trachée. Avançant lentement, les mains derrière la tête, comme un prisonnier se dirigeant au bagne. Je sentais tous ces regards se poser sur moi... "Qui est-il ? Un Épéiste ? Mais, d'où il sort"... L'odeur du mépris, de l'envie et de la peur, le tout saupoudré d'une crainte latente. J'ignorais cette bande de pisseurs, fermant mon œil, je me dirigeais uniquement à l'aide de mon odorat, essayant de retrouver l'odeur de ma très chère Mizukage... Une femme dotée d'un parfum enivrant, elle me donnait toujours cette envie de me laisser porter dans ces bras, telle une princesse bercée par son prince au milieu d'un champ de fleurs...
Après ces quelques minutes à rêvasser, je fus interpellé par une autre senteur. Elle m'était familière, en partie. Cet effluve n'était pas exactement comme dans mes souvenirs, une alchimie étonnante, alliant souvenir et renouveau. Un parfum froid, qui m'avait déjà enivré par le passé tant il était chargé d'histoire, qui avait désormais une nouvelle note, plus froide encore, similaire à l'odeur de l'acier. Je ne tardais pas à me diriger jusqu'à cette dernière, suivant alors sa moindre trace. Ma mémoire continué de me faire défaut, je ne parvenais pas à mettre de nom sur cette senteur. Je la connaissais, et pourtant, elle me semblait en même temps inconnue.
Naviguant à l'aveugle au cœur de Kiri, je ne manquais pas de bousculer tout sur mon passage, tel un ouragan, renversant les étals de marché, les passants, et même les pauvres chats qui s'étaient malencontreusement retrouvés sous mes pieds. Finalement, je me tenais à quelques centimètres de la source de cet effluve. Gardant mon œil fermé, j'inhalais autant que je le pouvais avant de me rendre compte que face à moi, se tenais l'une des sept épéistes de la Brume. Ce fut cependant l'odeur de Kubikiribocho qui m'intrigua, me permettant finalement de mettre un nom sur ce parfum. Me reculant alors rapidement, écarquillant grandement mon œil, je me mis presque à crié de vives voix, comme un gosse qui venait de trouver la réponse à son énigme.
"TRONCHE DE P'TIT-POIS !!"
Pointant cette dernière du doigt, je devais sans doute passer pour le dernier des imbéciles. Je ne me souvenais pas de son nom, la seule chose dont je me souvenais était ce visage impassible et sa taille miniature, d'où le petit-pois. Qu'importe, ma frustration s'était envolée, j'avais eu ce que je voulais, maintenant, il ne me restait plus qu'à retrouver le magnifique parfum de la Mizukage. Tournant les talons sans même attendre une réaction de sa part, je repris ma route, l'air de rien, les mains dans les poches.
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Expérience : 107
Poisson et légume, une association étonnante. Yue | Kamui Kubikiribōchō pourfendait l'air et s'abattait tel un courroux d'acier sur la terre, la creusant. Yue dansait avec sa lame, la faisant valser entre chacun de ses doigts. Son corps tournoyait, ses cheveux se secouant dans son échine. Ses cils étaient ourlés sur ses paupières fermées, et privée de sa vue, la Matsui cherchait à mieux appréhender son environnement. Elle tentait d'influer son chakra dans l'acier pour l'alimenter de son élément primaire, mais ses tentatives échouaient, se couchant une à une sous les écroulements de ses genoux étiolés. Son corps était anémié et l'épéiste appuya ses omoplates dénudées contre l'écorce du tilleul. Sa respiration se calqua sur les ondoiements terrestres et vint s'adoucir. La Jônin étendit ses jambes nues, ses dernières caressant l'épiderme tellurique, des frissons naissant à la base de son épiderme pour serpenter sur ses cuisses. Le vent printanier faisait frissonner les arbres et jouissait pleinement de sa liberté légendaire. Ses cheveux naturellement ébène baignaient dans sa nuque et encadraient sa poitrine, effleurant ses flancs. La nymphe avait soumis ses limites corporelles à son épée avec laquelle ses doigts s'était hybridés dans une rythme effervescent et essoufflant. Ses iris s'alourdissaient face à la chaleur. Le solennel végétal la protégeait en son sein comme tous les êtres courageux et ardents d'aventures qui venaient disputer des rixes à son pied. Ses longues et lunatiques branches formaient comme une barrière tutélaire pour isoler les Shinobis de la brume Kirijinne. Un alizé vint chérir son regard et la jeune femme se sentit tirée de sa torpeur. Elle referma son kimono de jais sur son corps opalin avant de se dresser sur ses jambes fébriles. Récupérant Kubikiribōchō pour la nouer dans son occiput féminin, Yue laissa derrière ses pas les bras floraux. Sa silhouette s'aventura dans le bourg véhément, croisant plusieurs ombres qui la saluaient. Son grade et ses prouesses à la guerre l'avaient faite sortir de les limbes de l'anonymat et de sa tranquillité. Les premiers rayons solaires étouffèrent l'atmosphère, laissant derrière eux, quelques parasites de lumière. La demoiselle dressa ses iris bicolores vers les cieux ; il était rare d'assister à un spectacle authentique. À croire qu'une barrière de corail avait pris place au sein même de cette immensité aérienne, pour fustiger la brume. Un instant d’inattention. Et une présence vint s'enfouir dans son aura. Ses sourcils se froncèrent et sa tête s'abaissa pour croiser un visage étonnamment familier. À l'entente de ses mots, ses traits se moirèrent et profitant qu'il fasse volte-face, Yue se glissa à ses côtés et attrapa l'index pointé préalablement en sa direction. Elle appuya sur sa phalange pour courber son doigt en arrière, jusqu'à ce que son ongle masculin effleure le dos de sa main. « Je n'aime pas être pointée. Encore moins appelée ainsi. Si tu veux éviter de te retrouver le doigt enfouis dans un bandage, tu t'excuses et tu te rends utile. Entendue ? » Un rictus acerbe surplombait la pulpe de ses lèvres rosées et jusqu'à ce que ses commissures articulent un mot, Yue fit courber son pisiforme jusqu'à l'entente glacée d'un bruissement d'os. La Matsui le relâcha promptement et croisa ses bras contre son buste, obliquant une moue faussement consternée. « J'aurai préféré que tu me payes un verre de Saké en guise de bonjour. Mais la guerre a amoché le peu de synapses restantes. » Elle empoigna l'étoffe de son tissu, le traînant derrière sa marche féline. Sa poigne était au-delà de ce qu'on pouvait s'imaginer en jaugeant son apparence mais le maniement de l'acier avait déployé son ascendance physique.
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One Fish, Two Fish, Blue Fish
L'odeur de la Kunoichi se rapprocha vivement de moi, je l'avais perçu quelques secondes, mais je n'y avais pas prêté attention, bien trop occupé à retrouver ma chère et tendre Mizukage et à me demander si je me ferais sermonner ou non. Cependant, un contact physique me sortit de mes pensées, mon index se plia presque magiquement, laissant échapper par la même occasion un cri typiquement masculin tandis que mes genoux flanchés sous la douleur.
"Je n'aime pas être pointée. Encore moins appelée ainsi. Si tu veux éviter de te retrouver le doigt enfouis dans un bandage, tu t'excuses et tu te rends utile. Entendue ?"
Tournant la tête vers le démon qui me faisait face, me retrouvant presque à sa hauteur suite à la distorsion de mon doigt, je me mis à bafouer des mots, des excuses notamment, dans le but de lui faire relâcher mon index. Finalement libéré de son emprise, je me mis à secouer ma main comme un idiot, avant de reprendre un air sérieux en réajustant mes vêtements.
Pendant quelques instants, je me souvenais de ce petit bout de femme, lors de la Quatrième Grande Guerre, nous avions combattu ensemble. J'étais l'impétueux qui se laissait emporter dans la bataille, tandis qu'elle était dans un calme incomparable, mais une fois face au danger, je ne saurais dire lequel de nous étais le plus violent. Le hasard des choses nous avais tout les deux privés d'un oeil au cour de cette bataille. Cette odeur nouvelle que je sentais sur elle, c'était finalement le parfum de la guerre, des blessures et de la détermination.
"J'aurai préféré que tu me payes un verre de Saké en guise de bonjour. Mais la guerre a amoché le peu de synapses restantes."
Hm, je ne voulais pas la croiser au départ, je ne voulais d'ailleurs croisé personne, mais ma curiosité venait de me piéger lamentablement avec ce petit-pois. Si je ne lui avais pas dit bonjour, c'était pour une bonne raison, pour ne pas lui parler et fuir le village tant que je le pouvais. Mais apparemment, la jeune kunoichi en avait décidé autrement. Son poignet fétiche vint alors saisir ma tunique, me traînant de force à ses côtés. Décidément, elle avait du caractère, comme toujours.
"Boire au travail, serais-tu devenu ivrogne, p'tit pois ? La guerre t'as bien changé si c'est le cas. Belle épée en tout cas, j'espère qu'elle ne te sert pas simplement d'accessoire..."
Saisissant de ma main gauche la hache de Kabutowari, je fis tournoyer cette dernière verticalement, utilisant le lien entre mes deux armes pour créer un mouvement circulaire. Un sourire carnassier se dessinait sur mon visage, tandis qu'une idée me traversa l'esprit. Stoppant la marche forcée, je continuais de jouer avec mon arme avant de défier ouvertement la jeune femme.
"Hey, p'tit pois, t'as déjà mangé de l'acier ?"
A peine mes mots prononçaient, je stoppais le mouvement de mon arme, rattrapant la poignée de la hache que je venais abattre à vive allure sur le crâne de l'épéiste. Une attaque basique, pleine d'ouvertures, destiné avant tout à la tester. J'entourais par la même occasion mon arme d'un chakra de type Suiton, augmentant l'impact de l'arme mais surtout rendant cette dernière translucide. Les reflets du soleil vinrent transpercer Kabutowari, aveuglant potentiellement ma victime avant l'impact.
"Je n'aime pas être pointée. Encore moins appelée ainsi. Si tu veux éviter de te retrouver le doigt enfouis dans un bandage, tu t'excuses et tu te rends utile. Entendue ?"
Tournant la tête vers le démon qui me faisait face, me retrouvant presque à sa hauteur suite à la distorsion de mon doigt, je me mis à bafouer des mots, des excuses notamment, dans le but de lui faire relâcher mon index. Finalement libéré de son emprise, je me mis à secouer ma main comme un idiot, avant de reprendre un air sérieux en réajustant mes vêtements.
Pendant quelques instants, je me souvenais de ce petit bout de femme, lors de la Quatrième Grande Guerre, nous avions combattu ensemble. J'étais l'impétueux qui se laissait emporter dans la bataille, tandis qu'elle était dans un calme incomparable, mais une fois face au danger, je ne saurais dire lequel de nous étais le plus violent. Le hasard des choses nous avais tout les deux privés d'un oeil au cour de cette bataille. Cette odeur nouvelle que je sentais sur elle, c'était finalement le parfum de la guerre, des blessures et de la détermination.
"J'aurai préféré que tu me payes un verre de Saké en guise de bonjour. Mais la guerre a amoché le peu de synapses restantes."
Hm, je ne voulais pas la croiser au départ, je ne voulais d'ailleurs croisé personne, mais ma curiosité venait de me piéger lamentablement avec ce petit-pois. Si je ne lui avais pas dit bonjour, c'était pour une bonne raison, pour ne pas lui parler et fuir le village tant que je le pouvais. Mais apparemment, la jeune kunoichi en avait décidé autrement. Son poignet fétiche vint alors saisir ma tunique, me traînant de force à ses côtés. Décidément, elle avait du caractère, comme toujours.
"Boire au travail, serais-tu devenu ivrogne, p'tit pois ? La guerre t'as bien changé si c'est le cas. Belle épée en tout cas, j'espère qu'elle ne te sert pas simplement d'accessoire..."
Saisissant de ma main gauche la hache de Kabutowari, je fis tournoyer cette dernière verticalement, utilisant le lien entre mes deux armes pour créer un mouvement circulaire. Un sourire carnassier se dessinait sur mon visage, tandis qu'une idée me traversa l'esprit. Stoppant la marche forcée, je continuais de jouer avec mon arme avant de défier ouvertement la jeune femme.
"Hey, p'tit pois, t'as déjà mangé de l'acier ?"
A peine mes mots prononçaient, je stoppais le mouvement de mon arme, rattrapant la poignée de la hache que je venais abattre à vive allure sur le crâne de l'épéiste. Une attaque basique, pleine d'ouvertures, destiné avant tout à la tester. J'entourais par la même occasion mon arme d'un chakra de type Suiton, augmentant l'impact de l'arme mais surtout rendant cette dernière translucide. Les reflets du soleil vinrent transpercer Kabutowari, aveuglant potentiellement ma victime avant l'impact.
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Poisson et légume, une association étonnante. Yue | Kamui La nymphe fit volte-face pour sonder son âme aux travers de son unique prunelle. La guerre avait immatriculé leurs deux faciès de sa lourde patte et la pupille lymphatique de Yue en témoignait. Une ombre surplomba alors soudainement sa silhouette et Kabutowari s'effondra sur son faciès, dominée par une aura translucide qui rayonna sur ses iris. Sa vitesse accrue lui permit de décocher l'acier dominant son occiput et de parer l'attaque. Les deux fers s'entrechoquèrent promptement. Les deux bras mièvres de Yue furent ondoyés de veines apparentes, tentant de dominer la force de l'épéiste. La Jônin grimaça et relâcha sa poigne, la course des deux légendaires de fer s'écroulant. La Kunoichi sauta sur le manche de Kamui et dresser son genou en direction de sa mâchoire pour balayer son visage d'un heurt abrupt. La tornade de Kiri venait d'abattre son courroux sur son équipier et un sourire insipide naquit sur sa bouche. Entraînée par la rapidité de son impulsion, la brune atterrit sur l'épiderme terrestre, une ankylose présente dans ses muscles. Kabutowari était solide et la soumettre à la puissance de Kubikiribōchō n'était pas aisée. La Matsui apporta sa paume à son poignet pour remettre ses nerfs, ses sourcils froncés. « Tu manies ton arme comme une fillette. » Elle contourna son corps pour récupérer son hachoir. Il était presque étonnant de voir un corps si mièvre la maintenir avec autant de dextérité. Yue allongea son bras, la fin de la lame ornant la glotte du Shinobi d'une esquisse transie. Inutile de dire que l'instant avait été véritablement plaisant pour la nymphe. Non seulement son attaque avait fait mouche, mais en plus l'attaque lancée par son adversaire ne lui avait rien fait, ou plutôt, il avait échoué. Il lui avait pourtant semblé sentir le froid mordant du métal sur sa peau, mais elle n'en avait subi aucun dommage, du moins, pas pour le moment. Elle émit un son de gorge pareil à un rire. Son offensive avait échoué, et elle semblait avoir réussi sa contre-attaque, ce qui aux yeux de Yue sonnait comme une semi-victoire. Elle ne pouvait s'empêcher de perpétrer à le sonder visuellement, au cas où l'épéiste décide de revenir à la charge, malgré l'attaque morphologique encaissée. L'atmosphère se voulait électrique, tandis que dehors quelques éclats de voix venaient à se faire entendre. Des silhouettes passaient devant eux, curieuses sans pour autant intervenir. « Je suis cependant curieuse d'apprendre ce talent. En échange, je t'indiquerais comment ne pas se faire battre aussi aisément par un petit pois. » La guerrière déposa ses poings fermés sur ses hanches féminines, curieuse de cette aura qui avait nappé son arme et qui avait modifié sa consistance. La brise marine de Kiri se substituait à ses sens. Elle reporta ses pas, devinant ceux de Kamui la talonner en direction du tilleul. Ce végétal se languissait sur une baie à l'est du village de Kiri et se trouvait être le berceau des entraînements. Un berceau riche de symboles et envieux de mélodies silencieuses. Richesse, calme et spiritualité, une trinité légendaire. Après une silencieuse marche, ils atteignirent finalement la vaste vallée. L’astre solaire s'était obscurci derrière les nuages, laissant place à une harmonieuse pénombre. La Matsui attrapa son kimono sombre pour le faire papillonner dans les airs, laissant apparaître l'étoffe de sa tenue de Kunoichi. Un décolleté dont le tissu était orné du symbole de son clan. Ses coudes étaient ornés de manchettes de résille et une ceinture renforcée pour palier aux coups qui pouvaient viser son abdomen. Ses cuisses étaient vêtues d'un short sombre pour aider aux mouvements souples de ses jambes. « Montre moi. » Elle le regarda en tournant son visage, son regard passant par-dessus son épaule pour le plonger dans les abysses vaironnes. |
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One Fish, Two Fish, Blue Fish
Alors que mon arme s'abattait sur le crâne de la Kunoichi, sa réaction fut immédiate. Kubikiribocho fit face à Kabutowari, les deux lames se confrontant dans un bruit claquant d'acier. Bien évidemment, si je l'avais souhaité, en utilisant le vrai potentiel de Kabutowari, j'aurai pu fendre celle que l'on surnomme "l'Épée tranchante" en un millier de fragments. Mais ce n'était pas le but de la manœuvre. Cependant, à ma grande surprise, elle ne s'arrêta pas en si bon chemin. D'une grande agilité, son genou vint épouser ma mâchoire, me propulsant en arrière sur quelques mètres, laissant mon corps rejoindre la terre ferme.
Hm, de ce côté-là, elle n'avait pas vraiment changé. Toujours aussi guerrière dans l'âme, elle s'avérait bien plus forte contrairement à ce que l'on pouvait penser, au vu de sa petite taille et de son corps chétif. Finalement, les épéistes ne s'étaient peut-être pas autant ramollis que je ne le pensais... C'est alors que Kubikiribocho vint jouer sous ma gorge, une tentative de menace ou un signe de victoire de la Matsui, qu'importe, je m'en fichais, l'inverse m'aurait bien plus déçu.
"Tu manies ton arme comme une fillette. "
En temps normal, j'aurais bondi comme un tigre déchaîné et lui aurait fait avaler son hachoir par le nez. Mais au vu de la peuplade qui commençait à se réunir autour de nous, je préférais prendre sur moi... Bien que mon regard laissât penser tout le contraire. Soulevant mes jambes, je me relevais d'un bond vif, époussetant mes affaires et récupérant mon arme au sol. J'aurais aimé en voir plus, mais malheureusement, deux épéistes qui s'affrontent au milieu de Kiri, autant que cela déclencherait une véritable tempête... Surtout que je ne comptais pas retenir mes coups, qu'importent les dégâts collatéraux. Soupirant alors, je me mis à taper dans mes mains, d'un air moqueur.
"Incroyable, je l'admets. Y a pas à dire, les gamines de nos jours savent plus ou moins se défendre. Au moins, personne ne te volera ton goûter à l'heure de la récréation."
De nouvelles senteurs vinrent me titiller. L'odeur de la curiosité et de la peur... Autour de nous, une foule avait commencé à se réunir, lentement, comme si de rien n'était. Des spectateurs qui espéraient voir quelque chose d'épatant au sein de leurs quotidiens si ennuyant. Tss, quel dommage, ils n'auraient pas ce plaisir. Pendant un instant, je me voyais comme un maître d'arène, annonçant les prochains combats à venir, mêlant sang et sueur, au cœur d'une arène remplis de spectateurs, tandis que j'animerai les foules tel un présentateur survolté...
"Je suis cependant curieuse d'apprendre se talent. En échange, je t'indiquerais comment ne pas se faire battre aussi aisément par un petit-pois. "
Il n'y avait pas à dire, si je me retrouvais à traîner plus longtemps avec cette fille, nous finirions par nous taper sur la tronche jusqu'à ce que l'un de nous se vide de son sang. Cependant, ma technique semblait l'avoir intéressée... Elle n'avait décidément jamais mis les pieds à l'académie ? Un bretteur digne de ce nom apprenait cela au plus jeune âge... À moins que son sensei n'est était un incapable, mais qu'importe.
Me contentant d'un simple "Tss", je la suivis, silencieusement, les bras derrière la tête, l'œil fermé, je me repérais à son odeur. Étrangement, j'étais bien plus apaisé à l'idée de me guider avec mon nez plutôt que mes yeux. Finalement, arrivé à destination, elle ôta son kimono, le laissant se faire emporter par le vent, dévoilant une tenue particulièrement allégée, idéal tant pour charmer les hommes que pour combattre un adversaire.
"Montre moi. "
À ses mots, j'émis un petit rire, suivis d'un grand sourire, avant de saisir de nouveau ma hache pour la faire tournoyer de ma main gauche. Observant de haut en bas la jeune femme, je pris la parole.
"Penses-tu vraiment que j'ai envie de t'apprendre quoi que ce soit ? Une bretteuse aussi forte que toi, n'es pas censé s'abaisser à ce point devant l'un de ses compagnons... Mais soit, apparemment, les épéistes de nos jours sont mal formés."
Stoppant le mouvement circulaire de ma hache, je pointais cette dernière en direction de la jeune kunoichi. Soudainement, une lueur bleutée envahissa l'arme, avant de changer l'acier pour une masse informe semblable à de l'eau, d'autant plus difficile à cerner au vu de la noirceur du ciel. Soupirant une nouvelle fois, je cherchais une bonne explication... Je le faisais naturellement, il y avait bien longtemps que je ne réfléchissais plus à "comment".
"Tu es une épéiste, tu devrais rapidement comprendre ce que je vais te dire. Tu ne dois faire qu'un avec ton arme. Ton épée est comme une extension de ton corps, tu ne dois pas la considérer comme une arme, mais comme une partie de toi. C'est un peu la même chose que lorsque tu malaxes du chakra pour marcher sur l'eau, sauf qu'ici, tu envoies ton chakra directement ta main, puis dans ton arme, en lui associant ton affinité élémentaire principale. Essaye p'tit pois ça n'a rien de compliquer."
En tant que senseï, j'aurai fait fureur et entraîné un nombre d'échecs incroyable. Mes genin aurait finit comme femmes de ménage et on m'aurait jugés comme bon à rien. La pédagogie n'était clairement pas ma science, il fallait que la kunoichi fasse des efforts, sans quoi, tout cela durerait des journées entières.
Hm, de ce côté-là, elle n'avait pas vraiment changé. Toujours aussi guerrière dans l'âme, elle s'avérait bien plus forte contrairement à ce que l'on pouvait penser, au vu de sa petite taille et de son corps chétif. Finalement, les épéistes ne s'étaient peut-être pas autant ramollis que je ne le pensais... C'est alors que Kubikiribocho vint jouer sous ma gorge, une tentative de menace ou un signe de victoire de la Matsui, qu'importe, je m'en fichais, l'inverse m'aurait bien plus déçu.
"Tu manies ton arme comme une fillette. "
En temps normal, j'aurais bondi comme un tigre déchaîné et lui aurait fait avaler son hachoir par le nez. Mais au vu de la peuplade qui commençait à se réunir autour de nous, je préférais prendre sur moi... Bien que mon regard laissât penser tout le contraire. Soulevant mes jambes, je me relevais d'un bond vif, époussetant mes affaires et récupérant mon arme au sol. J'aurais aimé en voir plus, mais malheureusement, deux épéistes qui s'affrontent au milieu de Kiri, autant que cela déclencherait une véritable tempête... Surtout que je ne comptais pas retenir mes coups, qu'importent les dégâts collatéraux. Soupirant alors, je me mis à taper dans mes mains, d'un air moqueur.
"Incroyable, je l'admets. Y a pas à dire, les gamines de nos jours savent plus ou moins se défendre. Au moins, personne ne te volera ton goûter à l'heure de la récréation."
De nouvelles senteurs vinrent me titiller. L'odeur de la curiosité et de la peur... Autour de nous, une foule avait commencé à se réunir, lentement, comme si de rien n'était. Des spectateurs qui espéraient voir quelque chose d'épatant au sein de leurs quotidiens si ennuyant. Tss, quel dommage, ils n'auraient pas ce plaisir. Pendant un instant, je me voyais comme un maître d'arène, annonçant les prochains combats à venir, mêlant sang et sueur, au cœur d'une arène remplis de spectateurs, tandis que j'animerai les foules tel un présentateur survolté...
"Je suis cependant curieuse d'apprendre se talent. En échange, je t'indiquerais comment ne pas se faire battre aussi aisément par un petit-pois. "
Il n'y avait pas à dire, si je me retrouvais à traîner plus longtemps avec cette fille, nous finirions par nous taper sur la tronche jusqu'à ce que l'un de nous se vide de son sang. Cependant, ma technique semblait l'avoir intéressée... Elle n'avait décidément jamais mis les pieds à l'académie ? Un bretteur digne de ce nom apprenait cela au plus jeune âge... À moins que son sensei n'est était un incapable, mais qu'importe.
Me contentant d'un simple "Tss", je la suivis, silencieusement, les bras derrière la tête, l'œil fermé, je me repérais à son odeur. Étrangement, j'étais bien plus apaisé à l'idée de me guider avec mon nez plutôt que mes yeux. Finalement, arrivé à destination, elle ôta son kimono, le laissant se faire emporter par le vent, dévoilant une tenue particulièrement allégée, idéal tant pour charmer les hommes que pour combattre un adversaire.
"Montre moi. "
À ses mots, j'émis un petit rire, suivis d'un grand sourire, avant de saisir de nouveau ma hache pour la faire tournoyer de ma main gauche. Observant de haut en bas la jeune femme, je pris la parole.
"Penses-tu vraiment que j'ai envie de t'apprendre quoi que ce soit ? Une bretteuse aussi forte que toi, n'es pas censé s'abaisser à ce point devant l'un de ses compagnons... Mais soit, apparemment, les épéistes de nos jours sont mal formés."
Stoppant le mouvement circulaire de ma hache, je pointais cette dernière en direction de la jeune kunoichi. Soudainement, une lueur bleutée envahissa l'arme, avant de changer l'acier pour une masse informe semblable à de l'eau, d'autant plus difficile à cerner au vu de la noirceur du ciel. Soupirant une nouvelle fois, je cherchais une bonne explication... Je le faisais naturellement, il y avait bien longtemps que je ne réfléchissais plus à "comment".
"Tu es une épéiste, tu devrais rapidement comprendre ce que je vais te dire. Tu ne dois faire qu'un avec ton arme. Ton épée est comme une extension de ton corps, tu ne dois pas la considérer comme une arme, mais comme une partie de toi. C'est un peu la même chose que lorsque tu malaxes du chakra pour marcher sur l'eau, sauf qu'ici, tu envoies ton chakra directement ta main, puis dans ton arme, en lui associant ton affinité élémentaire principale. Essaye p'tit pois ça n'a rien de compliquer."
En tant que senseï, j'aurai fait fureur et entraîné un nombre d'échecs incroyable. Mes genin aurait finit comme femmes de ménage et on m'aurait jugés comme bon à rien. La pédagogie n'était clairement pas ma science, il fallait que la kunoichi fasse des efforts, sans quoi, tout cela durerait des journées entières.
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Expérience : 107
Poisson et légume, une association étonnante. Yue | Kamui Yue prit connaissance des environs d'un rapide coup d'iris. Quelques mètres plus loin, cette paisible étendue d’eau se transformait en des rapides serpents qui fracassaient violemment les roches qu'ils avaient gravies plus tôt pour rejoindre l'âme du tilleul. Leur position fort irrégulière conférait à l’endroit une sorte d’aura presque mystique, surnaturelle. La voix pénétrante de l'homme mutin brisa cet halo de mystère, l'épéiste centra son attention sur lui, réceptive au flux d’informations qu'il transmettait et à sa gestuelle. La Jônin se sentait telle un arpète, dépourvue de ses aptitudes et étant affecté aux bancs de l'école. Si elle lui montrait ce dont elle était capable maintenant, devrait-elle encore lui offrir ses grâces pour obtenir ce qu’elle cherchait ? La nymphe était encore bien novice dans les rapports humains... Une seule chose reliait ces deux entités Kirijins ; leurs spontanéités, et la manière qu'ils avaient de croiser le fer sans s'immerger dans des laïus conviviaux. Kamui lui offrit une énième démonstration, offrant un laps de temps à la Kunoichi pour qu'elle puisse lier ses dons à cette arme. Le chakra tourbillonnait autour d'elle, pénétrait son organisme, saturait ses sens d'énergie pure, à laquelle n'aurait pu résister le cerveau d'un individu moins préparé qu'elle ne l'était. Une nitescence bleutée l'auréolait, chargée d'une multitude de données, tournoyante autour d'elle comme un faisceau, appréhendant chacune de ses courbes pour la mordre et l'alimenter de force. Elle ne ressemblait plus du tout à l'ombre maigre qui arpentait autrefois cette cage dorée plongée dans les ténèbres de l'épiderme terrestre. En ce temps-là, elle n'était qu'une chimère. A présent, elle s'était métamorphosée en une créature de Kiri. Son existence d'antan avait été imparfaite, limitée par ces cinq pauvres sens. Désormais, son âme était déchaînée, nourrie par Kubikiribōchō et sa puissance facétieuse. Elle avait toujours eu cette émotion acerbe à se remémorer sa fragilité de jadis, et aujourd'hui, elle comprenait qu'elle s'était alarmée en vain. Dans l'ancien monde de la chair, son corps défaillant s'affaiblissait de jour en jour, alors que dans l'univers où elle vivait à présent, la Matsui pourfendait une constellation de corps à l'instar d'un fauve, et elle arpentait les arènes tel un félin vindicatif. L'épéiste écrasait les faibles sous ses pas, diviser les inconscients dans la tornade du combat singulier entre ninjas, explosés sous les salves de sa folie meurtrière. Elle avait quitté le monde de la chair mortelle pour rejoindre celui du maniement de ce hachoir pour en faire son domaine. Et elle sursauta quand une décharge de sa sève charnelle envahie la lame qu'elle maintenait entre ses doigts féminins. Ce n'était pas seulement cet objet légendaire, mais l'atmosphère qui fut soudainement assaillie par la noirceur adhésive et étouffante d'une énergie ravageuse. La puissance de l'émission augmentait alors qu'elle s'enfonçait dans les entrailles de sa conscience, ses phalanges s'en rendant douloureuses. Yue pouvait ressentir son poids pressant sur elle comme une sorte de nuée oppressante, testant son esprit à la recherche d'un point de sortie. L'épéiste relâcha alors ce flux bleuté mais l'arme ne se drapa d'aucun aspect élémentaire. « Kuso... » La Jônin vint dresser ses dents sur sa lippe pour la mordiller et éteindre cette vulgarité. Le temps s'était ralenti, se réduisait à une gouttelette sur laquelle semblait peser toute la gravité de l'univers. Yue se sentait lourde, apathique, inutile, incapable de formuler le moindre mot ou de seulement commencer à réagir. Les salves ondoyants son corps, ses muscles étaient pesants et attiraient son corps sur les végétaux. Mais elle réussit à tenir, ne flanchant pas ses genoux. Une onde bistrée orbitait sur son enveloppe humaine, laissant apparaître sa nature rudimentaire se courber au creux de ses paumes. Son regard indicible, pétrifié dans l'austérité, réfléchissait un crépuscule plein suspendu à l'horizon, scintillant comme une perle polie sur le bandeau de son village, noué autour de sa gorge. La brune ressentit le tressaillement du combat traverser chaque parcelle de son être. Voilà un équipier qui allait réellement mettre son talent à l'épreuve. La puissance de cet homme pouvait peut-être égaler la sienne. Elle, ce terrible phénix coruscant, dans la poitrine duquel battait le cœur de tout son clan déclinant. Une noirceur vint étreindre Kubikiribōchō, lui octroyant un bouclier et une protection aussi stoïcienne que la pierre avant de s'échapper dans une fumée sombre. Yue se laissa tomber sur son postérieur, ses bras convulsant. |
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One Fish, Two Fish, Blue Fish
Je n'avais jamais joué le rôle du sensei. Depuis toujours, j'étais celui qui apprenait, qui recevait des conseils et qui subissait les corrections de son maître. Place-toi mieux, soit plus vif, ne te précipite pas... Au final, tous ces enseignements m'avaient forgé et au fil du temps, mes gestes étaient devenus naturelles. J'étais ce genre de personne se focalisant sur son propre avenir plutôt que sur celui des autres, je n'avais donc jamais songé à partager mon savoir.
Mes instructions étaient assez bancales, cependant, cela ne semblait pas décourager mon compagnon d'armes. L'observant attentivement, je pouvais lire dans ses yeux et sentir sa détermination. Je ne m'étais jamais fié à une apparence, la vue est facile à tromper, alors que l'odeur, elle, nous révèle tout d'une personne...
Je n'étais que spectateur et pourtant, cette énergie sauvage qui se dégageait d'elle, ne me laissait pas indifférent. Au fond de moi, en voyant cette détermination et cette puissance tournoyante autour d'elle, comme un cyclone écrasant tout sur son passage, j'espérais pouvoir croiser le fer avec cette dernière. Peut-être pourrait-elle m'offrir un défi de taille ? Quoi qu'il en soit, ce n'était pas le moment de penser à m'entre-tuer avec mes "coéquipiers", ce serait un coup à plonger Kiri dans une période sombre une fois de plus.
Observant attentivement le moindre de ses faits et gestes, j'essayais de comprendre pourquoi cela semblait si difficile pour elle... Je veux dire, pour moi, c'est d'une simplicité enfantine alors pourquoi ce n'était pas la même chose pour cette dernière ? Mon odorat ne me trompait pas, la vigueur qu'elle y mettait se ressentait... À une vitesse impressionnante, son corps s'échauffa, faisant évaporer l'eau de son corps tandis que ses mains habituellement agiles semblaient en difficulté pour maintenir un lien continue avec Kubikiribocho.
Mais pourquoi se donner tant de mal ? Je ne m'étais jamais posé cette question concernant mes camarades... Personnellement, je souhaitais devenir fort pour pouvoir clamer ma liberté. La puissance amène à la liberté, c'est pourquoi je m'entraînais si dur. Mais elle, quel était son moteur ? Je ne la connaissais pas vraiment, mais je n'en avais pas besoin, ce moment suffisait à me prouver qu'elle faisait partie de cette caste de personnes prête à tout pour atteindre son but.
Sa progression était fulgurante et tandis que le spectacle se terminer, une masse de chakra se forma autour de l'immense hachoir, recouvrant ce dernier d'une masse solide, semblant alourdir pendant quelques instants la légendaire épée. Ainsi, le Doton était son élément dominant... Intéressant. Elle me faisait penser à un volcan, une surface inébranlable qui cachait un cœur de magma ravageur. Plus que jamais, je voulais admirer le spectacle du combat de ce petit-pois et si possible aux premières loges.
L'épéiste termina son entraînement à même le sol, dans un état presque déplorable suite à l'effort fourni. Affichant mon plus beau sourire, je marchais en sa direction, les mains dans les poches avant de m'arrêter à quelques mètres de cette dernière.
"On peut assumer que désormais, je serais ton "senpaï", non ? Tu as une dette envers moi, j'espère bien qu'en échange, tu me montreras quelques acrobaties avec ton joli hachoir, p'tit pois."
J'aurais pu l'aider à se relever, mais ce ne serait certainement pas quelque chose qu'elle apprécierait. Elle me semblait bien trop solitaire, trop orgueilleuse pour accepter une quelconque aide. Un peu à mon image, nous ne comptons que sur notre propre force, voyant chez les autres des boulets qui ne ferait que nous freiner. Peut-être me trompais-je, mais c'était l'impression qu'elle me donnait.
Mes instructions étaient assez bancales, cependant, cela ne semblait pas décourager mon compagnon d'armes. L'observant attentivement, je pouvais lire dans ses yeux et sentir sa détermination. Je ne m'étais jamais fié à une apparence, la vue est facile à tromper, alors que l'odeur, elle, nous révèle tout d'une personne...
Je n'étais que spectateur et pourtant, cette énergie sauvage qui se dégageait d'elle, ne me laissait pas indifférent. Au fond de moi, en voyant cette détermination et cette puissance tournoyante autour d'elle, comme un cyclone écrasant tout sur son passage, j'espérais pouvoir croiser le fer avec cette dernière. Peut-être pourrait-elle m'offrir un défi de taille ? Quoi qu'il en soit, ce n'était pas le moment de penser à m'entre-tuer avec mes "coéquipiers", ce serait un coup à plonger Kiri dans une période sombre une fois de plus.
Observant attentivement le moindre de ses faits et gestes, j'essayais de comprendre pourquoi cela semblait si difficile pour elle... Je veux dire, pour moi, c'est d'une simplicité enfantine alors pourquoi ce n'était pas la même chose pour cette dernière ? Mon odorat ne me trompait pas, la vigueur qu'elle y mettait se ressentait... À une vitesse impressionnante, son corps s'échauffa, faisant évaporer l'eau de son corps tandis que ses mains habituellement agiles semblaient en difficulté pour maintenir un lien continue avec Kubikiribocho.
Mais pourquoi se donner tant de mal ? Je ne m'étais jamais posé cette question concernant mes camarades... Personnellement, je souhaitais devenir fort pour pouvoir clamer ma liberté. La puissance amène à la liberté, c'est pourquoi je m'entraînais si dur. Mais elle, quel était son moteur ? Je ne la connaissais pas vraiment, mais je n'en avais pas besoin, ce moment suffisait à me prouver qu'elle faisait partie de cette caste de personnes prête à tout pour atteindre son but.
Sa progression était fulgurante et tandis que le spectacle se terminer, une masse de chakra se forma autour de l'immense hachoir, recouvrant ce dernier d'une masse solide, semblant alourdir pendant quelques instants la légendaire épée. Ainsi, le Doton était son élément dominant... Intéressant. Elle me faisait penser à un volcan, une surface inébranlable qui cachait un cœur de magma ravageur. Plus que jamais, je voulais admirer le spectacle du combat de ce petit-pois et si possible aux premières loges.
L'épéiste termina son entraînement à même le sol, dans un état presque déplorable suite à l'effort fourni. Affichant mon plus beau sourire, je marchais en sa direction, les mains dans les poches avant de m'arrêter à quelques mètres de cette dernière.
"On peut assumer que désormais, je serais ton "senpaï", non ? Tu as une dette envers moi, j'espère bien qu'en échange, tu me montreras quelques acrobaties avec ton joli hachoir, p'tit pois."
J'aurais pu l'aider à se relever, mais ce ne serait certainement pas quelque chose qu'elle apprécierait. Elle me semblait bien trop solitaire, trop orgueilleuse pour accepter une quelconque aide. Un peu à mon image, nous ne comptons que sur notre propre force, voyant chez les autres des boulets qui ne ferait que nous freiner. Peut-être me trompais-je, mais c'était l'impression qu'elle me donnait.
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Expérience : 107
Poisson et légume, une association étonnante. Yue | Kamui La flore caressait ses sens léthargiques. Sa lame était retombée sur ses cuisses, écrasant son épiderme de sa puissance et de son fer. Yue ne daigna pas même offrir un regard à Kamui. Elle préférait joncher l'épiderme terrestre, que quémander l'aide d'autrui. La Kunoichi referma sa dentition perlée sur sa lippe, la tailladant de ses canines. Le résultat n'était pas celui escompté. La Matsui se redressa lentement sur ses jambes, récupérant le manche de Kubikiribōchō. Ce n'était pas terminé pour elle. Elle se devait encore agrandir son aptitude pour que cette dernière perdure. D'un geste concis, elle sabra l'air, obligeant l'épéiste à émettre un bon en arrière. Son énergie spirituelle ondoya dans son corps pour se matérialiser tel un phénix bistré autour de l'acier. Ses iris plantés dans les siennes, tels deux fauves prêts à bondir sur sa proie, miroitaient de toutes les émotions qui se succédaient dans son esprit. Méticuleusement, l'aura se muta pour devenir une seconde enveloppe tellurique. Étrangement, sa lame ne lui offrait pas un poids supplémentaire, comme si cette légende matérielle savait gérer ce flux pour permettre à l'utilisatrice de porter plus aisément son arme. Le hachoir de la brume était nappé d'un drap sombre, ombrageux et il respirait la puissance de la Jônin. Un petit rire mutin s'extirpa de sa gorge et prenant de l'impulsion dans ses cuisses, l'épéiste s'élança dans les airs. Ses mèches hybridées dansèrent dans son occiput féminin et prenant de l'élan, en retombant sur le sol, elle balança Kubikiribōchō férocement sur l'herbe. S'ensuivit une onde de choc qui décrocha une paroi du tilleul. Les deux entités furent projetés dans les airs par l'explosion retentissante, en sentant le contact de cette énergie dispersée lui griller la peau. L'essence libérée d'une âme flotta autour d'elle. Un court instant, elle entrevit un paysage tourbillonnant avant que son dos heurte un rocher éloigné. Les éboulis descendaient sur elle, portés par des ailes de poussière. Yue se glissa promptement sur le côté pour les esquiver, son ventre étendu sur l'herbe. La douleur lui palpitait dans les mains, mais toute son attention était cependant fixée sur l'éclat noir qui déchirait la pénombre. Le hachoir était planté, ancré dans le sol fissuré. Elle tendit ses doigts tremblants vers son arme et ses muscles se contractèrent, comme s'il se forçait un passage au travers d'une barrière invisible. De Kubikiribōchō, émanait une épaisse puissance qui obligeait la Matsui à forcer sur ses muscles. En un instant, les ultimes vestiges de sa résistance s'effondrèrent et ses doigts glissèrent sur la lame tranchante. Sa faiblesse passagère avait disparu comme si une vague d'énergie s'était diffusée dans son corps. La Kunoichi eut un sourire prétentieux et elle appuya son front contre l'acier froid, sa peau tachetée par les débris. « Tu peux te gratter pour recevoir un quelconque surnom respectueux de ma part... » Sa voix était reposée et sincère. Elle se remit droite, effleurant la zone détruite de son regard. Était-ce cela, la puissance légendaire des épées de la brume ? Ses poumons essoufflés, elle sentait son cœur tressaillir dans sa cage thoracique. Ses ongles vernis d'un bleu coruscant vinrent égratigner le poignet du hachoir, le sortant de la crevasse laissant un stigmate terrestre sous son passage. « Je t'apprendrais à ne plus te pisser dessus si tu le souhaites. » La brune lui offrit un clin d’œil en pointant du doigt son postérieur humide par sa chute dans la rivière adjacente.
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One Fish, Two Fish, Blue Fish
Toisant la jeune Kunoichi, sa réaction à mes paroles n'était pas celle escomptée. Je m'attendais bien plus à une vanne en retour ou à ce qu'elle m'ignore, mais elle en décida autrement, agitant vivement sa lame en ma direction, me forçant à prendre du recul. Apparemment, elle avait décidé de persévérer, malgré son épuisement physique. Soit, après tout, pas de repos pour les ninjas, n'est-ce pas ?
Ses yeux étaient fixés sur les miens... Comme un chasseur observant sa proie, observant mes réactions, jugeant mes actes pour saisir le moment opportun pour m'arracher le corps à pleines dents. Un moment intense, digne des plus grands duels. Je ne pouvais m'empêcher de sourire, ce genre de situation me donnait envie de dégainer Kabutowari et de déchaîner ma puissance.
Soudainement, après un bond digne d'un cabri, la Kunoichi propulsa avec violence son arme contre le sol, qui vint fendre la terre elle-même, créant une onde de choc assez surprenante. Le chakra qui était retenu dans l'arme s'expulsa soudainement, repoussant au loin tant la jeune épéiste que moi-même, bien trop impressionné par ce geste soudain pour me rattraper sur mes jambes. Je fus propulsé à quelques mètres, atterrissant dans la rivière non loin, tel un poisson que l'on remettait à la mer... Ce n'était pas désagréable, j'appréciais l'eau, tant son odeur que sa consistance, je préférais largement atterrir ici que contre le sol. Me relevant d'un bond vif, je me rapprochai de la scène, essayant tant bien que mal d'essorer mes fringues.
Apparemment, ma coéquipière s'amusait à rouler sur le sol, certes pour éviter une légère avalanche, mais cette vision m'était comique. La voir se dandiner ainsi, je ne pouvais m'empêcher de rigoler dans mon coin...
"Tu peux te gratter pour recevoir un quelconque surnom respectueux de ma part... "
Je n'étais même pas étonné, une personne comme elle ne se serait jamais abaissée à une telle chose. Apparemment, elle n'avait plus besoin de moi. J'avais fait ce que je devais faire, lui montrer le chemin, lui faciliter les choses et comme une grande fille, elle était parvenue à obtenir ce qu'elle voulait. Moi qui ne voulais croiser personne et repartir aussi vite que possible du village, je venais de m'embourber dans une sacrée histoire.
"Je t'apprendrais à ne plus te pisser dessus si tu le souhaites. "
Jetant un œil sur la direction de son doigt, je ne pus m'empêcher de laisser échapper un petit rire, ou plutôt un soupir, malgré tout ça, elle avait encore du répondant. Que dirait-elle avec une lame sous la gorge ? Hm, nous le verrons bien un jour. Finalement, je tournais les talons, me dirigeant loin de tout ça, je n'avais plus de raison de rester là, j'avais eu mon lot de "sociabilité" et de "beau discours", rester plus longtemps m'aurait sûrement provoquer des allergies. Dos à elle, marchant au loin, je levais une main en guise d'adieu avant de lui crier mes derniers mots, sur un ton moqueur.
"La prochaine fois, je t'apprendrai à sauter dans un cerceau de flammes, p'tit pois, histoire que tu sois un minimum impressionnante !"
Heureusement, en tant qu'épéistes, nous serions destinés à nous recroiser. J'y comptais bien, je n'avais pas vu tout ce dont elle était capable, j'avais besoin de savoir si elle s'avérait être un adversaire de taille ou si ce n'était qu'une simple impression. Il était rare pour moi de m'intéresser aux gens, en soit, elle avait de quoi se sentir privilégier.
Ses yeux étaient fixés sur les miens... Comme un chasseur observant sa proie, observant mes réactions, jugeant mes actes pour saisir le moment opportun pour m'arracher le corps à pleines dents. Un moment intense, digne des plus grands duels. Je ne pouvais m'empêcher de sourire, ce genre de situation me donnait envie de dégainer Kabutowari et de déchaîner ma puissance.
Soudainement, après un bond digne d'un cabri, la Kunoichi propulsa avec violence son arme contre le sol, qui vint fendre la terre elle-même, créant une onde de choc assez surprenante. Le chakra qui était retenu dans l'arme s'expulsa soudainement, repoussant au loin tant la jeune épéiste que moi-même, bien trop impressionné par ce geste soudain pour me rattraper sur mes jambes. Je fus propulsé à quelques mètres, atterrissant dans la rivière non loin, tel un poisson que l'on remettait à la mer... Ce n'était pas désagréable, j'appréciais l'eau, tant son odeur que sa consistance, je préférais largement atterrir ici que contre le sol. Me relevant d'un bond vif, je me rapprochai de la scène, essayant tant bien que mal d'essorer mes fringues.
Apparemment, ma coéquipière s'amusait à rouler sur le sol, certes pour éviter une légère avalanche, mais cette vision m'était comique. La voir se dandiner ainsi, je ne pouvais m'empêcher de rigoler dans mon coin...
"Tu peux te gratter pour recevoir un quelconque surnom respectueux de ma part... "
Je n'étais même pas étonné, une personne comme elle ne se serait jamais abaissée à une telle chose. Apparemment, elle n'avait plus besoin de moi. J'avais fait ce que je devais faire, lui montrer le chemin, lui faciliter les choses et comme une grande fille, elle était parvenue à obtenir ce qu'elle voulait. Moi qui ne voulais croiser personne et repartir aussi vite que possible du village, je venais de m'embourber dans une sacrée histoire.
"Je t'apprendrais à ne plus te pisser dessus si tu le souhaites. "
Jetant un œil sur la direction de son doigt, je ne pus m'empêcher de laisser échapper un petit rire, ou plutôt un soupir, malgré tout ça, elle avait encore du répondant. Que dirait-elle avec une lame sous la gorge ? Hm, nous le verrons bien un jour. Finalement, je tournais les talons, me dirigeant loin de tout ça, je n'avais plus de raison de rester là, j'avais eu mon lot de "sociabilité" et de "beau discours", rester plus longtemps m'aurait sûrement provoquer des allergies. Dos à elle, marchant au loin, je levais une main en guise d'adieu avant de lui crier mes derniers mots, sur un ton moqueur.
"La prochaine fois, je t'apprendrai à sauter dans un cerceau de flammes, p'tit pois, histoire que tu sois un minimum impressionnante !"
Heureusement, en tant qu'épéistes, nous serions destinés à nous recroiser. J'y comptais bien, je n'avais pas vu tout ce dont elle était capable, j'avais besoin de savoir si elle s'avérait être un adversaire de taille ou si ce n'était qu'une simple impression. Il était rare pour moi de m'intéresser aux gens, en soit, elle avait de quoi se sentir privilégier.
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