- InvitéInvité
Le temps était de bon augure, les oiseaux chantaient et virevoltaient au vent. L'été approchait à grands pas, et le printemps illuminait le si beau village de Kusa. À moitié urbain et à moitié rurale, le contraste que possédait Kusa était éblouissant. Cette cité était parsemée de plantes, arbres fleurissants qui ne faisaient que davantage rêvassaient « Lui ». « Lui » arpentait les forêts immenses de Kusa, ce n'était d'autre que le grand, l'unique, l'infâme.. Suigetsu Hozuki ! Sous sa cape, l'Hozuki esquissait un sourire. Il ne lui restait qu'une centaine de mètres à parcourir pour enfin atteindre la frontière du pays de l'Herbe. Il lui fallait user de toute la discrétion possible, les contrôles frontaliers de Kusa étaient réputés pour être très strict. Un seul faux pas et l'Hozuki finissait sous la guillotine ou encore sur la base d'un tronc d'arbre pendant qu'un bourreau l'achèverai à coups de hache.
Une légère brise venu de Kusa ébranlait le doux visage du Démon. Qui l'aurait cru, un démon à la facette angélique ? Plus l'assassin avançait, plus son cœur palpitait. La notion de risque l'obnubilait néanmoins elle lui octroyait une certaine quantité d'adrénaline. Sèchement, il bondit sur une branche d'arbre et admirait le magnifique panorama offert par la nature, au loin il aperçut le Pont Kanabi. Il n'était plus qu'à quelques mètres de ce vestige de guerre.
Autrefois ce pont possédait une forte valeur stratégique lors de la Troisième grande guerre shinobi, Iwa et Konoha s'y affrontaient. Le village Kusa avait été le théâtre d'une guerre sanglante, il en avait souffert énormément que ce soit économiquement ou militairement. Les civils avaient été meurtri, des familles détruites. Tant d'histoires qui jamais ne sortirent aux grands jours. Kusa avait été réduit au silence, par d'innombrables moyens. Ce morceau de terre avait tant d'histoires à conter.
La nuit tombait, au loin sur l'horizon un épais voile de brouillard brouillait la vue sur les frontières de Kusa. D'un léger soubresaut, l'individu échoua au sol provoquant à l'atterrissage un léger voile de poussière.
Comme toujours, l'Hozuki camouflait son chakra pour éviter d'être repérer par les senseurs qui composaient la garde de Kusa. Il était décidé à entrer à Kusa, il y cherchait quelque chose. Un objet, il exécutait une requête pour « Elle ». Elle lui était cher à ses yeux malgré les disputes qui surgissaient entre-eux perpétuellement. Quant à cette requête, qu'en était-il ? L'Hozuki allait ôter lugubrement répandre le sang des shinobis de Kusa. L'assassin aguerri dans les méthodes d'assassinats souriait de nouveau seul dans la cambrousse enrobant le village caché de l'Herbe. À quoi pensait-il ? Aux milles et une manière d'homicide qu'il pouvait utiliser sur ces chacals de Kusa, c'est ainsi qu'il les qualifiait. Ils avaient souillé, abusé d'une jeune fille sans défense. Et le comble de l'histoire, ils la laissèrent pour morte sans une once de pitié. Son esprit de tueur-né prenait le dessus sur son conscient, il devait redorer le blason de son clan, Celui des « rejetons du Démon ».
Il n'avait qu'une seule envie en tête, celle de la vengeance. Néanmoins il était rationnel, il ne ferait pas long feu face à l'armée entière d'un village. Il comptait tout bonnement agir de l'intérieur et passer pour un simple tueur en série bien que les raisons qui le poussaient à de tels actes étaient raisonnables. Il n'était qu'un humain finalement, il se cachait derrière l'image de démon qu'on lui donnait pour se justifier ses actes. Il était tourmenté, il réfléchissait mais la haine aveuglait sa réflexion, la chose en valait-elle réellement le peine ?. Il croyait dur comme fer à ses convictions, il pensait être sorti de son tourment. Non en réalité il se forçait à croire que oui. Il ne pouvait plus revenir en arrière, il ne devait pas revenir en arrière. Cette nuance était extrêmement importante pour lui. Fuir ? Il y songeait mais le blâme et le rejet lui faisaient tout autant peur que l'affrontement qui l'attendait. Il ne lui restait plus qu'une cinquantaine de mètre, son cœur palpitait de plus en plus. Il sentait sa poitrine se serrer contre elle-même, cette sensation lui revenait. Il l'avait déjà ressenti auparavant, lors de la quatrième grande guerre ninja ou encore lors de son enlèvement opérer par Orochimaru : la peur de mourir. N'était-il donc pas le grand démon Hozuki Suigetsu ? Qui était-il alors ? Un simple prétentieux qui se prétendait être un vil tueur mais qui n'était qu'un moins que rien ? Un moins que rien, non, non! Jamais Il ne laisserai passer un tel affront ! Il allait aujourd'hui se laisser porter par la douce haine qui le submerger, il comptait danser avec le fer et nager dans une marre rougeâtre. Une douce mélodie d'agonie accompagnerai le tout. C'était tout ce qu'il avait prévu, mais rien ne le préservait d'un imprévu.
La nuit tombait, le voile qui auparavant rendait la vue sur Kusa impossible disparaissait avec les vents frais venus du Sud. Quelques flammes ornées la grande muraille du village de Kusa et permettaient aux Kusa-jins de s'y retrouver dans le noir. Plus l'Hozuki s'approchait de sa destination, plus le ciel s'assombrissait.
Une légère brise venu de Kusa ébranlait le doux visage du Démon. Qui l'aurait cru, un démon à la facette angélique ? Plus l'assassin avançait, plus son cœur palpitait. La notion de risque l'obnubilait néanmoins elle lui octroyait une certaine quantité d'adrénaline. Sèchement, il bondit sur une branche d'arbre et admirait le magnifique panorama offert par la nature, au loin il aperçut le Pont Kanabi. Il n'était plus qu'à quelques mètres de ce vestige de guerre.
Autrefois ce pont possédait une forte valeur stratégique lors de la Troisième grande guerre shinobi, Iwa et Konoha s'y affrontaient. Le village Kusa avait été le théâtre d'une guerre sanglante, il en avait souffert énormément que ce soit économiquement ou militairement. Les civils avaient été meurtri, des familles détruites. Tant d'histoires qui jamais ne sortirent aux grands jours. Kusa avait été réduit au silence, par d'innombrables moyens. Ce morceau de terre avait tant d'histoires à conter.
La nuit tombait, au loin sur l'horizon un épais voile de brouillard brouillait la vue sur les frontières de Kusa. D'un léger soubresaut, l'individu échoua au sol provoquant à l'atterrissage un léger voile de poussière.
Comme toujours, l'Hozuki camouflait son chakra pour éviter d'être repérer par les senseurs qui composaient la garde de Kusa. Il était décidé à entrer à Kusa, il y cherchait quelque chose. Un objet, il exécutait une requête pour « Elle ». Elle lui était cher à ses yeux malgré les disputes qui surgissaient entre-eux perpétuellement. Quant à cette requête, qu'en était-il ? L'Hozuki allait ôter lugubrement répandre le sang des shinobis de Kusa. L'assassin aguerri dans les méthodes d'assassinats souriait de nouveau seul dans la cambrousse enrobant le village caché de l'Herbe. À quoi pensait-il ? Aux milles et une manière d'homicide qu'il pouvait utiliser sur ces chacals de Kusa, c'est ainsi qu'il les qualifiait. Ils avaient souillé, abusé d'une jeune fille sans défense. Et le comble de l'histoire, ils la laissèrent pour morte sans une once de pitié. Son esprit de tueur-né prenait le dessus sur son conscient, il devait redorer le blason de son clan, Celui des « rejetons du Démon ».
Il n'avait qu'une seule envie en tête, celle de la vengeance. Néanmoins il était rationnel, il ne ferait pas long feu face à l'armée entière d'un village. Il comptait tout bonnement agir de l'intérieur et passer pour un simple tueur en série bien que les raisons qui le poussaient à de tels actes étaient raisonnables. Il n'était qu'un humain finalement, il se cachait derrière l'image de démon qu'on lui donnait pour se justifier ses actes. Il était tourmenté, il réfléchissait mais la haine aveuglait sa réflexion, la chose en valait-elle réellement le peine ?. Il croyait dur comme fer à ses convictions, il pensait être sorti de son tourment. Non en réalité il se forçait à croire que oui. Il ne pouvait plus revenir en arrière, il ne devait pas revenir en arrière. Cette nuance était extrêmement importante pour lui. Fuir ? Il y songeait mais le blâme et le rejet lui faisaient tout autant peur que l'affrontement qui l'attendait. Il ne lui restait plus qu'une cinquantaine de mètre, son cœur palpitait de plus en plus. Il sentait sa poitrine se serrer contre elle-même, cette sensation lui revenait. Il l'avait déjà ressenti auparavant, lors de la quatrième grande guerre ninja ou encore lors de son enlèvement opérer par Orochimaru : la peur de mourir. N'était-il donc pas le grand démon Hozuki Suigetsu ? Qui était-il alors ? Un simple prétentieux qui se prétendait être un vil tueur mais qui n'était qu'un moins que rien ? Un moins que rien, non, non! Jamais Il ne laisserai passer un tel affront ! Il allait aujourd'hui se laisser porter par la douce haine qui le submerger, il comptait danser avec le fer et nager dans une marre rougeâtre. Une douce mélodie d'agonie accompagnerai le tout. C'était tout ce qu'il avait prévu, mais rien ne le préservait d'un imprévu.
La nuit tombait, le voile qui auparavant rendait la vue sur Kusa impossible disparaissait avec les vents frais venus du Sud. Quelques flammes ornées la grande muraille du village de Kusa et permettaient aux Kusa-jins de s'y retrouver dans le noir. Plus l'Hozuki s'approchait de sa destination, plus le ciel s'assombrissait.
- PNJ
- Expérience : 273
Toujours et jamais.
C’était un petit matin tranquille, il ne faisait pas encore jour et le monde commençait à se réveiller. J’avais décidé de prendre de l’avance et de partir plus tôt pour éviter la pénible attente devant le bureau de recensement mais à ma grande déception, il s’était trouvé que certains avaient eu la même idée et même voir d’autres qui avaient décidé d’ériger un campement à côté du bureau. Pour une fois que j’avais pris sur moi et que j’avais sacrifié mes si précieuses heures de sommeil, il se trouvait que cela n’avait été que de veines agitations. Mais puisque j’étais maintenant sur place, je n’avais plus vraiment le choix et je m’étais alors lancé dans cette interminable queue qui débutait aux portes encore fermées du bureau. Ce ne fut que deux heures plus tard à mon grand soulagement que les portes s’étaient décidées enfin de s’ouvrir. Il m’avait fallu encore trois bonnes heures pour enfin réussir à entrer dans ce maudit bureau à l’intérieur duquel on m’avait dirigé vers une salle d’attente pleine à craquer. " Monsieur Kanata ? C’est à votre tour ! "
Une bonne femme, portant l’habit obligatoire des secrétaires m’avait réveillé. Incroyable ! C’était enfin à mon tour de passer ce fichu examen pour savoir si oui ou non j’avais les capacités de participer à l'agrandissement des terres du Pays de l'Herbe. En effet, le village s'agrandissait et cherchait à conquérir avec diplomatie - ou non, les nations mineures. Avant d’entrer, j’avais croisé un des ces incapables de ninja qui criait sa joie d’avoir était accepté. Si lui avait réussi, pourquoi pas moi… On m’avait entré dans un petit bureau dans lequel se trouvaient trois hommes dont les visages ne m’étaient inconnus. Un Jônin spécial du village accompagné de deux autres ninjas. On m’avait fait assoir sur une petite chaise et le plus gradé des trois avait commencé à lire à haute voix mon dossier. Turbulent, hyperactif, mais dotés de grands pouvoirs... Que des bonnes qualités qu’étaient miennes ! Les trois ninjas m’avaient alors regardé et leurs sourires avaient traduis leur amusement face à ce dossier. Aucun doute, comme bien d’autres, mes capacités n’étaient qu’un vaste mensonge pour eux. Comme un de ses gamins s’inventant des talents pour être embarqué à bord d’un navire il avait pensé que je voulais me glisser dans la bataille pour acquérir l’expérience du combat. Une insulte qui n’avait pu être ignoré. Je m’étais alors levé et je m’étais approché du plus gradé des trois. J’avais rapproché mon visage du sien jusqu’à sentir son halène. Et les yeux dans les yeux, je lui avais lancé le regard qui auparavant avait fais fléchir de nombreux soldats au soit disant increvable courage...
Quelques heures plus tard, après m’être enrôlé dans cette conquête et avec mon dossier accepté, je m’étais rendu dans un bar où j’avais passé toute l'après-midi avec d'autres compagnons. Bien que confiant, je m’étais vite rendu compte que les guerres qui se déroulaient dans ce pays étaient différentes de celles que j’avais connues ; le pays de l'herbe était très petit et ne pouvait être comparé à ce qui se tramait ailleurs. Pour sûr que je partirai à la conquête de ce pays mais qu’est ce que ça me couterait ? A moins d’être devin je ne pouvais le savoir et je n’eus pas d’autres choix que d’affronter mon destin et d’aller de l’avant. Mais pour le moment, j’avais à finir cette bouteille…
Lorsque je ressortis du bar, la nuit était tombée. Ce soir là, les étoiles inondaient le ciel par milliards. Au milieu de celles-ci trônait la lune qui radiait le monde nocturne d’une douce lumière blanche. Au loin les feuillages bruissaient, amoureusement ballotés par les brises nocturnes qui parcouraient le pays herbeux. Tout n’était que calme, même les loups n’osaient hurler leur chagrin à la lune. Une tension inconnue pesait sur le pays, tous le sentait, les jours avenirs étaient annonciateurs de changement. Bons ou mauvais, seul le futur pourrait le dire. Le monde, qui ne cesse jamais d’avancer, entraînait le pays dans sa course effrénée. Impuissant lui et ses enfants étaient ballotés vers un avenir incertain mais toujours plus surprenant. Qu’allait-il se passer, peu le savait mais beaucoup méditer.
Seul à contempler le ciel, je fus attiré par une étrange lueur à l’horizon. Je ne marchais que pendant peu de temps, seuls quelques lieux me séparaient de ma destination. Une fois arrivé sur place, je ne vis que les petits flambeaux qui venaient être allumés à la frontière du pays. Je me sentais stupide à ce moment et poussa un soupir. L'alcool m'était sûrement monté à la tête.
Mais je ne resta pas longtemps à regarder ce qui éclairait la bâtisse, une présence qui jusque là avait passé inaperçu inondait maintenant les environs. Je me retournais alors vivement.
" Qui est-là ? "
- InvitéInvité
Toujours et jamais, c'est aussi long l'un que l'autre.
Ce paysage morne lui rappelait son village natal, Kiri. La flore était de plus en plus dense dans la forêt. Ces derniers mètres à parcourir étaient devenus difficilement franchissable cependant pour un adepte de l'espionnage comme « Lui », il ne lui suffisait que de se laisser porter par le phénomène de la déliquescence. En un rien de temps, son corps devenait complètement liquide. Il pouvait dorénavant aisément traverser la dense forêt de Kusa qui bordait son village caché sans une once de crainte. Arrivé face à la muraille là où les flammes substituaient les lanternes, les shinobis positionnés en hauteur guettaient les environs. En usant de la discrétion la plus totale, l'Hozuki traversait goutte à goutte la muraille en bois qui enveloppait le village caché du pays de l'Herbe. Cette manœuvre lui prit une bonne demi-dizaine de minutes. Arrivé de l'autre côté, il reprit sa forme initiale en solidifiant son corps par un procédé encore inconnu pour le monde shinobi. Ce don de la nature était encore un mystère pour la populace et pour les plus grands scientifiques du monde ninja. Ce don, il le chérissait plus que tout, il en était fier. Il était fier d'appartenir au clan des « Rejetons du démon ». Étonnement, la cité intérieure du village caché du pays de l'Herbe était densément fleurie. Le démon détourna son regard vers l'arbre géant qui trônait au centre du village et l'admirait, son imagination voguait au vent lorsque soudainement une voix perturba ses rêveries.
- Qui est là ?!
Ce son provenait de l'Est, les neurones de l'Hozuki étaient poussés à leurs limites. Il n'y avait aucune logique à cela. Avait-il été repéré ? C'était très certainement le cas, ce manquement d'attention allait lui être fatal. Si seulement il n'avait pas rêvassé, rien de cela ne se serait passé. Il était maintenant contraint à faire taire à jamais cette voix. Le grincement d'une lame qui frottait le vent parvenait aux oreilles de l'énergumène. Ses secondes étaient comptées, l'effroyable lame du bourreau Hozuki s'apprêtait à lui trancher le cou.
- Khh..
La main du protagoniste tremblait, non de peur mais d'excitation. Le bruit occasionné par les frictions du kunai contre le vent créait un sifflement aigu qui prévenait le shinobi saoul de la position de l'infâme Hozuki. Sans l'usage d'un seul mudra, une épaisse brume émergeait autour des deux shinobis. La silhouette du nukenin se dissipait dans l'épais voile blanc bien qu'en réalité il ne s'agissait que d'une vile dissimulation. Au summum de la concentration, l'Hozuki luttait pour rendre son chakra imperceptible et rodait dans la brume épaisse. La non-présence d'eau avait rendu la technique plus coûteuse en chakra et le rejeton du démon ne pouvait plus se permettre de telles choses dorénavant. S'il souhaitait semer la terreur, il devait impérativement économiser son chakra. Il n'allait devoir compter que sur ses bons vieux artifices d'antan.
L'Hozuki se ruait sur le shinobi adverse qui à l'évidence était armé et prêt à contrer un coup direct. Si les suspicions de l'Hozuki s'avéraient réelles alors le sort du combat était joué d'avance. Le phénomène de déliquescence dont il était maître le dotait d'un avantage considérable. À un mètre précisément de son adversaire, le renégat liquéfia son corps hormis son bras armé d'un kunai qu'il laissa solide. Sa soif de vaincre lui permit d'arpenter les quelques centimètres qui le séparaient du dos de son opposant. Il comptait sans aucun doute le contourner et ainsi le prendre de revers. Il allait indubitablement lui offrir un voyage sans retour pour l'au de là. Enfin positionné dans le dos de l'antagoniste, il eut recours cette fois-ci au phénomène de solidification sans présence d'une source de froid, prodige encore inexpliqué par la science actuelle. Une légère ombre s'étendait scrupuleusement en synchronisation avec l'émergence du corps de l'Hozuki. Sa présence était pesante, un sourire s'esquissait sur son visage dont le regard était effroyablement avide de sang et glacial. La lame de son kunai s'approchait de la glotte de l'opposant, sa main ne tremblotait plus. Son coup était net, précis et rapide. Une brise nocturne caressa subitement le visage du vil démon stoppant l'élancée de son kunai. La lame de fer était collée aux jugulaires du shinobi. Une voix éclaircie s'exclama à voix basse, elle provenait du fils du Nidaime Mizukage.
- Quel est ton nom ?
Ce paysage morne lui rappelait son village natal, Kiri. La flore était de plus en plus dense dans la forêt. Ces derniers mètres à parcourir étaient devenus difficilement franchissable cependant pour un adepte de l'espionnage comme « Lui », il ne lui suffisait que de se laisser porter par le phénomène de la déliquescence. En un rien de temps, son corps devenait complètement liquide. Il pouvait dorénavant aisément traverser la dense forêt de Kusa qui bordait son village caché sans une once de crainte. Arrivé face à la muraille là où les flammes substituaient les lanternes, les shinobis positionnés en hauteur guettaient les environs. En usant de la discrétion la plus totale, l'Hozuki traversait goutte à goutte la muraille en bois qui enveloppait le village caché du pays de l'Herbe. Cette manœuvre lui prit une bonne demi-dizaine de minutes. Arrivé de l'autre côté, il reprit sa forme initiale en solidifiant son corps par un procédé encore inconnu pour le monde shinobi. Ce don de la nature était encore un mystère pour la populace et pour les plus grands scientifiques du monde ninja. Ce don, il le chérissait plus que tout, il en était fier. Il était fier d'appartenir au clan des « Rejetons du démon ». Étonnement, la cité intérieure du village caché du pays de l'Herbe était densément fleurie. Le démon détourna son regard vers l'arbre géant qui trônait au centre du village et l'admirait, son imagination voguait au vent lorsque soudainement une voix perturba ses rêveries.
- Qui est là ?!
Ce son provenait de l'Est, les neurones de l'Hozuki étaient poussés à leurs limites. Il n'y avait aucune logique à cela. Avait-il été repéré ? C'était très certainement le cas, ce manquement d'attention allait lui être fatal. Si seulement il n'avait pas rêvassé, rien de cela ne se serait passé. Il était maintenant contraint à faire taire à jamais cette voix. Le grincement d'une lame qui frottait le vent parvenait aux oreilles de l'énergumène. Ses secondes étaient comptées, l'effroyable lame du bourreau Hozuki s'apprêtait à lui trancher le cou.
- Khh..
La main du protagoniste tremblait, non de peur mais d'excitation. Le bruit occasionné par les frictions du kunai contre le vent créait un sifflement aigu qui prévenait le shinobi saoul de la position de l'infâme Hozuki. Sans l'usage d'un seul mudra, une épaisse brume émergeait autour des deux shinobis. La silhouette du nukenin se dissipait dans l'épais voile blanc bien qu'en réalité il ne s'agissait que d'une vile dissimulation. Au summum de la concentration, l'Hozuki luttait pour rendre son chakra imperceptible et rodait dans la brume épaisse. La non-présence d'eau avait rendu la technique plus coûteuse en chakra et le rejeton du démon ne pouvait plus se permettre de telles choses dorénavant. S'il souhaitait semer la terreur, il devait impérativement économiser son chakra. Il n'allait devoir compter que sur ses bons vieux artifices d'antan.
L'Hozuki se ruait sur le shinobi adverse qui à l'évidence était armé et prêt à contrer un coup direct. Si les suspicions de l'Hozuki s'avéraient réelles alors le sort du combat était joué d'avance. Le phénomène de déliquescence dont il était maître le dotait d'un avantage considérable. À un mètre précisément de son adversaire, le renégat liquéfia son corps hormis son bras armé d'un kunai qu'il laissa solide. Sa soif de vaincre lui permit d'arpenter les quelques centimètres qui le séparaient du dos de son opposant. Il comptait sans aucun doute le contourner et ainsi le prendre de revers. Il allait indubitablement lui offrir un voyage sans retour pour l'au de là. Enfin positionné dans le dos de l'antagoniste, il eut recours cette fois-ci au phénomène de solidification sans présence d'une source de froid, prodige encore inexpliqué par la science actuelle. Une légère ombre s'étendait scrupuleusement en synchronisation avec l'émergence du corps de l'Hozuki. Sa présence était pesante, un sourire s'esquissait sur son visage dont le regard était effroyablement avide de sang et glacial. La lame de son kunai s'approchait de la glotte de l'opposant, sa main ne tremblotait plus. Son coup était net, précis et rapide. Une brise nocturne caressa subitement le visage du vil démon stoppant l'élancée de son kunai. La lame de fer était collée aux jugulaires du shinobi. Une voix éclaircie s'exclama à voix basse, elle provenait du fils du Nidaime Mizukage.
- Quel est ton nom ?
- Fiche chakra/santé :
- Chakra : 100%
Santé : 100%
Spécialités : Kekkei Genkei, Ninjutsu (Suiton, Futon), Bukijutsu.
Talents : Mudras, Assassin
Techniques utilisés :
Nom : Suiton - Kirigakure no jutsu
Rang : D > C (peu de présence d'eau autre que l'humidité des plantes)
Portée : Toute portée
Description : Consiste à créer un épais brouillard qui enveloppe une large zone.
Nom : Suika no Jutsu
Rang : B
Portée : Aucune portée
Description : La technique de liquéfaction ou Suika no jutsu est une technique corporelle protéiforme, par laquelle l'utilisateur peut liquéfier son corps à volonté. Cette technique est la signature du clan Hôzuki.
Chakra : 75%
Santé : 100%
PS : Je m'excuse sincèrement du retard :s !
- PNJ
- Expérience : 273
Toujours et jamais.
Tout était allé très vite et sans que je sache vraiment analyser la situation. Et comme une main inconnue qui vous tire des abysses dans lesquels vous vous enfoncez lentement, ce blanc bec vint m’arracher en arrière pour placer un kunai sous ma gorge. Il se dressait dans mon dos, cet homme d’imposante stature d'après ce que je ressentais contre mes omoplates. Son souffle glacé venait caresser ma nuque et ses jutus faisaient de lui un ennemi possiblement dangereux et sûrement descendant d'un clan aux capacités uniques. Son air obscur me fit revenir à moi, comme s’il s’agissait là d’un fer chauffé à blanc dont la chaleur seule suffit à faire tomber les mouches. Celui-ci se tenait immobile dans mon rachis tandis que moi, gardant un œil attentif sur l’entrée du village, y voyant sûrement une quelconque promesse de félicité. Il ne me fallut que peu de temps pour comprendre qui si un homme tel que lui n’avait toujours pas assailli les portes du Pays de l'Herbe, ce n’était que parce qu’il souhaitait s’y intégrer et aller à la quête d'une chose. Et en tant que gardien des portes de fortune en cette soirée solitaire, mon devoir était « d’accueillir » cet étranger. Mais ce dernier préférait visiblement la manière forte.C'était un intrus, il ne pouvait pas avoir de doutes possibles et sa façon suspicieuse de lui donner l'impression qu'il allait me trancher la gorge ne réconfortait que mes doutes. Ou peut être était-ce un ninja égaré qui ne savant plus où s’abriter cherchait à avoir la protection de notre seigneur qui avait un fort intérêt pour les rébus de la société.
« Eh toi, au lieu de jouer avec ton couteau , identifie-toi si tu ne veux pas terminer en charpie ! »
Peut être que mes mots avaient été bien trop dures pour le petit ninja que j'étais, maisun Shinobi devait savoir faire preuve d’une sévérité sans égales si il ne voulait pas se faire marcher dessus. Lentement une armure de Raiton vint m'envelopper et ne faisant pas bon ménage avec les corps normaux et encore moins ceux composés d'eau, je sentis l'homme dans mon échine faire un bon en arrière, me permettant de me dégager de son étreinte et de faire volte-face en sa direction, dégainant un kunai par la même occasion.
« Réponds-moi ! »
- Spoiler:
- PS : Suigetsu n'est pas le fils du Nidaime Mizukage
Technique utilisée - Nom : Raiton - Raigeki no Yoroi | Raiton - Armure électrique.
Rang : B.
Portée : Courte.
Description : En plus de conférer à l'utilisateur une puissante défense, l'armure Raiton permet d'envoyer des tensions électriques dans le corps de quiconque touchant l'utilisateur.
Chakra : 90%.
Santé : 100%.
- InvitéInvité
La réaction de l'humble opposant ne s'était pas faîte attendre. À l'instant même où le kunai effleura son cou, une aura bleuâtre enveloppa son corps et éjecta des tensions électriques extrêmement nuisible à l'Hozuki. L'infâme démon avait sous estimé son adversaire, une énième erreur qu'il allait amèrement regretter. Il aurait du l'achever mais il ne l'avait pas fait cependant le temps n'était plus aux lamentations mais au combat. Le courant électrique avait parcouru le kunai et s'apprêtait à électrocuter l'Hozuki qui par pur réflexe s'éjecta en arrière. Néanmoins son bras avait malheureusement été atteint par un courant léger qui le lui engourdit méchamment. Dérapant sur le sol, ses sandales créèrent un son terriblement aïgu qui crispa les oreilles des deux combattants. L'Hozuki tira une grimace et reprit sa garde, son kunai tenu cette fois-ci en main gauche qu'il avait inter-changé de position avec sa main droite engourdie.
- Eh toi, au lieu de jouer avec ton couteau , identifie-toi si tu ne veux pas terminer en charpie !
L'Hozuki analysait la situation, la main gauche détendu et prête à manœuvrer pour contrer un projectile avec le kunai dont elle était équipée. Dans la caboche de la vile réincarnation du démon de la brume sanglante, une petite voix résonnait « Il est orgueilleux et il manie le Raiton, la situation ne m'arrange pas.. Je suis trop confiant, bien trop confiant.. et me voilà dans un sacré pétrin.. Mon suiton est inefficace et le peu de Futon que je manie.. Khh ? C'est inutile. Il va ma falloir user de ruse et en plus les renforts risquent de débarquer ! Bordel j'aurai du lui couper la glotte et non entamer une discussion..Oh ! Crétin que je suis.. Je vais tourner sa technique à mon avantage, je suis un génie ! »
Suigetsu esquissa un sourire sur son visage diabolique et répondit chaleureusement au shinobi qui lui faisait face.
- Réponds-moi !
- Une belle technique que tu as là.. Elle me rappelle celle du Yondaime Raikage, tu ne me connais donc pas.. ? Je suis Hozuki Suigetsu. Nous sommes vraisemblablement parti sur de mauvaises bases et j'en suis confus ainsi que sincèrement désolé..
Ce temps de dialogue lui était nécessaire, jamais, oh grand jamais l'Hozuki ne se serait abaissé à un tel point et présenter ses excuses. Il était un démon, et un démon ne présentait jamais ses excuses. Il manipulait les gens, les utilisait à ses fins et quand il en avait finis, il s'en débarrassait. Mystérieusement, une pluie noire assiégea les lieux, en réalité cette pluie était dotée d'une propriété inflammable et l'Hozuki l'avait déclenché sans un seul mudra. Il ne lui suffisait que de manipuler son propre chakra mais ce processus ne lui permettait d'utiliser uniquement des jutsus de bas-rang sans signes incantatoires. Et ce processus le disculpait de tout soupçon, l'infâme individu était méthodique. Personne ne l'accuserait d'avoir exécuter une technique et cette pluie passerait pour un phénomène naturel, chose courante dans un village si fleuri. En voilà une démonstration de manipulation. Nonchalamment, il s'avança à pas de loup vers son opposant et lui souria. Sa garde était cependant maintenue, et son bras auparavant engourdi se dégourdissait petit à petit. Il plongea finalement son bras en cours de dégourdissement au fond de sa sacoche et s'empara d'un briquet type zipo. Ce type de briquet pouvait maintenir leur flamme même après avoir relâcher le bouton poussoir. L'Hozuki était à bonne distance de son adversaire et s'apprêtait à allumer son briquet, il comptait utiliser la vapeur inflammable engendrée par la pluie qui les avait momentanément trempés comme combustible.
- À plus!
À ce moment précis, il enclencha le mécanisme de son zipo engendrant une légère inflammation dans l'air. Sans attendre l'Hozuki s'élança d'un bond puissant en arrière en éjectant le briquet vers son opposant qui laissait derrière lui une traînée de flammes causée par la combustion entre les vapeurs inflammables et le comburant, ici la flamme du zipo. Le briquet percutait le sol et enflammait le liquide combustible qui s'étendait sur une dizaine de mètres. Quant à l'Hozuki, il prenait ses jambes à son cou pour éviter d'être lui même prit dans les flammes. À bonne distance, il observait le spectacle.
- Et voilà un bon kusajin cuit à point..
Essoufflé, l'Hozuki passa le revers de sa main sur son front et s'aperçut qu'il transpirait. Il était lui aussi trempé et craignait les renforts qui à l'évidence avait été alerté par le feu crée par le pyromane. Les végétaux régnaient en maître dans le village de Kusa et permettraient incontestablement au feu de se propager très rapidement s'il n'était pas maîtriser et éteint au plus vite. L'Hozuki, vengeance effectuée, s'apprêtait à quitter les lieux en trombe.. mais son adversaire avait-il survécu ? Cette pensée lui traversa l'esprit, il en doutait.
- Eh toi, au lieu de jouer avec ton couteau , identifie-toi si tu ne veux pas terminer en charpie !
L'Hozuki analysait la situation, la main gauche détendu et prête à manœuvrer pour contrer un projectile avec le kunai dont elle était équipée. Dans la caboche de la vile réincarnation du démon de la brume sanglante, une petite voix résonnait « Il est orgueilleux et il manie le Raiton, la situation ne m'arrange pas.. Je suis trop confiant, bien trop confiant.. et me voilà dans un sacré pétrin.. Mon suiton est inefficace et le peu de Futon que je manie.. Khh ? C'est inutile. Il va ma falloir user de ruse et en plus les renforts risquent de débarquer ! Bordel j'aurai du lui couper la glotte et non entamer une discussion..Oh ! Crétin que je suis.. Je vais tourner sa technique à mon avantage, je suis un génie ! »
Suigetsu esquissa un sourire sur son visage diabolique et répondit chaleureusement au shinobi qui lui faisait face.
- Réponds-moi !
- Une belle technique que tu as là.. Elle me rappelle celle du Yondaime Raikage, tu ne me connais donc pas.. ? Je suis Hozuki Suigetsu. Nous sommes vraisemblablement parti sur de mauvaises bases et j'en suis confus ainsi que sincèrement désolé..
Ce temps de dialogue lui était nécessaire, jamais, oh grand jamais l'Hozuki ne se serait abaissé à un tel point et présenter ses excuses. Il était un démon, et un démon ne présentait jamais ses excuses. Il manipulait les gens, les utilisait à ses fins et quand il en avait finis, il s'en débarrassait. Mystérieusement, une pluie noire assiégea les lieux, en réalité cette pluie était dotée d'une propriété inflammable et l'Hozuki l'avait déclenché sans un seul mudra. Il ne lui suffisait que de manipuler son propre chakra mais ce processus ne lui permettait d'utiliser uniquement des jutsus de bas-rang sans signes incantatoires. Et ce processus le disculpait de tout soupçon, l'infâme individu était méthodique. Personne ne l'accuserait d'avoir exécuter une technique et cette pluie passerait pour un phénomène naturel, chose courante dans un village si fleuri. En voilà une démonstration de manipulation. Nonchalamment, il s'avança à pas de loup vers son opposant et lui souria. Sa garde était cependant maintenue, et son bras auparavant engourdi se dégourdissait petit à petit. Il plongea finalement son bras en cours de dégourdissement au fond de sa sacoche et s'empara d'un briquet type zipo. Ce type de briquet pouvait maintenir leur flamme même après avoir relâcher le bouton poussoir. L'Hozuki était à bonne distance de son adversaire et s'apprêtait à allumer son briquet, il comptait utiliser la vapeur inflammable engendrée par la pluie qui les avait momentanément trempés comme combustible.
- À plus!
À ce moment précis, il enclencha le mécanisme de son zipo engendrant une légère inflammation dans l'air. Sans attendre l'Hozuki s'élança d'un bond puissant en arrière en éjectant le briquet vers son opposant qui laissait derrière lui une traînée de flammes causée par la combustion entre les vapeurs inflammables et le comburant, ici la flamme du zipo. Le briquet percutait le sol et enflammait le liquide combustible qui s'étendait sur une dizaine de mètres. Quant à l'Hozuki, il prenait ses jambes à son cou pour éviter d'être lui même prit dans les flammes. À bonne distance, il observait le spectacle.
- Et voilà un bon kusajin cuit à point..
Essoufflé, l'Hozuki passa le revers de sa main sur son front et s'aperçut qu'il transpirait. Il était lui aussi trempé et craignait les renforts qui à l'évidence avait été alerté par le feu crée par le pyromane. Les végétaux régnaient en maître dans le village de Kusa et permettraient incontestablement au feu de se propager très rapidement s'il n'était pas maîtriser et éteint au plus vite. L'Hozuki, vengeance effectuée, s'apprêtait à quitter les lieux en trombe.. mais son adversaire avait-il survécu ? Cette pensée lui traversa l'esprit, il en doutait.
- Fiche chakra/santé :
- Chakra : 75%
Santé : 100%
Spécialités : Kekkei Genkei, Ninjutsu (Suiton, Futon), Bukijutsu.
Talents : Mudras, Assassin
Techniques utilisés :
Nom : Suiton - Kokū no Jutsu
Rang : B
Portée : Longue/Moyenne/Courte portée
Description : Consiste à provoquer une pluie noire extrêmement inflammable et aux propriétés glissantes.
Résumé : Suigetsu reçoit une décharge électrique, son bras droit est engourdi. Néanmoins sa capacité « Mudra » lui permet d'effectuer des jutsus sans signes incantatoires et lui donne un net avantage. Il ne peut pas attaquer son opposant physiquement et préfère ruser, son caractère diabolique au penchant sadique prend le dessus. Il pense à utiliser l'environnement à son avantage et créer un brasier.
Chakra : 60%
Santé : 80%
PS : Petite erreur de ma part, j'espère que tu m'en excuseras !
- InvitéInvité
Ichi, Ni, San, Shi.. Suigetsu comptait les minutes qui passaient. Fluidement semblable à une puce qui sautillait énergiquement, la chimère bondit puissamment du sol en fléchissant ses genoux succinctement et atterrit contre toutes attentes avec légèreté sur la branche d'un arbre encore sain et sauf. Il n'allait pas le rester très longtemps, les flammes consumaient à une vitesse ahurissante les pauvres végétaux qui jadis vivaient paisiblement dans ce paradis terrestre.
L'Hozuki était tourmenté et se demandait vraisemblablement si son opposant était encore en indemne, mort ? Il n'avait pourtant pas entendu des cris d'agonis, les renforts l'avaient sauvé ? Les villageois, des plus jeunes aux plus anciens s'attelaient à la tâche et fournissaient un travail considérable pour espérer apaiser les flammes causées par la folie meurtrière de l'Hozuki. Cinq, non.. dix minutes passèrent, une fumée immense enveloppait le pays meurtri de l'Herbe. Le feu avait été maîtrisé, un soulagement immense parcourait les cœurs sauf celui de l'Hozuki qui cherchait du regard son adversaire depuis son perchoir.
« Tss.. Il est où ?! »
La plupart des villageois étaient recouverts de cendres, ce teint noirâtre les rendait vaillant. Et malgré l'affligeant échec de sa quête, l'Hozuki admirait la volonté sans faille des kusa-jins. Il avait semé la terreur, il était un démon et compatissait ? Ni une ni deux, il reprit ses esprits et déposa cette fois-ci son regard sur l'horizon. Il devait quitter le village au plus vite car l'alerte avait été déclenché et le pyromane était recherché. Les sens étaient aux aguets, aucun détail n'échappait aux shinobis de l'Herbe. L'Hozuki quitta son perchoir et atterrit sans bruit sur une toiture en bois. Il arpenta ensuite silencieusement les rues de Kusa en privilégiant les ruelles, son cœur battait la chamade. À tout moment un individu pouvait le reconnaître et les shinobis du village caché de l'Herbe n'hésiteraient pas une seule seconde pour le transformer en charpie. Il jouait sa vie et devait assurer sa fuite, plus il s'approchait des frontières du nord, plus la lignée de shinobis positionnées sur les pontons était visible. Il s'arrêta subitement et glissa dans une demeure où résidait une famille d'humbles agriculteurs. Dans la pièce où il était, une petite fille s'amusait avec sa poupée. Elle détourna son regard innocent sur l'affreux visage du monstre kirien et hurla de toutes ses forces ; son père dans la pièce d'à coté déboula en trombe dans la pièce et tenait dans sa main un manche à balai..
- Oy..oy.. Je ne compte pas vous faire du mal.. Calmez-vous..et calmez-la ! Elle me brise les tympans !
Sans foi ni loi, le père de famille chargea le démon au teint blanc. Son coup était digne d'un amateur et sa garde inexistante. L'Hozuki aurait pu le tuer en un rien de temps mais malgré tout, il gardait une petite part d'humanité. Il ne pouvait se résoudre à tuer un père devant sa fille. Il n'en était pas capable, une petite voix -sa conscience, en avait-il donc une ?- lui susurrait de ne pas ôter la vie de ce pauvre homme. Durant ce laps de temps, le père élança son manche à balai et percuta violemment le menton de l'Hozuki qui prit au dépourvu fut propulsé en dehors de la demeure en passant par la fenêtre.
- Arrghh..
Une douleur vive s'emparait de lui, et ne le laissait plus penser convenablement, son conscient était dépourvu de son libre mouvement et astreignait l'Hozuki a comprimé son menton pour apaiser la douleur. Néanmoins le père de famille chargea une nouvelle fois le démon au teint blanc qui cette fois-ci se releva inopinément. Il décocha un coup de poing assez puissant pour projeter son assaillant d'où il venait, c'est à dire chez lui. Sans surprise, l'Hozuki reprit sa course et arpenta les ruelles de Kusa. Quelqu'un allait-il l'arrêter ? Quelqu'un l'avait-il suivis ? Cet affrontement anodin avait-il mit la puce à l'oreille aux forces de Kusa concernant la présence du nukenin ? D'innombrables questions sans réponses. En attendant l'Hozuki se contentait de voguer au vent et fuyait ses possibles traqueurs.
L'Hozuki était tourmenté et se demandait vraisemblablement si son opposant était encore en indemne, mort ? Il n'avait pourtant pas entendu des cris d'agonis, les renforts l'avaient sauvé ? Les villageois, des plus jeunes aux plus anciens s'attelaient à la tâche et fournissaient un travail considérable pour espérer apaiser les flammes causées par la folie meurtrière de l'Hozuki. Cinq, non.. dix minutes passèrent, une fumée immense enveloppait le pays meurtri de l'Herbe. Le feu avait été maîtrisé, un soulagement immense parcourait les cœurs sauf celui de l'Hozuki qui cherchait du regard son adversaire depuis son perchoir.
« Tss.. Il est où ?! »
La plupart des villageois étaient recouverts de cendres, ce teint noirâtre les rendait vaillant. Et malgré l'affligeant échec de sa quête, l'Hozuki admirait la volonté sans faille des kusa-jins. Il avait semé la terreur, il était un démon et compatissait ? Ni une ni deux, il reprit ses esprits et déposa cette fois-ci son regard sur l'horizon. Il devait quitter le village au plus vite car l'alerte avait été déclenché et le pyromane était recherché. Les sens étaient aux aguets, aucun détail n'échappait aux shinobis de l'Herbe. L'Hozuki quitta son perchoir et atterrit sans bruit sur une toiture en bois. Il arpenta ensuite silencieusement les rues de Kusa en privilégiant les ruelles, son cœur battait la chamade. À tout moment un individu pouvait le reconnaître et les shinobis du village caché de l'Herbe n'hésiteraient pas une seule seconde pour le transformer en charpie. Il jouait sa vie et devait assurer sa fuite, plus il s'approchait des frontières du nord, plus la lignée de shinobis positionnées sur les pontons était visible. Il s'arrêta subitement et glissa dans une demeure où résidait une famille d'humbles agriculteurs. Dans la pièce où il était, une petite fille s'amusait avec sa poupée. Elle détourna son regard innocent sur l'affreux visage du monstre kirien et hurla de toutes ses forces ; son père dans la pièce d'à coté déboula en trombe dans la pièce et tenait dans sa main un manche à balai..
- Oy..oy.. Je ne compte pas vous faire du mal.. Calmez-vous..et calmez-la ! Elle me brise les tympans !
Sans foi ni loi, le père de famille chargea le démon au teint blanc. Son coup était digne d'un amateur et sa garde inexistante. L'Hozuki aurait pu le tuer en un rien de temps mais malgré tout, il gardait une petite part d'humanité. Il ne pouvait se résoudre à tuer un père devant sa fille. Il n'en était pas capable, une petite voix -sa conscience, en avait-il donc une ?- lui susurrait de ne pas ôter la vie de ce pauvre homme. Durant ce laps de temps, le père élança son manche à balai et percuta violemment le menton de l'Hozuki qui prit au dépourvu fut propulsé en dehors de la demeure en passant par la fenêtre.
- Arrghh..
Une douleur vive s'emparait de lui, et ne le laissait plus penser convenablement, son conscient était dépourvu de son libre mouvement et astreignait l'Hozuki a comprimé son menton pour apaiser la douleur. Néanmoins le père de famille chargea une nouvelle fois le démon au teint blanc qui cette fois-ci se releva inopinément. Il décocha un coup de poing assez puissant pour projeter son assaillant d'où il venait, c'est à dire chez lui. Sans surprise, l'Hozuki reprit sa course et arpenta les ruelles de Kusa. Quelqu'un allait-il l'arrêter ? Quelqu'un l'avait-il suivis ? Cet affrontement anodin avait-il mit la puce à l'oreille aux forces de Kusa concernant la présence du nukenin ? D'innombrables questions sans réponses. En attendant l'Hozuki se contentait de voguer au vent et fuyait ses possibles traqueurs.
- Spoiler:
- « Dialogue » = pensée de Suigetsu! =) J'attends impatiemment la suite des événements!
- InvitéInvité
À une vitesse vertigineuse, il accourait vers l'extérieur. Cet homme robuste aux cheveux blancs changeait d'itinéraire constamment dans le but de minimiser les risques de rencontres fortuites avec des shinobis ennemis. Flexion, pulsion, il bondit soudainement sur un toit et à la manière d'un félin, il arpenta gracieusement les toits des bâtisses du pays de l'Herbe. Autour de lui, les paysans rentraient chez eux, dérivèrent leurs regards sur le sibyllin qui arpentait les toits de la ville. Ahuris, les villageois ne prêtèrent plus attention au momentané félin à la fourrure blanche.
« Enfin.. encore quelques mètres, je vais enfin quitter ce village de cinglé.. C'est la dernière fois que je me lance dans une affaire aussi suicidaire, plus jamais !! »
L'un des shinobis qui composait la garde de la porte principale du village aperçut l'étrange inconnu qui n'était d'autre que Suigetsu Hozuki. Sans attendre à la manière de Rodrigo de Triana qui découvrit le nouveau continent, le shinobi s'écria :
- HALTE-LÀ, HALTE-LÀ!!
Suite à ses sommations, le shinobi s'empara d'un kunai et l'élança à vive allure vers le démon de la brume sanglante qui interpellait par les cris stridents du shinobi détourna la tête vers la source de ce son. Il aperçut soudainement une lueur grisâtre foncer sur lui, il lui fallut cinq bonnes secondes pour comprendre qu'il s'agissait d'un kunai. L'infâme individu se recroquevilla sur lui même et effectua un léger bond qui machinalement lui permit de passer par dessus le kunai. Toujours sur la même toit, il effectua une légère roulade au sol en guise d'atterrissage et reprit sa course folle sans attendre une seconde de plus. Le shinobi plus bas perdit du regard son suspect de part le nuage de fumée qui voguait en plein milieu du village et c'est par pure chance que le nuage passa entre l'Hozuki et le shinobi de Kusa. Ses compagnons eux-mêmes tentèrent d'apercevoir le dit intrus, en vain. La visibilité était faible et le lunatique homme en profita pour quitter les lieux de manière concise.
Enfin dehors l'Hozuki reprit son souffle et s'enfonça dans la flore qui enveloppait le village anciennement incendié.
- Huhhuhu...
Il était essoufflé et devait encore parcourir une bonne centaine de kilomètres pour rejoindre le pays du Loup, son nouveau « chez-lui ». Au loin, il entrevu une bâtisse en bois, plus communément appelée auberge. À pas nonchalant, il se dirigea vers l'auberge pour y passer la nuit en échange de ryos.. Mais l'Hozuki n'avait pas un seul sous et pour éponger sa dette, la gérante quinquagénaire proposa à l'Hozuki d'effectuer quelques tâches ménagères en guise de paiement.
- Bonsoir, ce serait pour réserver une chambre..
- Oh.. bienvenue à l'auberge Namarusaki, jeune homme.. Que le bon dieu vous bénisse, avez-vous fait bon voyage ?
- Oui, merci Sobo-sama ! Malheureusement je n'ai pas assez pour régler la note, si note il y a.
Un léger sourire de satisfaction égailla le visage de la vieille dame. Elle répliqua à voix tremblotante :
- Oh je vois.. j'ai une vaisselle à faire et mes pauvres jambes ne demandent que du repos.. si tu t'en occupais, je pourrais en guise de remerciement te laisser dormir ici pour une nuit..
- Mille mercis ! Je m'y hâte!
Suigetsu ôta ses sandales ninjas et les déposa au pied de la porte. Il se rendit dans la cuisine et remonta ses manches. Il s'attela à la tâche et lava une à une chaque assiette. Il lui fallut dix minutes pour arriver à terme de sa tâche. L'Hozuki s'achemina dans la chambre qui lui fut réservée et y passa la nuit. Son sommeil ne fut point troublé, au contraire l'Hozuki dormit paisiblement d'une traite sans irrégularité, à point fermé.
« Enfin.. encore quelques mètres, je vais enfin quitter ce village de cinglé.. C'est la dernière fois que je me lance dans une affaire aussi suicidaire, plus jamais !! »
L'un des shinobis qui composait la garde de la porte principale du village aperçut l'étrange inconnu qui n'était d'autre que Suigetsu Hozuki. Sans attendre à la manière de Rodrigo de Triana qui découvrit le nouveau continent, le shinobi s'écria :
- HALTE-LÀ, HALTE-LÀ!!
Suite à ses sommations, le shinobi s'empara d'un kunai et l'élança à vive allure vers le démon de la brume sanglante qui interpellait par les cris stridents du shinobi détourna la tête vers la source de ce son. Il aperçut soudainement une lueur grisâtre foncer sur lui, il lui fallut cinq bonnes secondes pour comprendre qu'il s'agissait d'un kunai. L'infâme individu se recroquevilla sur lui même et effectua un léger bond qui machinalement lui permit de passer par dessus le kunai. Toujours sur la même toit, il effectua une légère roulade au sol en guise d'atterrissage et reprit sa course folle sans attendre une seconde de plus. Le shinobi plus bas perdit du regard son suspect de part le nuage de fumée qui voguait en plein milieu du village et c'est par pure chance que le nuage passa entre l'Hozuki et le shinobi de Kusa. Ses compagnons eux-mêmes tentèrent d'apercevoir le dit intrus, en vain. La visibilité était faible et le lunatique homme en profita pour quitter les lieux de manière concise.
Enfin dehors l'Hozuki reprit son souffle et s'enfonça dans la flore qui enveloppait le village anciennement incendié.
- Huhhuhu...
Il était essoufflé et devait encore parcourir une bonne centaine de kilomètres pour rejoindre le pays du Loup, son nouveau « chez-lui ». Au loin, il entrevu une bâtisse en bois, plus communément appelée auberge. À pas nonchalant, il se dirigea vers l'auberge pour y passer la nuit en échange de ryos.. Mais l'Hozuki n'avait pas un seul sous et pour éponger sa dette, la gérante quinquagénaire proposa à l'Hozuki d'effectuer quelques tâches ménagères en guise de paiement.
- Bonsoir, ce serait pour réserver une chambre..
- Oh.. bienvenue à l'auberge Namarusaki, jeune homme.. Que le bon dieu vous bénisse, avez-vous fait bon voyage ?
- Oui, merci Sobo-sama ! Malheureusement je n'ai pas assez pour régler la note, si note il y a.
Un léger sourire de satisfaction égailla le visage de la vieille dame. Elle répliqua à voix tremblotante :
- Oh je vois.. j'ai une vaisselle à faire et mes pauvres jambes ne demandent que du repos.. si tu t'en occupais, je pourrais en guise de remerciement te laisser dormir ici pour une nuit..
- Mille mercis ! Je m'y hâte!
Suigetsu ôta ses sandales ninjas et les déposa au pied de la porte. Il se rendit dans la cuisine et remonta ses manches. Il s'attela à la tâche et lava une à une chaque assiette. Il lui fallut dix minutes pour arriver à terme de sa tâche. L'Hozuki s'achemina dans la chambre qui lui fut réservée et y passa la nuit. Son sommeil ne fut point troublé, au contraire l'Hozuki dormit paisiblement d'une traite sans irrégularité, à point fermé.
- Spoiler:
- Fin de ce rp, je me lance dans ma mission.
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